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Des cousins celtes à bord de Breizh Cola

Gildas Mahe et Tom Dolan, a bord du Figaro Breizh Cola, en vue de leur participation a la Trannsat En Double Concarneau-Saint Barthelemy - En mer le 02/05/2021 Copyright_Alexis_Courcoux_

Gildas Mahé et Tom Dolan les deux skippers de Breizh Cola aiment à préciser qu’ils sont aussi « cousins celtes ». Ils partiront ce week-end sur la Transat en double avec un objectif de podium.

On dit d’une cousinade que c’est la réunion de personnes ayant en commun des ancêtres plus ou moins éloignés. Gildas et Tom n’ont probablement pas fait de recherches généalogiques mais ils ont décrété qu’ils étaient cousins. Le premier est né à Brest et le second a grandi dans une petite ferme du nord-est de l’Irlande, en plein cœur de la campagne. Ils sont donc celtes tous les deux et fiers de l’être. Fiers et aussi heureux de participer à la transat à bord d’un Figaro 3 baptisé Breizh Cola.

Les deux complices, qui sont voisins à Concarneau, partiront dimanche « de la maison ». Leur cousinade devrait durer trois semaines avec 3890 milles à courir (en ligne droite) jusqu’à Gustavia, le port de Saint Barth via un point de passage à proximité de La Palma aux Canaries. Trois semaines au large, en double, à bord d’un monotype.

Seuls les hommes (et femmes) font la différence sur cette épreuve, ce qui signifie qu’au-delà de leurs talents, les binômes ont tout intérêt à bien s’entendre. « On se connaît depuis plusieurs années, j’ai été son entraîneur en Mini. Ce n’est pas uniquement parce qu’il navigue bien mais également parce que je n’ai aucun doute sur le plan humain que je lui ai demandé de me rejoindre. Ce n’est pas un duo de circonstance que nous formons destiné uniquement à additionner des compétences. J’avais aussi envie d’un peu de jeunesse à bord pour conjuguer expérience et motivation. »

Tom Dolan rejoint Gildas Mahé avec la bonhomie qui le caractérise. A 34 ans, le skipper irlandais affiche un beau palmarès en course au large. En 2020, lors de sa troisième participation à la Solitaire du Figaro, il se classe 5ème. Ce résultat, totalement inédit pour un navigateur irlandais, lui permet de décrocher le Trophée Vivi récompensant le meilleur skipper étranger, mais aussi d’être classé 6ème au Championnat de France Elite de Course au Large et élu Marin Irlandais de l’année 2020. « Je pars totalement serein sur cette transat. Naviguer avec Gildas, que je connais depuis de longues années, en mer comme à terre, est un réel plaisir. Gildas n’est jamais stressé, même dans du vent fort. Il a du sang-froid et du vécu après tous ces milles parcourus en régate dès le plus jeune âge, ce qui n’est pas mon cas. C’est toujours enrichissant de faire des courses avec quelqu’un qui a autant d’expérience. Ce sera long cette transat, mais comme nous sommes amis (et cousins) je suis d’autant plus serein ».

Une première pour le Figaro 3

La Transat en double et en Figaro existe depuis 1992, elle se court tous les deux ans, excepté en 2020, quand elle a dû être annulée à cause de la pandémie. Dimanche, pour le départ de sa 15e édition, en raison du contexte sanitaire, l’évènement se déroulera exceptionnellement à huis clos.
Lancés en 2019, les Figaro 3 n’ont encore jamais traversé l’Atlantique ni régaté sur un si long parcours : « Pour le moment, les marins ont au maximum passé quatre nuits consécutives sur ce support, à l’occasion de la Solitaire du Figaro », souligne Francis Le Goff, le directeur de la course. Il y a donc pas mal d’inconnues dans la check-list des Figaristes.

« C’est ma cinquième transat en double, comme le parcours est le même, ça aide un peu, notamment à gérer les événements et la durée de l’épreuve. On retrouve des habitudes de vie au large. Le fait d’avoir de la distance et du temps pour prendre des décisions sur du long terme me convient mieux aujourd’hui, qu’il y a 20 ans ou 15 ans… Mon tempérament est maintenant plus adapté à la course au large, car mes formats de décisions ne sont plus les mêmes » confie Gildas. « Cette fois le support est nouveau et on ne connaît pas sa fiabilité sur un tel parcours, mais le schéma stratégique reste classique. Pour Tom, c’est un peu pareil. Il a fait deux Mini Transat et une transat en double. La course va se jouer sur les trajectoires, la vitesse, les éventuelles casses et, comme souvent, sur un petit coup de main du destin pour faire une belle place. Deuxième en 2016 (avec Nicolas Lunven) puis troisième en 2018 (avec Nicolas Troussel), je ne cache pas que j’aimerais bien grimper sur la première marche du podium cette fois-ci. Ceci dit, le niveau est très élevé donc je ne m’avance pas trop, mais nous allons tout donner pour décrocher la plus belle place. »

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Chris Nicholson skipper d’AkzoNobel au départ de The Ocean Race Europe

Leg 9, from Newport to Cardiff, day 7 on board Team AkzoNobel. `light winds and the crew work hard to keep the lead. 26 May, 2018. @ Konrad Frost/Volvo Ocean Race

L’équipe AkzoNobel Ocean Racing participera à la course The Ocean Race Europe avec son VO65. L’équipage sera skippé par Chris Nicholson, le célèbre navigateur australien qui compte à son actif six éditions de Volvo Ocean Race, dont la dernière en date en 2017-2018 en tant que skipper de Team AkzoNobel.

« The Ocean Race Europe approche à grands pas et nous sommes très heureux de représenter AkzoNobel, et sa marque International », a déclaré Chris Nicholson. « Nous sommes tous impatients de sortir et de naviguer à nouveau après une longue période sans compétition. Il y a beaucoup d’enthousiasme autour de ce nouvel événement en Europe. Nous avons une équipe très diversifiée, avec un grand nombre de nouveaux jeunes visages et il nous tarde de prendre le départ. »

Jean-Michel Gauthier, Directeur Général de la division Marine et Protective Coatings d’AkzoNobel, a ajouté : « Nous sommes ravis de remettre notre bateau à l’eau, de hisser nos couleurs et de nous engager dans la course The Ocean Race Europe dans les prochaines semaines. Au-delà de l’esthétique et de la haute durabilité des systèmes de peintures International et Awlgrip appliqués sur notre VO65, le bateau et son équipage illustrent une impressionnante concentration de travail en équipe, d’agilité collective, de vitesse, d’endurance et de diversité – des valeurs cardinales très importantes pour nous tous chez AkzoNobel. Nous avons hâte de revoir notre équipage à bord en mode régate.»

The Ocean Race Europe s’élancera de Lorient le dernier week-end de mai et se terminera à Gênes, en Italie, trois semaines plus tard, avec des escales à Cascais au Portugal et à Alicante en Espagne.
L’édition inaugurale présentera deux classes : les monotypes one-design VO65 et les IMOCA qui concourront séparément pour le trophée The Ocean Race Europe. Chaque étape de la course, ainsi que les deux régates côtières, seront pondérées de manière égale pour déterminer le vainqueur.

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Yann Eliès : « Deux transatlantiques en double à gagner en 2021 »

Mercredi 4 mars,Paris, Conférence de presse de la Transat AG2R La Mondiale 2020. Yann Elies, FONDATION STARGARDT Wednesday March 4, Paris, Press conference of the Transat AG2R La Mondiale 2020. Photo Yvan Zedda

Yann Eliès fait l’actualité cette semaine. Après son annonce de Transat Jacques Vabre avec Sébastien Simon sur Arkea Paprec, il prendra le départ de la Transat en double ce week-end aux côtés de Martin Le Pape. Il a deux transatlantiques en double à gagner en 2021 et sur des projets qui peuvent potentiellement gagner.

Ce sera sa troisième Transat en Double après celle en 2000 et en 2010 qui ont été rocambolesques. « En 2000, j’ai pris le départ avec Ronan Guérin, un ami. C’était ma toute première transatlantique », raconte Yann. « La course a été un véritable chemin de croix. Il me semble que nous avons mis 27 jours à traverser. Il y avait deux étapes à l’époque. La première (Lorient – Madère) a été très dure, très ventée, nous avons pris 50 nœuds au cap Finisterre. Je n’étais pas prêt pour cet exercice. Dans la deuxième étape (Madère – Saint-Barthélemy), il y avait à l’inverse très peu de vent, nous avons mis cinq jours de plus que prévu. Nous étions à cours d’eau et de nourriture sur la fin de parcours. »

Yann Eliès est revenu sur la Transat AG2R LA MONDIALE (l’ancien nom de la Transat en Double) dix ans plus tard, avec Jérémie Beyou. « Nous sortions tous les deux de cinq mois de stand-by pour le Trophée Jules Verne (le record absolu du tour du monde à la voile, NDR), sans jamais partir. Nous étions très frustrés. Pour compenser, nous nous sommes inscrits à la Transat à la dernière minute », se remémore Yann. « La répartition des rôles à bord n’était pas claire, il y avait deux chefs à bord, c’est-à-dire un de trop. Cette histoire n’a pas été une réussite, mais nous ne sommes pas arrivés fâchés. »

Le fait que la Transat en Double 2021 se dispute pour la première fois en Figaro 3 a beaucoup joué dans la volonté de Yann de revenir cette année. « Le Figaro 1 et le Figaro 2 étaient des bateaux lents, sans surprise, assez basiques. Avec ce nouveau support, il y a un vrai défi de gestion du matériel et des marins pour arriver de l’autre côté de l’Atlantique. Il va falloir gérer l’intensité de l’effort », souligne-t-il. Son duo avec Martin Le Pape s’est formé il y a un an et demi. « Martin m’a contacté pour courir la Transat avec moi. Il était très motivé à l’idée qu’on parte ensemble, quoi qu’il arrive. Il ne m’a pas vraiment laissé le choix, sa détermination faisait plaisir à voir. Nous avons ainsi démarré une belle collaboration, qui s’est aussi transformée en amitié. »

« J’espère conjurer le sort avec Martin »

Après ses mésaventures dans la Transat AG2R LA MONDIALE, Yann a par la suite eu beaucoup plus de réussite dans ses navigations en double, remportant notamment trois fois la Transat Jacques Vabre, d’abord en Multi50 (avec Erwan Le Roux en 2013) puis en IMOCA (avec Jean-Pierre Dick en 2017 et Charlie Dalin en 2019). Yann va-t-il enfin réussir à obtenir un résultat à la hauteur de son expérience et de son talent dans la Transat en Double en Figaro ? « J’espère conjurer le sort avec Martin », annonce-t-il. « Il y a beaucoup de marins de grande qualité mais nous faisons partie des cinq duos qui ont la meilleure côte avant le départ. Nous avons bien travaillé durant notre préparation, j’ai la satisfaction du travail bien fait. Nous ne savons pas ce que nous réserve la course, mais nous sommes contents de ce que nous avons vécu pour le moment. »

« Deux transatlantiques en double à gagner en 2021 »

À l’issue de la Transat en Double – Concarneau – Saint-Barthélemy, Yann Eliès rejoindra un projet IMOCA (les monocoques du Vendée Globe) et participera à la Transat Jacques Vabre aux côtés de Sébastien Simon. « Mon programme pour la saison 2021 est idéal », se réjouit Yann. « D’abord une transatlantique à armes égales, puis une autre davantage orientée vers mes objectifs à long terme, la Route du Rhum 2022 et le Vendée Globe 2024. Je participe à des beaux projets, avec de vraies ambitions sportives. J’ai deux transatlantiques en double à gagner en 2021 ! »

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Ocean Fifty. Eric Péron rachète l’ancien trimaran de Gilles Lamiré

Eric Peron (French Touch) 1er de la 4eme etape de la Solitaire Urgo Le Figaro 2019 entre Roscoff et Dieppe - en mer le 26/06/2019 @ A Courcoux

Si Eric Péron cherche toujours à s’aligner au départ du Vendée Globe, il s’est lancé également dans un nouveau défi en rachetant le trimaran Ocean Fifty de Gilles Lamiré, vainqueur notamment de la Route du Rhum 2010 avec Lionel Lemonchois. Après un large « refit » du bateau, le marin ambitionne d’exploiter la plateforme pour des opérations de relations publiques avant de participer, dès l’an prochain, aux épreuves du Pro Sailing Tour avec, en point d’orgue, la Route du Rhum 2022.

Volvo Ocean Race (aujourd’hui The Ocean Race), Transat Jacques Vabre, Monaco Globe Series, Transat AG2R La Mondiale, Tour de France à la Voile, Solitaire du Figaro… Éric Péron s’est illustré sur les courses au large les plus prestigieuses et ne compte évidemment pas s’arrêter là. Aussi, après avoir cumulé les expériences en IMOCA, en Figaro Bénéteau, en VO65 ou encore en voile légère, le navigateur se lance désormais sur le circuit des Ocean Fifty. « À la suite de ma déconvenue sur le dernier Vendée Globe (le partenaire qui s’était engagé s’est dérobé, ndlr), il était important pour moi de rebondir vite et bien. Je me suis ainsi orienté vers la classe Ocean Fifty, à la fois parce que ce sont des bateaux super intéressants sportivement et techniquement, mais aussi parce qu’ils représentent une plateforme à taille humaine et donc idéale pour réaliser des opérations de relations publiques, ce qui correspond parfaitement aux attentes du réseau French Touch Ocean Club », explique Éric. De fait, le club et la marque affichent deux axes forts. D’une part, rassembler et promouvoir les entreprises françaises en valorisant leur savoir-faire et leur engagement dans une économie responsable, éthique et humaine. D’autre part, démocratiser le sponsoring de la voile et de la course au large et participer à son renouveau en le rendant accessible.

Un marin polyvalent, un bateau remis à niveau
« Le club s’étoffe petit à petit et aujourd’hui il supporte ce nouveau projet à hauteur de 20 %, ce qui nous permet de nous lancer », détaille le Finistérien, à la recherche donc d’un partenaire titre pour embarquer dans cette nouvelle aventure en multicoque. « J’ai déjà une petite expérience sur des bateaux à deux ou trois coques pour avoir participé à différentes épreuves des circuits ORMA puis MOD 70, mais aussi pour avoir régaté en Flying Phantom sur le circuit des Extreme Sailing Series. Je ne suis, certes, pas expert des Ocean Fifty, mais mon point fort est d’être très polyvalent », assure Éric, qui a déjà prouvé, et à maintes reprises, qu’il était capable de s’adapter rapidement à n’importe quel type de support. « Le plus important pour performer, quel que soit le type de bateau, reste la méthode », note le marin qui a donc récemment fait l’acquisition du plan Irens – Cabaret construit en 2009 chez Marsaudon Composites à Lorient, sous l’impulsion d’Hervé Cléris. Un bateau qui a ensuite brillé avec Lionel Lemonchois puis avec Gilles Lamiré, respectivement vainqueurs à son bord de la Route du Rhum 2010 et de The Transat bakerly en 2016.

Le Vendée Globe : dans un coin de la tête
« Le bateau, que nous allons baser à Brest, va subir un large « refit » dans le but d’être mis à niveau avec les bateaux d’aujourd’hui. En somme : pour être plus compétitif. En ce sens, nous allons ajouter des foils puis une dérive centrale, mais aussi effectuer des travaux sur les safrans », détaille Éric Péron. « Les Ocean Fifty sont des machines très abouties et leur jauge offre un coefficient de sécurité intéressant, sans négliger la performance et tout en conservant des coûts raisonnés et raisonnables. Cela permet à des bateaux de presque dix ans d’âge de continuer de rivaliser avec les machines dernière génération », relate le Breton qui gère ses propres projets depuis plus de quinze ans, et qui se trouve ainsi capable de proposer des projets clés en main aux investisseurs et aux partenaires. Un atout qui, il l’espère, réussira à l’emmener jusqu’au départ du Vendée Globe en IMOCA.

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Le Bol d’Or confirmé pour le 12-13 juin mais le territoire français exclu du parcours !

© Loris Von Siebenthal

Le Bol d’Or Mirabaud se déroulera bien le week-end du 12-13 juin au départ de la Société Nautique de Genève sans limite au niveau des inscriptions mais avec un strict plan sanitaire destiné à protéger tous les participants avec le territoire français marqué comme une zone d’exclusion sur le parcours.

« Nous sommes ravis d’avoir obtenu l’autorisation officielle du canton au terme de discussions intenses à tous les niveaux depuis les annonces du 15 avril », précise Rodolphe Gautier, le Président du Comité d’organisation. « Après l’annulation de l’édition 2020, nous tenions absolument à organiser le Bol d’Or Mirabaud cette année. Je remercie chaleureusement les autorités cantonales pour leur confiance. La réussite de notre manifestation repose désormais sur les concurrents, à qui je demande de jouer le jeu et de se conformer aux règles. »

Parmi les mesures en place, bientôt disponibles en détails sur le site Internet du Bol d’Or Mirabaud:
• Aucune festivité à terre.
• Le territoire français est une zone d’exclusion sur le parcours.
• La clôture de la course est repoussée d’une heure pour tenir compte du rallongement du parcours.
• La première tranche (avantageuse) de la grille tarifaire est prolongée pour la durée des inscriptions régulières, soit jusqu’au 6 juin 2021.

La Société Nautique de Genève ne sera pas ouverte au public cette année, et tout sera fait pour éviter les rassemblements. Il n’y aura donc pas de cérémonie d’ouverture ni de cocktail de bienvenue, tandis que la remise du matériel de course sera répartie sur trois jours, par tranches horaires définies à l’avance. Il en va de même pour la mise à l’eau des bateaux. Le club house, les vestiaires et les douches ne seront pas accessibles aux concurrents. Le briefing météo se fera en ligne.
La remise des prix aura lieu en extérieur, à huis-clos, en présence d’un seul représentant par équipage vainqueur. Elle sera retransmise en ligne.
« Ces mesures, certes contraignantes, seront appliquées de façon stricte », précise encore Rodolphe Gautier. « L’aspect festif et social de la manifestation est sacrifié, mais nous n’avons pas le choix. Nous revenons donc aux fondamentaux, c’est-à-dire à l’organisation d’une grande régate. Je reste néanmoins convaincu que tous les régatiers seront heureux de se retrouver sur l’eau à cette occasion, pour ce qui restera malgré tout la grande fête annuelle du Léman et un signe encourageant pour tous les organisateurs de manifestations en plein air. »

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Canal+ diffusera la série « OCEAN FIFTY fin 2021

Trophée des Multicoques - Baie de St Brieuc 2020 @ Jacques Vapillon

Le 19 mai prochain débutera à Brest le tournage du premier épisode de la série en immersion du circuit des Ocean Fifty (ex Multi50) qui comptera 5 épisodes. C’est UPSWING PROD qui assure intégralement la production et la réalisation de cette série pour laquelle 10 médiamen seront mobilisés. La société annonce qu’elle a vendu les droits à Canal Plus.

Pour UPSWING PROD : « L’objectif que nous poursuivons avec la réalisation de la série « Ocean Fifty » est bien de toucher un nouveau public et de démocratiser la voile de compétition en suivant le quotidien de marins qui sont à la fois des sportifs de haut-niveau mais également des défenseurs passionnés de l’environnement, des citoyens engagés dans des causes sociétales, inspirants et déterminés. »

Pour les réaliser, c’est Édouard Mauriat, producteur de plus de 25 films de fiction et de documentaires primés dans de nombreux festivals (2 Césars et 1 nomination aux Oscars pour Le Cauchemar de Darwin), qui sera à la manœuvre. Nous l’avons interrogé sur sa vision. Extrait de l’article paru dans le numéro 94 de Course Au Large.

Course Au Large : Quelle est ta vision de cette série, et comment allez-vous vous y prendre pour la réaliser ?
Édouard Mauriat : Le dispositif, c’est de coller les navigateurs, créer de la confiance avec eux, pour qu’ils ne disent pas que ce qui est à bord reste à bord. Il faut qu’ils acceptent de se dévoiler. J’ai un modèle, c’est le film de Brest Océans. J’ai beaucoup discuté avec les 4 media men et ce qui marchera le mieux, je trouve, c’est de suivre l’équipage de Ronan Gladu sur Actual Leader. Pourquoi ? Parce que du point de vue de la narration, ils savent qu’ils ne vont pas gagner, ils sont cools et ils ont envie de transmettre. La clé, si on veut que ce soit intéressant, pour que ça marche comme histoire, c’est que chacun des personnages ait envie de transmettre ; qu’ils soient dans une démarche où ils jouent le jeu de cette aventure. Un documentaire, c’est d’abord des personnages. Si on a des bons personnages, ça marche.

Il risque d’y avoir peu de drames et de frictions dans les équipages !
Si, si, j’y crois. Chaque évènement va durer 5 jours. Quand ils vont partir pendant 24 heures, je pense qu’il va y avoir des conflits. Et en régate ce sera exacerbé, entre les équipages et à l’intérieur des équipages.

Est-ce que vous ne serez pas tentés de scénariser un peu ? Il y a de bons acteurs sur les bateaux…
Oui, certains sont de bons acteurs. Je serais très étonné qu’il n’y ait pas de frictions ou de conflits, mais je peux me tromper. Je suis de l’école qui veut qu’un documentaire ne soit pas là pour en rajouter. Ça se fera naturellement. J’en ai discuté avec les media men. Sauf qu’en général les media men sont payés par les sponsors, et du coup les sponsors leur disent: tu es gentil mais ça, tu ne racontes pas. Dès qu’on enlève ce filtre-là, c’est autre chose. Les media men vont travailler pour moi, pas pour le sponsor. Ils ne toucheront pas au bout. À partir de ce moment-là, ils vont attraper des choses qui seront intéressantes. C’est aussi tout l’art du montage. Et c’est la raison pour laquelle je me laisse aussi du temps entre le moment où le circuit s’arrêtera et celui où la série sera diffusée.

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Sébastien Simon et Yann Eliès sur la Jacques Vabre pour une dernière course avec Arkea Paprec

© Martin Viezzer / Team ARKEA PAPREC

Sébastien Simon a choisi Yann Eliès comme co-skipper sur la Transat Jacques Vabre. Ce sera la dernière course du skipper dont le contrat avec Arkea Paprec s’arrêtera juste après. Arkea Paprec envisage un nouveau projet pour le prochain Vendée Globe.

Classé 8e il y a 2 ans avec Vincent Riou après des difficultés techniques, Sébastien Simon connaît mieux son bateau qui a été fiabilisé durant ces deux dernières années. À cette expérience acquise au fil des navigations, Sébastien a choisi d’ajouter l’expertise en formant un duo avec Yann Eliès, l’un des plus fins connaisseurs de la classe IMOCA. Le Breton est aussi et surtout le vainqueur en titre de l’épreuve qu’il a remportée à bord d’APIVIA avec Charlie Dalin en 2019 et avec Jean-Pierre Dick en 2017. Mais, avec ARKEA PAPREC, il accrocherait bien une troisième étoile d’affilée à son palmarès. Si celui-ci est éloquent, Yann n’en est pas moins disert sur sa volonté de tirer le meilleur d’ARKEA PAPREC et de son association avec Sébastien Simon.

« Je pense qu’ARKEA PAPREC peut gagner cette course. Nous avons 6 mois pour trouver les clés en double de ce magnifique bateau qui, je pense, a une revanche à prendre. 6 mois également pour trouver la bonne alchimie, prendre les compétences de chacun pour ne former plus qu’un, une sorte de skipper idéal ! 

Sébastien fait partie de cette nouvelle génération talentueuse que j’ai vue arriver sur le circuit Figaro avec énormément d’envie et de compétences. Je suis content de partir avec lui. Je sens que l’on va se challenger et former un beau duo. »

Sébastien porte quant à lui un regard admiratif sur le parcours réalisé par Yann Eliès notamment pour ses trois victoires sur la Solitaire du Figaro. « J’ai beaucoup d’admiration pour Yann. Nous sommes différents mais complémentaires. Yann va m’apporter son expérience et je vais lui apporter tout le savoir que j’ai acquis à bord de mon Imoca. Mon énergie et ma motivation aussi ! J’espère faire un beau résultat. Pour moi, ARKEA PAPREC en a encore beaucoup dans le ventre. À nous d’exploiter ce potentiel au maximum. »

C’est certain, avec Yann, il a envie de faire parler la poudre après ces deux années de mise au point compliquée pour son monocoque et son abandon sur le Vendée Globe. Son objectif est de prendre du plaisir à rallier La Martinique en jouant cette fois aux avant-postes. Les deux hommes quitteront le bassin Paul Vatine du Havre le 7 novembre pour mettre le cap vers Fort-de-France en Martinique en passant par l’archipel brésilien de Fernando de Noronha. Au programme 5 800 milles de course intense avec deux passages de l’équateur. Un nouveau parcours exigeant qui devrait combler pleinement le duo de compétiteurs Simon / Eliès.

Arkéa et Paprec renforcent leur présence dans la voile

Alors que Arkéa et Paprec ont lancé leur programme de sponsoring conjoint en janvier 2018, les deux marques se projettent désormais à l’horizon 2024 avec un nouveau projet professionnel visant les places d’honneur pour le prochain Vendée Globe.

Dans cet objectif, Arkéa et Paprec créeront dès le début de l’année 2022, une structure commune de course au large. Dirigée par Romain Ménard, ex-pilier de l’écurie de Jean-Pierre Dick, cette structure aura pour vocation de préparer au mieux un nouveau tour du monde sans escale et sans assistance. Des études sur la faisabilité d’un nouvel IMOCA seront lancées en parallèle de cette nouvelle organisation.

En l’absence d’une vision partagée sur cette évolution centrale, Sébastien Simon signera, avec la Transat Jacques Vabre, sa dernière course sous les couleurs d’ARKEA PAPREC. Les deux groupes travaillent actuellement sur cette évolution globale qui visera à présenter un projet compétitif pour le Vendée Globe 2024 et affichant un message fort pour la protection de l’environnement. Une réflexion sur le choix du skipper qui portera les couleurs d’ARKEA PAPREC à partir de la saison 2022 sera menée prochainement.

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Vendée Globe. Un nouveau bateau Charal pour Jérémie Beyou signé Manuard

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Jérémie Beyou poursuit son partenariat avec Charal et annonce qu’il participera au prochain Vendée Globe avec un nouvel IMOCA Charal 2, dessiné par Sam Manuard, dont la construction vient de débuter chez CDK Technologies à Lorient pour une mise à l’eau prévue en juin 2022.

Le Vendée Globe 2020-2021 à peine terminé, Charal et Jérémie Beyou ont décidé de repartir sur une nouvelle campagne, pleinement satisfaits des quatre premières années d’une collaboration qui aura été riche à tous points de vue.

Les retombées médiatiques ont été au rendez-vous : « Pour le Vendée Globe, l’étude de médiatisation certifiée par Kantar calcule les retombées à 3.5 millions d’euros en équivalent achat d’espace publicitaire, ce qui place notre bateau en quatrième position. Pour Jérémie lui-même, cette valorisation se monte à 12 millions d’euros. En notoriété enfin, le partenariat a gagné 15 points entre 2018 et 2020, ce qui signifie que de plus en plus de personnes savent que Charal est investie dans la voile et donc associée à ses valeurs. Le bilan est très positif et explique qu’aujourd’hui, nous avons envie d’aller plus loin et d’accompagner notre skipper dans son rêve de deuxième Vendée Globe avec nous. »

Charal et Jérémie Beyou ont donc prolongé leur partenariat pour quatre ans, jusqu’à fin 2026, à la grande satisfaction de ce dernier qui, avant même le départ du Vendée Globe, ne cachait pas son envie de repartir :

« Cette course, je l’ai dans la peau. Je suis passionné par ce que je fais, je suis vraiment conscient du privilège que j’ai de travailler quatre ans de plus avec Charal et Mathieu Bigard (Directeur du Groupe Bigard, maison-mère de Charal), qui savent prendre des décisions importantes de bonne heure. Ensemble, nous avons réussi à tisser une relation de confiance très forte, nous n’avons pas peur de regarder loin et de viser haut. »

Et pour viser haut, les deux parties ont décidé de lancer la construction d’un nouvel IMOCA, Charal 2 : « Le Vendée Globe a apporté beaucoup d’informations qui nous ont confirmé que c’était pertinent de repartir sur un nouveau bateau. A la fois pour continuer à s’inscrire dans l’esprit d’innovation qui fait vraiment partie de l’ADN de Charal, mais aussi dans un objectif de performance qui n’a jamais cessé de nous animer, comme l’ont prouvé les nombreuses optimisations faites sur Charal 1 », explique Mathieu Bigard.

« Notre aventure commune et riche, lancée en 2017, nous a donné envie d’y retourner et de prolonger l’histoire de bien belle manière et j’en suis heureux ! Avec Charal, nous souhaitons accompagner nos ambitions et poursuivre la découverte de nouvelles technologies », ajoute Jérémie Beyou, qui, en concertation avec son partenaire, a fait appel à l’architecte Sam Manuard pour concevoir ce futur Charal 2 : « C’est un choix qui s’est imposé assez naturellement. Au-delà des échanges autour du design pur que nous avons eus, ce qui me séduit chez lui, c’est sa vision de navigant. Quand je discute avec lui et avec son équipe, je m’adresse certes à un architecte et à des ingénieurs, mais aussi à un marin capable de se mettre à ma place, c’est vraiment la grosse plus-value de Sam, qui a en plus des convictions architecturales fortes. »

L’architecte, qui voit dans cette collaboration « une opportunité absolument géniale de travailler avec un skipper et une équipe qui font partie des plus expérimentés sur le circuit IMOCA », ajoute, à propos de sa vision : « L’approche que je développe depuis pas mal d’années, c’est de placer véritablement l’utilisateur au centre de la réflexion, parce que la grosse difficulté, c’est de réussir à utiliser le potentiel de ces bateaux. Le constat du Vendée Globe, c’est que les nouveaux IMOCA sont excessivement rapides dans des conditions maniables, mais dès qu’elles deviennent plus difficiles, la différence avec les bateaux de générations précédentes ne se voit plus vraiment. Notre objectif sera donc d’essayer d’avoir un bateau relativement facile, polyvalent et exploitable.
Charal 1 avait été mis à l’eau avec une étrave rasante. Charal 2 va intégrer dès le départ de la boucle de conception une étrave spatulée.

Ce ne sera pas un add-on, ce type d’étrave fera partie de l’ADN de ce nouveau bateau. Ce qui nous laisse beaucoup plus de marge de manœuvre et nous permet d’aller un cran plus loin aussi dans l’ampleur de cette spatule. Plus globalement ma démarche en tant qu’architecte naval est tournée autour de l’utilisateur final et autour de la notion de simplicité, d’efficience. Être capable de tirer le meilleur du potentiel du bateau. Cela se traduit par une ergonomie du bateau parfaitement adaptée à Jérémie et au solitaire. Charal 2 sera un bateau typé pour le portant mais qui pourra tout aussi bien être rapide au reaching. »

Les choix architecturaux sur la carène ont été faits, puisque la construction du moule de coque vient de débuter chez CDK Technologies à Lorient, à qui le Charal Sailing Team maintient sa confiance : « Nous sommes super contents de la qualité du travail qui a été fait sur Charal 1, le fait de les avoir juste à côté de chez nous a aussi été un élément décisif, c’était le meilleur choix », assure Jérémie Beyou. La livraison de Charal 2 est prévue en juin 2022.

D’ici là, le skipper et son équipe continueront à naviguer sur un Charal 1 qui va encore être optimisé, la mise à l’eau étant prévue le 26 mai, date à laquelle débutera un gros bloc de navigation destiné à préparer le grand objectif de la saison, la Transat Jacques Vabre Normandie-Le Havre (départ le 7 novembre 2021), course sur laquelle Jérémie Beyou sera en duo avec Christopher Pratt.

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Figaro. Transat en double, la première en Figaro 3

A partir du 9 mai prochain, les Figaro Bénéteau 3 s’apprêtent à traverser l’Atlantique pour la première fois. Une inconnue pour les 18 duos qui s’élancent dans l’aventure et qui sont tous à quai à Concarneau au ponton du quai Carnot en attendant le départ ce dimanche.

Depuis deux ans, ils ont connu les batailles rangées d’un circuit dense et extrêmement compétitif dont les affres et les frissons de la Solitaire du Figaro. Les Figaro Bénéteau 3 ont ainsi été éprouvés. Leurs foils – tournés vers l’intérieur pour générer de l’antidérive – ne sont plus une curiosité et leur capacité à offrir de belles bagarres au large n’est plus à démontrer. Pourtant, le temps des premières n’est pas encore achevé. Le 9 mai prochain, les 18 duos qui concourent à la Transat en double Concarneau-Saint Barthélémy lancent leurs bateaux vers l’inconnu : 3 980 milles théoriques à parcourir (6 405 km) soit une transatlantique et des interrogations qui se bousculent.

« De nouvelles possibilités d’accélération » (Delahaye)

« C’est un bateau qui n’a jamais fait plus de cinq nuits en mer en course », souligne le directeur de course, Francis Le Goff. Le ‘Figaro 3’ est légèrement plus petit (9,75 m contre 10,10 m) et plus léger (150 kg de moins) que son prédécesseur. « Ce qui a changé, c’est la possibilité d’embarquer des voiles un peu différentes. Et avec les foils, le jeu sera plus ouvert, les stratégies possibles plus nombreuses et on devrait surement voir une flotte plus éclatée pendant la course ». Fabien Delahaye (Groupe Gilbert), unique ex-vainqueur présent sur la ligne de départ, ajoute : « avec les Figaro Bénéteau 2, nous connaissions parfaitement ses accélérations à toutes les allures. Là, avec le gennaker en plus, il va y avoir de nouvelles possibilités d’accélération qui vont contribuer à ouvrir des routes qu’on mettait de côté avec le ‘Figaro 2’ ».

Plus rapide, le Figaro Bénéteau 3 oblige aussi à un certain sens de l’adaptation à bord d’autant qu’il est plus bruyant que son aîné. Par ailleurs, l’espace à bord est légèrement réduit et très exposé aux vagues et aux embruns. « Vivre à bord, ce sera un petit défi parce que le bateau est assez humide et le confort précaire », assure Tom Laperche. Avec Loïs Berrehar à bord de Bretagne – CMB Performance, ils ont profité de la Sardinha Cup pour peaufiner leurs automatismes en double pendant plusieurs jours. « Le bateau est exigeant et on passe beaucoup de temps à genoux ou assis. Mais on sait que la vie à bord est une somme de plein de petits détails qu’il faut veiller à respecter pour que ça se passe bien. » De leur côté, Estelle Greck et Laurent Givry ont installé une casquette à bord de RLC Sailing pour « réduire l’humidité et les projections d’eau sur le bateau ».

« On sait que ce sera costaud »

Néanmoins, tous les acteurs de cette Transat en double se veulent rassurants sur la fiabilité du ‘Figaro 3’. « Nous n’avons jamais pris une grosse dépression avec beaucoup de mer au près mais on est capable de réduire la toile et de les passer », certifie Fabien Delahaye. Tom Laperche ne dit pas autre chose : « cela fait deux ans qu’on travaille sur ses bateaux pour gommer les petits soucis ».

« Ce n’est pas le bateau des débuts avec des problèmes de jeunesse à résoudre, poursuit Francis Le Goff. Ils ont été éprouvés lors des différentes courses et surtout les duos sont rôdés, très professionnels et leur préparation est un gage de sérénité pour l’organisateur. L’une des grandes interrogations, ce sera leur capacité à résister physiquement dans le golfe de Gascogne et le long des côtes portugaises quand ils seront à haute vitesse et sous une douche permanente ». L’expérience sera précieuse et ça tombe bien : ils sont nombreux à s’aguerrir aux spécificités du Figaro Bénéteau 3 depuis deux ans, ce qui garantit un sacré suspense pendant la course. De quoi assurer le spectacle pour une « première » qui s’annonce savoureuse.

Source : Transat en double

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Le comité océanique et offshore recommande que World Sailing clarifie l’épreuve de course au large pour le CIO

Le comité océanique et offshore de World Sailing présidé par Matt Allen avec Corinne Migraine comme Vice Présidente ont recommandé de faire quelques clarifications au CIO sur l’épreuve de course au large aux JO2024 à Marseille.

Pour répondre aux objections de sécurité et de télétransmission, ils proposent de revoir l’épreuve avec un parcours côtier.

Au large des côtes françaises pendant l’été méditerranéen, les zones côtières offrent un meilleur test d’habileté à la voile que les zones plus au large. Le long de la côte, il y a souvent des transitions quotidiennes de vent entre la brise de drainage nocturne et les thermiques de fin de matinée, y compris de fréquentes incursions du vent synoptique. La compétition dans cet environnement difficile est idéale pour un événement offshore mixte à deux.

L’image ci-dessus montre un carré, 20 miles nautiques de chaque côté, sur une carte de la Méditerranée, pour référence. – photo © Photo fournie

Nous avons conclu que l’ensemble du terrain de jeu est mieux gardé dans une zone carrée, 20 miles de chaque côté (c’est-à-dire 400 miles carrés), qui est adjacente à la côte. Le parcours doit comprendre plusieurs tours autour des marques à l’intérieur de cette case avec la possibilité de changer de futures étapes sur lesquelles aucun concurrent ne navigue encore pour atteindre l’heure d’arrivée souhaitée. Il en résultera la meilleure compétition compte tenu des caractéristiques du vent en Méditerranée en été tel que décrit ci-dessus. La technologie pour appliquer la zone de course définie avec des limites électroniques de parcours existe déjà sans risque. De tels systèmes de limites sont utilisés depuis des décennies dans les courses au large comme la Volvo Ocean Race, le Vendée Globe, les TransAtlantics et même dans les courses côtières comme la Coupe de l’America.

Heureusement pour ce nouveau terrain de jeu, il sera entièrement dans la zone de couverture des réseaux de données cellulaires français, notamment avec des antennes LTE montées en tête de mât des bateaux de course, ce qui évite les problèmes de blocage des humains et des voiles. . Cette zone carrée, de 20 miles de côté, comprenant 400 miles carrés, est nettement inférieure à la zone sur laquelle le CIO a basé ses estimations actuelles de taille et de complexité pour la sécurité et la couverture médiatique.

Nous nous attendons à ce que d’autres événements estivaux se déroulent de la même manière dans les zones côtières pour une meilleure compétition, profitant des transitions de vent quotidiennes difficiles. Le fait que le terrain de jeu se retrouve dans la couverture du réseau de données cellulaires réduira le coût du suivi, de la télémétrie météo et de la surveillance de la sécurité pour tous les organisateurs de courses / régates, y compris pour les championnats du monde, les régates de qualification et les futurs événements olympiques.

Nous recommandons que World Sailing communique ces nouvelles informations au CIO concernant le premier choix de World Sailing pour la dixième épreuve et demandons au CIO de revoir ses conclusions sur le coût et la complexité de l’épreuve mixte de quillard à deux personnes pour la compétition olympique de voile 2024. sur la base de ces nouvelles informations.

Respectueusement soumis par: Matt Allen Oceanic and Offshore Chairman, Oceanic and Offshore Vice President Corinne Migraine

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