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The Ocean Race Europe. Pip Hare rejoint l’équipe du skipper canadien Scott Shawyer

credit : Canada Ocean Racing Inc

La navigatrice britannique Pip Hare se joindra à la campagne Be Water Positive de l’équipe Canada Ocean Racing pour l’édition 2025 de The Ocean Race Europe. Pip naviguera aux côtés du skipper canadien Scott Shawyer et de l’équipage composé par quatre personnes, sur chaque étape de la course, apportant toute son expérience de la course au large ainsi que son énergie.

Sa participation apportera une précieuse contribution en matière de vision, de savoir-faire et de mentorat, soutenant l’équipe dans l’amélioration continue de sa performance et de sa cohésion en vue des prochaines campagnes, qu’elles soient en solo, en équipage ou en double. Pip n’en est pas à son premier défi. Elle s’est fait connaître à l’échelle internationale lors du Vendée Globe 2020–2021, où elle a conquis le cœur de milliers de passionnés grâce à son esprit de compétition et sa manière authentique de raconter une histoire humaine inoubliable.

Cette campagne est venue confirmer ce que nombre d’acteurs du monde de la voile savaient déjà : Pip Hare s’impose comme l’une des figures les plus captivantes de la course au large. Depuis, elle n’a cessé d’inspirer : en rivalisant avec les meilleurs au sein du top 10 de la flotte IMOCA internationale, puis plus récemment, en affrontant avec sang-froid un spectaculaire démâtage lors du Vendée Globe 2024, faisant preuve d’un courage et d’une détermination exemplaires.

«Pip est une compétitrice redoutable, avec un cœur immense», déclare Scott Shawyer, président et skipper de Canada Ocean Racing. «Elle apporte à l’équipe un mélange rare de ténacité, d’expérience et d’humanité. Sa capacité à se dépasser et à mener par l’exemple sera un atout précieux pour nous.»

L’arrivée de Pip tombe à un moment clé pour l’équipe, qui s’apprête à prendre possession de son nouveau bateau un IMOCA à foils (annonce imminente – il pourrait s’agir de l’Imoca de Sébastien Simon) et entame une préparation de quatre ans, avec en ligne de mire l’objectif de Scott : terminer le Vendée Globe 2028-2029.

The Ocean Race Europe constitue un terrain de jeu unique, à la fois pour les marins et pour la performance de l’équipe. La participation de Pip y apportera une valeur ajoutée. En tant que cheffe de quart, elle jouera un rôle clé dans la stratégie, la performance et la dynamique générale du bateau. Ce partenariat témoigne d’une volonté commune d’apprentissage continu et de collaboration au plus haut niveau de la voile océanique.

Pip a déclaré : « Je suis vraiment ravie de rejoindre Scott et l’équipe de Canada Ocean Racing pour The Ocean Race Europe cette année. Après quatre années entièrement dédiées à la navigation en solitaire, c’est un vrai changement de rythme que de pouvoir intégrer une équipe et mettre mon expérience au service d’une force collective. The Ocean Race Europe propose un parcours exigeant, rapide et intense. Nous nous attendons à des conditions variées et à une concurrence féroce à chaque étape. Scott a acquis un bateau avec un palmarès impressionnant, et j’ai hâte de collaborer avec l’équipe de Canada Ocean Racing pour en exploiter tout le potentiel sur la ligne de départ. »

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Imoca. Le Groupe Fives et Lantana Environnement prolongent leur partenariat avec Louis Duc

© Jean-Marie Liot / Alea

Bonne nouvelle pour le skipper normand Louis Duc. Le Groupe Fives et Lantana Environnement prolongent leur partenariat.
Portés par l’enthousiasme du Vendée Globe et les belles retombées de leur partenariat avec le skipper Louis Duc pendant son tour du monde, le Group Fives et l’association Lantana Environnement ont décidé de prolonger leur engagement jusqu’à la fin de la saison 2025. L’Imoca à la grosse fleur sera donc cette année au départ de la Rolex Fastnet Race, du Défi Azimut – Lorient agglomération et de la Transat Café l’Or !

La saison 2025 sera finalement sportive pour le skipper Normand Louis Duc ! La bonne nouvelle est tombée il y a quelques jours : ses deux partenaires principaux, le groupe Fives, concepteur de solutions et technologies de rupture pour l’industrie, et l’association Lantana Environnement, dont l’objet est de favoriser la pollinisation, ont exprimé la même volonté de rester aux côtés de leur skipper pour « ne pas laisser le soufflé retomber ».

Ce partenariat, engagée en 2021 pour Lantana Environnement et en 2022 pour le Groupe Fives surfe donc sur la vague du Vendée Globe pour aller jusqu’au Havre en octobre prochain !
Frédéric Sanchez, Président du groupe Fives : « Fives est fier de continuer à accompagner Louis Duc dans ses prochains défis ! Sa performance au Vendée Globe, après trois années d’intense préparation à ses côtés, témoigne de son incroyable résilience, de son endurance et de sa capacité à s’adapter en permanence à l’imprévu. Or, toutes ces valeurs, ce sont celles de nos équipes au quotidien Par ailleurs, un marin se doit d’anticiper les difficultés pour élaborer la meilleure stratégie. Cet impératif, à la lumière du contexte incertain dans lequel évolue aujourd’hui les industriels, fait plus que jamais écho aux défis que les femmes et les hommes de Fives doivent relever chaque jour. »
Guillaume de Germay, président de Lantana Environnement : « Les retombées très positives du Vendée Globe ont motivé l’ensemble des adhérents à poursuivre le partenariat avec Louis. La volonté de s’engager sur la Transat Café l’Or a été très spontanée, presqu’évidente pour tout le monde.
Lantana Environnement a bénéficié d’une belle visibilité sur le Vendée Globe, nous avons eu une hausse des visites sur notre site avec des demandes d’information, et nous avons ainsi pu installer de nouveaux ruchers. Notre démarche envers l’environnement a clairement été mise en valeur !
Bref, nous ne voulions pas laisser retomber le soufflé. Cela nous donne aussi du temps pour réfléchir à la suite. Et puis, nous aurons à nouveau le plaisir du nous retrouver au Havre entre adhérents. Les départs de course représentent des temps forts et conviviaux qui sont importants pour nous. »

Louis Duc, skipper de l’Imoca Fives Group – Lantana Environnement : « Je suis bien sûr très heureux de cette excellente nouvelle ! Le bateau avait de toute façon bénéficié d’un chantier de remise en route pour faire des sorties partenaires en juin. Sorties qui devaient clore notre belle aventure et remercier tout le monde. Finalement, ça va enchainer sur la Rolex Fastnet Race rapidement…
Ce qui me plait le plus, c’est que cela va me permettre de faire une dernière transat à bord de ce bateau, à 100% de son potentiel. Je garde en effet un goût un peu amer, sportivement parlant, de mon Vendée Globe à cause de mes soucis techniques dès les premiers jours de course (spis déchiré et pilote principal hors service).
Ça me tient à cœur de pouvoir à nouveau batailler avec cet Imoca que l’on a mis 4 ans à optimiser et montrer ce dont il est capable. D’autant qu’il est en vente. Il sera à disposition pour la saison 2026 et la Route du Rhum.

Pour nos partenaires, enfin, c’est une belle opportunité de prolonger les retombées du Vendée Globe et je vais tout mettre en œuvre pour leur offrir un beau final en Martinique ! »

L’Imoca Fives Group – Lantana Environnement a été remis à l’eau le 28 avril dernier. Le mois de juin sera consacré à des sorties partenaires avant que le skipper Normand ne reprenne les entrainement en vue de sa première course depuis le Vendée Globe : la Rolex Fastnet Race dont le pré-départ sera donné de Cherbourg le 26 juillet.

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Ocean Fifty. Élodie-Jane Mettraux, co-skipper d’Anne-Claire Le Berre sur UpWind by MerConcept

David Lupion / UpWind by MerConcept

Présente depuis le lancement du projet en 2024, Élodie-Jane Mettraux voit son rôle évoluer et devient officiellement co-skipper d’UpWind by MerConcept aux côtés d’Anne-Claire Le Berre pour la saison 2025. Initiée par MerConcept avec le soutien de son partenaire fondateur 11th Hour Racing, l’initiative du projet de course au large UpWind s’inscrit dans une volonté de renforcer la mixité dans la course au large tout en plaçant la performance et la durabilité au cœur de ses engagements.

Cette organisation en double s’inscrit dans la continuité d’une première saison partagée sur l’eau. Navigatrice expérimentée, Élodie-Jane Mettraux a participé à The Ocean Race, au circuit GC32 et à plusieurs projets en multicoques de haut niveau. Elle apporte à l’équipe une solide culture du large, une expertise technique et une approche collective de la performance.
« Je suis heureuse de poursuivre l’aventure avec UpWind by MerConcept et d’officialiser ce rôle de co-skipper avec Anne-Claire, » confie Élodie-Jane Mettraux. « Ce projet a du sens pour moi, il allie engagement, exigence sportive et ouverture. »
Anne-Claire Le Berre ajoute : « Cela fait maintenant un an que nous naviguons ensemble. Élodie-Jane a su trouver toute sa place dans l’équipe. Sa rigueur et son calme sont des forces précieuses. Nous partageons une envie commune de faire progresser la mixité dans notre sport, tout en visant un haut niveau de performance. »

Une saison 2025 ambitieuse en ligne de mire
En tant que co-skippers, Anne-Claire et Élodie-Jane mèneront UpWind by MerConcept sur un calendrier 2025 riche et ambitieux :

  • Ocean Fifty Series : Le Tour de Belle-Île (mai), The Armen Race (mai), Saint-Malo (juin), Concarneau (juin), Les 24h Ultims Lorient (septembre)
  • Rolex Fastnet Race (juillet) : L’une des courses au large les plus emblématiques, mêlant endurance et stratégie
  • Transat Café l’Or (octobre) : Un défi transatlantique qui mettra à l’épreuve la cohésion et l’expertise de l’équipage
  • Engagement communautaire : Poursuite de la mission d’UpWind pour inspirer et accompagner la nouvelle génération de navigatrices

    « Nous sommes très fiers du binôme que forment Anne-Claire et Élodie à la barre d’UpWind by MerConcept, » déclare Cécile Andrieu, codirectrice de MerConcept. « Élodie-Jane apporte une énergie remarquable, une grande expérience et un vrai esprit de collaboration. Avec Anne-Claire, elles incarnent une course au large inclusive et d’élite. »
    Une vision portée par le sens
    Ce nouveau chapitre pour UpWind est rendu possible grâce au soutien continu de 11th Hour Racing, dont l’engagement en faveur de la durabilité, de la diversité et de l’innovation est en parfaite adéquation avec les valeurs du projet.
    « L’annonce d’Élodie-Jane en tant que co-skipper reflète la montée en puissance et l’ambition croissante d’UpWind by MerConcept, » déclare Jeremy Pochman, PDG et cofondateur de 11th Hour Racing. « Avec Anne-Claire et Élodie-Jane à la tête de l’équipe, nous voyons une combinaison d’expérience et de potentiel pour faire avancer ce sport et démontrer ce qui est possible quand les opportunités rencontrent le talent. »
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Transat Paprec. Abandon pour Jules Ducelier et Sophie Faguet (Région Normandie)

© Vincent Olivaud / OC Sport Pen Duick

Ce mardi après-midi, Jules Ducelier et Sophie Faguet, skippers de Région Normandie, ont annoncé leur abandon. En cause : l’impossibilité de réparer leurs deux spis A2, endommagés ces derniers jours. Ils ont donc décidé de faire demi-tour. Le duo devrait arriver à Ténérife, dans les Canaries, d’ici cinq jours.

Les deux marins, qui faisaient partie des favoris de cette édition, occupaient les avant-postes de la course après une lutte acharnée depuis le cap finisterre et un passage au Waypoint de La Palma particulièrement maîtrisé. L’équipage de Région Normandie figurait dans le « top 10 » depuis la descente des côtes portugaises et se positionnait à la 3e place jusqu’à hier matin. Il s’agit du 2e abandon pour des raisons identiques depuis le départ, au lendemain de celui d’Arno Biston et de Vittoria Ripa Di Meana (Article.1). Preuve que les conditions de vents actuelles mettent à rude épreuve les bateaux et leurs équipages.

Les conditions se sont musclées depuis hier soir avec plus de 22 à 25 nœuds de vent, ce qui a perduré une grande partie de ce mardi

  • Après 9 jours de course, les écarts sont toujours aussi serrés avec 40 milles ((74 km) entre Wings of The Ocean and les 7 bateaux derrières eux.
  • Le passage d’un front puis d’une grande zone sans vent, d’ici deux jours, va obliger la flotte à un choix stratégique majeur, en passant au Nord ou au Sud du phénomène

DES NOUVELLES DE LA FLOTTE

Ça a secoué et pas mal bougé à bord des Figaro 3 depuis la nuit dernière. En cause : des conditions plus musclées avec une vingtaine de nœuds. « Les conditions sont dantesques, je n’ai jamais vu ça », assure Tiphaine Rideau (Les Banques Alimentaires). « C’étaient les premiers gros grains de l’alizé », ajoute Davy Beaudart (Hellowork). Audrey Ogereau a filmé les paquets d’eau qui se projetaient à bord de Les Étoiles Filantes. « Une belle nuit de glisse », s’amuse Quentin Vlamynck. « On a eu 30 nœuds de vent ! » Certains sont partis au tas, d’autres ont eu des soucis techniques. Chez Région Normandie, Jules Ducelier et Sophie Faguet doivent composer avec « un problème de structure au niveau du bout-dehors ».

L’ambiance était plus légère à bord de Humains en action où Anaëlle Pattusch a fait l’inventaire de toutes les algues qui sont arrivées sur son Figaro : « c’est devenu un bateau potager ! » Martin Le Pape, lui, a tenté de filmer Mathilde Géron (Demain) au lever du soleil, mais le son n’était pas audible à cause du bruit de la mer et du sifflement du bateau. « C’était une belle ambiance tropicale, s’amuse Martin. Mais on en a plein les bottes de ne pas pouvoir mettre de short ! »

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America’s Cup. Alinghi Red Bul Racing dans l’attente de la publication du Protocole

Ernesto Bertarelli lors du RR2 America's Cup Barcelone. Photo / L.Sorlot

L’équipe suisse Alinghi Red Bull Racing pourrait ne pas participer à la prochaine édition de l’America’s Cup si Grant Dalton ne revoit pas sa position sur l’organisation de l’événement. Les Suisses réclament plus de transparence et un engagement renforcé en faveur de la compétition. Et ils n’ont pas tort.

Un article paru dans Le Temps le 19 avril a annoncé le désengagement d’Alinghi Red Bull Racing pour la prochaine Coupe de l’America. À lire ici : https://www.letemps.ch/sport/voile/exclusif-alinghi-red-bull-racing-se-desengage-de-la-coupe-de-l-america.

Si l’équipe n’a pas publié de communiqué officiel, elle a néanmoins choisi de réagir publiquement en accordant une interview, dans l’espoir de faire évoluer le contenu du prochain Protocole de la Coupe, attendu pour mi-juin.
Malgré tous les efforts déployés, nous n’avons pas réussi à trouver un accord avec le Defender de l’America’s Cup concernant l’avenir de l’événement. Nous avons demandé plus de transparence, plus d’engagement en faveur de la Coupe et la création de nouvelles opportunités permettant aux équipes de performer, afin que la compétition reste une référence mondiale dans le monde de la voile. Ensemble, nous aurions pu proposer un événement commercialement viable, capable d’attirer télévisions, spectateurs et sponsors. C’est donc avec une profonde tristesse que nous avons dû nous résoudre à entamer la réduction progressive des activités d’Alinghi Red Bull Racing. Les marques qui ont porté ce projet resteront à jamais liées à l’histoire de l’America’s Cup.
Nous remercions tous les membres de l’équipe, les sponsors et les supporters pour leur confiance et leur engagement durant ces dernières années, qui ont fait de cette aventure une expérience exceptionnelle.

On ignore les détails des négociations entre le Challenger of Record et le Defender, mais il semble que Grant Dalton campe sur les positions adoptées lors de l’édition précédente — face à un Challenger affaibli après le divorce retentissant entre Sir Ben Ainslie et Sir Jim Ratcliffe, patron d’INEOS.
Il s’agirait, comme auparavant, d’organiser les Challenger Series et la finale (le Match) dans une optique de maximisation des revenus, au service quasi exclusif de son équipe, au détriment de l’esprit de la Coupe.
La dernière édition à Barcelone a clairement illustré ces dérives : manque de communication externe, moyens limités, retombées économiques surévaluées. Le communiqué annonçant plus d’un milliard de retombées n’a trompé personne. Sur place, le constat était sans appel : à peine une centaine de bateaux spectateurs sur le plan d’eau, contre les milliers attendus, de nombreuses locations encore disponibles, et seulement deux « photo boats » pour la presse. Ce déficit de moyens et de communication a d’ailleurs été au cœur des discussions lors de la première réunion entre challengers et Defender.

Deux visions de la Coupe s’affrontent, dans un contexte où la compétition doit évoluer sous la pression grandissante du circuit SailGP. Il faut peut-être voir dans ce contexte l’éviction de Peter Burling de Team New Zealand, qui n’aurait pas souhaité abandonner le circuit pour se consacrer exclusivement à TNZ.
Le SailGP, qui nuit à l’image de la Coupe selon Ernesto Bertarelli (qui en avait eu l’idée avant que Russell Coutts ne s’en empare avec le soutien financier de Larry Ellison), est un succès — il faut le reconnaître.

La Coupe doit vivre entre deux éditions pour survivre. C’est la seule manière de fidéliser les équipes et d’assurer une visibilité continue aux sponsors. Grant Dalton a promis un retour de la Coupe en 2026, avec des Acts disputés en AC75 et AC40. Reste à voir ce qu’il proposera concrètement et de quels moyens il disposera.

Les Italiens, Français et Américains devraient être présents parmi les challengers. Si l’équipe suisse a été réduite — tout comme les Français —, il reste toutefois une chance de les revoir sur la ligne de départ.
La prochaine édition devrait se dérouler à Athènes, en Grèce.

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Match Racing. Maxime Mesnil remporte la Ficker Cup

2025 Ficker Cup winner Maxime Mesnil (crew: Eric Monnin, Ute Monnin-Wagner, Jean-Claude Monnin, Simon Brügger, Renault Mathieu, Falxa Julien) Photo: Ian Roman/WMRT

LONG BEACH, Californie (28 avril 2025) – Après un week-end de compétition acharnée, le tableau est enfin complet pour la 60e édition annuelle de la Congressional Cup. Maxime Mesnil (FRA) a remporté la Ficker Cup, mais ce sont Nicole Breault (USA) et Peter Wickwire (CAN) qui se sont qualifiés pour la phase finale de cette prestigieuse régate internationale, la Congressional Cup, organisée par le Long Beach Yacht Club.

Mesnil a terminé la régate en beauté avec une victoire écrasante 3-0 contre Breault en finale, s’assurant ainsi le titre de la Ficker Cup. Cependant, comme il s’était déjà engagé à participer à la Congressional Cup avec le Suisse Eric Monnin, les équipes classées deuxième et troisième, respectivement Breault et Wickwire, ont obtenu leur place dans la Congressional Cup de cette semaine.

Ils rejoignent ainsi un plateau de classe mondiale composé de Chris Poole, USA (Riptide Racing) ; Johnie Berntsson, SWE (Berntsson Sailing Team) ; Eric Monnin, SUI (Capvis Swiss Match Racing) ; Rocco Attili, ITA (RBYS Racing) ; Ian Garreta, FRA (Med Racing) ; Cole Tapper, AUS (CYCA) ; Dave Hood, USA (DH3 Racing) ; Björn Hansen, SWE (Hansen Sailing Team).

Maxime Mesnil, vainqueur de la Ficker Cup 2024 (équipage : Eric Monnin, Ute Monnin-Wagner, Jean-Claude Monnin, Simon Brügger, Renault Mathieu, Falxa Julien) Photo : Ian Roman/WMRT

La 60e Congressional Cup débutera le mercredi 30 avril et se poursuivra jusqu’au dimanche 4 mai. Les courses se dérouleront au large de la jetée de Belmont, à Long Beach, en Californie, et pourront être suivies gratuitement par les spectateurs, de 11h30 à 17h environ. Elles seront retransmises en direct sur YouTube à partir du vendredi 2 mai, avec des mises à jour en direct sur les réseaux sociaux de la Congressional Cup et du World Match Racing Tour tout au long de l’événement.

La Ficker Cup a été créée en 1980 par le Long Beach Yacht Club en l’honneur de Bill Ficker. Membre du Newport Harbor Yacht Club, Bill Ficker était un navigateur hors pair qui a remporté le championnat du monde de la classe Star en 1958. Il est célèbre pour avoir mené à la victoire le vieux et lourd Intrepid contre le Gretel II lors de la Coupe de l’America de 1970. C’est là que Ted Turner a inventé l’expression « Ficker is Quicker » (Ficker est plus rapide), qui a été imprimée sur des badges pour la campagne et qui figure dans le logo de notre régate. Quatre ans plus tard, Ficker remportait la Congressional Cup 1974.

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Med Race. Vers un duel entre Crédit Mutuel et Centrakor

© Jean-Marie LIOT

En fin d’aprés-midi de ce premier jour complet de course les concurrents de la 1ère édition de la CIC MED CHANNEL RACE avait tous déjà passé la 1ère marque importante du parcours en baie de Calvi, le n°98 QWANZA passant celle-ci vers 18.00. La traversée vers la Corse s’est passée dans des conditions idéales avec une brise de 15 à 20 noeuds au vent de travers. A cette allure les scows ont repris l’avantage sur les pointus qui avaient tiré leur épingle du jeu d’un début de course dans des vents très faibles. Le n°89 PRENDRE LA MER / AGIR POUR LA FORÊT des marseillais Mathieu Claveau et Victoire Berger avait été l’auteur d’un superbe début de course mais fut rattrapé dans la nuit par les scows survitaminés dans ces conditions.

Aprés le passage à Calvi c’est un tout autre tableau qui commence; les concurrents doivent rejoindre les Bouches de Bonifacio au sud de la Corse, prochain point de passage obligatoire.
Si le vent a été à la hauteur dans la traversée et est également soutenu aux approches des Bouches c’est une toute autre histoire entre ces deux zones; en effet avec un vent venant de l’est la côte Corse provoque un dévent qui s’étend loin au large, une zone de calme bien piégeuse ou il faut choisir entre la distance la plus courte le long du littoral et la recherche d’un vent plus fort au large. A ce jeu les positions risquent bien d’êtres remises en cause suivant le succés incertain des options prises par les uns et par les autres. Le CREDIT MUTUEL ( n° 158 ) de Ian Lipinski et Alberto Bona et le CENTRAKOR (n°183 ) de Mikaël Mergui et Keni Piperol semblent en tous cas avoir choisi le thème du duel ne se quittant plus à moins d’un mille d’écart la plupart du temps. Un peu en retrait en fin de journée le CROSSCALL ( n°166) d’Aurélien Ducroz et Jonathan Chodkiewiez reste un concurrent sérieux pour bouleverser le podium. Et en mileu de flotte 5 pointus à une vingtaine de milles des premiers sont également en lutte intense entre eux.

Les premiers devraient arriver aux Bouches de Bonifacio en début de matinée mardi matin, une nouvelle marque de parcours qui comme toutes les autres autorise la direction de course à effectuer ou non un changement de parcours : est Sardaigne comme dans le parcours officiel ou ouest Sardaigne si la météo devait favoriser cette option, la question est certainement dans toutes les têtes des concurrents; ils seront libérés de cette interrogation au plus tard au lever du jour puisque les Instructions de Course imposent une distance minimale de 15 milles pour annoncer un changement avant une marque.

Il faudra aussi noter la très belle performance de Joël Paris et Thibault Lecarpentier ( n° 32 – REVE A PERTE DE VUE ) qui ne sont pas décrochés de la flotte, loin de là. Un nouvel abandon a été également notifié à la direction de course pour le n°148 HYDRA – DECHOUX de Nicolas Toury et Alexandre Delemazure malheureusement contraints par une voie d’eau et une avarie moteur.

Source CP

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IRC. Trifork s’impose sur la Larga de la 21e Sandberg PalmaVela

27/4/25 - 21ª Sandberg PalmaVela 2025 "Trifork", IRC © María Muiña

Après plus de 37 heures de navigation, la régate offshore de la 21e Sandberg PalmaVela s’est terminée ce lundi, avec les victoires de « Trifork » en IRC, « Azahar » en ORC 0, « Xummer » en ORC 1, « Alegría » en ORC 2-3, « Indigo » en ORC 4-5, « Modul » en ORC A2 0-2 et « Guaguanco IV » en ORC A2 3-4.

Le Real Club Náutico de Palma (RCNP) a clôturé la cinquième édition de La Larga, marquant ainsi le début officiel de la 21e Sandberg PalmaVela. Après l’arrivée de « Trifork » hier, dimanche, peu avant 17h00, les 34 autres équipes ont continué à courir toute la nuit jusqu’à près de 6h00 du matin, lorsque le dernier bateau a franchi la ligne d’arrivée après plus de 37 heures.

Le vent a sans aucun doute été l’un des facteurs clés de cette édition. Sur un parcours de plus de 200 milles, la flotte a rencontré des conditions très variées, avec des vents de plus de 15 nœuds dans les premières étapes vers Ibiza, puis des brises légères autour de Cabrera, où les équipes ont dû pousser fort pour continuer à avancer vers le dernier point de passage obligatoire à Porto Colom.

Dans la catégorie IRC, le temps réalisé par « Trifork » (RCNP) — 24 h 34 min 52 s — a suffi à l’équipage de Joern Larsen pour être non seulement le premier à terminer le parcours, mais aussi pour remporter la victoire en temps compensé avec près de deux heures et demie d’avance. Derrière eux, le « R6 » polonais, skippé par Robert Szustkowski (YC polonais), a terminé deuxième, tandis que le « Spirit of Lorina » français de Jean Pierre Barjon (YCF) a pris la troisième place.

En ORC 0, la victoire est revenue à « Azahar », skippé par Herve Grunig. Le Swan 56 du CVP Andratx/YCF a franchi la ligne d’arrivée dans la baie de Palma peu après 5 heures du matin, s’assurant une avance de 25 minutes sur « Blue Vision » d’Ersu Enis (Puerto Portals) après correction du temps. « Caveman IV » de Frans Van Dijk (RCNP) complète le podium à la troisième place.

La division ORC 1 a été beaucoup plus disputée. Après un peu plus de 37 heures de course, « Xummer » de Ruud Van Es (Bruinisse) s’est imposé avec seulement 16 minutes d’avance sur « Vertigo » de Robert in den Haak, qui a terminé deuxième au classement général. La troisième place est revenue à « Aviador » de Gabriel Medem (RCM Sotogrande).

Parmi la flotte engagée sur un parcours plus court de 185 milles, l’un des premiers à franchir la ligne d’arrivée après minuit a été le vainqueur de la classe ORC 2-3, « Alegría », skippé par Pit Fins (DYC). Il était suivi de près par « Gudrun VIII » de Diego Colón (RCNP) et « Kine » de Seac McCarter, qui ont terminé respectivement deuxième et troisième.

En ORC 4-5, la victoire est revenue à « Indigo » de Pedro Siquier. L’équipage du CN Arenal a terminé à plus d’une heure derrière « Mestral Fast » de Jaime Morell (RCNP) sur l’eau, mais après application des temps compensés, il s’est assuré la victoire finale.

Dans la catégorie ORC A2 0-2, où les équipes courent en double, la victoire a été remportée par « Modul » de Félix Comas (CN Santa Ponsa). Les deuxième et troisième places sont revenues respectivement à « Smerit » de Tito Moure (CV Blanes) et « HM Hospitales-Hyatt » d’Óscar Chaves (CN El Balís).

Enfin, dans la catégorie A2 3-5, le vainqueur est « Guaguanco IV » de Thierry Lallemand (CN Altea), qui vient de remporter la victoire au classement général de la XIIe Volta a Mallorca A3. La deuxième place est revenue à « Yellow Rose » de Marten Jan Ringers (YV Scheveningen), tandis que « Diabolic » de Glenn de Brouwer (Royal Belgian SC) complète le podium.

La cérémonie de remise des prix aura lieu demain, mardi 29 avril, à 19 h, sur la terrasse principale du RCNP.

VAINQUEURS
IRC
“Trifork”, Joern Larsen, RCN Palma | 24h, 34m, 52s

ORC 0
“Azahar”, Herve Grunig, CVP Andratx | 36h, 41m, 25s

ORC 1
“Xummer”, Ruud Van Es, Bruinisse | 37h, 09m, 26s

ORC 2-3
“Alegría”, Pit Fins, DYC | 31h, 37m, 07s

ORC 4-5
“Indigo”, Pedro Siquier, CN Arenal | 37h, 21m, 30s

ORC A2 0-2
“Modul”, Félix Comas, CN Santa Ponsa | 32h, 49m, 15s

ORC A2 3-5
“Guaguanco IV”, Thierry Lallemand, CN Altea | 33h, 14m, 54s

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Classe40. Bon départ pour la première édition de la CIC MED CHANNEL RACE

© Jean-Marie LIOT

Ce jour dimanche 27 avril s’est élancée à 13.00 en rade de Marseille la 1ère édition de la CIC MED CHANNEL RACE. Malgré un vent faible le comité de course a su trouver le bon positionnement sur le plan d’eau pour libérer à l’heure prévue les 12 équipages et les 24 skippers. Ils font route actuellement vers la 1ère marque du parcours qui sera une bouée en Baie de Calvi, le passage à Porquerolles et à l’île du Levant ayant été supprimé par la direction de course au vu des conditions météo.

Le matin à 11.00 au départ de la darse du Mucem c’est une foule compacte digne des traditionnels départs de course au large qui avait salué le départ de la flotte. Depuis plusieurs jours prés de 10.000 marseillais avaient pu rencontrer les skippers des Class40 et s’initier à la course au large.Des centaines d’enfants avaient aussi fait le déplacement pour la journée des scolaires du jeudi 24 avril.

Sur le plan sportif les équipages de la Cité Phocéenne ont honoré leur territoire puisque c’est Joël Paris et Thibault Lecarpentier ( Class40 n° 32 – REVE A PERTE DE VUE) qui ont franchi la ligne en premier et c’est Mathieu Claveau et Victoire Berger ( Class40 n° 89 – PRENDRE LA MER – AGIR POUR LA FORÊT) qui ont passé en tête la bouée de dégagement. A 17.45 le même équipage était toujours en tête devançant Ian Lipinski et Alberto Bona ( Class40 n° 158 CREDIT MUTUEL ) de 0,7 mille.

Cette journée marque donc le lancement de la petite soeur méditerranéenne de l’épreuve lancée il y a 15 ans en Normandie et devenue le premier événement exclusif Class40 du circuit. Avec l’appui des deux partenaires fondateurs la Métropole Aix- Marseille – Provence et le CIC cette journée était dans l’esprit de tous les acteurs le début espéré d’une belle et longue histoire.

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Transat Paprec. Alexis Thomas et Pauline Courtois en tête, abandon d’Arno Biston et Vittoria Ripa Di Meana

Déjà 8 jours que les Figaristes sont partis. Au lendemain du contournement de La Palma, la flotte file à l’Ouest et allonge la foulée vers les Antilles. Alexis Thomas et Pauline Courtois (Wings of the Ocean) ont pris les commandes de la course mais moins de 10 milles (18 km) séparent les 6 premiers avec un bon décalage au sud de Martin le pape et Mathilde Géron. Arno Biston et Vittoria Ripa Di Meana (Article1) sont arrivés à Ténérife et ont décidé d’abandonner.

C’est une nouvelle semaine qui s’ouvre sur la Transat Paprec après les derniers jours particulièrement éprouvants, notamment ce week-end où la flotte a négocié le contournement de La Palma. Après être passés au Nord-Ouest de l’île, tous se sont regroupés pour filer vers l’Ouest et mettre le clignotant vers les Antilles.

La journée de dimanche, avec 14 à 15 nœuds de vent, a été propice à allonger la foulée mais aussi à se reposer, faire sécher ses affaires et souffler un peu. Une nouvelle étape débute désormais, si loin des côtes, avec les alizés comme alliés et bientôt les grains, les sargasses et la répétition des efforts comme péripéties.

Ce lundi matin, c’est le duo Wings of the Ocean, Alexis Thomas et Pauline Courtois qui mène la danse. Le duo avait été particulièrement efficace au contournement de La Palma et continue de surfer sur sa lancée. « La journée s’annonce assez similaire à celle d’hier avec 12 à 15 nœuds de vent », confie Francis Le Goff le directeur de course. Le vent devrait augmenter en fin de journée avec une vingtaine de nœuds. « Pour le reste, c’est du tout droit en étant sur la route directe pour gagner dans l’Ouest ». La trajectoire légèrement plus Sud de Martin Le Pape et Mathilde Géron (Demain) est un léger décalage, rien de significatif puisqu’ils ont « la même structure de vent ». À noter que l’ensemble des skippers progressent avec des conditions similaires, ce qui devrait figer pour l’instant les écarts.

Depuis hier et le contournement de La Palma, les sourires sont plus nombreux au sein de la flotte. « C’est une nouvelle course qui commence » savoure Calanach Finlayson (Solan Ocean Racing). On prend le temps de se reposer un peu plus et de prendre soin de soi aussi. Davy Baudart (Hellowork) et Aglaé Ribon (Almond for Pure Ocean) ont pu profiter d’une première douche. Même si cela reste sommaire – un seau d’eau – cela fait du bien aux corps après huit jours en mer.

Côté cuisine, Pier-Paolo Dean (Les Banques Alimentaires) a savouré « son péché mignon », un aligot à la tomme, alors que Martin Le Pape et Mathilde Géron (Demain) se sont offerts « leur premier apéro » en dégustant un morceau de fromage, tout comme Mael Garnier et Catherine Hunt (Selancia-Seafrance). Enfin, tous ont profité du coucher de soleil : Laure Galley (DMG MORI Academy) et Hugo Cardon (Humains en actions) l’ont même immortalisé. À noter, enfin qu’un passager étonnant s’est retrouvé sur le bateau de Cap St Barth : un petit crabe est en effet monté à bord avec Cindy Brin et Thomas André !

Arno Biston et Vittoria Ripa Di Meana ont annoncé à la direction de course leur intention d’abandonner ce matin. Les skippers d’Article.1 sont arrivés à Ténérife à l’aube aujourd’hui. Ils avaient en effet décidé d’y faire escale afin de réparer leurs spinnakers qui s’étaient déchirés ce week-end.

Mais ce lundi, après avoir envisagé toutes les solutions possibles, ils ont malheureusement constaté qu’aucune réparation de voile n’est possible avant mercredi 30 avril. Un délai trop long pour envisager de reprendre la course sereinement. Évidemment déçus, car cette transatlantique était un gros objectif, mais pas abattus. L’équipage souhaite aller de l’avant et se focalise désormais sur le retour de leur bateau à Lorient et sur la suite de la saison sportive. Arno, skipper prometteur, vient d’entamer sa deuxième saison en Figaro alors que Vittoria disputait sa première course sur ce circuit.

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