Le comité océanique et offshore de World Sailing présidé par Matt Allen avec Corinne Migraine comme Vice Présidente ont recommandé de faire quelques clarifications au CIO sur l’épreuve de course au large aux JO2024 à Marseille.
Pour répondre aux objections de sécurité et de télétransmission, ils proposent de revoir l’épreuve avec un parcours côtier.
Au large des côtes françaises pendant l’été méditerranéen, les zones côtières offrent un meilleur test d’habileté à la voile que les zones plus au large. Le long de la côte, il y a souvent des transitions quotidiennes de vent entre la brise de drainage nocturne et les thermiques de fin de matinée, y compris de fréquentes incursions du vent synoptique. La compétition dans cet environnement difficile est idéale pour un événement offshore mixte à deux.

L’image ci-dessus montre un carré, 20 miles nautiques de chaque côté, sur une carte de la Méditerranée, pour référence. – photo © Photo fournie
” Nous avons conclu que l’ensemble du terrain de jeu est mieux gardé dans une zone carrée, 20 miles de chaque côté (c’est-à-dire 400 miles carrés), qui est adjacente à la côte. Le parcours doit comprendre plusieurs tours autour des marques à l’intérieur de cette case avec la possibilité de changer de futures étapes sur lesquelles aucun concurrent ne navigue encore pour atteindre l’heure d’arrivée souhaitée. Il en résultera la meilleure compétition compte tenu des caractéristiques du vent en Méditerranée en été tel que décrit ci-dessus. La technologie pour appliquer la zone de course définie avec des limites électroniques de parcours existe déjà sans risque. De tels systèmes de limites sont utilisés depuis des décennies dans les courses au large comme la Volvo Ocean Race, le Vendée Globe, les TransAtlantics et même dans les courses côtières comme la Coupe de l’America.
Heureusement pour ce nouveau terrain de jeu, il sera entièrement dans la zone de couverture des réseaux de données cellulaires français, notamment avec des antennes LTE montées en tête de mât des bateaux de course, ce qui évite les problèmes de blocage des humains et des voiles. . Cette zone carrée, de 20 miles de côté, comprenant 400 miles carrés, est nettement inférieure à la zone sur laquelle le CIO a basé ses estimations actuelles de taille et de complexité pour la sécurité et la couverture médiatique.
Nous nous attendons à ce que d’autres événements estivaux se déroulent de la même manière dans les zones côtières pour une meilleure compétition, profitant des transitions de vent quotidiennes difficiles. Le fait que le terrain de jeu se retrouve dans la couverture du réseau de données cellulaires réduira le coût du suivi, de la télémétrie météo et de la surveillance de la sécurité pour tous les organisateurs de courses / régates, y compris pour les championnats du monde, les régates de qualification et les futurs événements olympiques.
Nous recommandons que World Sailing communique ces nouvelles informations au CIO concernant le premier choix de World Sailing pour la dixième épreuve et demandons au CIO de revoir ses conclusions sur le coût et la complexité de l’épreuve mixte de quillard à deux personnes pour la compétition olympique de voile 2024. sur la base de ces nouvelles informations.“
Respectueusement soumis par: Matt Allen Oceanic and Offshore Chairman, Oceanic and Offshore Vice President Corinne Migraine