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PARIS NAUTIC SHOW. Lancement de la commercialisation !

Présentée il y a un mois lors de l’Assemblée Générale de la FIN, la première édition du Paris Nautic Show se tiendra du 26 au 30 novembre 2025 au Parc des Expositions du Bourget. Sa commercialisation est désormais lancée, avec une date limite de remise des demandes de participation fixée au 4 juillet.

Le Paris Nautic Show se tiendra dans les halls 3 et 4 du Parc des Expositions du Bourget, sur une superficie de 40 000 m².
Cet événement rassemblera l’ensemble des acteurs du secteur : constructeurs, équipementiers, loueurs, sociétés de services, destinations et professionnels de la plaisance, qui seront pleinement intégrés à l’expérience visiteurs.
Près de 350 exposants et entre 300 et 400 bateaux sont attendus pour cette première édition.

Ce nouveau rendez-vous nautique parisien a pour ambition de :
• recréer une véritable place de marché pour le secteur nautique en facilitant les rencontres avec un public ciblé,
• encourager les échanges entre professionnels et pratiquants, qu’ils soient expérimentés ou débutants,
• offrir une vitrine médiatique de premier plan,
• proposer un parcours visiteurs clair et optimisé.

Tarification exposants :

  • Stand avec espace bateau (minimum 20 m²) : 155 € HT/m²
  • Stand équipé de 9 m² : 202 € HT/m²
  • Pack stand de 12 m² : 399 € HT
  • Frais de participation et de communication : 490 € HT

À titre de comparaison, lors du Nautic 2019, les tarifs étaient légèrement inférieurs :
148 € HT/m² pour un espace bateau, 193 € HT pour un stand équipé de 9 m², 352 € HT pour le pack 12 m², et 465 € HT pour les frais fixes – une évolution en ligne avec l’inflation.


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Vendée Globe. La fête attendue ce samedi 10 mai aux Sables d’Olonne

© Jean-Louis Carli/Alea/Vendée Globe

Les Sables d’Olonne compte s’embraser à nouveau pour les skippers du Vendée Globe de l’édition 2024 lors d’une soirée spectaculaire placée sous le signe de l’émotion et de la fête.

Dès 18h30, le mythique chenal s’animera au rythme d’une grande parade nautique : un véritable spectacle son et lumière sur l’eau, où 64 embarcations, parées de musique et de lumière, défileront dans une atmosphère envoûtante. Au centre de cette procession, les 40 marins de l’épreuve seront acclamés comme les héros d’une aventure hors du commun, entourés d’une flotte d’embarcations emblématiques qui rappellent l’âme maritime du territoire. Tout au long de la soirée, une programmation artistique viendra électriser l’ambiance : percussions enflammées, performances chorégraphiques, DJ set et spectacles visuels feront vibrer le public.

À 22h30, la magie atteindra son apogée avec un show aérien d’exception : un millier de drones illumineront le ciel dans un ballet lumineux hypnotique, avant de laisser place à un feu d’artifice monumental. Cette soirée grandiose viendra célébrer toute la force symbolique du Vendée Globe : une odyssée humaine et maritime extraordinaire, où se conjuguent dépassement de soi, esprit d’aventure et passion infinie pour les océans.

Pour marquer cette 10ᵉ édition anniversaire du Vendée Globe, c’est donc une parade nautique inédite orchestrée par les équipes de Maindron Production, qui prendra vie dans le chenal des Sables d’Olonne. Véritable spectacle vivant sur l’eau, elle invitera le public à revivre les grandes heures de cette aventure humaine et maritime hors du commun. Dix scènes flottantes se succéderont, telles des chapitres en mouvement d’un récit épique, mêlant émotions, exploits, découvertes et retrouvailles. De la mémoire des premières éditions aux moments les plus intenses de la course, en passant par l’universalité du défi, la solitude des mers, la richesse des horizons traversés et le retour triomphal des marins, chaque tableau portera une part de la légende. Sons, lumières, musiques et ambiances scéniques viendront sublimer cette procession artistique, en offrant une expérience sensorielle immersive au cœur de l’univers du Vendée Globe.

Un hommage sur l’eau et dans les airs
Les quarante skippers de l’édition 2024 seront mis à l’honneur au cœur d’une flottille évocatrice, composée de bateaux traditionnels vendéens, de voiliers de l’école de voile des Sables d’Olonne, de vedettes de la SNSM et des semi-rigides de la course. Le tout accompagné par des performances festives et spectaculaires portées par DJ Fanou, Et Vogue la Galère, Kris Too Queen et ses artistes, Les Bidons de l’An Fer et Banda Couak On Joue : un véritable tourbillon de sons, de rythmes et de lumières. À 22h30, le ciel s’illuminera à son tour grâce à un ballet aérien de 1 000 drones, retraçant les temps forts des dix premières éditions, suivi à 23 heures d’un feu d’artifice monumental orchestré par Jacques Couturier, visible depuis la Grande Plage. Le Prieuré Saint-Nicolas, quant à lui, s’embrasera dans une mise en lumière spectaculaire, ultime clin d’œil à cette odyssée collective. Un rendez-vous à ne pas manquer pour tous les amoureux du large, un moment de communion entre le public et les marins, où l’esprit du Vendée Globe s’exprimera dans toute sa puissance : entre aventure et dépassement, solitude et fraternité, tradition et modernité.

Infos pratiques :
Où se placer ?

Pour la parade nautique : privilégiez les quais du chenal côté La Chaume ou Les Sables (jetées fermées pour des raisons de sécurité).

Pour le spectacle nocturne : installez-vous sur la Grande Plage, entre les Atlantes et la rue Travot. C’est la zone idéale pour profiter pleinement du son et de la vue sur les drones et les feux.

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Transat Paprec. Du suspens à 500 mn de l’arrivée

Dans moins de cinq jours, le dénouement de la Transat Paprec sera connu. Mais alors qu’il reste un peu plus de 500 milles nautiques (800 km) à parcourir, le suspense est total. La flotte se resserre, les écarts se réduisent et l’incertitude est grande : les premiers du moment peuvent terminer derniers et les derniers prendre la place des premiers. La grande zone sans vent a rebattu les cartes et garantit déjà une fin de course haletante. Décryptage des enjeux avec Yann Chateau, adjoint à la direction de course.

La longue zone sans vent qui arrête net les alizés fait désormais face aux skippers. La situation est d’autant plus compliquée qu’elle est difficile à modéliser puisque les données météos sont bien moins importantes à cet endroit de l’Atlantique qu’à terre. « On ne connaît pas avec exactitude les mouvements de masses d’air, explique ainsi Yann Chateau. Des modèles proposent un scénario météo mais ça ne correspond pas toujours à ce que ressentent les marins ».
Par ailleurs, les grains sont de plus en plus nombreux, ce qui brouille davantage les pistes. Cela provoque parfois des différences de vitesse particulièrement conséquentes entre les concurrents. Un bateau peut filer à vive allure avec un vent d’une trentaine de nœuds puis se retrouver complètement empétolé. L’image idyllique de la carte postale avec des alizés constants sous le soleil a forcément du plomb dans l’aile. « Ça joue sur les nerfs et ça crispe », confiait Thomas André (Cap St Barth) hier. Mais ça a aussi l’avantage de bousculer la hiérarchie et d’augmenter le suspense.



La situation tactique
Le week-end dernier a été propice à faire des choix. Les leaders, Wings of the Ocean (Alexis Thomas et Pauline Courtois), Skipper Macif (Charlotte Yven et Hugo Dhallenne, 2es) et Cap St Barth (Cindy Brin et Thomas André, 3es), talonnés par Les Étoiles Filantes (Quentin Vlamynck et Audrey Ogereau, 4es) ont opté pour une route très Nord. En somme, ils assument de faire une route plus longue mais espèrent être plus rapides en étant en bordure de la zone sans vent. « C’est un décalage intéressant parce qu’il permet d’exploiter de la pression le plus longtemps possible, c’est le placement le plus sécuritaire », précise Yann Chateau.
De leur côté, leurs poursuivants, dont DEMAIN (Martin Le Pape et Mathilde Géron, 5es), Romain Bouillard et Irina Gracheva (Décrochons la lune, 6es) et Région Bretagne – CMB Espoir (Victor Le Pape, Estelle Greck, 7es) ont choisi une route plus Sud. Ils optent pour une route plus directe, s’assurant ainsi de faire moins de milles mais prennent davantage le risque d’être empétolé.

Qui aura le dernier mot ? Pour l’instant, les deux modèles météos (européen et américain) ne s’accordent pas. Ce qui signifie que l’un voit les Nordistes l’emporter, l’autre voit les Sudistes remporter la mise. « La situation météo est très incertaine donc le scénario de la course l’est tout autant », précise Yann Chateau. Seule certitude : les écarts vont continuer à se resserrer car la tête de course bute sur la zone sans vent avant le reste de la flotte. À titre d’exemple ce lundi matin, Solan Ocean Racing (Maggie Adamson et Calanach Finlayson) était 3 à 4 nœuds plus rapide que Wings of the Ocean (Alexis Thomas et Pauline Courtois) et Skipper Macif (Charlotte Yven et Hugo Dhallenne). « Ça signifie qu’ils gagnent 3 milles par heure sur la tête de course donc qu’ils peuvent reprendre une trentaine de milles dans la journée ! »

Le déroulé des prochains jours
« Actuellement, la flotte a une approche assez nord avec un flux de vent global de sud-est », ajoute-t-il. Les bateaux auront donc beaucoup de bâbord amure à faire, « au moins 90% » dixit Yann. « Ça ne va pas se jouer sur des empannages mais sur la manière de s’adapter à la situation. Il va falloir choisir soit de glisser un peu pour faire du nord, soit de traverser la zone de molle plus rapidement. Tout leur talent réside dans leur capacité à faire preuve d’audace et d’opportunisme ».

Les heures estimées d’arrivée (ETA)
L’incertitude à propos de la situation météo et du scénario de la course se répercute aussi sur les heures estimées d’arrivée (ETA). Là encore, les modèles de prévisions européens et américains ne s’accordent pas : 7 heures séparent leurs prévisions. Si les deux font état d’une arrivée le jeudi 8 mai prochain, l’un évoque une arrivée à 3 heures du matin (heure locale, 9 heures en métropole), l’autre à 10 heures (heure locale, 16 heures heure française). En revanche, le fait que la flotte se resserre, ce qui est déjà observable actuellement, le sera encore plus à l’arrivée. Yann Chateau confirme : « selon les routages, les 15 premiers pourraient franchir la ligne d’arrivée avec moins de 5 heures d’écart ! » De quoi promettre un sacré dénouement et une belle fête à l’arrivée de la Transat Paprec à Saint-Barthélemy !

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TP52. Gladiator vainqueur de la 52 Super Series Saint-Tropez Sailing Week

1 May 2025 - 52 SUPER SERIES SAINT-TROPEZ SAILING WEEK

Après deux jours off, pétole oblige, les 11 teams ont disputé deux courses dimanche dans respectivement 7 et 12 nœuds de vent. Après quatre courses et avec 12 points au compteur, l’équipage britannique Gladiator, Champion du Monde en titre, s’impose à Saint-Tropez. Sled (USA, 13 points) et American Magic Quantum Racing (USA, 18 points) complètent le podium, Paprec (FRA, 23,5 points) termine quant à lui 5e, derrière Alpha + (HKG, 21,5 points).

Si les caprices d’Éole n’ont permis de valider que quatre courses cette semaine soit le plus petit nombre de courses de l’histoire des 52 Sailing Series, les équipages ont pu tout de même se livrer une belle bataille sur les eaux bleues de Saint-Tropez. Auteur d’une belle entrée en matière mercredi avec une 1ère et une 2e place, Gladiator (Tony Langley) a signé une 6e et une 3e place sur le fil ce dimanche. Des résultats suffisant pour rafler la victoire sur la 52 Super Series Saint-Tropez Sailing Week aux dépends de Sled (Takashi Okura), en tête du classement général provisoire avant la dernière course. A noter qu’après avoir laissé la barre de Gladiator à Guillermo Parada il y a deux ans à Saint-Tropez, Tony Langley a repris les commandes cette année.

En réalisant ce qui s’est avéré être la manœuvre décisive lors de la dernière manche de la deuxième et dernière course d’aujourd’hui, le Britannique Tony Langley et son équipage champion du monde ont remporté la victoire au classement général de la première régate de la saison 2025 des 52 SUPER SERIES, la 52 SUPER SERIES Saint Tropez Sailing Week. En raison de vents faibles et d’une mer calme, seules quatre des dix courses prévues ont pu être disputées. Gladiator s’est imposé avec un seul point d’avance sur Sled, le bateau de Takashi Okura, champion du monde et du circuit 2021. Doug DeVos et son équipage américain Magic Quantum Racing ont pris la troisième place du classement général en remportant la dernière course.

Cette victoire est d’autant plus spéciale pour Langley qu’il s’agit de la première régate 52 SUPER SERIES qu’il remporte à la barre du Gladiator, désormais épaulé par le tacticien Guille Parada, qui a mené l’équipe à la victoire lors du championnat du monde Rolex à Newport, aux États-Unis, l’année dernière, l’une des deux régates remportées par l’équipe britannique en 2024. Avec l’arrivée dans l’équipe du Néo-Zélandais Ray Davies, vainqueur de la Coupe de l’America, en tant que stratège, Gladiator a démontré toute sa puissance lors de la dernière course, passant de la deuxième place au classement général à la victoire en dépassant Sled dans la dernière ligne droite. L’équipe de Langley abordait les deux dernières courses de la journée avec trois points d’avance après avoir terminé premier et deuxième jeudi.
« C’est très spécial pour moi dans un endroit très spécial. Je n’ai pas encore réalisé. C’est ma première victoire en tant que barreur dans les SUPER SERIES en 15 ans et pour Guille, c’est sa première victoire en tant que tacticien. L’échange de rôles semble très bien fonctionner jusqu’à présent, c’est vraiment très spécial. Dans la dernière manche, Guille et moi avons échangé quelques mots. Sled avait trois ou quatre longueurs d’avance, et je lui ai dit : « Tu te rends compte que nous sommes à égalité de points avec ces gars pour la régate ? Il faut faire quelque chose. On ne va pas gagner si on les suit. » Et il m’a répondu : « Oui, je m’en occupe. » Et ça a marché. Saint-Tropez est un endroit spécial pour nous, j’adore cet endroit. »



Le tacticien Parada, qui a rejoint l’équipe victorieuse à Saint-Tropez il y a deux ans, s’est réjoui de cette victoire après avoir changé de rôle : « C’est un sentiment formidable, car c’est la première fois que je navigue en tant que tacticien dans la Super Series, et même si c’est un travail que je sais parfaitement faire, je n’avais jamais eu l’occasion de le faire auparavant. Débuter par une victoire est quelque chose d’inattendu, mais en même temps, cela nous rend très heureux. En réalité, mon travail a été facilité par Ray Davies, qui est un géant de ce sport, et par Bruno (Zirilli, le navigateur) ; nous nous connaissons depuis toujours, nous nous regardons et nous savons ce que l’autre pense. L’équipage, les régleurs qui ont rendu le bateau très rapide, les grinders qui ont poussé les derniers empannages dans le dernier vent arrière, ont fait toute la différence. Et une mention spéciale pour Tony (Langley), qui a relevé le défi de reprendre la barre, il l’a pris très au sérieux, il a fait un très bon travail et nous a donné la possibilité de nous battre pour les premières places. Je suis donc heureux, et nous espérons continuer sur cette voie. »

La deuxième place a un goût doux-amer pour Okura’s Sled, qui avait le titre de la régate en poche depuis 2021 avant de se faire dépasser par Gladiator. L’as italien Francesco Bruni, tacticien, a déclaré : « Nous avons eu de bons moments et de mauvais moments, et malheureusement, nous avons commis quelques erreurs et Gladiator a remporté une belle victoire qu’il mérite vraiment. Nous devons régler quelques détails. Nous n’avons pas fait de mauvaises courses au final, mais nous aurions pu remporter la régate. Gladiator était le meilleur bateau cette semaine. Sur cette course, nous aurions pu égaler leur premier empannage, ce qui aurait été mieux, mais nous avons non seulement commis quelques erreurs mécaniques dans les manœuvres, en ne choisissant pas les bons angles, mais nous devons aussi tirer les leçons de cette expérience pour la prochaine épreuve. »

La victoire finale a permis à l’équipe American Magic de terminer troisième au classement général, un bon résultat compte tenu des changements importants intervenus dans la composition de son équipage. Le tacticien Terry Hutchinson a déclaré : « Ce fut une très bonne journée. La semaine a été difficile, très difficile pour le comité de course, difficile pour toutes les équipes, mais c’est bien pour nous d’avoir terminé en force et de remporter cette dernière course. J’en suis très heureux, c’est certain. Mais il y a encore beaucoup de progrès à faire, c’est ce qui est le plus positif. Nous devons améliorer la communication à bord, nous avons beaucoup de travail pour nous améliorer sur le terrain. »

Moins performant que mercredi, Paprec (Jean-Luc Petithuguenin), 7e et 8,5e des courses du jour se classe 5e à Saint-Tropez. Un résultat cohérent avec l’objectif de l’unique team français engagé dans le Championnat. « Nous sommes très contents de nos nouvelles voiles, de nos bons départs et de la première journée où nous avons terminé 3e et 4e. Nous le sommes moins de notre vitesse aujourd’hui et du fait d’avoir été parfois un peu déventé par les autres sur le plan d’eau. Nous n’avons pas été assez rapides et tout s’est enchaîné. Mais globalement, c’est bien de terminer 5e pour commencer la saison », commente Jérôme Naquet, runner à bord de Paprec.

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PalmaVela. Collision entre le nouveau Magic Carpet E et Spirit of Lorina

La Sandberg PalmaVela s’est achevé ce dimanche où l’on attendait de voir les performances du nouveau maxi Magic Carpet E de Sir Lindsay Owen-Jones. Hélas celui-ci a du se retirer de la course après une collision avec Spirit of Lorina.

La Palmavela était initialement appelé la Maxi Race Week lors de sa première édition organisée par le Real Club Nautico de Palma en 2004, marquant traditionnellement le début de la saison des courses de maxi yachts en Méditerranée. Depuis, il s’est développé pour inclure d’autres classes et a été rebaptisé PalmaVela. En 2001, le RCNP y a ajouté une course au large, La Larga. Sandberg PalmaVela fait partie du Mediterranean Maxi Inshore Challenge (MMIC) de l’International Maxi Association depuis sa création, tandis que La Larga est traditionnellement la deuxième épreuve du Mediterranean Maxi Offshore Challenge (MMOC) de l’IMA, après la Rolex Middle Sea Race qui se déroule à l’automne.

La Larga a débuté le 26 avril, mais le manque de vent a entraîné un report du départ de quatre heures. Parmi une flotte de 35 bateaux, les trois Maxis régatant sous IRC ont parcouru un parcours de 235 milles autour d’Ibiza et de Formentera avant de revenir à Palma via une marque au large de Porto Colon. Dans des vents atteignant 15 nœuds, le VO70 L4 Trifork, lourdement turbopropulsé et skippé par Joern Larsen, a franchi la ligne d’arrivée en tête, 7 heures et 38 minutes devant le Botin 65 Spirit of Lorina de Jean-Pierre Barjon, vainqueur de l’IMA MMOC 2021-22. Mais en IRC, c’est le Polonais Robert Szustkowski et son Mylius 60 FD R6 (ex-Sud) qui ont terminé deuxièmes.

La compétition Maxi inshore/côtière de la 21e PalmaVela a débuté le jeudi 1er mai, un jour avant les autres classes. Dans cette catégorie, le Spirit of Lorina et le R6 ont été rejoints par le Mills Vismara 68 Pelotari Project d’Andres Varela et le Wally 80 Rose de Svan Wackerhagen. Ces dernières années, PalmaVela a été une compétition majeure pour les maxis de 100 pieds, mais à cette occasion, certains, dont le triple vainqueur et champion en titre Galateia, revenaient des Caraïbes. Les 100 pieds étaient représentés par le tout nouveau Magic Carpet E de Sir Lindsay Owen-Jones et le Tilakkhana II (anciennement Magic Carpet Cubed) de Pascale Decaux.

Conçu par Guillaume Verdier, le nouveau Magic Carpet E, construit par Persico, avait un cahier des charges similaire à celui des précédents Magic Carpets : optimisé pour la course côtière et hauturière sous IRC dans des vents de 8 à 12 nœuds en Méditerranée, avec un intérieur complet lui permettant de naviguer au croisière. Cependant, le Magic Carpet E, long de 100 pieds, intègre les dernières technologies et ne pèse que 37 tonnes (10 de moins que le Magic Carpet Cubed). Il est équipé d’un canard inclinable et orientable à l’avant, d’une quille de 7,1 m qui peut non seulement s’incliner, mais aussi être inclinée vers l’arrière de 60°, ce qui lui permet de tirer seulement 4,6 m (pour accoster à Saint-Tropez), et de deux safrans dont les pales se rétractent dans des tambours rotatifs. Il est important de noter que ses nombreux treuils électriques et ses systèmes hydrauliques sont alimentés par des batteries plutôt que par un moteur, ce qui lui permet de naviguer pendant la journée sans faire tourner le moteur. Quant à ses performances, son IRC TCC est de 1,825, contre 1,784 pour son prédécesseur.

La formation intensive et le temps consacré au développement par l’équipe au printemps ont porté leurs fruits dès le premier jour de la Sandberg PalmaVela, lorsque les maxis ont terminé deux courses. Il a remporté la première course, qui a débuté avec un vent fort puis faiblissant, avec 3 minutes 49 secondes d’avance sur Tilakkhana II et 1 minute 57 secondes sur Rose en IRC. Il a également remporté la deuxième course, cette fois avec 3 minutes 38 secondes d’avance et 4 minutes 39 secondes en IRC sur Tilakkhana II.

Le deuxième jour, un incident sur la ligne de départ entre Magic Carpet E et Spirit of Lorina a malheureusement endommagé le gréement monobloc Aero 6 du premier, tandis que le Botin 65 de Jean-Pierre Barjon a subi des dommages à son quart arrière tribord. Les deux bateaux ont abandonné et ont été disqualifiés. Les gréements ont été touchés. L’équipage de “Magic Carpet e” a dû par la suite tirer son mât pour le faire vérifier – ce qui n’est pas une mince affaire pour un nouveau yacht de cent pieds. Parallèlement, pas moins de quatre protestations ont été déposées : une de l’association de classe IMA contre “Magic Carpet e”, deux de “Spirit of Lorina” contre “Magic Carpet e” et une de “Magic Carpet e” contre “Spirit of Lorina”.

Les deux bateaux impliqués dans la collision ont finalement été disqualifiés. Le jury a fait référence à toute une série de règles qui avaient été enfreintes par l’une ou l’autre des parties : RR 11, 14(a), 36(b), 60.3 (a), 60.4(a), 61.4(a) et 63.2(b). Samedi soir, aucune décision n’avait encore été prise concernant la demande de réouverture de l’audience formulée par l’équipe de “Spirit of Lorina”.

Magic Carpet e” ne participera plus à d’autres courses. L’équipe a abandonné la série et se concentre sur les réparations. Avant la journée finale, le Wally 80 “Rose” de Sven Wackerhagen du Kieler Yacht-Club a conservé la tête de la classe Maxi devant le Wally Cento “Tilakkhana II”. Samedi, Spirit of Lorina était de retour sur le parcours, mais, dans des vents faibles, Rose a remporté une large victoire, avec plus de 20 minutes d’avance sur Tilakkhana II, laissant les deux bateaux en tête à l’aube de la dernière journée, à égalité de points.

Dimanche, la dernière course côtière aurait dû revenir à Spirit of Lorina, spécialiste de la navigation au large, avec des rafales de vent atteignant 25 nœuds. Malheureusement, il a manqué une marque et, malgré ses efforts pour revenir sur ses pas, il a perdu de seulement 8 secondes face à Tilakkhana II. Avec Pelotari Project à seulement 16 secondes derrière en IRC, la régate s’est terminée sur un finish ultra serré.

Pascale Decaux était ravie de la victoire de son équipe, d’autant plus que tous les membres de son équipage, à l’exception d’un seul, sont nouveaux. L’équipe de course, dirigée par le tacticien Laurent Pagès, a dû partir de zéro. « Nous avons tellement de choses à mettre en place et notre courbe d’apprentissage reste énorme, donc cette victoire est assez inattendue… », a-t-il commenté. Outre Pascale Decaux, l’équipage comprend huit femmes, dont la spécialiste du tour du monde Dee Caffari, ainsi que trois autres membres du Famous Project (la campagne 100 % féminine d’Alexia Barrier pour le Trophée Jules Verne).

À propos de la dernière course, Laurent Pagès a déclaré : « Nous avions 15 nœuds avec des rafales à 22 nœuds, mais la mer était calme, donc c’était très agréable. Le bateau était vraiment agréable à naviguer au vent arrière avec cette brise. Nous avons simplement navigué proprement et simplement. »

Cependant, les conditions difficiles n’étaient pas du goût de Rose et ils ont explosé leur spinnaker, comme l’a expliqué le tacticien Diego Fructuoso : « Aujourd’hui, nous aurions certainement pu faire mieux – les performances du bateau sont bien meilleures avec moins de 15 nœuds, mais nous sommes vraiment contents. Cette semaine, trois bateaux se sont battus à chaque marque – une compétition acharnée avec Pelotari Project et Spirit of Lorina. C’était incroyable. »

Les champions de la 21e édition de la Sandberg PalmaVela sont : Tilakkhana II (Maxi), Vudu (ORC 0), Ran (ORC 1), Katara (ORC 2), Meerblick (ORC 3), Just the Job (ORC 4-5), Smerit (ORC A2 0-3), Kyo VI (ORC A2 4-5), Kanguru (ORC Sportboat), Little Thila (Spirit of Tradition) et Momo (6 mètres).

Vudu domine l’ORC 0
Après deux courses au vent, le Vudu de Mauro Gestri a clairement dominé cette 21e édition, s’assurant mathématiquement le titre Sandberg PalmaVela avec une course d’avance.

Le vainqueur étant déjà connu, la bataille dans la dernière course s’est concentrée sur la lutte pour les deuxième et troisième places. L’Irlandais Searcher a remporté la dernière course, gagnant une place pour s’assurer la deuxième place au classement général, reléguant Blue Carbon – Aproperties, skippé par Toni Guiu et représentant le RCN de Barcelone, à la troisième place.

Aifos a manqué de peu le podium après avoir cassé son mât lors de la deuxième course de la journée, ce qui l’a contraint à abandonner.

Ran triomphe en ORC 1
Le suédois Ran, propriété de Niklas Zennström qui le barre, a connu un début de régate modeste avec une neuvième place, mais il a rebondi avec trois victoires consécutives. Avec l’élimination du plus mauvais résultat aujourd’hui, Ran s’est hissé directement en tête du classement avec un score parfait.

HM Hospitales-Hyatt, propriété d’Oscar Chaves, et X-Odessa, de Vladimir Kushnir, ont échangé leurs places pour terminer respectivement deuxième et troisième.

Surprise en ORC 2
Après avoir mené tout au long de l’épreuve, le Windwhisper 44 polonais a connu sa pire journée, ce qui lui a coûté le titre. Une septième place suivie d’un départ prématuré dans la dernière course, bien que disqualifié, n’a pas suffi pour devancer l’argentin Katara. Skippé par Julián Somodi, Katara a réalisé une régate régulière et a scellé sa victoire en remportant la dernière course. L’Immens, skippé par Nicolás González, a terminé troisième.

Meerblick imparable en ORC 3
L’allemand Meerblick, skippé et propriétaire Gaby Pohlmann, a confirmé sa place de leader provisoire avec deux nouvelles victoires aujourd’hui. L’italien Sarchiapone Fuoriserie a terminé deuxième, tandis que Falapouco, propriété d’Andrés Manresa, complète le podium de l’ORC 3.

Just the Job remporte sa cinquième victoire à PalmaVela
En ORC 4-5, Just the Job n’a laissé aucune chance à ses adversaires, remportant une deuxième et une première place dans les deux courses au vent et sous le vent disputées aujourd’hui. Le bateau de Scott Beattie, représentant le CVP Andratx, a remporté sa cinquième victoire à la Sandberg PalmaVela, devant El Travieso, propriété d’Ángel Blázquez, et Tres Mares, skippé par María Antonia Campins, qui ont terminé deuxième et troisième.

Smerit fait le grand chelem en ORC A2 0-3
Le Swan 45 Smerit, propriété de Tito Moure, a remporté une victoire sans faute dans la troisième et dernière course côtière du programme, s’assurant ainsi la victoire au classement général avec un score parfait. Modul, de Félix Comas, et Bip Bip, d’Andreas Hoehn, ont terminé à égalité en deuxième et troisième position, le départage revenant à Comas, bien qu’il n’ait pas terminé la course d’aujourd’hui.

Dans la catégorie ORC A2 4-5, Kyo VI, skippé par Guillermo Durán, a créé la surprise en remportant la victoire au classement général, à égalité de points avec Minimon, l’ancien leader, et en s’imposant au nombre de points.

Kanguru remporte l’or
Dans la catégorie Sportboat, les vents violents ont fait pencher la balance en faveur du J70 australien Kanguru, propriété de Kristyn Gills. Des rafales de 20 nœuds lors de la dernière course ont provoqué la rupture du mât du Team Balearia, skippé par María Bover, qui a chuté à la deuxième place du classement général. L’équipe de Gills a remporté les deux courses d’aujourd’hui et s’est assuré le titre. Sal, skippé par Cati Darder, complète le podium à la troisième place.

Little Thila en tête du classement Spirit of Tradition
Il n’y a pas eu de changement en tête du classement Spirit of Tradition. Le Wally Nano MKII Little Thila, propriété de Marcus Schiermann, a remporté le titre en terminant deuxième aujourd’hui. Juste un point derrière, on retrouve Happy Forever, propriété de Christian Oldendorff, qui a remporté la course côtière d’aujourd’hui. Celeste di Mare, d’Amador Magraner, s’est classé troisième au classement général.

Victoire suisse dans la catégorie 6 mètres
Momo, propriété de Dieter Schoen, a remporté sa première victoire Sandberg PalmaVela dans la catégorie 6 mètres. La classe a disputé une course aujourd’hui, mais n’a pas pu terminer la deuxième, qui a été annulée en raison d’un vent trop fort pour ce type de bateau.

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Mini. Paul Cousin premier en Série sur la Pornichet Select

© Bruno Bouvry/LA Pornichet Select 2025

Le skipper normand de 25 ans est arrivé en tête des bateaux de série et en 5ème position au scratch. Le skipper de AFP-Groupe Biocombustibles (981-Maxi 6.50) aura mis 1 jour 17 heures 36 minutes 51 secondes à la vitesse moyenne de 7,21 nœuds pour parcourir les 300 milles d’une boucle entre Pornichet, l’île de Groix, les Sables d’Olonne et retour à Pornichet, qui aura demandé une attention de tous les instants. Paul Cousin participait pour la deuxième fois à LA Pornichet Select (2ème en série en 2024).

Retenez bien le nom de ce jeune issu de la filière Optimist et champion de France Espoirs en 420 en 2017 ! Après quatre années sur le circuit Mini, Paul Cousin affiche une belle courbe de progression, lui qui rêve de devenir skipper professionnel. Récent vainqueur de la Plastimo Lorient Mini avec Marie Zugolara (deuxième victoire consécutive), le skipper du Maxi 6.50 AFP-Groupe Biocombustibles (plan David Raison, construit chez IDB Marine) se donne tous les moyens pour réussir la prochaine Mini Transat en investissant sur la préparation mentale et en visant l’excellence. Le travail et la régularité finissent par payer : preuve en est avec cette belle première place en catégorie Série sur LA Pornichet Select !

Paul Cousin :
« Je suis super content, c’était hyper engagé, les conditions sont rentrées assez fort, il faisait froid, il y avait du vent. J’ai bien géré ma vitesse. J’ai eu du mal à me mettre dedans sur le parcours en baie du Pouliguen, j’ai perdu un petit coup avant Quiberon : à la Teignouse, j’étais un peu à l’envers. Après j’ai eu la bonne vitesse, j’ai pu repartir. Les petits copains n’étaient jamais loin. C’était super ! Je me sens fatigué, il n’y a pas eu beaucoup de sommeil. La fin était dure pour le moral. A Yeu, j’avais l’impression d’être arrivé, mais en fait pas du tout, il fallait encore faire l’aller et retour au Birvideaux dans 30 nœuds de vent ! L’air était froid donc très dense, c’était très rafaleux. Mais je suis super content ! »

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Imoca. Justine Mettraux en double avec Xavier Macaire et le renfort de Marie Riou et de Carlos Manera Pascual

Pierre Bouras

L’année 2025 en IMOCA est placée sous le signe de l’équipage et du double, avec quatre rendez-vous au programme dont la Transat Café l’Or en point d’orgue. Justine Mettraux naviguera en double avec Xavier Macaire à ses côtés et le renfort de Marie Riou et du catalan Carlos Manera Pascual pour les deux courses en équipage qui ouvrent la saison. Explications avec les intéressé(e)s.

Deux mois et demi après son arrivée aux Sables d’Olonne, Justine Mettraux se souvient-elle du premier jour où elle n’a pas pensé au Vendée Globe ? ! « La pression est retombée assez vite mais j’avoue que non, j’y ai quand même pensé tous les jours depuis ! On refait toujours la course dans sa tête et puis tu es sollicité pour en parler. C’est très bien qu’on reparte naviguer en équipage, ça va laver tout ça ! » racontait la skipper à la mise à l’eau de TeamWork – Team Snef mercredi dernier.

Une nouvelle étape dans le cycle de quatre ans qui la lie à ce plan VPLP, dont elle a su tirer le meilleur et qui recèle encore sans doute de belles surprises. « Le bateau s’est révélé en très bon état après la course. Ça veut dire que l’équipe avait bien travaillé et que je n’ai pas trop mal navigué ! En tous cas, c’était un chantier serein, sans mauvaise surprise, ça a fait du bien à tout le monde ».
Ces dix semaines de pause ont aussi été mises à profit pour préparer la saison 2025 qui met le cap au Nord aux prémices de l’été avec la Course des Caps, nouvelle épreuve du circuit IMOCA qui s’élance le 29 juin de Boulogne-sur-mer pour 2000 milles en équipage autour des îles britanniques. Sur ce parcours exigeant, une dizaine d’IMOCA sont attendus dont Macif Santé Prévoyance, mais aussi Vulnérable, Holcim PRB et Initiatives Coeur. Bref, du très haut niveau pour cette épreuve de rentrée à laquelle succèdera la Rolex Fastnet Race le 2 juillet, dont ce sera l’édition centenaire. À ne manquer sous aucun prétexte !

Parité
Pour ces deux courses en équipage, Justine sera entourée de Xavier Macaire bien entendu, mais aussi de Marie Riou et Carlos Manera Pascual. « Xavier, on ne le présente plus, c’est un marin très complet avec un très beau palmarès en Figaro et en Class40. Ça va être chouette de pouvoir s’appuyer sur lui » dit Justine.
Chaque membre du duo qui disputera à l’automne le Défi Azimut Lorient Agglomération puis la Transat Café l’Or, a placé dans la corbeille un marin selon ses affinités. « Lorsque Justine m’avait demandé l’an passé à qui je pensais pour 2025, j’avais cité le nom de Carlos avec lequel j’ai gagné la transat Niji 40 en Class40. C’est un garçon attachant qui amène beaucoup d’énergie et de curiosité. Il a l’étiquette Ministe car il a brillé sur ce circuit, mais il a déjà une bonne expérience des gros bateaux » raconte Xavier. Quant à Marie Riou, c’est autant la recherche de la mixité que le CV très complet de la brestoise – de l’olympisme aux tours du monde – qui ont décidé Justine : « Avoir une autre fille à bord me plaisait bien. Marie est une fille talentueuse et très expérimentée en IMOCA. J’avais fait du D35 avec elle sur le Léman, sa compagnie est très agréable . Ça va faire une belle équipe ! »

Une équipe mixte et paritaire, dans la ligne que s’était fixée Philippe Rey-Gorrez lorsqu’en 2012, il frappait à la porte du Centre d’Entraînement à la Régate de Genève, pour piocher dans le vivier de jeunes régatiers un gars et une fille afin d’ écrire une histoire commune avec son entreprise de solutions informatiques.

Le bon mix
TeamWork – Team Snef a retrouvé son élément mercredi dernier à Lorient. C’est l’un des premiers IMOCA à être remis à l’eau, ce qui laisse selon Justine « une vingtaine de jours d’entraînement » avant la Course des Caps, un parcours que connait bien la suissesse, « à la fois plein de dangers et de beaux paysages ! »

Deux stages sont aussi prévus au Pôle Finistère Course au large de Port La Forêt pour se confronter aux meilleurs avant d’en découdre en course.
Justine va pouvoir donner petit à petit les clefs de son IMOCA qu’elle connait sur le bout des doigts à ses co-équipier(e)s et les rôles à bord « vont se caler petit à petit » selon Xavier Macaire « Je ne serai pas le remplaçant de Julien Villion mais il est évident que c’est Justine qui aura les bons réflexes de réglage, alors pourquoi pas me concentrer un peu plus sur la stratégie ? J’avais fait une saison avec Morgan Lagravière en Figaro et Class40 où nous partagions comme ça les rôles et ça nous avait réussi *. Mais les choses vont se décanter au fil de l’eau et on pourra répondre vraiment à cette question dans deux mois » dit le Sablais.
D’ici là, rendez vous à Boulogne-sur-mer dès le 23 juin pour l’ouverture du village avant la première confrontation en course de la saison.

Source CP

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Mini. Benoît Marie remporte la Pornichet Select en proto

© Bruno Bouvry/LA Pornichet Select 2025

Le skipper de Nicomatic-Petit Bateau, Benoît Marie s’est imposé à nouveau sur la classique Mini, la Pornichet Select. Arrivé à 00h 37mn ce lundi 5 mai, le skipper nantais de 38 ans aura mis 1 jour 11 heures 37 minutes et 54 secondes à la vitesse moyenne de 8,42 noeuds pour parcourir les 300 milles d’une boucle au tracé exigeant, technique et stratégique entre Pornichet, l’île de Groix, les Sables d’Olonne puis retour à Pornichet.

Parti grand favori, après une victoire sans appel sur la Plastimo Lorient Mini en double avec Caroline Boule en avril dernier, le marin-ingénieur a montré, une fois de plus, la grande maîtrise de son plan Manuard (1067) mis à l’eau en 2022. En tête depuis le passage de l’île de Groix, il aura conservé une avance confortable sur ses plus proches adversaires (30 milles d’avance sur le deuxième, DMG Mori Sailing Academy 2*, au passage de la ligne d’arrivée), affolant son speedo jusqu’à 27 nœuds, notamment après le passage des Birvideaux.
D’excellent augure avant le départ de la Mini Transat le 21 septembre prochain, qu’il a déjà gagnée en 2013 !

Benoît Marie : « C’était intense, il y avait peu de répit et peu de temps pour se reposer. Il y a eu énormément de zones de transitions, le vent était très instable sur le premier tronçon du parcours, il fallait vraiment s’appliquer. On a joué dans les cailloux à La Teignouse, certains ont vraiment été dans des endroits chauds. À Groix, le nouveau vent est monté, et j’ai mis le turbo ! Il y a eu une phase de vol sous pilote jusqu’à Belle-Île, sur mer plate, c’était magique… J’ai réussi à dormir un tout petit peu jusqu’à l’île d’Yeu. Aux Sables d’Olonne, le vent est rentré d’un coup et je suis parti pleine balle. Ça tapait fort quand même, j’ai un peu ralenti pour ne pas avoir trop de chocs, surtout que j’avais un peu de marge sur les autres. Le dernier bord après les Birvideaux, j’ai fait 24 nœuds de moyenne à un moment, c’était incroyable ! C’était bien chouette ce parcours, et je suis bien fatigué. Cela fait plaisir cette deuxième victoire consécutive, c’est vraiment tout le travail qui paie, il a fallu mouiller la chemise tous ensemble, c’est super satisfaisant. »
*Julien Letissier sur Frerots-Branchet (1069-Proto) était en deuxième position quand il a subitement démâté entre Belle-Île et les Birvideaux.

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Match Racing. Victoire d’Eric Monnin et son équipe Capvis Swiss sur la Congressional Cup

Le Suisse Eric Monnin célèbre sa victoire à la 60e Congressional Cup avec son équipe Capvis Swiss Match Racing Team composée d'Ute Monnin Wagner, Mathieu Renault, Jean-Claude Monnin, Simon Brügger, Julien Falxa et Maxime Mesnil. Photo : Ian Roman / WMRT

Le Suisse Eric Monnin et son équipe Capvis Swiss Match Racing Team, composée d’Ute Monnin Wagner, Mathieu Renault, Jean-Claude Monnin, Simon Brügger, Julien Falxa et Maxime Mesnil, ont remporté ce dimanche la 60e édition de la Congressional Cup du Long Beach Yacht Club, troisième étape de la saison 2025 du World Match Racing Tour. Monnin a battu le champion en titre de la Congressional Cup, l’Américain Chris Poole, 3-2 dans une finale très disputée. Le français Maxime Mesnil faisait partie de l’équipe.

La série finale entre Monnin et Poole a donné lieu à certaines des courses les plus serrées de la semaine, avec un score qui a basculé d’un côté puis de l’autre. Poole a été le premier à marquer un point, avant que Monnin ne réplique avec deux victoires pour prendre l’avantage. Poole a égalisé le score dans la quatrième course, rendant la cinquième et dernière manche décisive pour le titre.

La course finale décisive a été aussi serrée que possible. Monnin a été pénalisé au départ, mais est resté proche dans un vent léger et variable. À la première marque au vent, Poole a touché la marque, écopant d’une pénalité qui a annulé celle de Monnin. À partir de là, la course s’est jouée à quelques centimètres. Dans la dernière ligne droite, alors que Monnin menait, les bateaux ont viré de bord au bas du parcours. Poole a profité d’une rafale tardive pour réduire l’écart, mais Monnin a tenu bon et a franchi la ligne d’arrivée en tête, remportant ainsi son premier Crimson Blazer.

« Chris nous a mis beaucoup de pression et nous avons failli craquer », a expliqué Monnin. « Mais remporter cette régate est un grand pas en avant pour nous. C’est très important et cela signifie beaucoup de le faire avec cet équipage. »

La bataille pour la dernière place sur le podium a également été très serrée. L’Australien Cole Tapper et son équipe de la CYCA Youth Sailing Academy et l’Américain Hood ont livré une demi-finale tout aussi passionnante qui s’est jouée lors de la dernière course, le jeune Australien l’emportant de justesse après une pénalité coûteuse infligée à Hood au dernier mark. La troisième place de Tapper marque un bond en avant considérable par rapport à la huitième place obtenue par son équipe lors de ses débuts en Congressional Cup l’année dernière, qui complète ainsi le podium.

Plus tôt dans la journée, lors des demi-finales, Monnin avait pris l’avantage 2-0 sur Hood. Hood a remporté la première manche de la journée pour rester en course, mais Monnin a scellé le sort de la série lors de la quatrième course. Hood menait à l’approche de l’arrivée, mais avec une pénalité. Sa seule option était de la compenser autour de la bouée d’arrivée, mais Monnin est resté suffisamment proche et a franchi la ligne d’arrivée quelques instants avant lui pour se qualifier pour la finale.

La dernière journée de course à Long Beach a été riche en action et a clôturé une édition historique de la Congressional Cup, qui fêtait son 60e anniversaire. Du début à la fin, l’événement a réaffirmé son statut de l’une des régates de match racing les plus prestigieuses au monde.

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Jean-Pierre Dick et son équipage relèvent le défi Bermudes–Lorient

Le 5 mai 2025, un équipage franco-belge de huit marins, dont deux professionnels prendra le départ des Bermudes en direction de Lorient à bord du Swan 76 La Loévie. À sa tête, le navigateur Jean- Pierre Dick revient sur ce parcours mythique avec une triple ambition : transmettre son expérience de coureur au large, défendre l’océan et tenter de battre le record actuel. Ce projet s’inscrit dans une démarche de sensibilisation environnementale portée par la fondation Pure Ocean, qui œuvre pour la recherche scientifique et la préservation de la biodiversité marine.

Le parcours Bermudes–Lorient n’est pas inconnu de Jean- Pierre Dick, qui y avait établi un record en 2023 avec un temps de 11 jours, 8 heures, 38 minutes et 23 secondes à bord de Notre Méditerranée. Aujourd’hui, à l’occasion de la cinquième édition de cet événement, il relève à nouveau le défi. Cette fois, il s’engage avec un nouvel équipage, composé de six amateurs venus de France et de Belgique, ainsi que de son co-skipper Éric Defert. Pour cette édition, La Loévie, un Swan 76 performant et marin, sera le seul voilier engagé. Cette équipe déterminée vise une traversée rapide, dans un format «Course au large», sans assistance et avec une approche résolument sportive.

Avant le départ, l’équipage a consacré cinq jours à un entraînement intensif aux Bermudes, visant à se familiariser avec le bateau, à définir la stratégie de navigation et à renforcer la cohésion de l’équipe. Une formation préalable en météo, dispensée par Christian Dumard, a également permis d’affiner leur compréhension des conditions climatiques et d’ajuster la planification. La gestion des quarts, la répartition
des rôles et la confiance mutuelle entre les membres de l’équipage seront des éléments essentiels pour réussir cette traversée.

Jean-Pierre Dick, désormais tourné vers la transmission de son expérience de marin en course au large, encadrera les manœuvres aux côtés du skipper professionnel, Éric Defert. « Ce type de projet permet d’élargir l’accès à la navigation hauturière tout en maintenant un haut niveau d’exigence », souligne-t-il. « C’est une occasion unique de vivre une expérience, de partager et d’apprendre ensemble.»

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