Quatorzième des JO 2000 à Sydney en 470 (avec le Douarneniste Tanguy Cariou) et 5e des JO d’Athènes 2004, toujours en 470 (avec le Brestois Nicolas Le Berre), Gildas Philippe sait mieux que quinconque ce qu’implique une préparation olympique. Il sait surtout ce que ça représente en terme de moyens : "En regroupant les sélectionnés bretons, cela permettrait de mutualiser nos moyens, d’avoir une force bretonne".
Huit régatiers cherchent parrain
Le licencié de Douarnenez Voile envisage de monter prochainement une association qui regrouperait tous les voileux bretons ayant mis le cap sur Pékin 2008 : à savoir Anne Claire Le Berre (USAM Brest) – Alice Ponsar (CVB Erquy) – Julie Gerecht (SN Saint-Quay Portrieux) en Yngling, Félix Pruvot (CN Fouesnant Cap Coz / Equipe de France Militaire) et Thomas Lebreton (SR Brest – Equipe de France Militaire) en Laser, Jean-Philippe Saliou (SN Saint-Quay Portrieux) en Star, Nicolas Le Berre et Gildas Philippe en 470 ou en Tornado.
A l’origine de cette idée, Gildas Philippe pense également mettre à la tête de son association "une personne capable de nous épauler, voire de nous manager. Ce parrain peut être une personne issue du monde sportif ou politique".
"Avoir des aides en amont"
Selon le régatier douarneniste, ce collectif devrait leur permettre de se faire "entendre un peu plus, d’avoir des aides en amont et pas seulement à quelques mois des JO quand on connaît les noms des sélectionnés". Pour l’heure, rien n’est bouclé mais Gildas Philippe y travaille d’arrache-pied : "On se réunit tous régulièrement pour mettre en place les statuts de l’association".
Reste également à trouver un nom à ce collectif. "Nous devons aussi définir un budget global, sachant que nous n’avons pas tous les mêmes demandes : certains ont besoin de matériel, d’autres d’aides pour les déplacements, etc".
Lors du dernier salon nautique de Paris, le Team Côtes d’Armor est né sous l’impulsion du Conseil Général 22 qui a décidé de soutenir dix marins d’horizons divers. Alors, pourquoi pas un Team Bretagne à Pékin ?
Philippe Eliès / Le Télégramme