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Geronimo repart

Geronimo Cap Gemini Schneider Electric - Olivier De Kersauson
DR

Combien de milles a effectué "Geronimo" depuis son départ de Brest en décembre 2004 ?
 Olivier de Kersauson : "Oh là ! Je ne sais pas exactement mais en disant plus de 40.000 milles, on ne doit pas être loin de la vérité. Il y a eu le convoyage jusqu’au Qatar, puis le Tour de l’Australie, ensuite ce fut Sydney – Tahiti, puis Tahiti – San Diego. Après la Transpacifique, nous sommes retournés à San Diego où "Geronimo" se trouve actuellement. D’ailleurs, dans quatre semaines, nous repartons là-bas avant de monter à San Francisco".
 
Quel sera votre programme pour cette année 2006 ?
O.D.K. : "San Francisco – Yokohama (record Transpacifique Est-Ouest); Yokohama – Hong Kong (record); Singapour – Yokohama (convoyage); Yokohama – San Francisco (record Transpacifique Ouest-Est); San Francisco – Los Angeles (record) et peut-être Los Angeles – Tahiti. Ce sont presque tous des temps déjà établis, mais nous sommes très excités à l’idée d’aller naviguer dans des endroits qu’on ne connaît pas. Ça nous amuse beaucoup. De plus, ça reste dans l’esprit de notre programme".
 
Pour cette nouvelle campagne, comptez-vous apporter des modifications au trimaran ?
O.D.K. : "On va terminer cette campagne dans la configuration actuelle : il n’y aura pas d’évolution technique. L’ensemble du bateau continue de progresser, notamment sur les coupes des voiles, sur le travail avec le mât basculant, etc. Donc, on peut encore progresser dans cette configuration-là".
 
Comme lors du Tour de l’Australie, embarquerez-vous des marins étrangers ?
O.D.K. : "Lary Rosenfeld sera avec nous en tant que navigateur entre San Francisco et Tokyo. A bord, il y aura également d’autres marins américains qui ont déjà tourné sur des maxi-multicoques autour du monde".
 
En France, ces parcours-là n’ont pas l’aura d’un record de l’Atlantique par exemple : comptez-vous vous attaquer au temps de référence ( (4 jours, 17 h 28′ 6”) réalisé par l’équipage de Fosset ?
O.D.K. : "C’est un record très spécifique. Je n’ai pas très envie de rester à New York pendant des lustres à attendre LA bonne fenêtre. Car aujourd’hui, pour battre ce record, il faut absolument attrapper LE bon système météo qui t’emmènera de l’autre côté. Ce stand-by et cette longue attente ne m’enchantent guère".
 
Reste LE record autour du monde en équipage, le Trophée Jules Verne ?
O.D.K. : "Là, on veut d’abord pousser Geronimo au maximum de son potentiel pour décider après vers quoi on s’oriente sur les modifications éventuelles à apporter. On a encore onze mois pour le faire. Après, soit on modifie Geronimo, soit on réfléchit à un bateau plus grand".
 
Philippe Eliès

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Transat AG2R : 62 marins… voire plus ?

Transat AG2R
DR

Pour Yvon Breton, Secrétaire Général et Directeur de la Communication d’AG2R Prévoyance «  Ce superbe plateau de marins démontre leur intérêt pour cette course et augure une 8ème édition qui devrait nous offrir une épreuve très disputée et révéler de nouveaux talents. Nous sommes heureux que de grands noms de la voile aient répondu présents à l’appel d’AG2R ! » ajoutant «  Concarneau, la nouvelle ville de départ et le nouveau parcours devraient encore plus pimenter notre course qui justifiera bien son statut de « Star Academy de la course au Large ! »
 
Tous les grands vainqueurs de la course au large 2005 au rendez-vous…
Du tenant du titre du Vendée Globe : Vincent Riou, aux vainqueurs de la Transat Jacques Vabre 2005 : Jean Pierre Dick (en monocoque 60) et Lionel Lemonchois (en multicoque 60), en passant par les vainqueurs de La Solitaire Afflelou Le Figaro : Jérémie Beyou, et de la Transat 6,50 Corentin Douguet… Tous ont marqué 2005 et souhaiteraient bien débuter 2006 en inscrivant une ligne de plus à leur palmarès déjà étoffé…
 
Les prétendants à une double victoire…
D’autres, au contraire, ont déjà connu la victoire à St-Barth et se verraient bien à nouveau sur la plus haute marche du podium car depuis sa création en 1992, aucun double vainqueur n’a été recensé sur la Transat AG2R. Le duo gagnant de la dernière édition Armel Le Cleac’h et Nicolas Troussel qui remettront leur titre en jeu cette année seront donc les seuls à prétendre à un doublé historique tandis que d’autres rêveraient d’inscrire une deuxième fois leur nom au palmarès de la course comme Lionel Lemonchois (vainqueur en 2000 avec Karine Fauconnier) ou encore  Bruno Jourdren (en 1998 avec Marc Guessard).
 
Sans oublier les ténors de la série…
… parmi lesquels on retrouve 6 vainqueurs de La Solitaire Afflelou Le Figaro : Charles Caudrelier (2004), Armel Le Cléac’h (2003), Kito de Pavant (2002), Eric Drouglazet (2001),  Dominic Vittet (1993) sans oublier le Champion de France de Course au large 2005 déjà cité Jérémie Beyou… qui auront donc à cœur d’imposer leur savoir-faire !
 
 Un vent nouveau en perspective…
Ces 31 tandems inscrits se retrouveront donc à partir du 31 mars à Concarneau avant le départ de la Transat AG2R. Une nouvelle ville départ pour un nouveau parcours long de 3 710 milles nautiques jusqu’à St Barth puisque cette année, concurrents et organisateur ont décidé d’un commun accord de faire route directe sans étape, avec simplement une marque de parcours à virer devant Porto Santo (Archipel de Madère).

Source Pen Duick

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Féroce !

ABN AMRO 2 dans la baston
DR

Les premières 36h de course se sont révélées éprouvantes pour les hommes et pour les machines, avec des vents aussi capricieux en force et en direction, et surtout une mer très dure. Alors que les concurrents se dirigent vers la dépression qui leur barre la route de Wellington, les derniers pointages indiquaient que la flotte qui avait enfin retrouvé un vent plus stable (du sud-sud-ouest 20-25 nœuds). A l’heure actuelle trois options se dessinent, chacune essayant de trouver le meilleur angle d’attaque pour aborder cette dépression. Au nord, seul, Brasil 1 par 39°28 Sud, au sud Pirates (40° 5 Sud), en compagnie de ABN AMRO TWO et Ericsson, au milieu, ABN AMRO ONE et Movistar avançant cap à l’est vers l’entrée du détroit de Cook, la « Wind Factory » néo-Z. Avec ABN AMRO ONE en tête au classement intermédiaire de 14h, cet après-midi.
 
 Six bateaux en course
 Côté points, l’absence de Brunel ne changera pas le nombre des points attribués par étapes (manche 5 et 6) et pour les points intermédiaires du Horn. Les points attribués sont de 7, 6, 5, 4, 3, 2 pour les étapes par ordre décroissants d’arrivée, puis de 3.5, 3, 2.5, 2, 1.5, 1 par ordre également décroissant au passage du Horn. C’est donc 67.50 qui seront partagés par 6 équipages sur deux manches. De quoi aiguiser les appétits des adversaires du Team ABN AMRO, dont les deux bateaux occupent actuellement les deux premières places au général provisoire, avec une confortable avance pour ABN AMRO ONE.
 
Ambiance sur ABN AMRO TWO
Les premières heures de course ont tout de suite replongé les équipages dans le vif du sujet avec des vents à géométries variables en force et en direction. A ce jeu, les chances de trouver un peu de repos ou de faire un break entre les nombreux changements de voiles ont été presque nulles. Le détroit de Bass a été particulièrement cruel pour l’équipage de Sébastien Josse qui a déclaré qu’un de ces équipiers, le Hollandais Gerd Jan Poortman avait été blessé au cuir chevelu après avoir été balayé sur le pont par une mauvaise vague.

Message cette nuit de Simon Fisher – Navigateur : « Dès le départ, nous avons rencontré une série de problèmes qui nous ont empêchés de rester parfaitement au contact des autres concurrents. D’abord, nous avons déchiré notre grand voile, ce qui nous a obligé à prendre un ris. Le bateau a ensuite perdu toute sa vitesse. Nous avons alors passé un long moment dans le noir a essayé de comprendre ce qui se passait et à relancer le bateau. Ensuite, c’est Johnny (Gerd Jan – 28 ans) qui s’est ouvert le cuir chevelu après s’être fait balayé sur le pont par une mauvaise vague. En ce moment, il est étendu sur une bannette, avec quelques points de sutures. La force de l’eau est inimaginable. On comprend comment Johnny a pu se blesser en valsant sur le pont quand on sait que 30 minutes plus tard, l’étrave de ABN AMRO TWO est ressortie d’une vague avec le balcon avant en inox complètement tordu, sous le seul effet du contact avec l’eau de mer ».

Heureusement, après que Luke Molloy ait officié comme d’habitude avec maestria, le grand voile a pu être renvoyée sur ABN AMRO TWO. Le bateau a repris toute la vitesse dont font preuve les plans Kouyoumdjian dans de telles conditions. Les Kids naviguent actuellement à vue de Pirates et d’Ericsson.

Source ABN AMRO

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Maxi Yachts : un hall d’exposition permanent.

Maxi 11.00
Maxi 11.00

Le chantier Arzal Nautique, importateur des Maxi Yachts suèdois, dispose désormais depuis janvier d´un hall d´exposition permanent.
Sont actuellement en exposition un Maxi 10.50 et un Maxi 11.00.
Vous pouvez venir découvrir ces superbes bateaux du lundi au samedi.
Le hall d´exposition se situe à Arzal dans le Morbihan : 18 parc d´activités de l´Estuaire.

A noter que face à la demande croissante des Maxi Yachts, une nouvelle usine de fabrication vient de voir le jour sur la côte nord de l´île de Gotland. En plus de posséder deux grandes salles d´assemblage et de stratification, ce nouveau site se révèle être un excellent port de plaisance, très bien abrité.

Plus d´infos : www.maxiyachts.fr

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207 bateaux ce week-end à Monaco

Star Primo Cup
DR

207 bateaux ont été réunis sur les deux derniers week-ends, avec la présence de 14 nationalités, dont de nombreux équipages, venus de l’Europe du nord mais aussi de l’est, avec la participation de six bateaux russes. Voici les résultats et le récit par classe :

COYCH s’impose en Mumm 30 !
Très haut niveau sur l’eau dans cette série phare de la Primo Cup qui réunissait de nombreux équipages venus préparer le Tour de France à la Voile, à l’instar du jeune équipage de Ile de France, de Dieppe Seine Maritime, venu renforcer son expérience de navigation en Méditerranée ou encore de Nouvelle Calédonie, qui effectuait sa première sortie officielle, emmené par Vincent Portugal, entouré de régatiers expérimentés, ayant remporté à maintes reprises la « Grande Boucle » nautique, tels que Bernard Mallaret ou Damien Iehl.
 
Victoire de l’équipage hyérois du COYCH (Toulon Provence Méditerranée), avec à la barre Tugdual Becquemie, vainqueur du Tour de France à la Voile 2005 qui s’impose devant le monégasque Dangerous But Fun, avec à la barre Michele Perris, associé à Paolo Cian, barreur du défi italien Mascalzone Latino lors de l’America’s Cup 2002.
« Nous sommes très satisfaits de ce bon début de saison avec l’arrivée de deux renforts de choix, Antoine Bréger, double vainqueur du Tour et Sébastien Col, tacticien de K-Challenge, Défi français de l’America’s Cup qui intègrent notre team, cela renforce notre position de favoris pour le Championnat de France des équipages et bien sur, notre objectif principal du Tour de France à la Voile », commente  Tugdual Becquemie.
 
Belle performance également du suisse Olympic, barré par  Julien Di Biase qui décroche la troisième marche du Podium. « Suite à notre contre-performance l’an dernier à la Primo, et avec la présence à bord de notre armatrice Mme Monica Assaraf, PDG de Eri Monaco et membre du YCM, c’était pour nous un vrai challenge d’obtenir un bon résultat dans ses terres monégasques », avoue Julien di Biase. Et de poursuivre : « Comme nous nous y attendions, ce fut une régate très serrée, puisque seulement 4 points séparent les quatre premiers équipages. Nous sommes ravis d’avoir pu rivaliser avec des équipages de très haut niveau, tels que les italiens de Matrix ou de Kismet des frères Leporati associés à Stefano Massimo ». Podium :

1- TOULON PROVENCE MEDITERRANEE (T. Becquemie) : 20.00
2 – DANGEROUS BUT FUN ( Michele Perris) : 21.00
3 – OLYMPIC (Julien Di Biase) : 24.00

 Smeralda 888
 La famille Perris se révèle décidément très dangereuse pour ses adversaires… Après une seconde place remportée par Michele Perris en Mumm 30, le fils, Gian Luca Perris accède à la première manche du podium en Smeralda 888, devant  Adalberto Miani, Commissaire Général de la section Voile du YCM.
 
« Je suis d’autant plus heureux de remporter cette épreuve, que c’est la première fois que je prenais la barre lors d’une régate internationale, et que nous naviguions avec notre nouveau bateau, dans cette nouvelle série », commente un  Gian Luca Perris, très satisfait.
 
Seuls trois points séparent les trois premiers, témoignant de l’âpreté des duels sur l’eau qui s’est également traduite par quelques collisions.
 
« Le Smeralda 888 connaît un véritable engouement, et c’est d’ailleurs la première fois que la Primo Cup réunit autant d’inscrits. Il est vrai que ce bateau très évolutif et rapide, apporte beaucoup de plaisir à naviguer à son bord et séduit de plus en plus d’armateurs/barreurs. La compétition est de plus en plus rude ! », observe Marc Pajot, vainqueur l’an passé dans cette série et qui termine cette année en cinquième position.

1 – DANGEROUS BUT FUN (Gian-Luca Perris) : 12.00
2 – BOTTA DRITTA (Adalberto Miani) : 13.00
3 – SMERALDA IV (Alderico Paganini) : 14.00

First 40.7
 « Cette série, nouvelle venue en principauté, a démontré qu’elle pouvait concilier la croisière et la régate. J’ai été surpris par l’engagement des équipages aux manœuvres lors des passages de marques, avec une flotte plus regroupée que les Mumm 30 eux-même », constatait  Thierry Leret, Président du Comité de Course.
 
Victoire de l’équipage Spirit of ad Hoc devant  Sayann 2, emmené par Sylvain Chtounder. Parallèlement à la compétition sur l’eau, les chantiers Bénéteau, représentés par Serge Paillard, ont avant tout souhaité mettre l’accent sur la convivialité et la rencontre entre les armateurs et leur équipage, avec l’organisation d’un cocktail, qui leur était spécialement dédié, dans les salons du YCM, afin de célébrer l’arrivée de cette série à la Primo Cup.
 
« J’ai été heureux de rencontrer Diego Ciarnelli, président de la Classe First 40.7 Italie avec lequel nous avons le projet d’organiser prochainement un rallye de 15 jours autour de la Corse. La Primo Cup nous a permis de tous nous réunir et d’en discuter avec tous les propriétaires (…). Si tout va bien, l’an prochain, ce ne sont pas quinze mais trente First 40.7 qui seront présents! », annonce Hervé Peduzzi.
 
1 – SPIRIT OF AD HOC (Thierry Bouchard) : 14.00
2 – SAYANN 2 (Cyril Baillie) : 20.00
3 – HEAVEN CAN WAIT (Albino Picco) : 21.00
 
Melges 24
Record de participation par rapport à l’an passé, avec la présence de 37 équipages, venus préparer le Mondial 2006 qui sera organisé à Hyères du 16 août au 1er Septembre.
Régates de haut niveau tout au long du week-end, avec des passages de bouées très serrés et de nombreux rappels généraux, dans une série, où il aura fallu attendre la dernière manche des huit courues, pour pouvoir départager les trois premiers, séparés au final d’un seul point, chacun remportant deux manches.
 
Victoire de l’équipage italien AMF Nikita, emmené par « la Fiamma Gialla » (ndlr membre de la Guardia di Finanza), Andrea Casale, champion italien de laser et de J/24, qui s’impose avec un tout petit point d’avance devant le suisse Blu Moon, skippé par Franco Rossini, le Président du Yacht Club de Lugano. Troisième, Sandro Montefusco, grand habitué du circuit italien de 470, avec à la tactique Roberto Benamati, ancien champion du monde de Star et vainqueur à maintes reprises de la 100 Miglia du Garda.
 
Belle remontée du Champion de France en titre, Benjamin Cohen (Sogeti) associé à  Fabien Henry qui après deux journées difficiles, a réussi à décrocher la cinquième place en réalisant deux manches de deux, lors de la dernière journée de régate.

1 – AMF NIKITA (Andreas Faerber) : 16.00
2 – BLU MOON (Franco Rossini) : 17.00I
3 – LIOCORNO MELSINEO (Sandro Montefusco) : 17.00

Bénéteau 25
 Dans cette série qui vient d’être officiellement reconnue par l’Isaf, classe internationale, sous l’appellation Platu 25, domination sans partage de l’équipage italien Fra Martina TNT qui remporte pour la cinquième année consécutive l’épreuve monégasque, emmené par les frères Pavesio, avec à la barre Lorenzo Bressani.
« Cela fait huit années que nous participons à la Primo Cup et c’est avec toujours autant de plaisir que nous venons en Principauté, car la Primo Cup nous permet d’affronter de nombreux équipages internationaux, tels que les deux équipages russes venus de Moscou ».

1 – FRA MARTINA (Lorenzo Bressani) : 7.0
2 – BITIPI (Savino Formentini) : 12.00
3 – ZIRRA (Daniel Schroff) : 15.00

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Ericsson voit rouge

reclamation refusée pour Ericcson
DR

Samedi 4 février 2006, 13 h 00, Melbourne. Le départ de la troisième régate inshore de la Volvo Race vient d’être donné. Juste après avoir passé la ligne, ABN two fait demi-tour. Dans la foulée, Ericsson est rappelé pour faux départ, mais il met près d’une minute avant de retourner sur la ligne. Après avoir vérifié leurs instruments de bord (GPS) , l’équipage d’Ericsson demeure convaincu de la régularité de leur départ. Peu de temps après la régate, les hommes de Neal McDonald obtiennent le tournage vidéo de la régate, filmé par le bateau comité. La bande son révèle, selon Ericsson, une confusion :

Peter Moor : « J’ai rappelé Brasil ! Vous ne l’avez pas rappelé ? »

Ross Wilson (Contrôleur sur la ligne de départ) : « Hum »

PM : « Vous n’avez pas rappelé Brasil ? »

RW : « Non »

PM (vraisemblablement par radio) : « JT…JT…Apparemment, il n’y a qu’un bateau rappelé. »

RW : « Deux bateaux. »

PM : « Deux bateaux, où sont-ils ? … Je n’ai rappelé que Brasil ! »

Déception

Oui, mais voilà, Ross Wilson a maintenu sa position : « Je ne pense pas avoir fait d ‘erreur. C’est très clair dans mon esprit et sur mon enregistrement audio : deux bateaux ont pris un mauvais départ. » Et, selon le jury international indépendant, Ericsson a mis trop longtemps à déposer sa réclamation, soit 30 heures (le dimanche 5 février, à 22h) au lieu de deux minutes ! Le nouveau règlement le spécifie : « Un bateau souhaitant déposer une requête, si les circonstances le nécessitent, doit clairement le montrer par un drapeau rouge, le plus tôt possible mais, au plus tard 2 minutes après la fin de la régate. » Neal McDonald a expliqué ne pas avoir eu le temps de regarder le film de la régate avant dimanche, 20h.

Suite à la décision du jury international, Neal McDonald a déclaré : « Nous sommes vraiment déçus de l’issue de l’audition. C’est vrai que nous n’avons pas hissé de pavillon rouge. Mais, nous n’avions pas de raison objective de le faire. C’est seulement à la fin de la course que nous avons découvert qu’il y avait eu confusion du bateau comité. Nous pensions donc qu’il était légitime d’adresser une réclamation. Le tournage vidéo est révélateur. C’est triste que le jury n’ait pas voulu le regarder, bien que nous respections sa décision. »

Matthieu Cotinat

Source :Ericsson/ VolvoOceanRace

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Bouleversements chez Shosholoza

shosholoza
DR

Geoff Meek avait été blessé au genou et à l’épaule au début de l’année dernière, il souffre toujours et doit donc céder sa place. Le Class America sud-africain avait alors heurté une baleine projetant le skipper et le blessant. Mark Sadler, ancien tacticien sur Shosholoza, succède donc à un homme ayant remporté des courses aussi célèbres que la Fasnet ou la Sydney-Hobart. Meek, 53 ans, a également été nommé 5 fois « yachtman » de l’année en Afrique du Sud. Lors d’une cérémonie officielle, Geoff Meek a évoqué sa fierté quant à la progression de Shosholoza dans le monde de l’America’s Cup : « Nous avons fait un bon bout de chemin depuis nos débuts, lors de la première régate à Marseille, en 2004. Je suis très fier d’où nous en sommes aujourd’hui. Je serai à Valence pour la course et je garderai contact et motiverai l’équipe. Je resterai toujours attaché à vous les gars. » Toutefois, Geoff Meek reste membre de l’équipe en tant que consultant.

« Une bonne opportunité »

Mark Sadler a disputé 10 championnats du monde sur différentes catégories de monotypes. Il a travaillé pendant 10 ans pour North Sails. Après avoir été désigné skipper, il a déclaré : « Disputer la Coupe de l’America est une bonne opportunité pour faire découvrir de jeunes marins en Afrique du Sud. » D’autant plus que c’est la première fois qu’un Class America sud-africain est lancé depuis la création de l’America’s Cup, il y a plus d’un siècle."

Recrutement d’un vétéran

Les Sud-africains ont aussi annoncé l’arrivée du Californien Dee Smith comme manager de l’équipe, entraîneur et tacticien. Lourdes responsabilités donc pour celui qui est considéré comme l’un des meilleurs skippers/tacticiens en match racing. Il bénéficie de 40 ans d’expérience dans le monde de la voile. Smith avait déjà signé un contrat avec Shosholoza, l’année dernière, lors des deux actes de la Coupe Louis Vuitton, à Trapani, en Sicile. Shosholoza avait alors terminé cinquième alors que ce n’était que sa première participation ! L’équipage sud-africain avait remporté trois victoires en match racing.

Rendez-vous donc en avril, à Valence lors de la Coupe Louis Vuitton, pour voir le résultat de ces changements.

Source : Shosholoza

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Yucca Voiles : 20 ans de passion.

Yucca Voiles
Yucca Voiles

« Il y a toujours une part de mystère dans la fabrication d’une voile. Les clients se demandent souvent comment on passe d’un rouleau de tissus à des voiles façonnées et prêtes à l’emploi. » De la haute couture que Gildas Bouchet, patron de Yucca Voiles et maître voilier, pratique depuis 20 ans sur Brest. Après quelques années passées à apprendre le métier en Irlande chez Monty Spindler, l’un des “stylistes” favoris de Neil et Art, ce Brestois d’origine revient au pays avec l’idée de monter sa propre entreprise. Avec 40 000 francs en poche, fruits de quelques économies, il ouvre en juin 1986, à seulement 22 ans, sa première voilerie à l’angle des rues Kérivin et Emile Souvestre. L’objectif est simple : apporter une réponse différente des fabrications de série notamment sur le marché de la planche à voile.

« Encore aujourd’hui la qualité d’écoute et le dialogue sont un leitmotiv au sein de Yucca Voiles, nous précise Gildas Bouchet. Lorsqu’un client vient à la voilerie, il n’a qu’un interlocuteur. On ne conçoit pas des voiles de manière linéaire. » Une logique artisanale qui explique le succès rapide de l’entreprise. Dès 1987, Yves Salaun établit, avec une voile Yucca, un record de vitesse en planche à voile à 29,03 nœuds. L’année suivante, l’entreprise brestoise fabrique plus de 200 voiles, embauche son premier salarié et se lance sur le marché du char à voiles et du catamaran de sport.

En 1995, la voilerie s’installe dans des locaux plus adaptés, rue Alain Colas, au port de commerce. Un déménagement qui permet à la voilerie de se lancer dans la réalisation de “garde-robe” pour croiseur et dans la vente de voiliers. « Aujourd’hui, Yucca Voiles est concessionnaire Dufour, ce qui représente 20% de notre activité. D’ailleurs cette année nous allons embaucher un commercial qui nous aidera sur cette partie. Mais la fabrication et la réparation de voile de compétition reste notre cœur de métier. » Un savoir-faire largement reconnu par les skippers comme en atteste la seconde place de Christophe Dietsch lors de la Mini-Transat 1999, sur un prototype 6,50 ou encore plus récemment les trois premières places réalisées lors des championnats de France 2004 du circuit 747.

Gildas Bouchet participe d’ailleurs à sa manière à cette reconnaissance. Vainqueur de la Nioulargue 2003 avec un équipage de six Brestois et un bateau de croisière équipé de voiles en tissu carbone, il reste avant tout un passionné de voile. « J’ai commencé à naviguer à l’âge de cinq ans sur Optimist dans la rade de Brest. Participer à des régates comme la Nioulargue ou encore le Spi Ouest France c’est à la fois du plaisir et du boulot. » Le plaisir, voilà peut-être la clé de 20 ans de réussite.

À propos de Yucca Voiles :

Directeur : Gildas Bouchet
Un salarié : Gwenaël Duval
Chiffres d’affaire 2004 : 325 000 €

Juin 1986 Ouverture de la première voilerie, spécialisée dans le sur-mesure pour planches à voile, à l’angle des rues Kérivin et Souvestre.
1987 Record de vitesse réalisé par Yves Salaun (29,03 nœuds).
1988 Record de vitesse réalisé par Jean-Jacques Hely (29,07 nœuds).
Nouveau créneau : le char à voiles. L’entreprise se spécialise et fabrique environ 200 voiles par an.
Embauche du premier salarié.
1992 Franck David, futur champion Olympique à Barcelone, représente la voilerie en tant que coureur.
1995 Déménagement au port de plaisance afin de disposer de plus d’espace et d’un meilleur emplacement commercial.
Début de l’activité de vente de bateaux.
1996 Recentrage de l’activité sur les voiles de bateaux.
1999 Christophe Ditch termine deuxième de la mini-transat à bord d’un Pogo 6,50.
2003 Yucca Voiles devient concessionnaire Dufour.
Victoire des « Voiles de St. Tropez » (ex-« Nioulargue »)
2004 1ère, 2ème et 3ème place lors des Championnats de France de 747.
2005 Victoire de la course de l’EDHEC en First Classe 8, du trophée Atlantique de Lorient en Classe 747 et 1er au GCI Brest chalenge du printemps et automne 2005.

Plus d’infos : www.yucca-voiles.com

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Un PC Portable idéal en mer.

MarineSat
MarineSat

– Boîtier en alliage de Magnésium – 20 fois plus dure que le thermoplastique ABS, pour une meilleure résistance aux chocs et aux chutes.
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– Clavier, touches et boutons résistants à l´eau.
– Processeur Intel Centrino,… :

C´est le nouveau portable Twinhead présenté par Marine Sat au Salon Nautique de Paris approuvé pour MaxSea et adapté aux conditions extrêmes

Devis et documentation complète sur simple demande : arnaud@marinesat.fr

Plus d´infos : http://www.marinesat.fr

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Victory en marche

Victory Challenge
DR

Le premier travail sera de continuer les modifications sur les deux America’s Cup Class suédois (SWE 63 et SWE 73, afin de les adapter à la jauge V5) dont dispose l’équipe à Valencia, avant de commencer la construction du nouveau bateau à Göteborg, en Suède.

"Avec Killian Bushe comme constructeur et avec Mani Frers comme architecte, nous avons une équipe fantastique travaillant sur le bateau. Je suis ravi de cette association," déclare Magnus Holmberg, skippeur et barreur.

"(Cette annonce) signifie que nous avons progressé concernant le financement à long terme de Victory Challenge. J’ai toujours affirmé être optimiste, mais nous n’avons pas encore bouclé le budget et c’est pourquoi nous continuons nos efforts pour trouver plus de sponsors," dit Martin Grävare, responsable du projet pour Victory Challenge.

Source Bert Wilborg – Victory Challenge

NB : Killian Bushe a débuté dans la construction navale aux côtés de son père, à Cork, alors que l’entreprise familiale s’occupait principalement de charpente traditionnelle. Il s’est ensuite spécialisé dans le composite dès le début des années 1980. Il vit depuis 10 ans en Suède, mais travaille généralement hors de son pays de résidence – il se déclare donc heureux de pouvoir cette fois exercer son métier "à domicile". Rappelons que Bushe a construit le VOR60 Illbrück, vainqueur de la dernière Volvo, mais aussi l’ACC GER68 (toujours pour Illbrück), qui n’a pas été mené à terme par l’équipe allemande, et qui navigue aujourd’hui sous les couleurs de TNZ.

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