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Solo Maître CoQ. Tom Goron vainqueur à 19 ans

Tom Goron, deuxième de la Grande Course remporte la Solo Maitre CoQ 2025 (Photo : A. Courcoux)

On nous avait prévenu. Tom Goron a du talent. Il le prouve en s’offrant la Solo Maître CoQ pour ses 19 ans. Celui qui a 12 ans a traversé la manche en Optimist a fait un peu de chemin. Tom Goron (Figaro Libre) est allé chercher cette victoire jusqu’au dernier mille dans la nuit vendéenne. En décrochant in extremis la 2e place de la Grande Course ce vendredi soir, il s’offre la victoire au classement général de la Solo Maître CoQ 2025. Une performance remarquable pour le jeune skipper, benjamin de la flotte, qui fête aujourd’hui ses 19 ans. Déjà remarqué pour sa deuxième place sur la Solo Guy Cotten, Tom Goron confirme un talent précoce.

Lui et Paul Morvan (French Touch Ocean Club), vainqueur de la Grande Course, étaient au coude-à-coude. Mais c’est Goron, revenu de loin après un passage dans la pétole avant l’île de Ré, qui parvient à grappiller les places une à une jusqu’à la position décisive. Tom Goron : « J’ai réussi à passer sur la fin, ce n’était pas simple. À un moment, je n’y croyais plus, mais par principe, j’ai continué, et c’est passé. C’est ma première victoire sur une course comme celle-ci, et j’espère que ce ne sera pas la dernière ! »

Très disputée, cette Grande Course a mis les nerfs à rude épreuve. Les concurrents ayant choisi la côte ont pris un net avantage dans les premiers milles alors que les partisans du large ont dû lutter pour revenir. Certains, à l’image de Jules Delpech sont même restés coincés dans la zone de transition. Dans cette bataille, Paul Morvan signe une très belle victoire de manche, sa première en offshore.

Paul Morvan : « Je me suis fait un peu peur dès le début. J’ai fait une erreur tactique au départ des Sables-d’Olonne. Je me suis retrouvé dans le deuxième paquet, et j’ai réussi à revenir petit à petit. J’ai une bonne vitesse, qui m’a permis de gagner des places. Ça a été bien serré avec Édouard et Léo, on a marché toute la journée : c’est hyper stimulant. »

Cette édition 2025 de la Solo Maître CoQ, inscrite au programme de l’Académie Figaro Bénéteau, met en lumière la nouvelle génération de figaristes. Outre la performance de Tom Goron et de Paul Morvan, le nordiste Arthur Meurisse décroche un premier podium en solitaire, tandis qu’Yvon Larnicol (Coconut) s’illustre en tête du classement bizuth. Sur le ponton Vendée Globe, il revient sur cette course : « C’était génial, cette Grande Course. C’est un peu frustrant, car je prends du retard au départ, mais je n’ai pas lâché et je me suis battu pour revenir. J’ai terminé juste derrière le groupe de tête, mais je n’ai fait que gagner des places. C’est hyper intéressant et hyper formateur. »

Tom Goron (Figaro Libre) :
« Il fallait aller la chercher, cette deuxième place ! Je suis resté bloqué dans la molle avant l’île de Ré, avec Paul, et on a cravaché tout du long pour revenir et grappiller des places petit à petit. J’ai réussi à passer sur la fin, ce n’était pas simple. À un moment, je n’y croyais plus, mais par principe, j’ai continué, et c’est passé. C’est ma première victoire sur une course comme celle-ci, et j’espère que ce ne sera pas la dernière ! Je ne me rends pas bien compte, car je ne l’imaginais pas il y a 30 minutes. Je suis content, car je n’ai vraiment rien lâché jusqu’au bout. Je ne voulais rien regretter, et j’ai fait ce que je voulais faire. C’est un joli cadeau d’anniversaire ! »

Paul Morvan (French Touch Ocean Club) :
« Je me suis fait un peu peur dès le début. J’ai fait une erreur tactique au départ des Sables-d’Olonne. Je me suis retrouvé dans le deuxième paquet, et j’ai réussi à revenir petit à petit. J’ai une bonne vitesse, qui m’a permis de gagner des places. Ça a été bien serré avec Édouard et Léo, on a marché toute la journée : c’est hyper stimulant. J’aurais pu gagner le général si Tom n’avait pas réussi à passer deuxième à la fin. Il est passé de justesse, et il mérite cette victoire au général. C’est la première fois que je gagne une course offshore : je suis hyper content. Ça permet de gagner un peu de confiance pour la suite. »

Léo Bothorel (Centre Excellence Voile – Secours Populaire 17) :
« Je suis trop content ! C’est la première fois que je fais un podium sur une course en Figaro : c’est trop stylé ! J’ai pris un bon départ. J’avais bien analysé la situation, et je savais qu’il y avait du vent à la côte. J’ai eu la chance de voir les autres bateaux tomber sous mon vent, et je suis passé en tête à l’île de Ré. Après, ça a été une bonne bataille devant avec Édouard, Arthur, Paul et Tom. Il fallait aller vite tout le temps. Les stratégies étaient assez écrites, et il fallait être capable de trouver le bon angle et la bonne vitesse en permanence. Je n’ai pas du tout dormi, et j’ai hyper soif car je n’avais pas assez d’eau ! »

Édouard Golbery (Seastemik) :
« On a débuté cette Solo Maître CoQ dans le fond du panier, et on est remontés. Petit à petit, l’oiseau fait son nid ! C’était super. Je suis dans une phase de ma saison avec un peu de fatigue, et j’avais envie de faire quelque chose pour moi. J’ai été dans le coup tout au long de cette course. J’ai réussi à contrôler les autres pendant un bon moment, et il n’y a qu’à la fin que ça m’a échappé. C’était chouette d’être devant. Ça me rassure : c’est ma troisième saison en Figaro, et il est temps que ça marche ! »

Yvon Larnicol (Coconut) :
« C’était génial, cette Grande Course. C’est un peu frustrant, car je prends du retard au départ, mais je n’ai pas lâché et je me suis battu pour revenir. J’ai terminé juste derrière le groupe de tête, mais je n’ai fait que gagner des places. C’est hyper intéressant et hyper formateur. J’ai été régulier sur l’ensemble de cette Solo Maître CoQ. »

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Transat Paprec. Romain Bouillard et Irina Gracheva (Décrochons la lune) 2e et Cindy Brin et Thomas André (Cap St Barth) complètent le podium

Arrivée de la TRANSAT PAPREC 2025 à Saint-Barthélemy (Antilles françaises | FR) mai 2025

Romain Bouillard et Irina Gracheva (Décrochons la lune) terminent deuxièmes de la Transat Paprec quelques minutes après les Skipper Macif. Cindy Brin et Thomas André (Cap St Barth) équipe locale de la course complètent le podium.

Romain Bouillard qui dispute sa deuxième saison en Figaro, et Irina Gracheva qui n’avait jamais participé à une course sur ce support, ont su rester aux avant-postes tout au long de la transatlantique. Bien placés dans la descente vers La Palma, distancés dans la ruée vers l’Ouest dans l’Océan Atlantique, ils se sont accrochés pour se mêler à l’incroyable bataille jusqu’à l’arrivée. Ils ne voulaient rien s’interdire, savaient que la course pouvait être aussi indécise et comptaient bien batailler aux avant-postes. Romain avait prévenu tout en assumant « s’autoriser à faire des choix stratégiques engagés et audacieux ». Les deux se sont lancés dans la course avec beaucoup d’envie et de détermination.
Dans le « top 10 » tout au long de la descente vers le Sud, ils pointent à la 3e place après Madère puis passent La Palma moins d’une heure après les premiers (Martin Le Pape et Mathilde Géron, DEMAIN). Dans les alizés, ils se font néanmoins distancer en étant un peu plus nord que les leaders avant de se retrouver, devant la grande zone de molle où se cassent les alizées, avec le groupe des outsiders plus au sud. Ils font d’ailleurs partie de ceux qui ont choisi l’option Sud, la plus courte mais potentiellement la plus délicate. Empétolés à plusieurs reprises, confrontés à un spi déchiré, ils ont tenu bon jusqu’au bout, puisant d’incroyables ressources. À l’arrivée, Romain et Irina parviennent à accrocher une incroyable deuxième place au terme d’un final complètement fou ! Une course dont ils se souviendront probablement très longtemps.

Arrivée de la TRANSAT PAPREC 2025 à Saint-Barthélemy (Antilles françaises | FR) mai 2025

Pour Cindy Brin et Thomas André c’est une course magnifique et un beau dénouement. Du début à la fin, de leurs entraînements ensemble cet hiver à leur incroyable ténacité sur l’Océan Atlantique, le duo aura réalisé une prestation de haut vol. Première native de Saint-Barthélemy à disputer la course, Cindy a su se jouer de la pression et résister à tout. Libéré et déterminé, le Breton Thomas André a pu exprimer tout son talent, au point de s’offrir une arrivée forcément mémorable à Saint-Barthélemy. Au terme d’un mano à mano dont ils se souviendront sans doute longtemps, le binôme termine seulement 35 secondes devant Maël Garnier et Catherine Hunt (Selencia – Cerfrance), quatrièmes de la Transat Paprec.
« Ils font une course incroyable », assure Armel Le Cléac’h, double vainqueur de la Transat Paprec. « On a fini par être de moins en moins surpris », s’amuse Francis Le Goff. Et voici la surprise du chef, le tube de l’été, la sensation du moment. L’issue est d’autant plus belle que peu d’observateurs l’avaient prédit. À l’origine de cette histoire, il y a un rêve : celui de Cindy Brin, monitrice de voile à Saint-Barthélemy, personnalité appréciée de l’île qui permet à tant de jeunes de se tourner vers la mer, de disputer « le challenge de sa vie ».
Mais la mère de famille ne souhaite pas faire de la figuration. Alors rien n’est laissé au hasard. Éric Péron, qui a lui-même porté les couleurs de Saint-Barth lors d’éditions précédentes de la Transat Paprec, se décide à lui donner un coup de main. Ils trouvent un bateau, établissent un programme d’entraînement pendant l’hiver et s’accordent sur un co-skipper. Ce sera Thomas André qui a fait ses gammes en Mini et rêve désormais de s’aguerrir en Figaro. Il est aussi le seul à défendre la langue bretonne, qu’il parle couramment, et se fait une joie que leur duo contribue à la fierté des territoires de départ et d’arrivée.

Dès le top départ, l’émotion des « au revoir » est convertie en une incroyable envie. Cap St Barth est même en tête de l’exigeant parcours côtier. Dixièmes au Cap Finisterre, ils sont cinquièmes à La Palma avant de s’insérer parmi le trio de tête avec Wings of the Ocean (Alexis Thomas et Pauline Courtois) et Skipper Macif (Charlotte Yven et Hugo Dhallenne). Le temps passe et Cap St Barth est toujours là, désormais perçu comme un candidat sérieux à une place d’honneur. Après l’incertaine bataille de la fin de course, Cindy et Thomas terminent finalement troisièmes de cette édition, 35 secondes devant le quatrième, et peuvent savourer l’incroyable accueil que vont leur réserver tous les habitants de Saint-Barthélemy.

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Transat Paprec. La course victorieuse de Charlotte Yven et Hugo Dhallenne (Skipper Macif)

Vincent Olivaud

Ils faisaient partie des grands favoris de cette édition. Deux ans après sa victoire avec Loïs Berrehar, Charlotte Yven a décidé de s’élancer à nouveau avec Hugo Dhallenne, un des skippers les plus performants de la classe. Skipper Macif a impulsé le tempo tout au long de la course avant de faire la différence dans les dernières heures. En s’imposant pour la 2e fois, Charlotte Yven est la première skippeuse à remporter la Transat Paprec à deux reprises, ce que seul Armel Le Cléac’h avait déjà réalisé.

Porter les couleurs de Skipper Macif, c’est l’assurance de viser haut. La filière s’est déjà fait une réputation et le sponsor a accompagné le dernier vainqueur du Vendée Globe, Charlie Dalin. En Figaro, c’est déjà un bateau Skipper Macif qui avait remporté la victoire, il y a deux ans. Charlotte Yven était devenue la deuxième femme lauréate de l’histoire de la course – seule Karine Fauconnier avait inscrit son nom au palmarès (en 2000) – après l’avoir emportée avec Lois Berrehar. Charlotte est donc de retour, cette fois avec Hugo Dhallenne, vainqueur de la Mini Transat 2021 et skipper hors pair.

Au bout du bout d’un “sacré match race”
L’hiver est studieux entre les entraînements, les briefings météo et la colocation pour parfaire le duo. « On a coché le plus de cases », assument-ils avant de s’élancer. Au départ à Concarneau, Charlotte et Hugo donnent la sensation de vouloir couper court aux interviews. Finis les mots, place aux actes. Dès le top départ, Skipper Macif est aux avant-postes. Ils filent légèrement à l’Ouest au Cap Finisterre et passent le way point de la Palma avec 7 minutes de retard sur les premiers d’alors (Martin Le Pape et Mathilde Géron sur DEMAIN). Dans la longue traversée de l’Ocean Atlantique, ils impulsent le rythme puis s’échappent avec Wings of the Ocean (Alexis Thomas et Pauline Courtois) et Cap Saint Barth (Cindy Brin et Thomas André).

« C’est un sacré match race, c’est intense et ça ne s’arrête jamais », confie alors Hugo. Malgré la décharge d’efforts, le duo est uni, solidaire et complice. « On sait que ça se joue aussi dans les têtes », poursuit le marin. Dans la dernière ligne droite, ils font partie de ceux qui privilégient une route Nord, plus longue mais plus rapide. Et ils tiennent bon jusqu’à ce que le scénario leur sourit enfin. Hier après-midi, alors que la plupart de leurs rivaux sont empétolés, eux profitent d’un « angle exceptionnel qui leur permet de creuser l’écart », explique Francis Le Goff. La course se joue là, après 18 jours de sprint intenable. Charlotte et Hugo ont gardé la tête froide, continué à croire en eux en toutes circonstances et sont ainsi récompensés. Ils peuvent enfin profiter de leur arrivée triomphante à Gustavia.

Charlotte Yven, à jamais la première
Il n’y a pas uniquement le scénario complètement dingue de la fin de course qui restera longtemps gravé dans l’histoire de la Transat Paprec. Il y a la constance de Charlotte Yven au meilleur niveau. Déjà victorieuse il y a deux ans avec Loïs Berrehar, la native de Morlaix s’impose à nouveau. Elle est la seule femme à avoir inscrit son nom au palmarès avec Karine Fauconnier qui avait levé les bras en 2000 avec Lionel Lemonchois.
Vingt-cinq ans plus tard, Charlotte devient donc la première navigatrice à s’imposer à deux reprises. Seul un marin avait réussi pareille performance : Armel Le Cléac’h (2004 et 2010). Interviewé il y a quelques jours, l’actuel skipper en Ultime évoquait d’ailleurs cette perspective : « ça me plairait bien que Charlotte me rejoigne au palmarès des doubles vainqueurs, d’autant qu’elle est originaire comme moi de la baie de Morlaix ! »
*avant jury


LEUR COURSE EN CHIFFRES
Heure d’arrivée : vendredi 9 mai à 02 h 18 (heure locale), 08 h 18 (heure de métropole)
Temps de course : 18 jours 19 heures, 16 minutes, 54 secondes
Distance parcourue sur l’orthodromie : 3864.22 noeuds
Distance parcourue sur le fond : 4268.58 noeuds
Vitesse moyenne (sur l’orthodromie) : 8.56 noeuds
Vitesse moyenne (sur le fond) : 9.46 noeuds
© Vincent Olivaud / OC Sport Pen Duick

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Transat Paprec. Victoire de Skipper Macif, le doublé pour Charlotte Yven avec Hugo Dhallenne

Port la forêt , FRANCE - March 17 ,2025, Training prior for the transat and la solitaire du figaro Charlotte Yven and hugo Dhallenne, on March 17 2025, 2025 Port la forêt, France. © Pierre Bouras/ Disobey./Macif

Charlotte Yven et Hugo Dhallenne (Skipper Macif) ont franchi la ligne d’arrivée à St Barthélemy à 2 heures du matin (heure locale, 8h30 heures, heure française). Derrière eux, à 7 milles, la bataille fait rage pour une place sur le podium. Mael Garnier et Cat Hunt (Selencia – Cerfrance) sont au coude à coude avec Martin Le Pape et Mathilde Géron (Demain), Cindy Brun et Thomas André (Cap St Barth) et Romain Bouillard et Irina Gracheva pour décrocher la lune. Les arrivées devraient se succéder.

Tout s’est joué ces dernières 24h pour Skipper Macif. Charlotte Yven et Hugo Dhallenne ont « bénéficié d’un angle exceptionnel qui leur a permis de creuser un peu l’écart par rapport à l’ensemble de la troupe » explique Francis Le Goff, le directeur de course. « Ils n’ont pas le même angle de vent que les autres ce qui leur permet d’avoir près d’une heure d’avance sur les routages », précise Yann Chateau. « Difficile de dire avec exactitude quand arrivera le premier, ajoute Francis. Ça peut être moins de deux heures ou plus de deux heures en fonction des conditions ». Si la skipper de Macif venait à l’emporter, elle réaliserait un doublé seulement réalisé avant par Armel Le Cléac’h, vainqueur de la transat en 2004 et 2010. Charlotte Yven, victorieuse en 2023 avec Loïs Berrehar, serait la première à s’imposer deux fois de suite.

Les premiers mots de Charlotte Yven et Hugo Dhallenne ” Les derniers jours de course ont été longs, avec peu de vent. On n’a rien lâché. On a tout donné jusqu’à la fin, à enlever les sargasses, à régler. Ça ne s’est pas joué à grand-chose. Ce qui a vraiment bien marché, c’est qu’on a formé un super binôme pendant 18 jours. »
« Gagner après le retour de la flotte, c’est super, mais on n’a rien lâché. On ne captait pas les autres bateaux à l’AIS, on ne savait pas où ils étaient. Je n’aurais jamais imaginé gagner à nouveau. Je suis très fier.

Dans la flotte au même moment, chacun prend son mal en patience. Le manque de vent a le don de jouer avec les nerfs. « Il n’y a pas de vent et pas de mot », écrit Adrien Simon (FAUN). « Il y a de la pétole mais on y croit », assure Thomas André (Cap St Barth). Il y a également les sargasses, encore et encore. « On a l’impression de traverser un terrain de foot », se lasse Corentin Horeau (Région Bretagne – CBM – Océane).

Tiphaine Rideau (Les Banques Alimentaires) montre la quille complètement recouverte de sargasses alors que Quentin Vlamynck a filmé Audrey Ogereau (Les Étoiles Filantes) en train de les enlever, « un vrai métier d’avenir » s’amuse-t-il. La quiétude de l’après-midi a également été perturbée par une visite inattendue : un avion a survolé une partie de la flotte. Les passagers ont filmé les concurrents qui ont, eux aussi filmé l’avion. C’est le cas de Cindy Brin mais aussi de Catherine Hunt (Selencia – Cerfrance), Davy Beaudart (Hellowork). Et Davy de conclure : « Ça veut vraiment dire qu’on n’est pas loin ! »

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Moth. Enzo Balanger remporte la Moth Balardi Cup

Enzo Balanger, membre de l’Akademy K-Challenge démarre fort sa préparation pour le Mondial Moth 2025 en remportant ce week-end la Moth Balardi Cup face à un plateau très relevé : Paul Goodison, Dylan Fletcher, Diego Botin, Simone Salva…

Cette victoire vient saluer un mois d’entraînements intensifs sur le lac de Garde et marque une étape clé vers son objectif : briller lors du Championnat du Monde, du 8 au 13 juillet prochain à Malcesine. « Je suis content de cette première victoire, mais le plus dur reste à venir. Objectif : être prêt à 200% en juillet ! »

Enzo Balanger avait briller sur la dernière Youth America’s Cup qu’il aurait pu remporter ou finir sur un podium avec l’équipe Orient Express si un problème technique du à l’organisateur ne l’avait empêché.

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Vendée Globe. Sébastien Simon lance la construction d’un nouvel IMOCA avec le groupe Dubreuil

Le groupe Dubreuil et Sébastien Simon annoncent la construction d’un nouvel IMOCA à foils signé Verdier en vue du Vendée Globe 2028. Sa construction est confiée au chantier Carrington Boats à Southampton (RU), pour une mise à l’eau prévue en août 2026 aux Sables d’Olonne, avant une première grande échéance : la Route du Rhum.

Le 17 janvier dernier, Sébastien Simon coupait la ligne d’arrivée du Vendée Globe en troisième position à bord de l’IMOCA Groupe Dubreuil, un plan Verdier de 2021 vainqueur de The Ocean Race 2023 (tour du monde en équipage, sous les couleurs d’11th Hour Racing). Paul-Henri Dubreuil, PDG du groupe éponyme, et le skipper vendéen ont immédiatement affiché leurs ambitions pour la prochaine édition du mythique tour du monde en solitaire.

Trois mois plus tard, la conception d’un nouvel IMOCA était lancée et confiée à l’architecte naval Guillaume Verdier vainqueurs des quatre dernières éditions du Vendée Globe. Un choix évident pour répondre à l’objectif du nouveau projet : viser encore plus haut lors de la prochaine édition du tour du monde en solitaire. « Nous avons noué une relation de confiance avec Guillaume Verdier et ses équipes depuis l’acquisition du bateau en 2023, explique Sébastien. C’est une très belle référence qui nous offre un excellent point de comparaison pour concevoir un nouveau bateau. En partant d’une base que nous connaissons et qui a fait ses preuves, notre objectif est d’aller encore plus loin en termes de performance. »
Reste à savoir sur quelle base, le nouveau plan Verdier sera réalisé. Est ce qu’il sera proche du plan du nouveau DMG-MORI qui s’annonce radical ou de celui de Charlie Dalin qui devrait lui aussi disposer d’un nouveau bateau.

Après avoir étudié différentes options, Paul-Henri Dubreuil et Sébastien Simon ont décidé de faire appel au chantier Carrington Boats à Southampton au Royaume-Uni. « Nous avions d’abord privilégié les chantiers français, mais il y avait déjà six bateaux en construction, ajoute le skipper sablais. De notre côté, nous avons eu l’opportunité de vendre notre bateau rapidement et nous souhaitions pouvoir faire la Route du Rhum. Donc il nous fallait un chantier disponible rapidement et qui ait l’expérience de la construction d’IMOCA qui sont des bateaux très particuliers. Carrington a réalisé des bateaux magnifiques, aux finitions irréprochables, comme l’ancien Hugo Boss ou Holcim-PRB. Son expertise dans les bateaux de course prototypes s’est révélée être le choix idéal. »

L’arrivée du nouvel IMOCA au chantier du Groupe Dubreuil Sailing Team, basé aux Sables d’Olonne, est prévue en mai 2026 et sa mise à l’eau en août afin de participer à la Route du Rhum. Une toute première confrontation pour Sébastien Simon à bord de son nouveau foiler.

L’ex IMOCA Groupe Dubreuil vient d’être vendu à Scott Shawyer qui a pour projet de devenir le premier Canadien à terminer le Vendée Globe. Il participera à The Ocean Race Europe en août et septembre 2025.

Sébastien Simon, skipper du groupe Dubreuil : « Je suis très touché et honoré par la confiance de la famille Dubreuil. Construire un bateau, pour un marin, c’est quelque chose d’extraordinaire. C’est fabuleux de repartir avec une machine de dernière génération et de pouvoir se battre avec de belles armes. Avant même l’arrivée du dernier Vendée Globe, j’avais déjà l’envie et la motivation de repartir en 2028 pour essayer de viser encore plus haut.
Avoir quatre ans de visibilité est une opportunité exceptionnelle. Le défi est grand, mais voir progresser tout le projet sur les aspects techniques, sportifs et équipe, c’est extrêmement motivant. Je suis prêt à faire encore beaucoup de sacrifices pour atteindre nos objectifs en 2028.
»

Paul-Henri Dubreuil, PDG du groupe Dubreuil : « Seb nous a fait vivre des émotions exceptionnelles lors de la 10ᵉ édition du Vendée Globe, une course mythique dont les racines vendéennes font pleinement écho à celles de notre Groupe familial. Seb a su prouver sa détermination et montrer le grand skipper qu’il est, avec sa 3ᵉ place sur le podium. Son parcours illustre parfaitement les valeurs que nous partageons : exigence, résilience et audace, autant d’atouts indispensables pour être compétitif en mer comme en entreprise. La suite du projet sportif s’annonce tout aussi exaltante avec ce nouvel IMOCA de dernière génération, alliant performance et ergonomie, sur lequel nous avons hâte de voir rayonner les couleurs de notre Groupe et de l’ensemble de ses filiales. »

PROGRAMME :
-À partir d’avril 2025 : conception, construction
-Mai 2026 : réception de la plateforme (coque, cloisons, pont) au chantier du Groupe Dubreuil Sailing Team aux Sables d’Olonne
-Mai – août 2026 : installation des systèmes électroniques, hydrauliques et de l’accastillage
-Juin 2026: réception du mât
-Août 2026 : mise à l’eau du nouvel IMOCA du groupe Dubreuil
-Novembre 2026 : Route du Rhum
-Novembre 2027 : Transat Café l’Or
-Novembre 2028 : Vendée Globe

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Vendée Globe. Scott Shawyer avec son équipe Canada Ocean Racing rachète l’IMOCA Groupe Dubreuil

Canada Ocean Racing annonce l’acquisition de l’IMOCA Groupe Dubreuil, à l’origine 11th Hour Racing – Mālama. Le bateau portera désormais le nom d’Emira IV et cette acquisition marque une nouvelle étape pour le skipper canadien Scott Shawyer et son équipe. Une annonce qui fait suite à celle de la construction d’un nouveau bateau pour Sebastien Simon.

Ce voilier de dernière génération possède un palmarès remarquable, avec notamment une victoire dans The Ocean Race 2023 avec Charlie Enright, puis troisième du Vendée Globe 2024 aux mains de Sébastien Simon. Il est désormais prêt à porter Canada Ocean Racing et l’initiative Be Water Positive vers de nouveaux sommets, alors que Scott se prépare à relever l’un des défis sportifs en solitaire les plus exigeants au monde : le Vendée Globe 2028. 

«Le palmarès de cet IMOCA 60 parle de lui-même,” déclare Shawyer. “Non seulement Sébastien Simon faisait partie des favoris pour la victoire du Vendée Globe, mais il a aussi battu le record de distance parcourue en 24 heures en solitaire à bord de ce bateau. En regardant vers les trois prochaines années, je suis très enthousiaste à l’idée d’intégrer un tel voilier, avec un tel passé de performance, dans la famille Canada Ocean Racing.” 

Sous les nouveaux couleurs de Be Water Positive,  Emira IV fera ses débuts en course cette année, notamment lors de The Ocean Race Europe et la Transat Café L’OR, offrant un aperçu du futur aussi bien pour l’équipe que pour ses supporters. Ce sera la première fois que Scott courra à bord d’un IMOCA à foils, une technologie révolutionnaire qui redéfinit les standards de la course au large. 

Grâce à leurs foils, qui élèvent le bateau au-dessus de l’eau pour limiter la résistance et maximiser la vitesse, ces voiliers repoussent les limites de la performance. 

« C’est un moment fort pour nous, en tant qu’équipe,” déclare Shawyer. “On vise toujours haut, pas seulement pour courir, mais pour rivaliser avec les meilleurs. Prendre les commandes d’un IMOCA à foils fait pleinement partie de cette vision. C’est plus rapide, plus exigeant, et ça me sort clairement de ma zone de confort. Ce sera une première pour moi, donc forcément, il y a tout un monde à découvrir, et c’est justement ce qui rend cette aventure si excitante. » 

 L’an dernier, Shawyer est devenu le premier Canadien à terminer la course transatlantique en solitaire New York–Vendée, parcourant les 3 100 milles nautiques du parcours en 14 jours à bord d’Emira I, un IMOCA sans foils. La course a finalement été remportée en 10 jours par un IMOCA à foils, ce qui démontre le potentiel de performance des yachts modernes équipés de foils. 

Sébastien Simon, skipper de Groupe Dubreuil, dit à propos de la vente : « C’est la fin d’un chapitre avec ce bateau, avec lequel on a bouclé le Vendée Globe 2024 avec une incroyable 3e place. Il est temps pour nous de tourner la page, de regarder devant et de se concentrer sur l’édition 2028. On est vraiment fiers que Scott et Canada Ocean Racing reprennent le bateau. J’espère qu’ils le pousseront aussi loin que moi, et qu’ils prendront autant de plaisir à naviguer dessus. Je suis content de savoir qu’il a trouvé un nouveau skipper pour le Vendée Globe 2028. Je souhaite à Scott et à toute l’équipe le meilleur, et j’ai hâte de voir ce bateau reprendre la mer avec ses nouvelles couleurs Canada Ocean Racing – Be Water Positive. » 

Au-delà de la performance sportive, Canada Ocean Racing défend un engagement fort en matière de durabilité à travers sa campagne Be Water Positive – un appel à l’action face à la crise mondiale de l’eau. 

Initialement conçu pour 11th Hour Racing, Emira IV est l’un des IMOCA les plus durables jamais construits à ce jour. 

Sa fabrication intègre des sources d’énergie renouvelable, des résines biosourcées, des matériaux plastiques recyclés, ainsi que des innovations structurelles ayant permis de réduire plus de 100 kg de fibre de carbone. 

Les systèmes embarqués sont majoritairement alimentés par des panneaux solaires et un hydrogénérateur, permettant de couvrir 60 % des besoins énergétiques du bateau avec des sources renouvelables. 

Le voilier est également équipé d’instruments scientifiques permettant de collecter des données essentielles sur l’état des océans — telles que la température, la salinité, les niveaux de mercure ou encore la concentration de phytoplancton. 

 « Nous sommes fiers de faire perdurer cet héritage,” déclare Shawyer. “Be Water Positive est une plateforme tournée vers l’action — collaborer avec nos partenaires, sensibiliser, et agir concrètement à travers chacune de nos initiatives. Ce bateau nous donne l’opportunité unique de concourir au plus haut niveau, tout en soutenant activement la recherche scientifique sur les océans. » 

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Ocean Fifty. Le Défi Voile Solidaires En Peloton crée son équipe Espoir

Belle initiative. Le Défi Voile Solidaires En Peloton soutenu par son partenaire historique le Groupe DELANCHY franchit une étape dans son engagement sportif et humain en accueillant une équipe Espoir. Ce dispositif est dédié à l’accompagnement et à la formation de jeunes navigants motivés pour atteindre le haut niveau.

Créé en 2012, le Défi Voile Solidaires En Peloton a pour objectif d’accentuer la visibilité de la Fondation France Sclérose En Plaques et de porter haut son message “s’unir pour guérir” grâce à l’Ocean Fifty SOLIDAIRES EN PELOTON skippé par Thibaut VAUCHEL-CAMUS. Fort de ses 14 années d’expériences sur le Défi Voile, le marin soutient une équipe de jeunes talents de la région de Saint-Malo en ILCA (anciennement LASER).

Cela fait quelques années que je m’interrogeais sur la manière de soutenir de jeunes régatiers passionnés dans une démarche de sport de haut niveau, comme j’aurais aimé le vivre dans mes débuts de compétiteur et comme je l’ai connu plus tard en F18 au sein du TEAM OCEAN porté par Yvan BOURGNON. Les skippers professionnels et leur projet ont aussi un rôle à jouer dans le partage avec la relève. Nous devons aller au-delà du simple fait de faire rêver les jeunes, nous devons savoir l’assumer ! Au risque qu’ils prennent un jour notre place ! C’est Gabriel JARRY (dont le père, Guillaume, est team-leader de l’équipe) et Titouane GOURMELON, le fils de Laurent, notre Boat Captain, qui sont venus nous présenter leur projet de constituer et développer une équipe de 6 à 7 jeunes régatiers, entraînée par le talentueux Damian MICHELIER (multiple champion de France et classé dans le top 10 mondial de match-racing). L’idée séduit Brigitte DELANCHY, elle-même très sensible à la motivation des nouvelles générations. Nous avons trouvé la démarche cohérente pour à la fois optimiser leurs moyens de progression et de performance, ainsi que pour les plonger dans une culture de pratique solidaire comme il nous tient à cœur” explique Thibaut VAUCHEL-CAMUS.

Baptisé « Défi Voile Espoir Solidaires En Peloton », ce nouveau projet a pu être lancé grâce au soutien du Groupe Delanchy, mécène du Défi Voile depuis de nombreuses années.

« Regarder vers l’avenir, être acteur de demain, soutenir les jeunes générations… nous avons ces valeurs dans l’ADN du Groupe DELANCHY. Dans les échanges que nous avons eu avec Thibaut et les personnes à l’origine de ce projet, il n’a donc pas fallu longtemps pour nous convaincre et nous engager dans cette nouvelle aventure. Parler d’avenir et d’espoir, mais aussi concrètement du présent pour permettre à ces jeunes champions d’avoir les moyens de progresser grâce à une structure, des équipements et avec toute l’expérience d’un grand skipper comme Thibaut ; sans oublier celles et ceux qui œuvrent en permanence au sein du Défi Voile pour que ce trimaran puisse naviguer. L’expérience sportive, l’expérience professionnelle, toutes les facettes du haut niveau que ces jeunes pourront appréhender et pas uniquement derrière la barre. C’est enfin une belle façon de continuer à transmettre les messages portés par l’association, avec toujours plus de visibilité et d’engagement » Brigitte Delanchy – Présidente du Groupe DELANCHY.

Pour cette première saison, le Défi Voile Espoir est composé de 6 coureurs, évoluant en ILCA (anciennement LASER), rattachés au CN Rennes-Saint-Suliac, club reconnu comme une structure de référence en matière de formation de jeunes régatiers et excellent vivier de recrutement.

Leur objectif principal est de décrocher une sélection au championnat de France espoir (CFE), avec l’ambition pour certains d’entre eux d’y figurer dans le top 10, voire le top 5.

Cette équipe ESPOIR du Défi Voile incarne pleinement l’ADN du Défi Voile Solidaires En Peloton et a pour vocation de détecter, former et accompagner de jeunes sportifs qui partagent les valeurs d’engagement, de solidarité et de performance portés par Thibaut VAUCHEL-CAMUS, le Défi Voile et le Groupe DELANCHY autour de la cause qui les animent : soutenir la recherche médicale sur la sclérose en plaques. Naviguer, progresser, s’engager !

Source CP

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Figaro. Début de la Solo Maître CoQ 2025

La baie des Sables d’Olonne va vibrer au rythme de la Solo Maître CoQ, l’un des premiers rendez-vous de la saison pour la flotte du circuit Figaro Beneteau. Entre marins aguerris et jeunes talents, l’édition 2025 s’annonce prometteuse, sous un ciel bleu et dans un vent médium idéal pour en découdre.

Après deux journées de régates côtières disputées dans la baie mardi et mercredi, les 18 skippers engagés prendront jeudi le départ de la grande course, un parcours hauturier au cœur du Golfe de Gascogne, avec une arrivée prévue samedi. Deux nuits en mer attendent les solitaires, qui devront composer avec un vent de nord-est stable mais exigeant et une gestion rigoureuse de leur sommeil et de leur alimentation.

« La Solo Maître CoQ a le statut de Figaro Academie. C’est une vraie opportunité pour les jeunes marins de progresser, grâce notamment aux sessions pédagogiques animées par Christian Dumard », explique Denis Hugues, directeur de course. « On retrouve ici un beau mélange de profils : des coureurs issus de l’olympisme, du Mini, et des habitués du circuit. »

Parmi les favoris, Tom Dolan (Kingspan), vainqueur de la dernière Solitaire du Figaro, fait figure de référence. « J’ai envie de naviguer, et j’aime bien les Sables ! La météo semble fidèle aux éditions précédentes, avec du thermique l’après-midi. Et les jeunes ont l’air bien remontés, ça va être sympa. »

Justement, la nouvelle génération est bien présente : Tiphaine Ragueneau (Orcom), Eliaz Morineau (Demain sans HPV) ou encore Yvon Larnicol, qui s’apprête à vivre sa toute première course en solo après un parcours de préparateur, abordent cette épreuve avec enthousiasme et détermination. « C’est ma première course en solitaire, ça va être une découverte, un vrai test », explique ce dernier. « J’ai envie de voir si je suis capable de tenir la cadence en solo. Les conditions sont parfaites pour commencer. »

Pour Tiphaine Ragueneau, cette deuxième course qualificative pour La Solitaire est un marqueur important : « L’objectif, c’est de mesurer les progrès depuis la Solo Guy Cotten. C’est ma première saison complète, et c’est un vrai plaisir de gérer son projet. »

Autres prétendants à suivre : Jules Delpech (P’tit Duc), qui entame sa cinquième participation, ou encore Paul Morvan (French Touch Ocean Club), qui retrouve la navigation en solo pour la première fois depuis l’automne dernier. « Il faut y aller pas à pas, faire les choses simplement. On va faire du vrai large dans le golfe de Gascogne ! »

Denis Hugues, directeur de course :
« La Solo Maitre CoQ a le statut de Figaro Academie. On a beaucoup de jeunes qui découvrent cette classe Figaro. Donc on a un volet pédagogique organisé par Christian Dumard qui permet d’apporter quelque chose en plus aux concurrents. Il y a des parcours construits mardi et mercredi et la grande course le jeudi avec une arrivée samedi. Il y a des marins chevronnés à l’image de Tom Dolan qui a gagné la solitaire l’année dernière. Il y a aussi des coureurs qui sortent la voile olympique, d’autres qui viennent du Mini. C’est assez ouvert. Ça mélange des parcours de quelques heures et un début de course au large avec deux nuits en mer où ils doivent gérer leur sommeil et leur nourriture. »

Paul Morvan (French Touch Ocean Club) :
« On est gâtés en termes de conditions météo. Il y a du vent de nord-est, qui vient de la terre et ce sont souvent des conditions sympas. En plus, les nuits commencent à se raccourcir donc ça offre des conditions sympas pour naviguer en course au large. Ça va être ma première course de la saison en solitaire. Je n’ai pas navigué en solo depuis la dernière Solitaire du Figaro. Il va falloir retrouver ses marques, y aller petit à petit, faire des choses simples et aller de l’avant. Le parcours offshore va être dans le milieu du golfe, on va faire du vrai large.

Tiphaine Ragueneau (Orcom) :
« C’est la deuxième course en solo de la saison. Ça représente la deuxième course qualificative pour La Solitaire. C’est important. L’objectif c’est de voir comment on a progressé depuis la Solo Guy Cotten. C’est ma première saison en Figaro. J’avais fait du en 2022 dernière mais c’est ma première saison complète en solo et en gérant mon propre projet. C’est vraiment chouette d’être en solo, ce n’est pas le même défi même si j’aime beaucoup l’équipage et le double. »

Tom Dolan (Kingspan) :
« J’ai voulu participer à cette Solo Maitre Coq car j’ai envie de naviguer et de régater en Figaro. Et j’aime bien les Sables d’Olonne ! J’ai l’impression que la météo est a peu près pareil tous les ans avec du Nord Est toute la semaine et du thermique dans l’après-midi. Ça va être une course intéressante. Et il y des jeunes qui sont bien énervés, ça va être sympa. »

Jules Delpech (P’tit Duc) :
« Il reste de petites bricoles mais on est prêts. Le bateau est rangé, on a tout vérifié, on a fait les contrôles. Tout est prêt ! Je connais un peu cette course, c’est ma cinquième participation et c’est toujours un peu différent. On va faire de belles régates dans la baie, ça va être sympa. Pour moi, c’est la première course en solo de l’année. Je vais pouvoir retrouver des têtes que je n’ai pas trop vues et me mettre dans le bain de la course en solitaire. »

Eliaz Morineau (Demain sans HPV) :
« C’est ma première saison en Figaro et c’est ma deuxième course en solitaire. J’ai eu quelques semaines pour me préparer et j’espère utiliser tout ce que j’ai appris. L’objectif premier est de me faire plaisir. Les conditions sont sympas et les concurrents sont cools donc je ne mets aucune pression. »

Yvon Larnicol (Coconut Solo Sailor) :
« C’est ma première course en solitaire. Ça va être une découverte. J’ai fait un peu de double, pas mal d’équipage et c’est la première fois en solitaire. Je connais bien ce bateau car j’ai été préparateur pour plusieurs skippers, c’est très formateur. J’ai hâte de voir ce que ça donne. J’ai envie de voir si je suis capable de tenir la cadence en solo. Les conditions sont parfaites pour commencer. »

Les inscrits :
-Aubry Hervé (Douze)
-Bothorel Léo (Secours Populaire 17)
-Bucau Gaby / Julia Colombe (Cap Horn)
-Delpech Jules (P’tit Duc)
-Dolan Tom (Kingspan)
-Gendron Marie (SNCF Voyageurs – Kereis)
-Golbery Edouard (Seastemik)
-Goron Tom (Figaro Libre)
-Larnicol Yvon (Coconut Solo Sailor)
-Le Clech Hugo (Mieux)
-Lush Erica (Hope)
-Marilley Titouan (Action Enfance)
-Mathieu Victor (Elitys)
-Meurisse Arthur (Kiloutou)
-Morineau Eliaz (Demain sans HPV)
-Morvan Paul (French Touch Ocean Club)
-Ragueneau Tiphaine (Orcom)
-Takasi Lomano (Réauté Chocolat)

Le programme :
-5 mai : Briefing météo et stratégie
-6 mai : Parcours côtier
-7 mai : Parcours côtier
-8 mai : Départ de la Grand Course
-10 mai : Arrivée de la Grande Course
-11 mai : remise des prix

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ETF2. Les équipes SailGP s’entrainent à Quiberon

@Qaptur - Thomas Deregnieaux

Plusieurs équipes du circuit SailGP se sont entrainer cette semaine à Quiberon à l’ENVSN (28 avril – 2 Mai) à bord des catamarans à foils ETF26. Le Grand Prix de Rio étant annulé et les bateaux regroupés à Quiberon, les équipes française, danoise (Rockwool) et Italienne (RedBull) ont pu rapidement mettre en place ce camp d’entrainement.

Au total, six bateaux (deux par équipe) ont enchaîné pendant quatre jours des procédures de départs et des parcours tactiques orchestrés par Philippe Presti, le coach français de l’équipe italienne. Pour piloter ces véritables “Formule 1 des mers”, on retrouvait notamment Quentin Delapierre et Camille Lecointre pour l’équipe française, Nicolai Sehested et Tom Johnson côté danois, ainsi que Ruggero Tita et Kyle Langford pour l’équipe italienne.

Comme le souligne Pierre Picot, Directeur du Chantier des ETF26 :
« C’est la première fois que plusieurs équipes du circuit SailGP organisent un tel stage en ETF26. Cela démontre bien leur intérêt pour ce support qui leur permet de se perfectionner à l’utilisation des foils, de travailler la communication à bord et de multiplier les situations tactiques. C’est un gros avantage pour se préparer au circuit SailGP. L’équipe danoise Rockwool a intégré le circuit ETF26 l’année dernière, les Français ont suivi cette année et on espère bien que les Italiens vont y prendre goût pour venir nous rejoindre sur les prochaines épreuves ETF26 SERIES. »

Pour l’équipe SailGp Italienne Redbull, cette semaine est également une belle opportunité de se familiariser avec ce support, comme l’indique Andrea Tesei, contrôleur de vol :
« C’est génial de pouvoir naviguer sur un des bateaux les plus proches par rapport à ceux sur lesquels on a l’habitude de naviguer, c’était très marrant. Première journée sur le bateau donc pas mal de choses à apprendre et à comprendre, mais les conditions étaient parfaites pour s’affronter avec les collègues de SailGP ! »
Ruggero Tita, driver de l’équipe italienne, complète en mettant l’accent sur la proximité des formats :
« Le format des courses est vraiment similaire à ce qu’on a l’habitude de faire sur SailGP, donc c’est vraiment plaisant d’être ici pour pratiquer nos reaching starts ! »
Camille Lecointre, membre de l’équipe française, apprécie particulièrement l’occasion d’évoluer avec un groupe d’équipages de haut niveau :
« On a décidé de participer au circuit avec un équipage féminin ou mixte, on a participé au premier grand prix en avril. On continue à engranger de l’expérience sur ces bateaux volants, on essaye de trouver des moyens de s’entraîner ! Cette semaine, c’est génial car on a d’autres équipages de SailGP qui sont présents, donc il y a 6 bateaux avec un très bon niveau sur l’eau ! »

Ce stage intensif en ETF26 s’inscrit donc comme une étape clé pour ces équipes dans leur préparation aux prochaines échéances du circuit SailGP et confirme l’intérêt grandissant des catamarans ETF26 comme plateforme d’entraînement et de compétition de haut niveau.

Source CP

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