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Journée d´information sur le sponsoring voile.

Base Kéroman
Base Kéroman

Déroulement de la journée du 1 avril 2005 :

Matinée :
8h45 Accueil et café
9h15 Démarrage des présentations:
– Le sponsoring de la voile : contexte actuel, acteurs, état du marché et perspectives
Gilbert Dréan – Journal site sportif
– La place du sponsoring de la voile dans l’économie du sport
Damien Lebas – Ingénieur de Recherche – Chair de Marketing sportif – Essec
– Travail sur la notoriété d’une marque, support de communication et de motivation interne, outil de communication B to B… : comment intégrer le sponsoring voile dans une politique de communication globale
Bertrand Chambert Loir – Responsable du Sponsoring Voile chez Crêpe Whaou ! – Groupe Norac Populaire
– Le sponsoring à l’Echelle d’une PME
Christian Le Guyader – Dirigeant de l’entreprise Guyader L’esprit de la mer

11h00 Pause

11h15 Reprise des présentations
– « Miser sur le bon cheval » : comment identifier un bon projet ? les différents postes à vérifier ? Quels sont les pièges à éviter ?
Vincent Borde – Dirigeant de Welcome on board
– Communication autour d’une course : comment travaillent les médias, quels types de supports s’intéressent à la Course au large (PQR, presse spécialisée, Radio, TV, Internet…)
Gérard Fusil – Journaliste
– La recherche de sponsor : exemple de parcours par un navigateur
Yvan Bourgnon – navigateur -Team Océan
– Le sponsor : un partenaire, un client, un patron ?
Frank-Yves Escoffier – Skipper du trimaran Crêpes Whaou !
Bertrand Chambert Loir – Responsable du Sponsoring Voile chez Crêpe Whaou ! – Groupe Norac

13h00 Déjeuner

Après-midi
14h30 Visite des écuries de Course présentes sur la Base des Sous-marins de Lorient :
Groupama, Banque Populaire, Virbac, Foncia, Roxy, Brossard, …

Seule une participation au déjeuner de 20 euros sera demandée aux non-adhérents.

Réservations à effectuer avant le 7 avril auprès de :
EuroLarge Innovation
Base des Sous-Marins
Bâtiment des Défis
56100 Lorient
Tél : 02 97 88 23 23
Fax : 02 97 88 23 20
contact@eurolarge.fr
www.eurolarge.fr

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Ellen dans la tourmente

Castorama Ellen MacArthur
DR

Bonjour tout le monde.
Les choses ont bien évolué au cours des dernières heures. Nous sommes maintenant en train de nous diriger vers l’île de Yaku Shima pour nous y abriter. Nous avons continué pendant un moment, et la mer n’était pas si mauvaise – mais maintenant – le vent est constamment à plus de 40 noeuds avec des rafales à 48 noeuds et cela ne cesse d’augmenter! Nous navigons au portant juste sous trinquette, puisque nous avons affalé la grand-voile il y a une heure.
 
Charlie et Loik sont dans le cockpit en combinaison de survie. Alors que la grand-voile était affalée, je suis allée à l’avant du bateau pour frapper une écoute sur la trinquette. J’ai pu voir une de ces vagues incroyables, elle était grise, massive et puissante et notre bateau l’a affrontée en passant au travers. Les prévisions météo étaient de 30 à 35 noeuds, et nous sommes toujours allés de l’avant en ayant une solution de secours – donc aujourd’hui nous avons décidé de l’utiliser. Nous sommes raisonnable et faisons route vers un abri.

Il y a une demi-heure , nous avons été frappés par une vague particulièrement grosse – tout a été renversé dans le bateau y compris nous, nous rappelant que attacher la plupart des choses peut parfois avoir être d’une aide précieuse! La mer est très formée, les vagues sont blanches et déchaînées, elles sont "courtes" aussi, ce qui signifie, que nous surfons des vagues assez raides! Malgré le temps difficile, j’ai réussi à faire un thé, et nous avons entamé une boîte de chocolats qui nous a été offerte juste avant notre départ, sympa. De toute façon – nous ne sommes pas encore arrivés et l’île derrière laquelle nous essayons de nous cacher commence juste à être visible. C’est incroyable de se dire que ces morceaux de terre que nous croisons font partie du Japon, vu de
loin, cela pourrait être la côte de Cornouailles! J’ai vu beaucoup de choses à travers les hublots de Mobi…beaucoup de choses incroyables, et beaucoup de pays et d’océans…c’est vraiment un fabuleux bateau…capable de nous emmener n’importe où!

Heureusement dans quelques heures nous serons dans des eaux plates, mais également dans un endroit où nous pourrons nous accrocher un filet de pêche à n’importe lequel de nos appendices…il faut croiser les doigts…

Ellen

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De grands noms pour soutenir la Pozigote Race

Damien Seguin - 2.4m
DR

Sensibles à ce message et à la cause défendue par Damien Seguin, de nombreux skippers ont annoncé leur venue dimanche 2 avril à Concarneau pour régater à bord de Miniji en compagnie d’une partie des membres de l’équipe de France handivoile.

Détenteur du titre en ayant remporté la dernière édition de la POZIGOTE Race, Franck David, Médaillé d’or en planche à voile aux Jeux Olympiques de Barcelone en 1992, viendra défendre ses chances. Il devra contenir les assauts de marins affûtés à l’image de Bertrand de Broc, Christophe Lebas, Ronan Le Goff ou encore Gildas Mahé. Mais ces messieurs ne seront pas seuls en lices, puisqu’ils devront compter avec deux navigatrices émérites, également engagée au départ de la Transat AG2R, en la personne de Liz Wardley et Jeanne Grégoire.

Du côté de l’équipe de France handivoile, Damien Seguin Champion paralympique et champion du monde 2.4mR en titre, défendra bien sûr ses chances. Il sera accompagné par Hervé Tourneux, triple Champion de France en Miniji et Hervé Larhant qui cumule des participations aux Championnats de France handivoile et au Mondial Sonar.

Un plateau de choix pour une régate amicale mais qui sera très certainement disputée, le cru 2006 de la POZIGOTE Race s’annonce sous les meilleurs auspices et toujours sur fond de tolérance et d’intégration.

Liste des engagés :
Franck David – Vainqueur de la POZIGOTE Race 2005
Christophe Lebas – concurrent de la Transat AG2R à bord de Armor Lux/Salaün Holidays
 Jeanne Grégoire – concurrent de la Transat AG2R à bord de Banque Populaire
Liz Wardley – concurrent de la Transat AG2R à bord de All Mer
Bertrand de Broc – concurrent de la Transat AG2R à bord de Les Mousquetaires
Pierre-Emmanuel Pavageau – concurrent de la Transat AG2R à bord de Objectif Océans
Nicolas Bertho – concurrent de la Transat AG2R à bord de Objectif Océans
Jean-François Pellet – concurrent de la Transat AG2R à bord de Lubexcel
Jean-Christophe Caso – concurrent de la Transat AG2R à bord de Lubexcel
Jimmy Le Baut – concurrent de la Transat AG2R à bord de Port-Olona
Adrien Monsempes – concurrent de la Transat AG2R à bord de Port-Olona
Denis Lemaître – concurrente de la Transat AG2R sur Des Pieds et Des Mains
Richard Ledée – concurrent de la Transat AG2R à bord de Le Code Noir
Gildas Mahé – concurrent de la Solitaire Afflelou Le Figaro sur Le Comptoir Immobilier
Guillaume Voizard – concurrent de la Route du Rhum sur Le Comptoir Immobilier
Ronan Le Goff – membre de l’équipage vainqueur du Trophée Jules Verne à bord du maxi-catamaran Orange II
Hervé Tourneux – Membre de l’équipe de France Handivoile
Hervé Larhant – Membre de l’équipe de France Handivoile
Damien Seguin – Champion du Monde de 2.4mR et concurrent de la Transat AG2R sur Des Pieds et Des Mains

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Régate côté sud

Toulon Provence Coych
DR

La Massilia ORC  Cup Mono Cup  rassemblera ce week-end une centaine de bateaux, monotypes et ORC confondus.  Le skipper marseillais Dimitri Deruelle sur Défi partagé Marseille, 2e du tour de France à la voile 2005  a confirmé sa participation tout comme Toulon Provence Méditerranée COYCH, vainqueur 2005 avec Fabien Henry. Sébastien Col qui  s’est distingué le week-end dernier en  remportant le Marseille International Match Race est également engagé, tout comme les  principaux équipages de Mumm 30  du championnat de France des Equipages  pour lesquels la Massilia  sera l’occasion de s’étalonner en ce début de saison.

Après la Primo Cup qui s’est déroulée Monaco, la Massilia ORC Cup Mono Cup s’inscrit dans le calendrier officiel des régates en Méditerranée. Elle se dote cette année d’un parrain de choix, Xavier Rohart, champion du Monde et médaillé olympique à Athènes en Star. Initialement prévu en Mumm 30, c’est finalement  en qualité de co-skipper qu’il régatera à bord du X43 Shambala, avec les cousins Pascal et Laurent Abignoli, « la dream  team »  qui a remporté la SNIM l’an denier. En préambule de la Massilia ORC  Cup Mono Cup et pour permettre aux équipages de découvrir le plan d’eau, deux journées de régate ont été organisées le week-end dernier sous la direction d’Alain Fédensieu,  triple champion du monde, vice champion d’Europe de course au large et ancien vainqueur du tour de France à la voile.

À noter que les inscriptions pour les Mumm 30 seront closes jeudi 30  mars à 20h00,  et pour les ORC, vendredi 31 mars à 20h00.

Source CNTL Marseille

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Sébastien Col, en forme !

Sébastien Col
DR

C’est un exploit cette victoire dans les eaux phocéennes !
Faut pas exagérer quand même, j’ai déjà remporté des match races, notamment le titre européen l’an passé ajouté à trois titres nationaux. Mais c’est vrai qu’à Marseille c’est ma première victoire en Grade 1 (épreuve du plus haut niveau, ndlr). Acquise en la circonstance aux dépens de l’Italien Paolo Cian.

Un souvenir en particulier ?
Oui, celui d’avoir battu Peter Holmberg, le barreur n°1 d’Alinghi, en demi finale. C’était très serré, il y a eu des pénalités, et on était mené 1-0. Mais on a réussi à revenir et à gagner les deux matchs suivants pour passer en finale. Nous avons été un peu surpris que Philippe Presti ne soit pas en finale, et comme nous avions déjà battu Paolo Cian en Round Robin, on s’est senti à l’aise et serein face à lui.

Vous aviez postulé l’an passé pour intégrer le défi suisse ?
C’est exact. Mais ils ont préféré l’Espagnol  Jordi Calafat, médaillé d’or aux J.O. en 92. Ce qui est normal !
 
Vous êtes-vous spécialement préparé à l’épreuve de Marseille ?
Oui avec l’équipe de France de match race et Marc Bouët comme entraîneur. Le stage nous a beaucoup aidés dans notre préparation, puisqu’il était basé sur la manipulation du bateau (J-80) et les manœuvres, on était vraiment prêt en arrivant. L’important c’est de naviguer un maximum.

C’est nouveau cette équipe de France de match racing ?
Non, elle existe depuis deux ans. Actuellement trois équipages figurent dans cette équipe (Mathieu Richard, Thierry Peponnet et moi-même) auxquels se joignent cette année Philippe Presti et Bertrand Pacé. Il y a aussi  une équipe de France Espoirs comptant deux équipages, ceux de Damien Iehl et Dimitri Deruelle. Les trois  premiers cités bénéficient d’un soutien matériel et logistique de la Fédération qui nous permet d’effectuer environ 60% de la saison de match race dans de bonnes conditions. De toute évidence, ça paye. Philippe et Bertrand, tous deux engagés par des équipes étrangères bénéficient également d’un soutien technique de la Fédé (stages, entraînement, …) mais pas financier.

Depuis quand travaillez-vous pour le syndicat K-Challenge ?
Depuis août 2004 et je navigue dans la cellule arrière au poste de tacticien habituellement.

Et votre première expérience de Class America date de quand ?
Elle date de 1999 du temps ou «Yaka» recrutait des équipiers. Les entraînements avaient commencé en Méditerranée à bord de Maxi One Design de 80 pieds en compagnie de Bertrand Pacé. Et puis je me suis retrouvé à bord d’Areva pour la campagne 2003 à Auckland.

Qu’avez-vous retenu de cette participation ?
Sur Areva, j’ai appris des foules de choses. C’était ma première expérience…

Et aujourd’hui sur K-Challenge comment ça se passe ?
Je vois déjà avec K-Challenge une ouverture sur le monde anglo-saxon à mon avis essentielle.

L’objectif déclaré de votre syndicat est de se qualifier en demi-finale. C’est encore jouable ?
Tout à fait. L’an dernier à Trapani, K-Challenge a fini 5ème, soit parmi les 4 premiers challengers. Je pense qu’on a les moyens sportifs de réussir. Reste à rassembler les moyens matériels…

Qu’appréciez-vous en particulier dans la Coupe ?
Je dirais en premier la notion d’équipe. Je ne connais pas d’autres épreuves qui demandent autant de moyens humains. Et faire fonctionner toutes ces personnes ensemble correctement, c’est un vrai challenge. A commencer par constituer l’équipe elle-même. Par ailleurs, la Coupe est aussi un fabuleux défi technologique. Et cela m’intéresse beaucoup.
 
Revenons au match racing. C’est quoi ce nouveau Match Racing World Tour ?
C’est la continuité du Swedish Match Tour (le manufacturier/distributeur de tabac suédois a dû cesser son parrainage, ndlr) à la différence que ce championnat de match racing est désormais piloté directement par l’ISAF et que le skipper totalisant le plus de points à l’issue des 9 rencontres que comporte l’épreuve est sacré champion du monde de match racing. Il n’y a plus d’épreuve spécifique «championnat du monde» comme avant. Mais un titre qui récompense le meilleur skipper sur une série d’épreuves. Dès l’an prochain, ce sera le seul et unique titre mondial mis en jeu. La dernière édition du championnat du monde «old fashion», une seule rencontre réservée aux dix meilleurs mondiaux au classement officiel, telle qu’elle se disputait jusqu’alors, aura lieu cet été.  

Comment fait-on pour être invité à une épreuve du World Tour ?
Il faut être en bonne place au classement mondial et de préférence représenter un des syndicats engagés dans la Coupe de l’America,  

Quel est votre classement actuel ?
On était 9ème avant l’épreuve de Marseille. Et au classement paru hier, nous sommes 6ème.

Vous n’êtes pas le seul Français à figurer dans le top ten ?
Non, Mathieu Richard est 8ème, et Bertrand Pacé 10ème. Un peu plus loin on trouve Philippe Presti à la 15ème  place suivi juste derrière de Damien Iehl, qui fait un très beau parcours. Globalement, les Français sont bien en vue. La structure Equipe de France porte ses fruits.

Et votre objectif immédiat ?
Il est de rester dans les dix premiers pour être invité au championnat du monde, le dernier couru selon l’ancien format. Et aussi plus généralement de faire progresser la cellule arrière de K-Challenge en multipliant les opportunités de se confronter au gratin de la spécialité.
Est-ce vraiment utile de se mesurer en monotypes quand on brigue un résultat à la Cup ?
Certainement. On rencontre les mêmes coureurs que sur la Cup, on apprend à mieux cerner leur comportement sur l’eau. Ca permet aussi de suivre l’évolution des règles d’arbitrage et les interprétations des arbitres dans différentes situations.

Vous êtes deux à porter les couleurs de K-Challenge, Thierry Peponnet et vous. Comment gérez-vous votre programme ?
Effectivement, Thierry était voici 10 jours à la Brazil Sailing Cup, une des épreuves du World Tour. Il a très bien régaté en se qualifiant pour la finale face à Spithill, le barreur de Luna Rossa. Mais il n’était pas à Marseille. En fait K-Challenge reçoit des invitations et on se les partage selon les priorités du team et nos disponibilités. On fonctionne de la même façon que dans les autres syndicats de la Cup, par exemple le tandem Peter Holmberg/Ed Baird, ainsi que Jochen Schuman, d’Alinghi, ou le duo James Spithill/Philippe Presti de Luna Rossa, …

Vous allez donc partager votre saison entre les navigations sur K-Challenge et les épreuves de match race ?
Oui. On peut scinder l’année en deux parties : 1/La préparation en avril et la participation aux Acts de la Louis Vuitton à Valencia en mai et juin. 2/Ensuite l’acquisition et le développement du nouveau bateau. Entre les deux on courra des régates de match race en monotype. A commencer par la Match Cup à Marstrand en Suède début juin.

Propos recueillis par Patrice Carpentier

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Pendant l´escale… la régate continue

Volvo Extreme 40 Rio
DR

« Ce résultat est très bon pour nous », a-t-il commenté. « Nous n’avions pas eu de bons débuts à Sanxenxo, mais depuis nous avons travaillé et nous sommes entraînés. La pente à gravir pour progresser était raide, mais nous arrivons au sommet et sommes très contents (…) Le secret pour faire marcher ces engins est de rester calme. Il suffit d’une petite risée pour que le gain ou la perte soit énorme, ce qui change de la régate habituelle (…) »

Motorola-CHR, mené par Conrad Humphreys, a remporté la dernière manche pour terminer second au général à 23 points de Basilica. D’après le skipper, le niveau de la flotte progresse sensiblement, les équipages s’accoutumant à leurs montures. « Ces bateaux sont puissants, mais tous les marins ici sont d’envergure internationale, il s’agit juste de travailler ensemble et de répéter les manœuvres. Après deux événements, le niveau est assez homogène, et cela a été illustré par les régates serrées du week-end ».

Tommy Hilfiger, barré par l’Américain Randy Smyth, a terminé 3ème à Rio, ce qui lui suffit pour conserver sa première place au général.

Classement après deux épreuves

1. Tommy Hilfiger 16 pts
2. Basilica 14 pts
3. Motorola-CHR 13 pts
4. Volvo Ocean Race 12 pts
5. Holmatro 11 pts

Source VOR – traduction JB

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La police montée aux commandes du premier Open 60 construit au Canada

Open 60 Spirit of Canada
DR

C’est un ancien policier de la Gendarmerie royale du Canada qui sera aux commandes du premier Open 60 construit au Canada. Originaire de la province du Nouveau-Brunswick mais résidant en Ontario, le skipper Derek Hatfield n’en est pas à ses premières armes dans le domaine de la course océanique en solitaire. Il compte en ce domaine précis plus de 28700 miles nautiques d’expérience sur les 90000 qu’il affiche au total à son compteur.

Ayant participé à l’édition 2002-2003 de l’« Around Alone » le skipper canadien avait à cette occasion fait un excellent score finissant 3ième en classe II sur son Open 40 nommé Spirit of Canada. Il fût également couronné marin Rolex de l’année en 2003. Agé de 54 ans, marié et père de trois enfants, Derek Hatfield en sera donc à sa deuxième édition de cette course qui porte maintenant le nom de Velux 5 Oceans.

Le bateau 
Le site internet du team est présentement en cours de traduction afin de donner une envergure plus nationale à la démarche. On peut cependant y voir des clichés du bateau en construction ainsi que plusieurs détails intéressants sur le skipper, le team, ainsi que les spécifications du bateau. L’open 60 présentement en chantier à Cobourg dans la province de l’Ontario est un plan Owen-Clarke à double safran et à quille basculante. Sa mise à l’eau est prévue pour le début mai et sera convoyé de lui-même par la voie maritime du St-Laurent et ainsi de suite jusqu’en Europe. Il portera une fois de plus le nom de Spirit of Canada. Selon la responsable des relations publiques du team, plusieurs autres courses seraient également dans la ligne de mire du skipper canadien. Parmi celles-ci on note la transat anglaise, la Québec-St-Malo 2008, ainsi que la Jacques-Vabre. On suppute même que ce bateau pourrait être du départ de la prochaine édition du Vendée-Globe.

Quoi qu’il en soit, il s’agit du premier skipper canadien à disposer d’un bateau capable de rivaliser parmi les meilleurs dans la catégorie reine de la classe des monocoques. Doté de moyens à la hauteur des grandes équipes de course océaniques et manié par un skipper talentueux et expérimenté de surcroît, il faudra surveiller de près la progression de ce nouveau joueur. C’est à suivre !

Daniel Lévesque

Sources :  site internet du team Spirit of Canada  / Madame Patianne Verburgh

La rédaction de Course Au Large tient à remercier Mr Lévesque pour sa collaboration.

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Alain Gautier au départ du Rhum

Alain Gautier
DR

Par conviction, FONCIA a exclu la seconde solution, attaché aux valeurs qui fondent la voile de compétition et en particulier la catégorie emblématique des trimarans 60’. L’entreprise de services immobiliers démontre depuis sept ans par son action de sponsoring que ces valeurs cardinales, le courage, l’authenticité, l’audace, la générosité, mais aussi la simplicité et l’honnêteté, inspirent sa culture. Dans ce contexte, il appartenait au sponsor de confier la barre de son bateau à un skipper ayant à la fois sa sensibilité et les qualités nécessaires pour un défi tel que la Route du Rhum.
 
Son regard s’est porté de façon naturelle sur celui qui dirige aujourd’hui son écurie, Alain Gautier. Alain a été le skipper de FONCIA entre 2000 et 2004 pour toutes les épreuves ORMA, grands prix et transats. Jacky Lorenzetti, président du groupe, lui a officiellement demandé s’il était prêt à porter à nouveau les couleurs de FONCIA pour la course en solitaire la plus prestigieuse, la Route du Rhum.

Interview d’Alain Gautier

FONCIA t’a proposé de reprendre la barre du trimaran pour la Route du Rhum. Quelle a été ta réaction ?
Alain Gautier : "J’ai d’abord réfléchi, mais c’est quelque chose qui me plaisait dans le fond. J’ai toujours aimé la course en solitaire, où je me sens à l’aise. Toutefois, ce fut une décision importante pour moi et mon entourage. FONCIA ne m’a mis aucune pression. Ils m’ont seulement demandé si je me sentais capable de courir la Route du Rhum et de la gagner. Je leur ai proposé plusieurs alternatives à mon engagement sur cette course mais ils ont préféré cette solution. La participation du trimaran FONCIA à la Route du Rhum était prévue avant la décision d’Armel, et en tant que manager du team FONCIA, j’aurais préféré qu’il y participe, mais je respecte son choix et j’assume. Et en plus, je suis très heureux d’y aller."
 
Pourquoi as-tu décidé de recourir en multicoque et en solo ?
AG : "J’ai arrêté de naviguer en 2004 pour des raisons personnelles mais aussi parce que les programmes et les équipages devenaient trop lourds à gérer. Sur la Route du Rhum, on dispose d’une équipe restreinte pour préparer le bateau, c’est plus proche de mon tempérament. Et puis, j’aime la course en solitaire au large et en multicoque. C’est d’ailleurs par-là que j’ai commencé. Les trimarans 60 pieds procurent des sensations comme nulle part ailleurs. La dernière solitaire au large était "The Transat" en juin 2004 et j’y étais, donc je suis quasiment au même niveau que tous les autres skippers qui n’ont pas fait de solo depuis. J’ai seulement quelques ajustements à faire dans ma préparation physique, mais sur le plan de la navigation je n’ai pas de retard. Les bateaux sont plus vifs et plus nerveux que ceux de 1998 et de 2000, mais ce n’est pas pour ça qu’il y a plus de risques. Et puis, partir en solitaire c’est toujours risqué."
 
Où en sont les réparations du trimaran FONCIA ?
AG : "L’équipe technique FONCIA bosse beaucoup pour remettre le bateau à neuf. Pour eux, c’était difficile car ils ne savaient pas si le bateau allait être vendu ou pas. Dans ces conditions, il n’est pas simple de se motiver. Mais là, ils sont très heureux de le préparer pour la Route du Rhum. On ne fait pas de grosses modifications mais on le répare en y ajoutant plein de petits détails pour la navigation en solitaire. C’est un bon bateau, c’était un des plus rapides en 2005."
 
Comment vas-tu préparer la Route du Rhum ?
AG : "Je suis très heureux de la saison qui s’annonce. En mai, je pars en Suisse pour un programme Décision 35 (catamaran). Ca va me faire naviguer en monotype dans un cadre sympa que je connais peu (Lac Léman). C’est un bon entraînement car ces multicoques sont plus puissants que les trimarans 60 pieds. De plus, la compétition va être élevée avec des concurrents comme Loïck Peyron, Russel Coutts ou encore le Team Alinghi. Après ça, je commencerai un entraînement intensif en solo et à deux avec Damian Foxall comme « sparring partner » car il connaît très bien le bateau. J’ai aussi la qualification à faire pour la Route du Rhum.
 
Que représente la Route du Rhum pour toi ?
AG : "C’est une course importante pour moi. J’ai découvert la course au large à l’âge de 16 ans, avec la Route du Rhum 1978, à laquelle mon frère participait sur un petit bateau. Pour ma part, j’ai trois participations au compteur : une première en 1994 où je finis 4ème au scratch et 2ème en monocoque ; une seconde en 1998, je termine 2ème au général à cause d’une collision avec une baleine, je laisse la victoire à Laurent Bourgnon ; et la dernière en 2002, l’année difficile pour les multicoques, j’étais bien positionné avant de faire route sur Madère suite à un problème de carénage des bras de liaison. Cette régate a donc pour moi un goût d’inachevé."
 
Quel est ton objectif ?
AG : "L’objectif est clair : faire mieux que mon meilleur résultat sur cette compétition."
 
Que feras-tu au-delà de la Route du Rhum ?
AG : "Il faut prendre les années les unes après les autres, mais pour le moment je n’ai pas de projet clairement défini. Le principe de faire une transat par an peut être intéressant. Après la course, si le bateau n’est pas vendu, on peut envisager de faire la Transat Jacques Vabre 2007 et The Transat 2008. En tant que manager du team FONCIA, je reste impliqué dans le projet de Vendée Globe et dans la sélection du skipper qui défendra les couleurs de FONCIA."

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Hood présente Hood Yachting Gear.

Hood Yachting Gear
Hood Yachting Gear

Le voilier de réputation mondiale Hood Sailmaker étend désormais son domaine d’activité. En effet, Hood Sailmaker USA présente Hood Yachting Gear. Une ligne de vêtements techniques et de loisirs développée sur les bases d’un design innovant et de plus de 50 années d’expérience dans le monde du yachting.

Du classique Classe J Endeavour aux voiliers de course du BT-Challenge, les voiles Hood se veulent être le choix de ceux qui savent. Avec Hood Yachting Gear, les valeurs et caractéristiques qui ont fait la réputation de Hood sont désormais déclinées dans le monde du vêtement nautique et des accessoires : quand patrimoine et style riment avec innovation.

Hood Yachting Gear se destine à ceux qui recherchent haute qualité et raffinement. Design travaillé, coupes étudiées et les meilleurs matériaux font de Hood Yachting Gear les vêtements idéals pour l’action vélique comme pour une apparition stylée dans le Clubhouse.

La collection sera disponible dès Avril 2006 dans une sélection de boutiques autorisées.

Pour plus d’informations : www.hoodyachtinggear.com

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De l´importance de la première bascule

China Team contre Luna Rossa Challenge
DR

La première bascule de vent est décisive car en match racing, l’équipage qui navigue en tête dispose d’un avantage important. Le bateau de tête peut en effet contrôler son adversaire en s’intercalant entre celui-ci et la bouée. Pendant les bords de près, il peut se placer entre son concurrent et le vent afin de toujours bénéficier du meilleur angle ou de la bonne rotation. Le leader est également libre de choisir où aller : en direction d’un vent plus favorable, plus fort ou d’un courant porteur. Lorsque vous êtes le poursuivant, en revanche, vous souhaitez très souvent vous dégager du bateau de tête, ce qui vous pousse dans la plupart des cas vers le côté défavorable du plan d’eau. En conclusion, être devant, très tôt dans le match, multiplie vos chances de victoire.

Prendre la bonne décision sur la première bascule de vent permet également de parcourir moins de distance pour se rendre à la bouée… c’est un peu comme prendre le couloir intérieur lorsque vous courrez autour d’un stade : même si vous évoluez à la même vitesse que vos concurrents, vous gagnez en distance. Il est difficile de décrire le processus qui mène les équipes météo à faire les bons choix concernant l’évolution du vent. Chacune a sa propre organisation et fonctionne avec ses propres compétences. Hamish Wilcox est responsable du programme météo de Luna Rossa. Il a déjà travaillé sur la Coupe, pour la voile olympique et a été trois fois champion du monde de 470.

La part d’analyse

Il examine une montagne de données provenant des bouées météo mouillées sur la zone de course et générées par le MDS (Meteorological Data System). A partir de là, il doit être capable d’indiquer à l’équipage quel côté du plan d’eau choisir après le départ. Pour cela, il peut communiquer avec le bateau jusqu’à cinq minutes avant le coup de canon. Voici ses explications :

"C’est un rôle de soutien pour l’équipe où vous devez filtrer une somme énorme d’informations puis prendre une décision. Vous devez être capable de prendre des risques et dire : voilà ce que je pense. Bien sûr, il peut arriver de vous tromper, mais vous devrez y retourner et recommencer."

"Les équipes ont de nombreuses manières d’appréhender la première bascule de vent" explique Wilcox. "C’est une chose de se mettre sur la ligne de départ, face au vent, et d’estimer qu’il y a plus de pression de tel ou tel côté du parcours (comme nous le faisons tous), mais nous utilisons aussi le MDS pour appuyer nos intuitions, quand, par exemple vous pensez qu’il y a plus de pression sur la gauche et que les chiffres sur l’écran vous prouvent que c’est ça."

Les météorologues utilisent donc les informations du MDS pour confirmer la pertinence de leurs modèles informatiques sur une petite échelle, à savoir celle d’une régate de la Coupe. La comparaison des modèles (qui ne sont que des prospectives) avec les données réelles fournies par le MDS, leur permet ainsi d’affiner leurs programmes météo. Mais ce n’est pas toujours suffisant pour savoir exactement dans quelle direction le vent va tourner, ni pour connaître sa force (la pression) sur les différentes parties du plan d’eau.

"Ensuite, il y a toujours une équation complexe, propre à chaque bateau et à la force du vent, où le navigateur vous dira qu’un nœud de vent supplémentaire vaut mieux que 10 degrés de rotation favorable " ajoute Wilcox. "Donc, vous devez savoir ce que vous recherchez dans telle ou telle condition."

La part d’intuition

Ce genre de travail demande à la fois d’être un expert en informatique, un excellent analyste, tout en restant un peu devin, afin de véritablement ‘sentir’ le vent, de façon intuitive.

Glyn Davies, le responsable du programme MDS qui fournit les données à toutes les équipes, considère que 75 à 80 % de réussite dans l’analyse de la météo, c’est déjà un très bon ratio. Selon lui, l’important est aussi de savoir interpréter ces analyses clairement.

"Le travail de l’équipe météo est de récupérer quelque chose d’assez compliqué et de le simplifier pour l’équipage. La plupart des équipes ont probablement des statistiques pour chaque condition de navigation rencontrées dans ce secteur. Cela leur permet de savoir ce qui s’est passé avant dans un cas similaire. En se concentrant peut-être sur deux bouées météo, elles peuvent vérifier la proximité des conditions réelles avec leur modèle et à partir de ça, élaborer à une prévision. "

A Valencia, la brise thermique est dominante pendant la saison de compétition ; certains pensaient donc que la météo serait facile à prévoir.

"Lorsqu’ils ont annoncé la ville d’accueil, les gens disaient, Oh, avec de la brise de mer, ce sera des bords obligatoires. Plus personne ne dit cela maintenant. Ce n’est pas facile ici. La brise est influencée par de nombreux facteurs – c’est une chose complexe. Cela peut aller d’un léger vent de nord-est orienté au 70 ou au 100, jusqu’à un vent beaucoup plus sud, soufflant à plus de 20 nœuds."

Lorsque les régates des Valencia Louis Vuitton Acts commenceront en mai prochain, regardez la façon dont les équipes bataillent pendant les phases de pré-départ. Il faut s’attendre à des pré-départs extrêmement disputés, à chaque fois que le côté favorable du plan d’eau sera évident …les gars de l’équipe météo n’y seront pas pour rien.

Source ACM (P.Rusch/C.El)

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