VMG Nautic a été créé avec l’envie très simple de concevoir des bateaux aussi faciles à manoeuvrer que rapides et innovants.
Le chantier est installé en Champagne, à une heure de Paris, dans des locaux spacieux et récents.
Conscient que des dizaines de milliers de demandes de places de port sont à ce jour non satisfaites, VMG Nautic propose une gamme de voiliers modernes et surtout transportables, afin de pouvoir changer de zone de navigation selon vos envies, que ce soit le long des côtes ou sur des eaux interieures, et d’hivernez dans votre jardin.
Le VMG 25′ :
Vitesse et performances sont au programme de ce bateau déstiné aux amateurs de surf et de régate. Connu sous le nom de I-Pack 25 en Nouvelle Calédonie, ce plan Pléssis est aujourd’hui disponible en Europe, avec deux options : un mât carbone et une quille relevable.
Construit à l’unité en CP-Epoxy, il devrait rapidement montrer son tableau arrière sur bien des plans d’eau Européens.
Le numéro 1 de Nouméa a déjà dépassé les 20 nds sous spi asymétrique, avec 20 nds de vent, avec une pointe à 26 nds. Tout cela avec un équipage de 5 personnes. Son habitacle permet un stockage de matériel, mais aussi une nuit à bord avec 4 vraies couchettes.
Caractéristiques : Longueur Hors Tout : 7,50 m Longueur flottaison : 7,20 m Maître bau : 2,834 m Déplacement lège équipé : 1066 kgs Poids du lest ( bulbe ) : 330 kgs Tirant d’eau : 2,00 m Deux safrans sur tableau Voilure au près : 49,4 m2 Surface génois : 28,4 m2 Surface foc de brise : 14 m2 Surface Spi : 70 m2 Accastillage 100% Harken Mat aluminium AG + 2 étages Doubles bastaques Couchage 4 personnes
Options : Mât carbone AG + Quille relevable sur palan Jeu de voiles complet ( sur devis )
Tout vient à point à qui sait attendre… La patience fut en effet récompensée puisque ce sont des conditions idylliques de navigation qui ont été offertes lors de la troisième journée de régate, avec une brise Sud/Ouest de 15 nœuds, sous un soleil radieux qui a enchanté les nombreux étrangers venus de toute l’Europe. Après une seule manche courue la veille, le comité de course avait à cœur de rattraper les deux premières journées de vent capricieux. Pari réussi puisque pas moins de 20 départs (4 manches par série) ont été donnés dans la seule journée de Dimanche.
« La Primo, c’est costaud !», commente avec humour Kito de Pavant, associé pour l’occasion en Surprise à deux autres Figaristes : Alberto Spina et Olivier de Roffignac. Le physique fut en effet mis à rude épreuve dans la brise, avec des manches s’enchaînant les unes après les autres, tel un métronome, sans aucun temps mort !
« Le fait d’enchaîner les manches comme nous l’avons fait aujourd’hui, était très intéressant : on régatait, 5 minutes de pause et on repartait tout de suite. La longueur des parcours était idéale, avec une manche de 45 minutes de moyenne c’est suffisant car après on se dissipe ! », commente l’anglais Chris Blackburn (Team Touareg), vainqueur en Laser SB3, série qui faisait son entrée à la Primo Cup.
J/24 (21 inscrits) – 4 nationalités Dans la série phare du YCM, victoire de l’équipage italien J di Quadri, emmené par Claudio Buiatti devant l’armada monégasque, dont les chefs de file, les frères Jean et Claude Rodelato n’ont pu défendre leur titre, en raison d’un bris de tangon dans la troisième manche.
Belle performance de Dangerous, emmené par Cesare Gabasio et barré par Peter Flohil qui s’empare de la deuxième place, talonné de près par la relève monégasque, les jeunes espoirs de Gasper, avec à la barre Loic Begué.
Dragon (30 inscrits) – 10 Nationalités Dans la série la plus relevée, avec la présence de tous les ténors et la plus internationale de ce premier week-end, c’est la régularité qui a permis à l’Italien Paolo Manzoni (Tramontana) de décrocher la victoire finale et de se voir remettre un tender offert par Radio Monte-Carlo.
Le bateau princier Munegu, emmené par Peter Johansen, le propriétaire de Royal Denship, un des leaders mondiaux de la construction de Dragon, s’octroie quant à lui une belle seconde place, juste devant l’équipage anglais El Gringo, qui vient de remporter le Ski-Voile d’Antibes.
1- Tramontana YC Cannes Paolo Manzoni 14.00 pts 2- Munegü Monaco Bo Selko 16.00 pts 3- El Gringo Grande-Bretagne Martin Paynes 20.00 pts
Laser SB3 (10 inscrits) – 6 nationalités Cavalier seul de l’Anglais Chris Blackburn (Team Touareg) qui, après sa contre-performance dans la première manche, enchaîne quatre victoires d’affilée.
Deuxième place du français Nicolas Honor, responsable du développement de cette jeune série qui a été présentée voici trois ans à la Primo Cup.
À noter la troisième place de l’équipage Marçon Yachting, spécialement composé pour la Primo, réunissant des barreurs solitaires du laser, qui pour l’occasion ont décidé de découvrir la finesse de la barre et la puissance d’un quillard.
« Trois laséristes sur un bateau… quel drôle de pari, car ce sont trois individualistes réunis ! Mais avec un bateau aussi facile à naviguer, c’était du plaisir à l’état pur ! », commente Patrice Clerc qui découvrait ce nouveau support à bord de Marçon Yachting.
1- Team Touareg Grande Bretagne Chris Blackburn 4.00 pts 2- Touareg YC Grande Motte Nicolas Honor 10.00 pts 3- Marcon Yachting France Xavier Leclair 12.00 pts
Surprise (38 inscrits) – 6 nationalités Dans cette série la plus représentée, avec 38 engagés et qui célèbre cette année son 30ème Anniversaire, c’est un bateau neuf qui a permis au Suisse Alain Marchand de renouer avec la victoire à la Primo Cup. Il s’octroie en effet trois manches sur les cinq courues.
Malgré la présence de régatiers de renom, tels que Damien Seguin (Lord Jim), Médaillé d’Or aux Jeux paralympiques ou de Kito de Pavant (Roc’h Guarine II), le podium est une nouvelle fois « trusté » par les équipages suisses et italiens, grands habitués de ce support.
1- St Jacques Suisse Alain Marchand / Patrick Richner 5.00 pts 2- 5 For Fighting Italie Alberto La Tegola 19.00 pts 3- TEO JAKOB Suisse Michel Glaus 23.00 pts
Star (14 inscrits)- 7 nationalités Belle bagarre sur l’eau, et comme cela était prévisible, moins de trois points séparent le premier du troisième. Beau final de l’Allemand Philip Rotermund qui avec deux victoires de manches remporte le général.
Diego Negri, médaillé d’or aux jeux méditerranéens en 2001 et d’argent en 97 et 2005, s’empare de la seconde place et effectue ainsi avec succès son passage du laser au star.
Belle performance des deux grands habitués de l’épreuve, l’Anglais Graham Bailey (Dr Evil) et l’Italien Loris Modena, qui s’emparent respectivement de la troisième et quatrième place, après avoir souffert dans la brise.
1- Ger 8033 Allemagne Philip Rotermund 8.00 pts 2- Ita 8075 Italie Diego Negri 9.00 pts 3- Dr Evil Grande-Bretagne – Graham Bailey 11.00 pts
Rendez-vous Vendredi 10 Février 2006 pour le second week-end, avec la participation des Mumm30, Melges 24, First Class 7.5, First 40.7, Bénéteau 25 et Smeralda 888
Evènement phare du circuit Figaro Bénéteau, depuis 37 ans, La Solitaire Afflelou Le Figaro a dévoilé des navigateurs de talents et l’édition 2006 ne déroge pas à la règle puisque la course enregistre à ce jour 67 pré-inscriptions. Navigateurs connus ou moins connus, professionnels ou amateurs, confirmés ou bizuths… tous sont déterminés à prendre le départ de cette course mythique le 6 août prochain de Cherbourg-Octeville.
Un plateau riche et nouveau Comme tous les ans, La Solitaire réunira une des flottes les plus importantes de monotypes. Parmi les 67 skippers ayant annoncé leur intention de participer à la Solitaire Afflelou Le Figaro, on retrouve les ténors du circuit tels que les vainqueurs des dernières années : Charles Caudrelier (2004), Armel Le Cléac’h (2003), Kito de Pavant (2002), Eric Drouglazet (2001), des vainqueurs d’étape : Gildas Morvan, Yann Eliès, Laurent Pellecuer, et des prétendants à la victoire : Frédéric Duthil, Marc Thiercelin, Christophe Lebas, sans oublier la nouvelle vague de bizuths : Jean Pierre Dick (Double vainqueur de La Transat Jacques Vabre 2003-2005), Corentin Douguet (Vainqueur de la Transat 6.50), Christopher Pratt (Vainqueur du Challenge Espoir Crédit Agricole), Stanislas Maslard, Gildas Mahé, Ronan Treussard … Ils sont 5 étrangers à souhaiter prendre le départ de la 37e édition de La Solitaire : Samantha Davies (Angleterre), Liz Wardley (Australie), Isabelle Joschke (Allemagne), Nigel King (Angleterre), Antonio Pedro Da Cruz (Cap Vert)
Une course longue et exigeante « Le parcours de la 37ème édition de La Solitaire Afflelou Le Figaro est l’un des plus longs de son histoire : 1 898 milles nautiques entre la France, l’Espagne et l’Irlande répartis sur 4 étapes. Fidèle à la tradition, ce parcours offre aux skippers des étapes variées, de 590 milles pour la plus longue à 314 milles pour la plus courte, alliant large et côtier. L’épreuve reine de l’été s’annonce d’ores et déjà sportive et intense ! » explique Christian Gout, Directeur de course.
Les skippers couperont la ligne de départ au large de Cherbourg-Octeville le 6 août prochain avec un seul et même but : remporter La Solitaire Afflelou Le Figaro 2006. Entre Manche, golfe de Gascogne en passant par l’Atlantique et la mer d’Irlande, les concurrents devront exceller en tactique, stratégie, analyse météo, mais en régate de contact pour franchir la ligne d’arrivée en vainqueur, en Bretagne à Concarneau. ste des pré-inscrits à La Solitaire Afflelou Le Figaro 2006
67 préinscriptions, dont 28 bizuths, 5 femmes, 5 étrangers
Ben Kolff, Marc Kooiman et Emmanuel Galle, respectivement PDG du Groupe Mc Gregor Fashion, Directeur Commercial de Gaastra International et Directeur Général de la filiale française, et Mr André Beaufils, Président de la Société Nautique de Saint Tropez, se sont réunis à Sneek en Hollande, ville d’origine de la marque Gaastra. Ils ont signé le prolongement du partenariat mis en place en 2005 entre Gaastra et les Voiles de Saint Tropez et s’engagent officiellement sur 2006 et 2007.
Le succès de la marque Gaastra et de sa collection spéciale Voiles de Saint Tropez 2005, pousse les deux parties à s’associer dans la durée.
Gaastra prépare d’ores et déjà la nouvelle collection des Voiles 2006.
Stage bénéfique en Martinique Reparti pour une nouvelle préparation olympique qui devrait l’emmener jusqu’à Pékin, le membre de l’Equipe de France a commencé sa saison par un stage très poussé en Martinique : “Je suis parti le 15 décembre pour rentrer le 18 janvier. Lors de ce stage, nous étions plusieurs étrangers : canadiens, anglais, allemands, suédois et l’Autrichien Geritzer, vice-champion olympique”.
Malgré le décor paradisiaque, le licencié du CN Fouesnant Cap Coz a bossé dur sous la houlette de l’entraîneur national, François Le Castrec : “C’était un très bon stage. On a bien travaillé”.
Deux victoires de manche Le travail a rapidement porté ses fruits la semaine dernière lors de la Rolex Miami OCR, première épreuve de la saison. Cette compétition était aussi la première où l’ISAf avait décidé d’appliquer les nouveaux formats, notamment le principe des finales.
Après dix manches, les dix meilleurs compétiteurs ont été retenus afin de courir la manche finale, le classement étant établi sur l’ensemble des régates disputées (moins le résultat de la plus mauvaise, la finale ne pouvant être soustraite). “Nous avons eu de tout côté météo : du médium, de la pétole et deux jours de baston pour finir”, précise le lasériste breton qui a remporté deux manches.
7e mondial Deuxième au classement général final derrière l’Anglais Paul Goodison (4e des JO 2004), mais devant le Polonais Maciej Grabowski (ancien champion d’Europe), Félix Pruvot est, pour la première fois de sa carrière, monter sur un podium international. Une performance qui devrait le faire passer de la 12e à la 7e place mondiale sur la fameuse Ranking List ISAF et surtout lui offre une invitation pour les prochains Mondiaux ISAF seniors qui auront lieu en mai en Autriche. “Du coup, on risque d’être non pas un mais quatre français en Autriche”, se réjouit Félix. Revenu se reposer quelques jours dans sa Bretagne natale, le Fouesnantais repartira en mars prochain à Split en Croatie pour une régate d’entraînement, avant d’enchaîner fin avril avec la SOF à Hyères. Mais ne nous y trompons pas : le seul podium que Félix Pruvot a dans la tête est celui des J0 2008 : “Les Jeux, j’y ai goûté une fois et j’ai très envie d’y retourner”. Et d’y revenir avec une breloque autour du cou s’entend. Philippe Eliès / Le Télégramme
Aux dires de ceux présents à Melbourne, la course fût passionnante. A 3 heures (GMT et à 14 h , heure locale), le coup de pistolet a retentit dans la baie de Port Philipp. Les sept VO 70 se sont élancés par un temps ensoleillé, une mer calme et une brise de 12-13 noeuds. Le début de course a été marqué par le mauvais départ d’ABN two et Ericsson. Les deux VO 70 ont donc fait demi-tour pour repasser la ligne. Ils laissaient ainsi la première place aux Pirates de Paul Cayard. A noter, la présence sur l’eau de Brasil 1. L’équipe technique et l’équipage ont réussi, avec l’aide des hommes d’ABN, à remâter à temps.
Choix tactiques
Dès le départ, les choix tactiques apparraissaient : Brasil privilégiant une petite voile d’avant alors que les autres équipages préféraient sortir plus de toile. Après avoir passé la ligne, la flotte se divisait en deux : Brunel, ABN 1 et Pirates choississaient le côté droit du plan d’eau alors que ABN two, Ericsson, et Brasil optaient pour le côté droit. Movistar restant au centre. Brasil rencontrait rapidement des problèmes de mât. Les Brésiliens réussissaient malgré tout à passer la première bouée en tête, respectivement suivis par ABN one, Movistar et Pirates (Black Pearl). Une lutte âpre, entre ABN one et Movistar, s’engageait pour la seconde place. Devant, Brasil envoyait le spi puis empannait. Mais, leur voile s’enroulait au tour de l’étai avant et stoppait presque le bateau. Ils empannaient sans doute trop prudemment pour préserver leur gréement (monté quelques heures auparavant). Derrière, Movistar effectuait un magnifique empannage et ABN one ratait l’envoi de son spi. Brasil conservait la tête mais les trois bâteaux de tête se trouvaient dans un mouchoir de poche. Movistar réussissait finalement à prendre la deuxième place alors que Black Pearl et ABN one se disputaient la troisième marche du podium. Après une heure de course, "le Roi du désert" (Brasil) conservait la tête de course (les Brésiliens n’ayant même pas pu tester leur bâteau avant la régate). Loin derrière, Brunel tentait une option audacieuse pour raccrocher à la flotte…sans succès.
Fin malheureuse pour Brasil
Après 1h40 de course, Brasil devait larguer son spi, suite, vraisemblablement, à un problème de gréement. Il abandonnait la première place à ABN one et se retrouvait en 5ème position. Torben Grael, skipper du VO70 bleu et jaune, levait le pied pour ramener Brasil one en un seul morceau. Progressivement, le vent montait, s’établissant à 18 noeuds et favorisant ABN one, plus puissant dans ces conditions. Après plus de 2h20 de course, ABN one l’emportait confirmant son statut de favori dans la Volvo Race 2006. Melbourne sourit donc à Mike Sanderson et à ses hommes puisqu’ils ont déjà empoché la deuxième étape de Capetown à Melbourne.
Samedi 04 février 2006, 05:30:00 GMT
Résultats de la régate In-port : TEAM ABN AMRO ONE, Mike Sanderson (NZL): 2hr 28 min 12 sec 2. Pirates of the Caribbean, Paul Cayard (USA): + 1 min 31 sec 3. Movistar, Bouwe Bekking (NED): + 1 min 44 sec 4. Ericsson Racing Team, Neal McDonald (GBR): + 1 min 59 sec 5. Brasil 1, Torben Grael (BRA): + 5 min 8 sec 6. TEAM ABN AMRO TWO, Sebastien Josse (FRA): + 6 min 53 sec 7. Brunel, Grant Wharington (AUS): + 12 min 48 sec
Classement général : 1st TEAM ABN AMRO ONE, Mike Sanderson (NZL) 32.5 pts. 2nd TEAM ABN AMRO TWO, Sebastien Josse (FRA) 25 pts 3rd Movistar, Bouwe Bekking (NED) 18 pts 4th Pirates of the Caribbean, Paul Cayard (USA) 16.5 pts 5th Brasil 1, Torben Grael (BRA) 16 pts 6th Ericsson Racing Team Neal McDonald (GBR) 14.5 pts 7th Brunel, Grant Wharington (AUS) 11.5 pts
Déjà cent ans ! Les 13 et 14 juillet prochains, la traversée Cowes-Dinard-Saint-Malo soufflera ses cent bougies. Cette transmanche en équipage regroupe tous les bateaux de la jauge IRC, soit 300 compétiteurs attendus.
La réputation de cette « course croisière » s’est construite grâce à la diversité des bateaux présents : de 28 pieds à 90 pieds, modernes ou dans la plus grande tradition. C’est l’occasion, pour Français et Anglais, de se confronter sur un parcours court (138 milles théoriques) mais semé d’embûches.
Le Solent (bras de mer séparant l’île de Wight de l’Angleterre) constituera le premier piège. Fort de ses courants et des effets de côte, le Solent établit une sélection dès le départ. Puis, vient la traversée de la Manche, parfois dangereuse à cause de la fréquentation importante de gros-porteurs mais aussi de forts courants (liés aux goulots des Casquets à l’ouest et à celui du Pas de Calais à l’est). Les concurrents devront ensuite négocier le passage des Casquets pour entamer la descente vers Saint-Malo, le long des îles Anglo-normandes de Guernesey et Jersey. Le 15 juillet, les compétiteurs seront reçus au Yacht-Club de Dinard, pour la remise des prix.
En 2002, le maxi catamaran Maiden 2 de Brian Thompson avait établi un temps scratch de 5 heures 23 minutes, soit 25,60 nœuds de moyenne ! En monocoque, le record est détenu par Jean-Luc Van Den Heede, avec un temps de 12 heures et 1 minute, pour une moyenne de 11,5 nœuds. Rien à voir donc avec la première traversée réalisée en 1906 en 84 heures, par Brada !
Quatorzième des JO 2000 à Sydney en 470 (avec le Douarneniste Tanguy Cariou) et 5e des JO d’Athènes 2004, toujours en 470 (avec le Brestois Nicolas Le Berre), Gildas Philippe sait mieux que quinconque ce qu’implique une préparation olympique. Il sait surtout ce que ça représente en terme de moyens : "En regroupant les sélectionnés bretons, cela permettrait de mutualiser nos moyens, d’avoir une force bretonne".
Huit régatiers cherchent parrain
Le licencié de Douarnenez Voile envisage de monter prochainement une association qui regrouperait tous les voileux bretons ayant mis le cap sur Pékin 2008 : à savoir Anne Claire Le Berre (USAM Brest) – Alice Ponsar (CVB Erquy) – Julie Gerecht (SN Saint-Quay Portrieux) en Yngling, Félix Pruvot (CN Fouesnant Cap Coz / Equipe de France Militaire) et Thomas Lebreton (SR Brest – Equipe de France Militaire) en Laser, Jean-Philippe Saliou (SN Saint-Quay Portrieux) en Star, Nicolas Le Berre et Gildas Philippe en 470 ou en Tornado.
A l’origine de cette idée, Gildas Philippe pense également mettre à la tête de son association "une personne capable de nous épauler, voire de nous manager. Ce parrain peut être une personne issue du monde sportif ou politique".
"Avoir des aides en amont"
Selon le régatier douarneniste, ce collectif devrait leur permettre de se faire "entendre un peu plus, d’avoir des aides en amont et pas seulement à quelques mois des JO quand on connaît les noms des sélectionnés". Pour l’heure, rien n’est bouclé mais Gildas Philippe y travaille d’arrache-pied : "On se réunit tous régulièrement pour mettre en place les statuts de l’association".
Reste également à trouver un nom à ce collectif. "Nous devons aussi définir un budget global, sachant que nous n’avons pas tous les mêmes demandes : certains ont besoin de matériel, d’autres d’aides pour les déplacements, etc".
Lors du dernier salon nautique de Paris, le Team Côtes d’Armor est né sous l’impulsion du Conseil Général 22 qui a décidé de soutenir dix marins d’horizons divers. Alors, pourquoi pas un Team Bretagne à Pékin ?
Point d’orgue de la soirée, Françoise Raynaud*, architecte directeur du cabinet Loci Anima Architectures, a dévoilé à la presse et aux partenaires de CHINA TEAM le projet architectural de la base. Les maitres-mots de ce projet résolument innovant sont la transparence et l’ouverture au public. « Depuis le quai comme depuis la rue, la base CHINA TEAM est entièrement transparente, conçue comme une grande vitrine. Le bateau, les activités de la base sont visibles par tous depuis la rue et depuis les passerelles d’accès à la terrasse », explique Françoise Raynaud.
La vaste terrasse située au sommet du bâtiment sera consacrée au public et offrira un point de vue unique sur la Darsena. Elle accueillera des points d’information, des animations, des expositions ainsi que les boutiques CHINA TEAM. Les préoccupations environnementales sont également au cœur du projet. La base sera rafraichie et climatisée selon un procédé naturel. « L’analyse du site et du climat de Valence a orienté la conception de la base, comme un abri en toile, ouvert mais couvert, utilisant la ventilation naturelle et la brumisation pour le confort d’été. La conception de l’enveloppe est en fait une transposition de l’architecture traditionnelle du bord de mer dans cette région qui utilise les brises thermiques comme système de rafraîchissement naturel », poursuit Françoise Raynaud. L’espace réservé aux partenaires, à la presse et aux invités sera situé au plus près de l’équipe, directement sur le terre-plein. Située à l’extrémité sud de la Darsena, la base sera opérationnelle avant le début des Louis Vuitton Act 10 et 11 (du 11 au 21 mai 2006).
*Françoise Raynaud, directrice du cabinet Loci Anima, était l’architecte de la base du DEFI à Auckland en 2000. Fondé en mars 2005 avec la création d’une joint-venture entre Chaoyong Wang, Président de China Equity Investment, l’un des tous premiers fonds chinois de venture capital, et la société française LE DEFI, CHINA TEAM by LE DEFI est le premier syndicat à battre pavillon chinois dans l’histoire de l’America’s Cup. Il représente le Qingdao International Yacht Club et bénéficie du soutien de la Fédération Chinoise de Voile. Il s’appuie sur les compétences et les acquis développés par LE DEFI avec le soutien de l’Union Nationale pour la Course au Large (UNCL) lors des deux précédentes éditions de l’America’s Cup.
À CapeTown, ABN one l’avait emporté dans un vent de 25 nœuds, favorable à Mike Sanderson et à son équipage. Movistar s’était emparé de la seconde place et les « kids » d’ABN two de la troisième. Lors de cette régate, le vent relativement fort avait favorisé les deux ABN, plus puissants que les autres concurrents. Un thermique déterminant
Pour demain, les conditions pourraient être différentes. Les favoris sont nombreux. Paul Cayard et ses Pirates possèdent un bateau compétitif et rapide dans des conditions modérées. De son côté, Ericsson tentera de faire oublier tous ses problèmes, avec les talents de tacticien de John Kostecki. Les hommes de Neal McDonald ont hâte de retrouver la course et Kostecki ne le cache pas : « Les problèmes peuvent vous rendre plus fort et tout le monde est très enthousiaste à l’idée de reprendre la compétition » Mais, Movistar demeure le grand favori. L’équipe technique a changé la quille optant pour l’acier inoxydable, donc, a priori plus solide que le titane. L’équipage a eu le temps de s’entraîner pendant les deux derniers jours (ce qui n’est pas le cas de tous les compétiteurs). Iker Martinez, médaillé olympique et tacticien du bord, donne ses impressions, après l’entraînement d’hier : « Nous avons débuté avec un vent très faible. Nous en avons profité pour tester les voiles de petit temps. Puis , le vent est monté à 15 nœuds et on a changé les voiles. » Les Espagnols se sont retrouvés sur l’eau, aux côtés d’ABN Amro. Occasion pour chacun de se tester et de s’observer, Martinez poursuit : « Nous avons vu que nous étions clairement plus rapides qu’eux, avec un vent de 11-12 nœuds. » Brasil 1 incertain…
Les prévisions météorologiques pour demain devraient être les mêmes (vent modéré). Pour Martinez, cette configuration devrait être favorable à son équipage : « Pour samedi, on attend des conditions similaires : un vent thermique de 15 nœuds. Mais, tout dépendra des nuages car s’il fait très beau, le soleil sera plus fort et donc de même pour le vent. » Le navigateur d’ABN one, Stan Honey, espère lui aussi un vent d’au moins 15 nœuds : « Nous craignons un vent de 12 nœuds mais je suis enchanté d’entendre Capey (Cape, navigateur sur Movistar) dire qu’il y aura au moins 15 nœuds. Un vent faible est attendu, nous comptons donc sur le thermique. » De son côté, l’équipage de Brasil one est loin d’en être là. Ils tentent de faire en deux jours, ce qui aurait dû être fait en deux semaines ! L’équipe brésilienne compte pourtant la meilleure équipe de régate inshore.