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Josh Hall, côté organisation

Josh Hall
DR

D’où vous est venu l’idée de ce Global Ocean Challenge ?
C’est à Salvador de Bahia, au Brésil à l’arrivée de la Transat Jacques Vabre. Avec des amis, un peu déçus par le peu d’étapes programmées à la Velux 5 Ocean Race (ex-Globe Challenge programmé cet automne-hiver) que l’idée est venue d’imaginer autre chose. On en riait mais dans la nuit j’y ai repensé. Et peu après avec Brian Hancock (compère navigateur et communicant de Josh) on a sérieusement envisagé la chose.

Vous ne craignez pas que ce soit une course en trop ?
Non car elle est différente. Et puis j’ai remarqué que si les courses se multiplient le nombre de participants diminue. Regardez la Volvo Race, la Velux, … Les courses pour les pros font gonfler les budgets et résultat ca devient réservé à un « happy few ». Nous on veut ouvrir l’aventure à plus de candidats.

Dites nous ses différences alors ?
Elle se court en solo ou en double sur des voiliers monocoques de 40 pieds ou de 50 pieds. Elle comporte 5 escales : un départ en Europe en septembre 2007, puis des stop en Afrique du Sud, Nouvelle Zélande, Amérique du Sud, Amérique du Nord et arrivée en Europe en mai 2008. Elle se déroulera tous les deux ans. Plus de détails figureront dans l’avis de course à paraître dans deux mois.

Des 40 pieds à franchir le Cap Horn, c’est pas dangereux ?
Non, ou en tout cas moins qu’avant, car les bateaux vont plus vite. Si l’ex-Boc a abandonné les 40 pieds, c’est plus pour des raisons de timing que de sécurité. Il devenait impossible de gérer les écarts en temps d’une étape à l’autre. Nous avons également prévu des passages obligés dans les mers australes pour empêcher les bateaux de descendre trop sud là où les risques de rencontrer des glaces et des tempêtes sont plus fréquents.

Et vous comment allez vous gérer la synchronisation aux escales?
Et bien d’abord les écarts entre 50 pieds et 40 pieds sont moindres et par ailleurs nous avons prévu de faire partir les 40 pieds quelques jours avant les 50 pieds à chaque étape.

Les bateaux courront en catégorie O/OSR ?
Affirmatif. La différence n’est pas importante comparée à la catégorie 1 à laquelle appartiennent, par exemple, les nouveaux 40 pieds de la Class 40. Ce sont surtout une ou deux cloisons à rajouter ?  Une autre originalité de cette course est que l’équipage pourra changer à chaque escale…

Parlons finances. Comment ça se passe ?
Pour l’heure, il est prévu un droit d’entrée pour les concurrents, mais si nous trouvons un partenaire conséquent, ces droits seront remboursés au prorata à l’arrivée de chaque étape. Pour l’organisation de la course dans les meilleures conditions, nous cherchons un partenaire à hauteur d’1 million d’euros

Dites donc, septembre 2007, on est tout près du départ de la Transat Jacques Vabre et du tour du monde en double sur 60 pieds organisé par votre compatriote Mark Turner !
Oui, je sais mais et la TJV et la course de Turner sont radicalement différentes de notre Global Ocean Challenge. Il n’y a pas concurrence entre ces trois courses.

Depuis la semaine dernière où votre nouvelle course a été annoncée par e-mail, vous avez des retours ?
C’est incroyable ! Franchement je ne m’attendais pas à autant d’intérêt. Durant tout le week-end le téléphone n’a cessé de sonner. Notre site (www.globaloceanchallenge.com) a été visité par 20 000 personnes. Ca peut paraître prétentieux mais j’ai l’impression qu’il faudra limiter le nombre d’engagés. Je n’en veux pas plus de quarante.

A quoi vous attribuez ce succès probable ?
Tout simplement au fait de pouvoir participer à une grande aventure en solitaire ou en double à moindre frais et ponctuée d’escales.

Propos recueillis par Patrice Carpentier

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La chronique de Capian : bon sens et sens marin sont dans un radeau

Stage de survie ISAF janvier 2006
DR

Début janvier, un petit aller retour en voiture Port camargue – la Trinité dans le week-end, et même pas pour naviguer, ça vous dit ?

Ce coup là pas le choix, le stage ISAF est désormais obligatoire pour les « grosses » courses du calendrier 6.50 ( fastnet, Açores, Transat,…).

Sur la route, nous nous disons que ce sera l’occasion de rencontrer un « vrai personnage » de la course au large : la formation est assurée par Thierry Dubois.

Forcément s’être retrouvé à l’eau dans le Grand Sud sur un radeau qui se dégonfle et son 60 pieds parti au loin, le rend tout de suite très crédible quand il précise, par exemple, que la petite éponge dans l’équipement du radeau, c’est vraiment important. Venant d’un autre instructeur au vécu plus « théorique », je n’y aurai, comment dire, pas forcément porté toute mon attention. Mais quand il vous explique qu’éponger a été sa principale occupation pendant ses trois jours dans le radeau parce que être à peu près au sec a été déterminant pour tenir ; c’est sûr qu’on  la regarde d’un autre œil, l’éponge.

Des exemples comme cela il y en aura des tas lors de ce week-end à la Trinité.
Et nous sommes tous repartis avec des modifications à faire dans la préparation de nos bateaux.
Ne serait-ce que d’avoir des lignes de vie qui ne permettent pas de dépasser le tableau arrière si on tombe à l’eau ! Ou encore de mettre la pharmacie dans un contenant réellement étanche et que l’on peut amarrer. A la poubelle mon Tupperware  (qui a d’ailleurs jusque là satisfait tous les contrôles de jauge…).

Nous avons aussi eu la chance d’être un groupe uniquement composé de ministes, ce qui a permis que le contenu soit plus précisément adapté à nos problématiques. Et que l’ancien Président de la Classe- vainqueur de la mini 93, nous communique un peu de son expérience ; et visiblement avec plaisir !

Le programme s’étale sur trois demi journées :

– Une session théorie : préparation bateaux / météo / stratégie mauvais temps, par Thierry Dubois.

– Une session secourisme et  incendie pensée en fonction de notre réalité : navigation en double ou solo. Ce qui induit un changement des priorités.
Par exemple, au port, à priori on ne déplacera pas un blessé. Alors que sur l’eau la priorité sera peut être de la mettre en sécurité (cockpit ou intérieur) plutôt qu’il passe à l’eau. Même si cela peut aggraver sa blessure.
Lu comme ça devant votre écran cela peut sembler logique mais êtes vous sûr d’avoir, sans y avoir été préparé, la bonne réaction en situation?

– Une dernière après midi radeau, feux et…baignade en TPS.
Les quelques promeneurs du jour ont vraiment fait une drôle de tête : «  je vous l’avais bien dit que j’ai vu une soucoupe volante était tombée au large ».
Et son équipage tente de rejoindre le bord à la nage !

Au moins ceux dont la combinaison fuyait s’en sont tout de suite rendus compte. C’est sûr qu’un petit filet humide entre les omoplates en janvier. Dans un autre registre, ce n’est pas que j’envisage d’en avoir besoin, mais je suis bien content d’avoir eu l’occasion d’apprendre comment se déplacer sous un bateau retourné avec du gréement et des bouts partout.

Et, pour finir en beauté, feu d’artifice général avec feux parachute, à main et autres fumigènes. (Ca y est les aliens bleu et rouge de tout à l’heure appellent du renfort !) Avec nombre substantiel de ces  feux ne fonctionnant pas, on réalise l’importance de ne pas les gaspiller en sachant s’en servir !

En fait, c’est celà ce stage: Il permet de vivre ou visualiser avant d’y être confronté bien des problèmes auxquels seule l’expérience peut apporter réponse. C’est à mes yeux  son plus grand mérite.

Un vrai condensé de sens marin pour les situations « chaudes », qui peut s’en priver ?

Matthieu Girolet

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Sacré tandem !

Delta Dore - Jérémie Beyou et Vincent Riou
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Il a presque tout gagné sur le circuit Figaro Bénéteau, la Solitaire Afflelou Le Figaro, le Championnat de France de Course au Large en Solitaire, la Generali Méditerranée, la Route du Ponant, le National Équipage, le Spi Ouest France, mais s’il est monté sur le podium de la Transat AG2R en 2000 avec Pascal Bidegorry, Jérémie Beyou ne l’a jamais remportée. Pour sa cinquième participation, le skipper de DELTA DORE bénéficie d’une grande expérience de cette course et se dit confiant.

Pour l’accompagner, Jérémie a choisi un co-équipier avec lequel il partage une grande amitié et qui n’en est pas moins talentueux, Vincent Riou, le skipper de PRB, vainqueur du dernier Vendée Globe.
Cette Transat AG2R sera la troisième épreuve en double qu’ils courront ensemble. En 2003, Vincent embarque Jérémie sur son monocoque PRB dans la Transat Jacques Vabre, ils terminent à une belle 4ème place. En 2005, c’est au tour de Jérémie de proposer à Vincent de monter à bord de son Figaro Bénéteau DELTA DORE pour le Tour de Bretagne. Le peu d’entraînement en commun, la fatigue accumulée par Jérémie sur la Solitaire Afflelou Le Figaro expliquent un résultat mitigé à la 11ème place.  Les deux amis ne comptent pas en rester là, ils veulent prendre leur revanche en double et décident très tôt de se préparer à courir la Transat AG2R ensemble.
Après avoir consacré plusieurs semaines à l’entraînement, à la préparation minutieuse de la météo et du bateau, les deux  finistériens habitants de Loctudy seront dans les starting blocs le 9 avril prochain. Indéniablement, le duo DELTA DORE part favori, compte-tenu des victoires accumulées par Jérémie Beyou et Vincent Riou en 2005. Tous deux savent qu’ils ont la capacité à faire avancer ce bateau parfaitement préparé. Jérémie et Vincent ont dans les mains un projet performant et une motivation sans équivoque. "Nous ne lâcherons rien et nous sommes très heureux d’aller en mer ! " Qu’on se le dise …
 
 
Interview de Jérémie Beyou
 
Le choix de Vincent Riou, skipper de PRB : " C’est la suite naturelle de notre première Transat courue en double en 2003. Vincent m’avait proposé de courir la Transat Jacques Vabre avec lui sur PRB. Nous avons couru virtuellement notre deuxième transat Jacques Vabre en 2005 mais à terre, pour router le vainqueur des multicoques Banque Populaire. Nous fonctionnons bien ensemble et nous sommes aussi amis à terre. Comme le Tour de Bretagne, la Transat AG2R 2006 est une suite logique."
 
La préparation parallèle à la construction du monocoque DELTA DORE : "Je fais de grosses semaines. Les stages de Finistère Course au Large ont lieu une semaine sur deux. Pendant la semaine de stage, je m’entraîne à fond et je suis très heureux de naviguer. Je consacre les semaines sans entraînement à mon futur bateau : gestion du budget et de mon entreprise, téléphone, rendez-vous fournisseurs, études de plans, les journées défilent. Je passe un ou deux jours par semaine sur le chantier chez JMV à Cherbourg. J’arrive à équilibrer mon emploi du temps même s’il est très chargé."
 
La préparation du bateau : "Mon Figaro est à l’eau depuis le début de l’année et est totalement pris en main par mon nouveau préparateur, Bruno Béhuret. En plus des stages, j’ai planifié plusieurs sorties d’essais de voiles avec plusieurs voileries. Mon bateau sert de bateau étalon avec ses réglages et ses voiles de 2005 tandis que Christopher Pratt teste des voiles différentes sur son Espoir Crédit Agricole. Sur le plan logistique, mon expérience des éditions précédentes et ma structure me permettent de gagner beaucoup de temps."
 
La préparation à la Transat AG2R avec Vincent Riou : " La météo est un élément clé que nous étudions  tous les deux même si Vincent s’y consacre un peu plus particulièrement. Je continue à participer aux stages de "rafraîchissement" de Finistère Course au Large et je m’occupe plus particulièrement des voiles et des réglages du bateau. Nous participons à tous les stages sur l’eau. Notre bateau était le premier à l’eau et nous étions les premiers à nous entraîner avant même le début des stages. Nous avons vraiment envie de naviguer, Vincent a aussi très envie de barrer, ce qu’il n’a pas eu l’occasion de faire beaucoup depuis plusieurs mois. Il se chargera aussi de l’avitaillement … il ne doit pas trop aimer ma façon de me nourrir, il est assez gourmand !"
 
Question à Vincent Riou
Comment envisages-tu cette transat en double ? "J’envisage l’AG2R comme la Transat Jacques Vabre. Pour moi c’est la même chose. Sauf que dans le cas de l’AG2R, les bateaux sont identiques. Il n’y a pas de différence de performance. C’est d’ailleurs ce qui est intéressant dans la monotypie. L’enjeu est uniquement sportif. Ce n’est pas un défi technologique."

Source Delta Dore
 

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Patience et langueur de vent

ABN AMRO 2
DR

Bénéficiant des dernières heures de brise à l’entrée du Détroit de Cook, Movistar, le plus inquiétant des adversaires de l’équipe de Sanderson sur cette manche, à 32 milles du leader ce matin à 5 heures (Paris), neutralisait entièrement son retard en l’espace de sept heures. A 14h (Paris), il devançait « Black Betty », d’un fragile petit mille.
 
Pour les mêmes raisons, et dans le même laps de temps, Pirates, Brasil 1, ABN AMRO TWO et Ericsson avaient également raccroché les wagons. Dans ce deuxième groupe, au vu du pointage de 14h (Paris), Pirates semble avoir mis une réelle option sur l’ une des marches du podium de cette étape Melbourne – Wellington. Mais rien n’est encore joué.
 
Après 4 jours de course sur une mer brutale,  les acquis d’hier ont été réduits en quelques heures à néant ou presque.
 
Tous les espoirs sont donc permis à ceux qui, ce matin encore, pensaient qu’ ABN AMRO ONE avait course gagnée.
 
 
 
***
 
 
ITV de Sébastien Josse à 12h 45 aujourd’hui – presque minuit sur l’eau pour les concurrents
 
Votre ETA ?
Dans une dizaine d’heures.
 
Des mésaventures et des misères depuis le début ?
Sur le plan matériel, rien de très grave, c’est surtout notre n°1 Gerd Jan qui est un peu amoché. Aujourd’hui, il commence à marcher mais a toujours un peu de mal à s’asseoir. Pour moi, il s’est sans doute fêlé le coccyx. Mais on en saura plus après quelques radios à Wellington. Sinon, sur cette étape nous avons eu une mer très dure, très courte, dès la sortie du Détroit de Bass, même si le vent n’a jamais dépassé 20-25 nœuds. Le bateau s’arrêtait dans les vagues avec des craquements terribles et n’arrivait jamais à décoller. Un peu comme la Méditerranée par fort mistral.  Nous avons eu 4 chandeliers pliés, et notre balcon avant arraché juste par la force des vagues. Je ne sais pas encore comment nous allons gérer cette réparation puisque le règlement nous interdit toutes réparations avec des pièces et des matériaux extérieurs, sous peine de 2h mini de pénalité. Mais pour moi, pas question pour des raisons de sécurité de repartir sans balcon avant dans le Grand Sud. Alors on réfléchit.
 
Que penses-tu de ce regroupement dans le Détroit de Cook ?
C’est vrai, il n’y a pas un souffle d’air depuis que nous avons passé le Cap Farewell (à l’entrée du détroit). Ce regroupement pour moi, c’est comme au Figaro. Tu te crèves pendant toute une étape pour essayer de creuser l’écart ou pour revenir sur un concurrent et puis en fait, c’est toujours à la fin que cela peut se jouer. Pour nous, c’est bien parce que cela nous permet de nous bagarrer à nouveau avec Pirates et Brasil 1.  C’est une autre histoire avec Movistar et ABN AMRO ONE. Je pense qu’eux avec 30 milles d’avance nous n’allons pas les revoir. Mais je pense que nous avons une opportunité de prendre la 3ème place. On se bat pour en tout cas…
 
Comment gérez-vous cette nouvelle donne à 80 milles de l’arrivée ?
Comme les airs sont très faibles, on n’a pas touché les quarts, mais par contre on gère cette fin de course comme une régate in-shore. Tout le monde est prêt à intervenir sur le pont, surtout si on est au contact d’un autre concurrent. Mais pour l’instant, au niveau des options météo et des coups possibles à jouer on est encore un peu dans le flou. Nous ne sommes pas encore assez au contact et pas encore assez près de la côte pour pouvoir lancer quelques attaques. On attend encore une grosse bascule et puis après on verra.
 
Le moral sur ABN AMRO  TWO après une étape en demi-teinte ?
Excellent. Il n’a  pas changé même si nous avons eu un départ difficile, avec notre grand voile abîmée, quelques chandeliers cassés et surtout la blessure de notre n°, Gerd Jan. Ce quasi « nouveau départ » nous incite juste à ne pas nous relâcher tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie. Comme d’habitude quoi.

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Coville & Sodebo soutiennent le Championnat des Records Océaniques

Sodebo
DR

 La formule est née d’un réel consensus entre les marins concernés par ce championnat. Déjà détenteurs de records ou futurs challengers, ils ont été très impliqués dans son élaboration et resteront en permanence forces de propositions auprès des organisateurs. Autour de la table hier, Bruno Peyron, Jean-Luc Van Heede et Thomas Coville parlaient d’une seule voix. Ellen MacArthur, Steve Fossett, Francis Joyon et Franck Cammas, absents ce jour là, adhèrent également à cette initiative. Outre les skippers, les équipiers, les architectes et les armateurs recevront également une récompense annuelle. Les parcours choisis sont tous homologués par le WSSRC (Word Sailing Speed Records Council) qui restera l’organisme de validation de ces records.

Pour Thomas Coville :  « Ce cadre n’est en aucun cas un carcan, le propre des records est la liberté, dans le choix de nos bateaux, des dates de nos départs ou de nos trajectoires. Ce championnat permet avant tout d’en clarifier la lecture pour le grand public. Nous avons épuré au maximum le principe en créant deux catégories, le solitaire et l’équipage. Nous souhaitons que le public s’approprie ces parcours, ces références qui nous font rêver, pour qu’il partage encore mieux nos défis. »  

 « Les records modernes s’inscrivent dans un cadre historique, des grandes découvertes, ou des grands récits de Jack London ou Joseph Conrad, nous y ajoutons la dimension technologique mais ces performances ont des racines profondes, c’est ce qui nous fascine avec SODEBO. »  

 « Cette initiative ne date pas d’aujourd’hui, Bruno (Peyron) nous en parlait déjà en 1987. Si aujourd’hui, nous sommes en majorité des Français autour de la table, notre ambition est bien internationale et nous avons choisi les parcours dans cet objectif, c’est d’ailleurs pour cela que des records partent de Hong Kong, Sydney, Yokohama ou New York. »  

 Patricia Brochard, co présidente de SODEBO, tient à soutenir cette initiative qu’elle juge opportune :  “ Depuis toujours, le grand public est captivé par le monde des records qui est parfois difficilement compréhensible. Ce championnat lui donne des jalons, des repères. Cette organisation étalonne les records sur une échelle sans brider leur liberté. Elle offre une lisibilité pour mieux comprendre et donc mieux partager”.  

 Thomas Coville est détenteur à bord de SODEBO de deux des 20 records retenus en solitaire, celui de la Route de la Découverte entre Cadix et San Salvador (10j, 11h, 5mn, 46s) et Miami – New York (3j, 5h, 0mn, 12s). En 2006, il tentera entres autres celui du Tour des îles britanniques, détenu en monocoque par Jean-Luc Van Heede depuis mai 2005 (7j, 8h, 47mn) et celui des 24 heures de Francis Joyon (542,7 milles).

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Team OCEAN nominé aux Trophées Sporsora du marketing sportif 2006 !

Flotte Brossard
Flotte Brossard

Le 20 février prochain, pour la 3ème année consécutive, les Trophées Sporsora du marketing sportif seront décernés au Théâtre Marigny à Paris.

Depuis le 23 janvier c´est officiel, le concept novateur du Team OCEAN a été retenu dans la catégorie « Meilleure stratégie d´un organisateur ou d´une organisation sportive ».

Un prix visant à récompenser une démarche originale de marketing sportif.« Nous en sommes très fiers, heureux que notre initiative ait été remarquée aussi largement » explique Hubert Perdereau, team manager et à l´origine du projet avec Yvan Bourgnon.

Avec une écurie de course couvrant toutes les disciplines de la course au large, Team OCEAN rivalisera avec de véritables pointures du sport telles que le Stade Français, le LOSC, l´OM business club, la Ligue féminine de basket, le Rallye Aicha des Gazelles ou encore les World Series by Renault.

La concurrence est rude donc, mais comme le souligne Hubert Perdereau « même si tout ceci est symbolique, on reste des compétiteurs, on joue la gagne, toujours ! »

Tout au long de cette soirée, les Trophées Sporsora seront remis dans cinq catégories : « Meilleure campagne développée par une entreprise », « Meilleure stratégie d´un organisateur ou d´une organisation sportive », « Meilleure campagne développée par une collectivité », « Meilleure retombée d´un projet annonceur », « Meilleure opération de mécénat sportif d´une entreprise ou d´une institution ».

Après avoir examiné de nombreux dossiers, le jury a auditionné, le 31 janvier, les nominés dans chaque catégorie afin de déterminer les vainqueurs.

En cette année de Route du Rhum, l´une des plus mythiques et surtout des plus médiatiques courses à la voile, on espère vivement que l´air du large soufflera sur le théâtre parisien.

Rendez-vous le 20 février pour les résultats.

Plus d´infos : www.team-ocean.com

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Course Au Large présente le « Championnat du Monde des Records Océaniques » !

Ellen MacArthur - Castorama
DR

Afin de fédérer ces efforts et de donner naissance à un véritable circuit océanique des records, le magazine Course Au Large, en relation avec les principaux skippers et armateurs de la G.Class (maxi-multicoques), a défini un cadre précis dans lequel peuvent s’inscrire désormais les différentes tentatives de records.

Tant pour la clarté des résultats et l’établissement d’une hiérarchie légitime tout au long de l’année, que pour faciliter la lisibilité des records par le grand public, le Championnat du Monde des Records Océaniques (Ocean Records World Championship) se donne pour objectifs de récompenser la performance sportive, d’encourager l’esprit d’équipe, l’innovation technologique et l’initiative économique dans le domaine de la course océanique.

Un classement annuel, établi à partir d’une sélection de 20 parcours – tous homologués par le WSSRC* – attribuera des points, calculés selon un barème de coefficients précis (de 1 à 10 selon le niveau de difficulté du parcours).

Ces 20 parcours, incluant naturellement les grands records historiques, ont donc été soigneusement sélectionnés et soumis à l’approbation des acteurs majeurs du circuit des records (Ellen MacArthur, Bruno Peyron, Francis Joyon, Franck Cammas, …), lors d’une réunion informelle qui s’est tenue lors du Salon Nautique de Paris, en décembre dernier. Cette réunion a validé le principe de ce championnat et confirmé l’intérêt des skippers et armateurs de la G.Class vis-à-vis de cette initiative fédératrice, qui distingue de surcroît les records établis en solitaire et en équipage.

Une compétition annuelle et un classement permanent

Voués à récompenser l’équipage et le solitaire ayant marqué le plus grand nombre de points sur le front des grands records au cours de l’année, différents trophées seront décernés à chaque fin de saison, récompensant skippers, équipiers, architectes et sponsors.

Complétant ce dispositif annuel, le classement permanent prendra en compte les 10 meilleures performances réalisées sur chaque parcours, ceci de manière intemporelle. Intérêt immédiat de ce dispositif : la valorisation de chaque tentative, dans la mesure où chaque chrono sera pris en compte et attribuera des points, que le record ait été battu ou non. 10 points attribués en cas de record battu, 9 points pour le deuxième meilleur temps, 8 pour le troisième,… etc.

Ellen MacArthur et Bruno Peyron champions 2005, succèdent à Francis Joyon et Steve Fossett, virtuels champions 2004 !

Le championnat du monde des records débute à compter du 1er janvier 2006, mais la simplicité de ses principes permet d’ores et déjà d’avoir une « photographie » de ce qu’auraient pu offrir les deux dernières années en termes de trophées annuels.

Pour 2004 : Francis Joyon (Idec) se serait hissé sur la plus haute marche du podium en catégorie solitaire, grâce à son tour du monde en 72 jours, tandis que Steve Fossett (Cheyenne) aurait naturellement été récompensé au classement des records en équipage, grâce notamment à son tour du monde en 58 jours. A noter également le bon score de Jean-Luc Van Den Heede qui talonne celui de Francis Joyon, grâce à son record du tour du monde à l’envers. Jean-Luc Van Den Heede est le dernier détenteur de records en solitaire, à bord monocoque.

Pour 2005 : L’année qui vient de s’achever aurait dans la continuité, couronné Ellen MacArthur (Castorama) pour son record autour du monde en solitaire en 71 jours et Bruno Peyron (Orange II) pour son record sur le même parcours mais en équipage, en 50 jours. Leurs deux records améliorant précisément les performances réalisées en équipage et en solitaire par les champions de 2004 !

Retrouvez les records absolus sur les 20 parcours océaniques retenus et les records détenus en solitaire sur www.records-oceaniques.com

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Wellington dans le collimateur

ABN AMRO 1 dans la baston
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L’équipage d’ABN AMRO ONE, dans lequel on compte le Français Sidney Gavignet,  montre, par la limpidité de sa trajectoire depuis le départ, qu’il a jusqu’ici parfaitement su maîtriser les pièges générés par une dépression qui s’est déplacée vers l’Est plus vite que prévu, et qui a laissé dans son sillage des vents versatiles et une mer difficile.
 
Si la route de « Black Betty » ressemble à un coup de canif sur la carte,  d’autres montrent les signes d’un état  fébrile.
 
Ces dernières heures, les poursuivants d’ABN AMRO ONE sont presque tous remontés au nord de leur trajectoire afin  d’essayer de trouver le meilleur angle d’attaque pour négocier l’arrivée sur le Détroit de Cook, le passage étroit entre les deux îles de la Nouvelle-Zélande. Le prix du plus grand coup de barre à gauche dans le groupe des Sudistes revient à ABN AMRO TWO et à Pirates, qui semblent avoir fait le vœu de ne pas se lâcher sur cette manche.  Les deux VO 70, menés respectivement par Sébastien Josse et Paul Cayard sont venus dans la nuit se recaler dans le nord de la flotte, Pirates étant ce matin, avec Brasil 1 les plus extrêmes.
 
Ces grandes manœuvres apporteront-t-elles leurs fruits avant que la ligne d’arrivée de cette étape de 1 450 milles ne soit coupée par le plus malin de la bande. Avec près de 450 milles avalés par jour, la réponse sera vite connue. Rendez-vous demain dans l’après-midi.
 
Mais selon les dernières infos météo, cette guerre des nerfs est loin d’être finie. Le système de haute pression qui arrive de l’ouest, va compliquer les choses à l’approche de la Nouvelle Zélande. Tout porte à croire que les cartes pourraient être redistribuées dans la journée de demain, mercredi, à quelques encablures de l’arrivée, faisant du Détroit de Cook* une possible vallée des pleurs !
 
Cook, James (Marton-in-Cleveland 1728 – îles Hawaii 1779)
Marin et explorateur britannique qui a exploré (entre autres) la Nouvelle-Zélande et cartographié près de 3.860 km de côtes lors d’un premier voyage de 1768 à 1771. Il franchit le détroit séparant les deux îles (aujourd’hui détroit de Cook), puis débarqua en Australie où il conquit la côte est en lui donnant le nom de Nouvelle Galles du Sud.

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Philippe Massu s´impose en solitaire

Transquadra 2005
DR

Lorsque le JPK 9.60 Leon  a viré la pointe sud de la Martinique (Ilet cabrit) en fin de nuit antillaise , il était suivi à quelques longueurs du Swan 48 madérien Quero Quero, qui a longtemps occupé la tête du classement, puis la deuxième place. Le suspense pour cette deuxième marche du podium en temps réel a tenu en haleine les  bénévoles du club nautique hoedicais chargés de pointer les arrivées dans le chenal du Marin.
 
Trois minutes d’écart
 
Finalement , après une course remarquable, le morbihannais Jean- Pierre Kelbert, architecte et constructeur du JPK 9.60, par ailleurs champion d’Europe de planche à voile, et son équipier Hervé Perroud,  ont conservé trois petites minutes d’avance sur leurs poursuivants. Ils ont franchi la ligne sous une pluie battante à4h 07’57" heure locale ( 9 h heure française). Léon était aussitôt suivi de Quero Quero, le swan 48 des officiers de marine marchande madériens Marcos Rui Sao et Mateus Diamantino, qui ont animé de fort belle manière la seconde étape.
 
Massu premier solitaire
 
C’est sous un beau soleil avec un alizé puissant que Philippe Massu a pris la cinquième  place, synonyme de victoire en solo. A la barre de son JPK 9.60 Equipages Center, le skipper rochelais a  résisté aux incessants assauts d’un autre JPK 9.60, celui du pilote de ligne parisien Philippe Debicki qui a terminé vingt minutes plus tard. Les deux navigateurs, au palmarès éloquent, ont terminé la transat au rythme effréné d’une régate en baie de Quiberon.
 
( source Transquadra )

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Cap sur Wellington…

Movistar
DR

On approchait en effet hier en fin d’après-midi (16h45 GMT – relevé du site officiel de la course) les 25 nœuds de vitesse pour tout le monde ! Aux avant-postes, ABN AMRO 1 et Movistar étaient difficiles à départager en termes de distance au but (même si l’on notait un décalage plus nord pour le bateau battant pavillon espagnol).

Comme l’indique néanmoins le site internet de l’équipe ABN AMRO ce matin à 5h10 GMT, "le dernier relevé montre que Movistar mène la danse devant ABN AMRO 2. Tous les bateaux sont à 300 mètres les uns des autres, dans un nœud de vent, et attendent que le thermique veuille bien se lever." Notons que le bateau de Sébastien Josse fermait hier la marche avec 12 milles de retard – l’équipage a certainement dû connaître un petit souci momentané, qui manifestement a été vite réglé…

Plus de nouvelles au cours de la journée.

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