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Le Cléac´h : le solo en multi, non merci.

Armel Le Cl´each - Foncia
DR

Dans ce chavirage, qu’est ce qui vous a vraiment marqué ?
 Armel Le Cléac’h : "Ce qui m’a marqué, c’est la facilité avec laquelle le bateau s’est retourné : nous n’avions pas eu d’alertes auparavant et là, il a suffi d’une rafale et, en un rien de temps, nous étions sur le toît".
 
Vous avez donc décidé de renoncer à la Route du Rhum en multicoque. Ça ne doit pas être une décision facile à prendre ?
A.L.C. : "Suite à ce chavirage, nous avons eu une réunion avec Alain Gautier (ndlr : chef de projet) et Foncia. Ils m’ont demandé si je voulais disputer le Rhum en 2006. Après quinze jours de réflexion, j’ai répondu que, pour moi, ces bateaux-là n’étaient pas adaptés à la navigation au large en solitaire. Il y a trop de risques et la marge d’erreur est infime. Pour l’instant, on s’en sort bien car il n’y a eu que de la casse matériel, mais un jour, ce sera peut-être beaucoup plus grave. Donc, je leur ai dit que je ne voulais pas courir la Route du Rhum à la barre d’un trimaran. Néanmoins, j’ai proposé à Foncia de courir le Rhum en monocoque de 60 pieds, mais ça ne rentrait pas dans leurs objectifs du moment".
 
Qu’allez-vous faire en 2006 ?
 A.L.C. : "Mon contrat avec "Foncia" a pris fin plus tôt que prévu : je suis libre de mes engagements depuis le 31 décembre 2005. Cette année, j’ai plusieurs objectifs : défendre mon titre avec Nicolas Troussel sur la Transat AG2R entre Concarneau et Saint-Barthélémy, disputer la Solitaire Afflelou – Le Figaro et être au départ de la Route du Rhum 2006 à la barre d’un monocoque de 60 pieds. A plus long terme, je cherche un nouveau partenaire susceptible de me soutenir sur mon projet Vendée Globe 2008".
 
Propos recueillis
par Philippe Eliès

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Neal McDonald : « Trouver l´équilibre »

Neal McDonald
DR

« Je n’ai pas arrêté d’être au téléphone ou en réunion pendant une semaine. Je n’ai rien vu de la ville » explique McDonald. L’homme a plus de raisons que quiconque de ne pas apprécier l’introduction de la quille pendulaire dans la Volvo.

S’il n’y avait pas ces quilles pendulaires, il serait en mer, en train de faire ce qu’il préfère : se battre contre les conditions et les autres concurrents dans la course qui a construit sa réputation. À l’inverse, à cause de la rupture des vérins d’Ericsson au deuxième jour de course, il a dû rejoindre la terre. De nombreux coups de téléphone et des réunions ont remplacé les déferlantes du Grand Sud.

Il garde l’esprit de compétition; Il admet quand même avoir gardé un œil sur les évènements de la course. Avoir perdu des points durant la dernière manche l’ennuie fortement. Si quelqu’un dans la flotte devait affronter « la si detestée quille pendulaire et la société Volvo Open », il serait un candidat idéal !

Mais, il ne les hait pas, au contraire. Il partage les vues du skipper d’ABN AMRO one, Mike Sanderson, et de tous les skippers et architectes qui se sont réunis la semaine dernière pour discuter du problème. Conclusion : ce nouveau type de bateau est bénéfique pour l’événement, et plus important encore, pour le sport.

Il soutient la thèse suivante : par l’apparition de la classe VO 70, les organisateurs de la course n’ont pas mis en danger les marins. C’est une nouveauté qui a engendré un bateau plus grand, plus rapide mené par moins d’hommes, ce qui rend la course plus attractive. Neal pense que ce sont les hommes qui, en poussant à la construction de bateaux plus légers et rapides (pour fusionner avec leur esprit de compétition), gardent le contrôle du bateau et non la technique.

« Admettons que les bateaux ne cassent pas ; Ils sont très puissants, potentiellement dangereux, mais tout dépend de l’utilisation qu’on en fait. Si on met des voiles de tempête, on fera le tour du monde facilement et en sécurité. En eux-mêmes, les bateaux n’ont rien de dangereux, c’est juste qu’on cherche à aller le plus vite possible. On se met donc dans des situations qui peuvent s’avérer périlleuses. Je suis certain que les architectes peuvent  concevoir des bateaux sûrs à 98 % mais, avec ce type d’engins, vous ne gagnerez aucune course. Il faut trouver l’équilibre. »

Là où l’opinion de Neal a une réelle profondeur, c’est que contrairement à Sanderson (ABN one), il a été fortement impliqué dans les problèmes techniques.

« Regardez les vitesses qu’ont atteintes les gars de Sanderson ! Ils ont explosé le record des 24 heures, qui a ensuite été battu par ABN two. Les bateaux ont atteint des vitesses que personne ne croyait pouvoir approcher. »

La quille pendulaire a permis d’établir ces records de vitesse. C’est la première fois que cette course adopte cette technologie, bien qu’elle ait été utilisée dans d’autres courses depuis presque 15 ans, beaucoup  de personnes pensent qu’elle engendre des risques importants pour des bateaux océaniques.

« Si je trouvais cela imprudent, j’arrêterais demain. La plupart des programmes que j’ai vu dans les média attaquent la Volvo. Il y a eu des articles plutôt violents, mais je ne pense pas que les journalistes possèdent toutes les données. Ces avancées technologiques sont nécessaires pour le progrès. Ainsi, on traverse le temps et l’histoire. Je crois que les gens ont la mémoire courte. Si vous regardez la dernière course, c’était il y a juste quatre ans et les bateaux (VO 60) avaient 12 ans. Ils étaient menés par des gars, considérés comme les meilleurs, et ils connaissaient quand même des problèmes. C’est la même chose pour toute nouvelle classe. Pour la prochaine course, on aura beaucoup appris des erreurs passées et le monde de la voile en bénéficiera. »

Source : Volvo Ocean Race – Traduction : Matthieu Cotinat

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L´Année Course Au Large 2005 est dans les kiosques !

Image Hors Série 2005
DR

Si les mois d’hiver sont, le plus souvent sous nos latitudes, plutôt calmes au niveau des plans d’eau, force est de constater que le premier trimestre 2005 aura dérogé à cette règle… Un final de Vendée Globe en apothéose, l’amélioration par Ellen MacArthur du chrono de Francis Joyon en solo autour du globe, le Trophée Jules Verne bouclé en 50 jours : autant d’événements qui resteront comme des jalons importants dans l’histoire de la course au large. Cela sans empêcher pour autant la planète régatière de tourner, et notre rétrospective 2005 se penche évidemment sur les grands événements nationaux et étrangers de la saison – de l’America’s Cup au circuit Figaro, en passant par le Trophée Atlantique et sans oublier la fantastique Transat 6.50 ou la classique Sydney – Hobart. En partenariat avec l’agence photographique DPPI, l’Année Course Au Large 2005 vous offre, en 200 clichés, un point de vue unique sur une saison d’exception.

Prix de vente : 10 Euros

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Mc Marine pour les coureurs.

Mc Marine
Mc Marine

Fondée en 1997, Mouse.com avait pour vocation la vente de matériel informatique au grand public ainsi qu’à quelques petites entreprises locales.

En 2001, devant la demande croissante, Mouse.com a ouvert une branche maritime : Mc Marine pour proposer du matériel informatique pour la navigation. Cette branche a ouvert de nouveaux horizons, notamment dans l’importation directe de produits informatiques venant d’Asie.

Aujourd’hui, Mouse.com travaille surtout avec des professionnels de la distribution de matériel pour la navigation et des administrations, écoles et la grande distribution pour la branche informatique. L’ouverture d’un nouveau site Internet pour permettre de proposer le catalogue en ligne, ainsi les nombreux produits qu’ils importent.

A consulter donc sur www.mc-marine.com…d’autant que des tarifs professionnels sont accordés aux coureurs !

Pack Professionnel MPL-PIP10 :
Le PIP10, dernier né de la famille (Package Industrial PC) est sans aucun doute la meilleure réponse aux contraintes d’une utilisation en milieu marin. Intégré dans un boîtier aluminium , montage sur rail DIN , de taille restreinte, fonctionnant sans ventilateur, le PIP10 constitue un PC-Box robuste et performant. Très faible consommation, moins de 17W, le système est configurable en fonction du nombre et de la nature des appareils à connecter.

Architecturé autour du Pentium M738 (1.4 Ghz/2Mo. De cache L2), processeur le plus puissant du programme embarqué d’Intel. Equipé de 512 Mo de mémoire dynamique soudée sur la carte mère ainsi que d’un connecteur permettant l’installation sur la carte d’un module RAM d’extension mémoire jusqu’à 1Go.

Pourvu des fonctionnalités ci-dessous.
• 3 interfaces FIREWIRE 800Mbits/sec (IEEE1394b)
• 3 interfaces USB 2.0
• 1 lien Ethernet 1 Giga
• 4 ports série RS232/485 half & full duplex
• 1 moteur graphique 2D & 3D avec connecteur DVI-I
• 1 connection vers les mémoires de masse via des ports Sérial ATA & IDE
Et, si nécessaire, équipé d’interface Audio, du bus CAN, d’entrées/ sorties digitales et même d’UPS.

Le PIP10 est aujourd’hui la meilleure réponse aux exigences des applications en environnement sévère (chocs, vibrations, température étendue, faible consommation, haute fiabilité). Il est certifié Veritas.

Le PIP10 est également configurable selon les besoins. Les boîtiers en aluminium sont disponibles en plusieurs versions et offrent des extensions vers les bus PC104/104+/PCI. Ils ont été conçus pour proposer les solutions les plus compactes, sans ouverture (IP54 minimum) et sans ventilateur quelque soit la puissance du processeur. 

Pack Plaisance SBM-320 :
Née pour la plaisance, la SBM-320 est spécialement étudiée pour la cartographie. Sa faible consommation convient particulièrement aux plaisanciers désireux de réaliser leur navigation ou d’accéder à la lecture d’un film DVD ( en option ). Elle peut être utilisée aussi en compétition pour les régatiers exigeant ayant besoin d’un outil performant et fiable permettant d’accroître ses performances. La SBM-320 a déjà participé à plusieurs courses du Figaro et a gagné l’AG2R en 2004 !

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De nouvelles boites à réas Wichard.

Wichard - Boites à réa
Wichard - Boites à réa

Wichard, le spécialiste de l´accastillage marin, lance sur le marché à compter du mois de février une nouvelle gamme de boites à réas à billes captives. Cette nouvelle gamme remplacera les anciennes gammes de boites à réas Wichard.

Les boites à réa Wichard sont disponibles en version de 2, 3 et 4 réas et avec des diamètres de 32 ou 42 mm. Chacune d´entre elles ayant le même entraxe, elles offrent la possibilité de s´empiler l´une sur l´autre.

Résistance et performance :
Les flasques des boites sont en aluminium (5083) et ont subi une anodisation épaisse offrant ainsi une forte résistance aux efforts.
Les réas sont à billes captives (matériel : POM) et permettent ainsi un rendement maximum.

Esthétique
Avec ses ajourages, les boites à réas Wichard sont esthétiques et s´intègrent parfaitement au plan de pont des bateaux modernes.

Plus d´infos : www.wichard.com

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Anticipez vos travaux de peinture !

Catalogue Boero 2006
Catalogue Boero 2006

Le nouveau catalogue Boero vient de sortir.

Destiné aux plaisanciers qui souhaitent réaliser des travaux de peinture et d´entretien, cet outil offre une mine d´informations et de renseignements indispensables à la mise en chantier de tous les projets de peinture et d´entretien d´un bateau.

Il contient notamment:
– Une présentation complète des gammes peinture, entretien et accessoires Boero.
– Des recommandations générales sur la préparation de l´application, des données techniques sur les produits ( antifouling, laques, vernis, primaires, enduits…).
– Un ensemble complet de cycles issus de la recherche Boero permettant d´obtenir une excellente protection du support, une finition de grande qualité et une durée dans le temps optimale.
– Des témoignages de grands noms de la course au large ( Van Heede, Thiercelin, Bourgnon….) tous partenaires techniques des produits développés par le laboratoire recherche et développement de Boero.

Ce catalogue est disponible gratuitement dans les shipchandlers ou sur simple demande auprès de Boero Colori France.

Plus d´infos : www.boeroyachtpaint.com

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Dean Barker termine devant Pacé et Dickson.

Chris Dickson
DR

« Bien sûr, nous aurions aimé faire encore un petit peu mieux » déclare Chris Dickson, skipper et CEO de BMW ORACLE Racing. « Mais c’est vraiment fantastique de voir nos deux équipes sur le podium d’un événement aussi difficile. Nous abordons magnifiquement la saison 2006. »

Le tacticien Bertand Pacé et son équipage composé de Rod Dawson, Sean Clarckson, Zach Hurst et Brad Webb affrontaient Dean Barker sur Emirates Team New Zealand en finale de ces régates internationales de Niveau Un (Grade One) disputées à Auckland au large du port de Waitemata.

Pacé débutait péniblement, accumulant 4 pénalités lors des deux premières courses. Barker menait alors par deux victoires à zéro et n’était plus qu’à une manche de la victoire finale. BMW ORACLE Racing réagissait et s’emparait du commandement à la faveur d’un excellent départ lors de la troisième course. Mais Barker parvenait à repasser en tête juste avant la bouée au vent et préservait son avantage sur le reste du parcours pour s’adjuger la victoire finale.

« J’ai fait quelques erreurs inhabituelles aujourd’hui » admettait Pacé. « Cela fait partie du jeu. »

Sa performance à Auckland demeure toutefois remarquable. Il s’était déjà imposé ici en 2000 et 2001 lors des précédentes éditions et sous l’ancien format. Il disputait aujourd’hui la finale de ce nouveau concept de la Auckland Match Racing Cup.

Dickson, qui naviguait avec Paul Westlake, Robbie Naismith, Kazuhiko Sofuku et Jamie Gale pour équipiers s’est rapidement débarrassé du skipper originaire d’Auckland Cameron Appleton par deux victoires à zéro dans la petite finale, s’assurant ainsi de la troisième place au classement général. Dickson et son équipage ont mené chacune des régates de bout en bout.

La Auckland Match Racing Cup a vu la renaissance de ce concept de rencontres populaires au sein du circuit international de match racing. De différentes manières, cette régate avait été disputée sans interruption à Auckland depuis 1979 avant de s’interrompre en 2002.

Elle est à présent prête à redevenir une étape incontournable et permanente du calendrier internationale, après avoir attiré un superbe plateau de 10 équipages représentant 6 nations venues disputer la dotation de 100 000 dollars US.

« C’était formidable de voir le retour de ce niveau de compétition à Auckland après quatre années d’absence ; » déclare Dickson.

Résultats :
1 Dean Barker (NZL), Emirates Team New Zealand
2 Bertrand Pacé (FRA), BMW ORACLE Racing
3 Chris Dickson (NZL), BMW ORACLE Racing
4 Cameron Appleton (NZL)

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Quand les Méditerranéens imitent les Finistériens

Kito De Pavant - Groupe Bel
DR

Des résultats prometteurs

Le temps passe et fin août, Kito de Pavant gagne la Solitaire du Figaro. Le type a disparu dans la nature et les Figaro 2 n’ont, bien sûr, jamais été achetés. Néanmoins, l’idée a fait son chemin. "Nous, on avait bossé sur le dossier, alors on a continué sans lui", ajoute le skipper de "Groupe Bel".

Au lancement, en janvier 2003, ils ne sont pas très nombreux sur l’eau, seulement trois skippers : Gilles Chiorri, Laurent Pellecuer et Kito de Pavant. L’année suivante, l’effectif du CEM se limite à… deux coureurs : "Les skippers n’avaient pas de sponsors, donc on s’est retrouvé à deux, Laurent Pellecuer et moi".

Fort heureusement, l’année 2005 voit le centre se remplir, passant de 2 à 8 coureurs (1) : et les résultats ne tardent pas à suivre, notamment sur la Solitaire Afflelou – Le Figaro où Laurent Pellecuer et Pietro d’Ali gagnent une étape chacun avant que Kito de Pavant ne termine sur la 3e marche du podium. "Deux manches sur quatre pour les Méditerranéens, ce n’est pas mal non ?", lance fièrement l’enfant du Grau du Roi.

Un leitmotiv : l’échange

Même si le CEM n’a pas encore les résultats du Pôle France de Port-la-Forêt, il bénéficie, lui aussi, d’un outil de travail performant : "Nous avons des locaux et du bon matériel, des facilités portuaires avec un ponton de 50m réservé aux Figaro. Franck Citeau, ex-tornadiste aujourd’hui membre du Team Nissan de Hobie 18, est payé par la municipalité pour s’occuper de nos entraînements. C’est bien même si on manque de financement".

Quant ils ne sont pas sur l’eau, à terre, les figaristes travaillent la météo, stratégie, la tactique : "Nous avons une petite structure sympa dont le leitmotiv est l’échange, ajoute Kito de Pavant. On y tient beaucoup. Ici, on se parle, les meilleurs donnent aux plus jeunes afin de faire grimper le niveau".

Les Bretons n’ont qu’à bien se tenir…

Philippe Eliès / Le Télégramme

(1).  Etaient présents au CEM en 2005 : Christopher Pratt (ndlr : parti à Port-la-Forêt depuis après avoir remporté le Challenge Espoir Crédit Agricole), l’Italien Pietro d’Ali, Marc Emig, Nicolas Bérenger, Robert Nagy (ancien membre de l’équipe de France de planche à voile olympique), François Gabart (jeune marseillais issu du Tornado), Guillaume Rottée et Kito de Pavant. "Cette année, on attend l’arrivée des deux Espagnols Alex Pella (2e de la dernière Transat 6,50) et Dominique Luna qui ont monté une base à Lunia".

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Brasil 1 et Ericsson à bon port !

Brasil 1
DR

Brasil 1 avait démâté par un temps calme, ce qui avait alors suscité les interrogations. Le bateau bleu et jaune a accosté, le 26 janvier, à Freemantle. Le plan Farr devait ensuite être chargé sur un camion pour rejoindre Melbourne. L’équipage en profite pour prendre du bon temps mais comme le dit Andy Meiklejohn, "le plus dur est de savoir que l’on ne va pas arriver à Melbourne en bateau mais en avion." Un nouveau gréement doit arriver en Australie puis les réparations commenceront. 

Torben Graël, le skipper, commente : "Nous sommes encore en course, nous nous battons contre le temps pour être fin prêt pour la régate inshore (du 4 février), à Melbourne. Ce sera dur, il y a beaucoup de choses à faire, mais je pense que nous réussirons." L’équipage brésilien est bien décidé à sauver l’honneur après son abandon lors de la première étape et son démâtage lors de la seconde.

Ericsson, ou plutôt, le cargo qui le transportait, est arrivé hier à Melbourne, 17 jours après son départ de Port Elizabeth (Afrique du sud). Ericsson s’était retiré, de la seconde étape, après des problèmes au niveau des vérins hydrauliques de sa quille.Il abandonnait ainsi la deuxième place de l’étape. Le bateau devrait pouvoir renaviguer d’ici cinq jours. Les réparations exactes à réaliser ne sont pas encore connues. Dave Powys, le manager de l’équipe, a contacté plusieurs ingénieurs afin de trouver la meilleure solution pour  régler les problèmes de quille. "Peu d’alternatives sont possibles" affirme Powys, "soit nous remettons les mêmes vérins, réparés, soit nous les remplaçons par des vérins en inox comme Movistar mais chaque bateau possède sa stratégie." 

Le bateau devrait être remis à l’eau mardi prochain. Avant ce moment attendu, "chaque élément doit être vérifié, le mât, la quille et la moindre écoute ou drisse. Le bâteau n’a navigué que deux jours, il est donc en bon état, ce qui peut constituer un avantage pour nous." affirme Neal McDonald, le skipper. Tout l’équipage reste très impatient à l’idée de renaviguer lors de la régate inshore du 4 février. 

Matthieu Cotinat

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BMW ORACLE Racing en finale !

Bertrand Pace
DR

BMW ORACLE Racing était assuré d’une place en Finale puisque ses deux équipages engagés s’étaient qualifiés pour les demi finales. Barker, grand vainqueur des doubles round robins a ainsi pu exercer son privilège de choisir son adversaire en demi finale et a désigné son compatriote de Auckland Cameron Appleton, laissant ainsi Pacé et Chris Dickson, skipper et CEO de BMW ORACLE Racing s’empoigner pour le gain de la dernière place de finaliste.

Tout au long de la régate, les duels entre Dickson et Pacé ont été d’une grande virulence, sans qu’aucun parti ne demande ni n’accorde de quartiers, bien à l’image du haut niveau de compétition déployé par les deux équipes lors de leurs fréquents entraînements fratricides en vue de l’America’s Cup 2007.

Leur choc en demi-finale traduisit parfaitement cet état d’esprit et c’est Pacé qui s’est imposé au terme de régates au contact. « Le vent était plus faible aujourd’hui et nous avons navigué dans des conditions très différentes des journées précédentes » racontait Pacé.

« Il nous a fallu naviguer tout en douceur afin de conserver de la vitesse. Je me suis évertué à franchir la ligne de départ bien lancé. Nos départs furent très bons aujourd’hui et cela nous a donné un gros avantage dès les premiers bords en facilitant le jeu des bascules lors de la première remontée au vent.

Notre tactique et notre stratégie étaient les bonnes. Tout l’équipage a vraiment bien travaillé. Nous remportons cette demi-finale mais cela a été plus difficile qu’il n’y paraît. C’est vraiment dur de régater contre Chris. »

L’équipage de Pacé sur BMW ORACLE Racing comprend Brad Webb, Rod Dawson, Sean Clarckson et Zach Hurst.

Barker a battu Appleton au terme de deux courses durant lesquelles Emirates Team New Zealand a dû s’employer pour combler son retard, passer son adversaire et gagner le droit de livrer bataille contre Pacé en finale.

Also racing tomorrow will be Dickson against Appleton to decide 3rd and 4th places. “Racing against Chris Dickson will be exciting,” said Appleton. “He is always a very tough competitor.”

Autre course demain, celle qui opposera Dickson à Appleton pour le gain de la troisième place. « Ce sera très excitant de courir contre Chris » déclare Appleton. « Il demeure un très grand et difficile compétiteur. »

Les autres courses du jour ont défini les classements suivants de la 5ème à la 10ème place :
Ian Williams (GBR) 5ème
Mathieu Richard (FRA) 6ème
Ed Baird (USA), Alinghi, 7ème
Magnus Holmberg (SWE), Victory Challenge, 8ème
Staffan Lindberg (FIN), 9ème
Sebastian Col (FRA), K-Challenge, 10ème

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