- Publicité -
Accueil Blog Page 1931

Farr 40 European Circuit Saint Tropez

Farr 40 European Circuit Saint Tropez
DR

Russel Coutts et le prince du Danemark à Saint-Tropez
Ces bateaux uniques conçus par Bruce Farr sont souvent menés par de grands noms de la voile. L’un d’entre eux étant le célèbre Russell Coutts de nouvelle Zélande, vainqueur de la  Coupe America, qu’Vincenzo Onorato a pris dans son équipe à bord de Mascalzone Latino. A la quatrième place, Russels Coutts devra obtenir de meilleurs resultats lors de la dernière journée demain.
La classe organisatrice du circuit Européen et la Société Nautique de Saint-Tropez sont également honorés de recevoir le prince du Danemark Federick. Ce dernier étant à la barre de Nanoq (les règles de la classe indiquent que le propriétaire est celui qui barre son propre bateau). Arrivé le premier jour de régate en hélicoptère, ce dernier n’a pu courir que les 4 dernières courses.

La solidarité des Farr 40
Cette année, la solidarité est "à bord" des Farr 40 grâce à la Light Bay Sailing Team (LBST). Avec le projet "LBST pour la vie", le commanditaire de Calvi a annoncé qu’une collecte de fonds serait établie au profit d’une cause, contre une maladie génétique sérieuse.
 Le projet sera présenté par le Président Riccardo Chini dans les jours à venir et sera prolongé pour la saison entière.

Mezzaroma a dé dié la victoire de ces 2 premières journées à sa mère dont c’était l’anniversaire. 
 La dernière série de courses aura lieu dimanche 2 avril.
 La deuxième étape du Circuit européen aura lieu à Capri du 28 au 30 avril 2006.

Les résultats provisoires après 6 courses :
1- NERONE -Mezzaroma Massimo (16pts)
2- TWT – Rodolfi Marco (17pts)
3- JOE FLY – Maspero Giovanni (20pts)
4- MASCALZONE LATINO- Onorato Vincenzo (22pts)
5- CANNONBALL- Ferrari Dario (39pts)
6- CALVI GAME ON – Carlo Albertini (41pts)
7- LA MARACHELLA-  Pantaleo Alberto (41pts)
8- ENFANT TERRIBLE- Serena Gianluigi (42pts)
9- ALEPH- Lepic Hugues (44pts)
10- MUKKA EXPRESS – Manfredo Toninelli (53pts)
11- NANOQ – Crown Prince Frederik (61pts)

- Publicité -

Première journée de la Massilia Orc Cup Mono Cup

Massilia Orc Cup
DR

La régate s’est ouverte en rade sud dans des conditions idéales, oscillant entre 10 et 15 nœuds, un régal pour les concurrents. Le Comité de course leur a d’ailleurs accordé une petite rallonge, une 4e manche non programmée lors de cette première journée.
Claude Bauler sur Keep Cool, en Mumm 30  a lui aussi apprécié cette journée intense, avec des conditions de vent ouest modéré. « L’idéal pour naviguer, c’était le grand bonheur en rade sud. Du vent, du soleil, pas de mer. Nous avons régaté jusqu’à épuisement. Comme on dit, on a consommé tout le vent. »
Dans la catégorie,  « Défi partagé Marseille » de Dimitri Deruelle a été contrarié par une avarie qui l’a empêché de disputer l’une des manches pour réparer. L’équipage espère repartir samedi sans plus de souci.
Dans le groupe de tête, trois bateaux ont dominé l’ensemble des quatre manches, Ile de France, Ville de Genève-Carrefourt Prévention et Toulon Provence Méditerranée COYCH, skippé par Erwan Israël. « Nous avons réussi quatre belles manches rapporte Sébastien Col,  embarqué à bord en qualité de barreur. Pour moi, les manches assez courtes par rapport à ce que je connais mais intenses. Les distances étaient courtes entre les bouées, cela a donné une flotte très serrée. Nous avons fait 3e, 1er, 3e, et 3e, nous sommes abonnés à la 3e place sourit ce dernier. Il nous reste quelques points à améliorer, de petites choses  à travailler, qui devraient nous permettre de faire mieux dès demain.  Mais nous sommes dans le coup !  J’avais déjà navigué sur COYCH lors de la Primo Cup,  j’aime bien c’est une approche différente. Le bateau Ile de France a très bien marché, il allait très vite au portant.  Nous sommes 3e derrière Ile de France et les Suisses ».

Du suspense chez les Melges 24
Pour les Melges 24, il y a eu pas mal de suspense en tête de course. « Nous avons commencé par petit temps, le matin entre 10 et 15 noeuds et un vent d’ouest avec pas vraiment de courant, ce n’était  pas évident de régler les bateaux,  d’ailleurs, il y a eu pas mal de changements en tête raconte Jonathan de Pacelle  sur Snugasabug, team CNTL. C’était un peu long, surtout les trois premières. C’était vraiment très sportif.
En effet, Andrea Rachelli sur Altea a réussi une très bonne entame en signant deux très bonnes premières manches, puis deux moins bonnes. Sogeti a alors pris la relève, concluant la journée avec une belle avance sur le deuxième, Environnement Nautique. «  Nous avons six points de plus, mais bon demain sera un autre jour rapporte Bruno Jourdren, le skipper de Environnement Nautique. Derrière, Altea et Liros sont aussi dans la course.
Chez les sélection, la  lutte s’annonce serrée  entre les prétendants  parmi lesquels on peut citer Issima de Jean-Louis Denisot, Ambition et Cohérence, skippé par Bruno Robelus et AMCL de Laurent Schemmel.
Du côté des First 31.7, il n’y a pas eu de suspense, puisque c’est l’équipage de Aquarius de la SN Sanary  de Jean-Claude et Nicolas Pietra qui termine aux 4e premières places. A son bord Sylvain Chtounder. «  Nous avons bien navigué,  le bateau marche bien, en vitesse rapporte ce dernier » commente ce dernier.
 « Il y avait aussi une très bonne ambiance à bord, renchérit de son côté Jean-Claude Pietra, mais enfin, rien n’est joué il reste deux jours de course et derrière ça pousse. »
Aujourd’hui, ils seront deux fois plus nombreux, à prendre le départ sur la rade sud, ce qui devrait donner lieu à un beau spectacle que les amateurs ont déjà pu remarquer hier, lors des passages de bouée sous spi.

- Publicité -

Deux mises à l´eau pour l´équipe de Sill et Véolia

Roland Jourdain et Jean-Luc Nélais
DR

Depuis deux mois, Roland Jourdain mène deux « campagnes » de front : la fin du chantier technique du 60 pieds Sill et Veolia, et la préparation de la Transat ag2r, dont le départ sera donné dimanche 9 avril, de Concarneau. Ce 9 avril, le monocoque de 60 pieds s’élancera lui aussipour une transatlantique, consacrée à des tests techniques.

Transat ag2r : « Nous pouvons aussi bien terminer 15ème que 1er ! »
Roland Jourdain et Jean-Luc Nélias s’apprêtent à disputer ensemble leur deuxième Transat ag2r. La première fois, c’était en 1992, pour le lancement de l’épreuve… 14 ans plus tard, et des milliers de milles nautiques de plus en course au large à leur actif, les voilà de retour sur le « petit » monotype.
« Après les deux stages que nous venons de suivre au Centre d’entraînement de Port La Forêt, nous nous estimons dans une bonne moyenne. Cela faisait une éternité que je n’avais pas navigué au contact. Au début, il a fallu que je me remette à travailler les départs et les passages de bouées », explique Roland Jourdain.

Vainqueur de la Transat ag2r en 1994 avec Jean Le Cam, le skipper Sill et Veolia reste cependant lucide face au plateau sportif de cette 8ème édition de « l’ag2r » : les meilleurs Figaristes du moment sont au rendez-vous, ainsi que de jeunes talents et des coureurs au large confirmés… « Nous pouvons aussi bien terminer 15ème que 1er ! C’est la particularité du Figaro : les outsiders ont toujours une chance de tirer leur épingle du jeu. Les grandes options stratégiques paient rarement en Figaro. Comparé au 60 pieds, le bateau n’est pas assez rapide pour jouer avec les systèmes météo, et c’est là qu’il faudra être vigilant : ne pas s’enfoncer trop loin dans une option qui pourra payer quelques jours, mais que l’on regrettera amèrement au bout du compte ! » précise le skipper Finistérien.
 
Une transatlantique consacrée aux tests techniques, pour le 60 pieds Sill et Veolia
Pendant que Roland Jourdain et Jean-Luc Nélias batailleront avec leurs anciens et nouveaux camarades de la Classe Figaro, le 60 pieds Sill et Veolia va lui aussi traverser l’Atlantique. L’équipe technique embarquée va procéder à de multiples tests, notamment sur les voiles.
Le maître voilier Philippe Legros sera à bord du 60 pieds jusqu’aux Canaries pour réaliser des mesures sur différentes configurations de voiles. De retour en France, il analysera toutes ces données et en communiquera les résultats à l’équipage. L’ensemble des informations ainsi collectées viendra alimenter un logiciel d’optimisation des différentes combinaisons de voile possible.
 
 « Exploiter au maximum  le potentiel du bateau »
En trois mois de chantier, le monocoque de Roland Jourdain a bénéficié d’une révision totale et en profondeur. « L’hydraulique, le moteur, l’accastillage, les safrans, le gréement… tout à été démonté et révisé », commente Gaël Le Cléac’h, responsable technique. « Nicolas de Castro, qui a rejoint l’équipe technique cet hiver, a également refait entièrement le composite de la carène. » Ces travaux sont indispensables sur ce type de voilier sophistiqué, où chaque pièce, chaque parcelle de structure, joue un rôle fondamental dans la bonne marche du bateau.

 « Le monocoque Sill et Veolia est dans la même configuration que l’an dernier, avec un gain en fiabilité.  L’objectif cette année est de privilégier l’entraînement. Nous allons beaucoup naviguer afin de pouvoir exploiter au maximum le potentiel du bateau. Nous nous gardons une possibilité d’optimisation pour l’an prochain… » conclut Roland Jourdain.

- Publicité -

Thierry Eluère construira le 60´ Safran

Safran
DR

Pourquoi le Chantier Naval de Larros ?

En confiant la construction du futur 60 pieds SAFRAN au Chantier Naval de Larros, SAFRAN a fait le choix de la passion. « La petite structure dirigée par Thierry Eluère a démontré tout au long du processus de sélection une motivation extrême pour réaliser notre bateau et une réelle volonté de s’approprier notre projet » explique Pascal Chadail, responsable du projet chez SAFRAN. Thierry Eluère, gérant de CNL, est un professionnel particulièrement inventif ; il maîtrise parfaitement les métiers à mettre en œuvre pour construire un bateau de course. Ces qualités ont été démontrées dans la réalisation de l’hydraplaneur. « Nous comptons sur Thierry pour être une force de proposition au service des architectes et du skipper, afin de leur permettre d’améliorer la définition du bateau et d’optimiser son poids » ajoute Pascal Chadail. Le Chantier Naval de Larros est soutenu dans ce projet par l’ensemble de la région Aquitaine.

Marc Guillemot et le SAFRAN Sailing Team déjà « sur le pont » pour relever ce défi

Depuis plus de trois mois, Marc Guillemot et son équipe sont à l’ouvrage : les préparatifs pour la construction du nouveau monocoque 60 pieds open ont commencé. Le bateau SAFRAN conçu par le cabinet d’architecture navale Van Peteghem et Lauriot Prévost, associé pour l’occasion à Guillaume Verdier, sera construit au cours du deuxième semestre 2006. La livraison du bateau est prévue à la fin du premier trimestre 2007 et c’est au printemps 2007 que Marc Guillemot pourra tirer ses premiers bords avant de prendre le départ de la Calais Round Britain Race.

Pour Marc et le SAFRAN Sailing Team, le projet monocoque 60 pieds open sera l’aboutissement d’un travail d’équipe auquel SAFRAN participera pour apporter aux architectes son assistance technique et son savoir-faire. Parallèlement au travail relatif à la construction du nouveau monocoque, Marc Guillemot se prépare à participer à la 8e édition de la mythique Route du Rhum. Pour la première fois à la barre d’un monocoque 60 pieds de la Classe IMOCA*, l’ex-Kingfisher-Skandia rebaptisé SAFRAN, le skipper originaire de la Trinité prendra le départ de Saint-Malo le 29 octobre prochain, pour rallier Pointe-à-Pitre en Guadeloupe.

Programme sportif de Marc Guillemot pour la saison 2006 à la barre de SAFRAN, ex-Kingfisher-Skandia.

Avril
– Qualification pour la Route du Rhum – 1 000 à 1 500 milles en solitaire
– Aller et retour à Concarneau pour le départ de la Transat ag2r
– Navigation et préparation du bateau à La Trinité sur Mer

Juin
– Record SNSM entre St Nazaire et St Malo sur SAFRAN
– Départ de Saint-Malo en solo pour les Açores et retour en équipage à La Trinité-sur-Mer

Août – Septembre
– Entraînements

Octobre
– Convoyage entre La Trinité sur Mer et Saint-Malo
– Départ de la Route du Rhum (29 octobre)

Source Groupe Safran

- Publicité -

Sebago pour les femmes.

Sebago Femmes
Sebago Femmes

SEBAGO, l’incontournable chaussure de pont, se rappelle à notre bon souvenir en nous présentant ce modèle destiné aux femmes qui veulent suivre la mode et le style marin, grande tendance de la saison, tout en privilégiant un certain confort.

L’authentique Docksides®, chaussure marine cousue main au confort incomparable, se décline en cuir ou en nubuck dans une multitude de coloris.

Disponible du 35 au 43

Plus d’infos : www.sebago.com

- Publicité -

Bienvenue, USA 87

Baptême BMW Oracle 27 mars 2006
DR

Très impressionnante, la nouvelle base a réuni plus de 500 invités et 150 représentants des media internationaux, venus admirer Sue Dickson, la marraine du voilier. L’épouse de Chris Dickson, responsable de l’équipage BMW ORACLE Racing et skipper, a ainsi brisé la traditionnelle bouteille de champagne contre la proue de USA-87 pour le baptiser (photo ci-jointe).

« C’est un grand moment et une étape importante pour notre équipe », a déclaré Chris Dickson. « Le baptême d’un navire est toujours un moment chargé d’émotion, tant pour l’architecte et le constructeur, que pour les marins et pour nous tous qui avons le privilège de participer à une campagne aussi magnifique. USA 87 est le résultat de 1 000 heures d’entraînement à deux bateaux, en conditions réelles, et de 30 000 heures de travail durant lesquelles ouvriers et techniciens ont mis tout leur savoir-faire dans la construction de ce voilier. Notre défi dans les jours et semaines à venir sera d’exploiter au maximum son potentiel ».

Chris Dickson a remercié l’équipe de conception de BMW ORACLE Racing coordonnée par Ian Burns, salué la contribution de BMW en termes d’expertise automobile, et remercié l’équipe de construction du voilier dirigée par Mark Turner, Tim Smyth et Mark Somerville, ainsi que l’équipage auquel incombe maintenant la charge de tester le bateau et d’en tirer le meilleur.

Source BMW Oracle Racing

- Publicité -

Les bons calculs…

ABN AMRO 2 dans la baston
DR

Si la régate in shore de samedi, qui a vu Sanderson et son équipage triompher une nouvelle fois, n’a pas bouleversé le classement général provisoire, tous les teams, sans exception, calculette à la main, font le même constat : alors que les deux tiers du parcours sont désormais derrière eux, il reste près de 50 % des points à conquérir avant l’arrivée finale, à Goteborg, le 17 juin prochain. C’est dire si toutes les angoisses mais aussi tous les espoirs sont permis.
 
Malgré l’incontestable domination d’ABN AMRO ONE qui fait montre, avec 6 victoires sur 8 manches disputées jusqu’à présent, d’une égale maestria tant sur les parcours off shore que sur les parcours in shore, la victoire « over all » est encore loin de lui être acquise.
 
Les 10 600 milles qu’il reste à parcourir avant l’arrivée en Suède s’annoncent donc particulièrement intenses et acharnés, soit pour consolider des avantages durement acquis soit pour reconquérir des points (et peut-être un peu d’honneur) perdus dans les chausse-trappes de fortunes de mer diverses.
 
Un peu d’arithmétique !
 
Pour cette édition 2005-2006, les organisateurs de la Volvo Ocean Race ont instauré deux nouveautés en matière de système de classement, en plus des points traditionnellement distribués aux arrivées des étapes off shore :
 
– La création de 7 régates in shore crédités de demi-points.
– Et le crédit de demi-points sur des passages intermédiaires déjà existants sur les off shore en 2002.
 
Alors qu’il reste un tiers de la route à couvrir (10 600 milles pour 20 650 déjà parcourus), près de 50% de 434* points restent encore à distribuer.
 
Autre lecture, tout aussi peu rassurante pour les leaders : sur les 22 occasions d’engranger des points, il en reste 10 qui recouvrent près de 50 % des 434* points distribués. Pas de quoi se reposer sur ses lauriers ! Mais de quoi réveiller tous les appétits de revanche !
 
* Chiffre calculé pour 7 concurrents au départ de Vigo

Source ABN AMRO

- Publicité -

Course Au Large N°17 est en kiosque !

Image CAL 17
DR

Sous les feux de l’actualité, la très mouvementée Volvo Ocean Race occupe naturellement une place de choix dans notre dernier numéro. Un article technique complet y est consacré aux avaries subies pas la flotte, tandis que Sébastien Josse, skipper du navire classé second au général, nous fait l’honneur et l’amitié de poursuivre sa mission de reporter exclusif pour Course Au Large. Monocoque toujours, nous consacrons un grand dossier aux nouveaux 60 pieds IMOCA actuellement en construction… tâchant de lire entre les lignes de la paranoïa ambiante ! Du côté de Valence, la nouvelle génération d’ACC voit petit à petit le jour, l’occasion pour nous d’effectuer un tour d’horizon de la nouvelle force de frappe des syndicats en lice. Partons également à la découverte du nouveau 45 pieds IRC signé Samuel Manuard, une machine radicale construite par Thierry Eluère dont le concept a été développé par JPS Production. Sur le front des multicoques, nous avons ouvert nos colonnes aux principaux acteurs de la Multi Cup, afin de savoir ce qu’ils pensaient du nouveau format de ce championnat si spectaculaire. Championnat dont Bertrand de Broc, à qui nous consacrons notre portrait, fut un des animateurs avant de tourner la page du multi. Côté technique, le spécialiste Pierre Bourcier pose la question de l’avenir des pilotes automatiques, tandis que nous examinons le phénomène du retour au bois dans la construction de protos, et vous faisons découvrir un nouveau dispositif de jauges de contraintes sans fil. Ce numéro est également l’occasion de présenter en détails le nouveau Championnat du Monde des Records Océaniques… sans oublier toutes nos rubriques habituelles ! Bonne lecture…

La rédaction

- Publicité -

Geronimo peaufine sa préaparation

Geronimo gruté San Diego
DR

Le record entre San Francisco et Yokohama appartient à Steeve Fossett depuis 1996. Il avait parcouru la distance entre la côte ouest des Etats Unis et le Japon en 19 jours 15 heures 18 minutes 09 secondes. Le parcours est long de 4525 milles (8 400 kilomètres) et doit s’effectuer aux premiers jours du printemps pour éviter les grosses dépressions hivernales. Cette campagne est l’équivalent d’une Transatlantique contre les vents dominants et donc, beaucoup plus longue.

Equipage presque au complet.
Actuellement, Geronimo est sur les quais du chantier Driscoll, visible de la route qui longe Shelter Island. Six français sont au chevet du grand trimaran CapGemini/Schneider Electric : Yannick Agaësse et Jean Charles Corre, tous deux résidents Polynésiens, Didier Ragot le fidèle second et patron technique, Lucas Zamecnik, Xavier Douin le jeune ingénieur structure et Antoine Deru le magicien du matelotage, ancien pêcheur au long cours. La semaine prochaine, ils seront rejoints par Larry Rosenfeld, l’associé de Cam Lewis dans team Adventure et Kazuhiro Nishimura. Larry est en charge de la navigation et de la météo sur les prochaines tentatives, et Kazuhira est un des plus titré des équipiers professionnels japonais. Deux autres équipiers sont attendus à la remise à l’eau du bateau pour rejoindre la ligne de départ sous le Golden Gate Bridge, début Avril. La logistique est toujours assurée par l’Australien Rob Stirling.

Fin de chantier.
L’accastillage est entièrement refait, les rails ont été démontés et changés, seules restent quelques fabrications spéciales qui tardent à arriver mais ne devraient pas modifier le planning. La voilerie North de San Diego dispose d’un plancher à quelques centaines de mètres du bateau, et même s’ils ne sont pas habitués à ces tailles de voiles, les techniciens américains sont d’une aide précieuse pour renforcer et modifier la garde-robe de Geronimo. La carène est entièrement sablée et une nouvelle peinture sous marine, conforme aux normes antipollution nord américaines, est appliquée au pistolet après ponçage fin pour optimiser son état de surface. Un aller/ retour sur le Pacifique et une campagne en Asie nécessitent une préparation soigneuse car les possibilités de réparer à l’autre bout du Pacifique sont beaucoup moins évidentes.

Source Geronimo

- Publicité -

Les sudistes affichent de grandes ambitions

Figaro Bel Kito de Pavant
DR

31 tandems de très haut niveau vont s’affronter sur l’Atlantique pendant trois semaines. Les 3 coureurs du C.E.M engagés dans l’épreuve se sont préparés tout l’hiver à cette première échéance.

Kito de PAVANT (Groupe Bel) s’est associé à Pietro D’ALI pour former un duo 100% Méditerranéen, tandis que Nicolas BERENGER fera équipe avec le finistérien Charles CAUDRELIER (Bostik).

Si pour Pietro D’ALI c’est une première, Kito de PAVANT (6e en 2004 et 11e en 2000) et Nicolas BERENGER (3e en 2004) connaissent bien la course.

• Kito de PAVANT, "Avec Pietro, nous jouons la complémentarité"
"Notre objectif pour cette édition est de gagner. Je me suis associé à Pietro parce que techniquement c’est l’un des meilleurs, il est extrêmement motivé. A nous deux, nous serons plus forts pour défendre les valeurs de la Méditerranée dont nous sommes les seuls représentants (a 100%).

Pietro sera en charge de faire aller le bateau vite et moi plutôt de trouver la meilleure trajectoire. Nous jouons la complémentarité.

Pour cette épreuve, il n’y a pas eu de préparation spécifique cet hiver tout simplement parce que ce n’est pas le seul objectif de l’année; il faudra aussi gagner la Solo Méditerranée, l’Odyssée Cannes Istanbul et La Solitaire Afflelou Le Figaro…"

 
• Nicolas BERENGER, "C’est un projet gagnant"
"L’objectif est bien sûr la victoire même si un podium serait un bon résultat.
Pourquoi avec Charles ? Parce qu’il me l’a proposé et surtout parce qu’on se connaît bien et depuis longtemps, qu’on a le même fonctionnement et qu’on a plaisir à naviguer ensemble.

C’est un projet gagnant, c’est pour ça qu’il est intéressant. Il y a beaucoup d’échange sur la préparation et sur l’eau. Il y a une réelle complémentarité puisque Charles est responsable de la stratégie, de la météo et moi de la marche du bateau : en pratique ça se traduit par des discussions, des choix communs et une décision finale de Charles (c’est son projet) pour la stratégie; et plus de temps dehors à la barre, à mettre du charbon ou à manœuvrer pour moi.

Cette transat, je l’ai préparée principalement entre La Grande Motte (en solo sur Koné) et Port La Forêt (en double sur Bostik) ; travailler avec les 2 centres pour 2 fois plus d’enrichissement".

Pour les 8  autres navigants du Centre d’Entraînement Méditerranée, les entraînements se poursuivent, en vue de La Roma Per Due et de La Solo Méditerranée.

Source CEM

- Publicité -
- Publicité -