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Le Tonga 14’2 de Defline Architecture.

Defline
Defline

Le cabinet d´architecture dirigé par Martin Defline et basé à La Rochelle nous présente son nouveau Tonga 14´2 :

“Le Tonga 14´2 a été conçu pour des croisières hauturières et semi-hauturières.

Sa taille et son volume offrent un grand confort pour ce programme pour un propriétaire naviguant principalement en couple, et accueillant de temps à autre enfants et amis.

Il est dessiné autour d´une zone centrale sur-élévée, permettant une excellente luminosité naturelle et une excellente vision sur 360 degrés. Nous trouvons donc dans cette zone le carré, sur tribord, qui peut accueillir jusqu´à 6 personnes. Sur bâbord, une banquette pouvant faire office de couchette de quart. A tribord de la descente, se trouve la cuisine disposée en L. De grande taille, elle permet donc de cuisiner tout en ayant un œil sur l´extérieur. A tribord de la descente, se trouve la table de navigation. Sur-élévée également, elle permet de faire sa navigation tout en ayant une visibilité sur l´extérieur. Le plancher central est donc relativement haut et offre un grand volume pour tous les équipements lourds (comme le moteur, les batteries, et autres équipements mécaniques…), ainsi que les réservoirs d´eau et de gasoil, mais également les bouteilles et boites de conserve.

Le plancher sur-élévé réduit le nombre de marches pour descendre dans le carré, nous retrouvons donc trois autres marches pour descendre vers l´arrière dans la grande cabine propriétaire de 9m². Celle-ci fait toute la largeur du bateau. Sa salle d´eau, avec douche séparée, est également de grande taille.

A l´avant du bateau, nous descendons deux marches pour nous retrouver dans la zone invités comprenant une cabine avec lit double, une cabine avec deux lits superposés pour les enfants, et une salle d´eau commune.

Comme la plupart des Tonga, le 14´2 possède le SYTEME DER : les bi-quilles pivotantes. Nous le rappelons, ce système permet : un tirant d´eau quilles relevées équivalent au dériveur intégral ; un centre de gravité équivalent au quillard ; et un échouage équivalent au catamaran ! Elles se manœuvrent avec des renvois sur le Winch électrique du roof.

Sur le pont, vous pouvez remarquer l´arceau positionné sur l´arrière du roof. Celui-ci a deux fonctions principales : dégager le cockpit de la barre d´écoute, sans avoir à la projeter en avant du capot de descente, fixer la capote de descente.

Un matelas pour les bains de soleil est situé à l´avant du mât.

Afin d´accroître les performances au-dessus de force 4, des ballasts sont intégrés à la structure.

Pour une telle unité, une construction strip-planking – verre/époxy à été choisie pour la coque. Le pont, ainsi que l´agencement intérieur sont en contre-plaqué – verre/époxy. Les cloisons seront laquées de couleur très claire, les meubles seront eux plaqués de teck.

La construction a été confiée au chantier ACV, spécialisé dans ce type construction.

Caractéristiques techniques :
Longueur coque : 13.8m
Longueur HT : 14.30m
Largeur : 4.40m
Déplacement : 8.200 Kg
Lest : 2.600 Kg
Tirant d´eau : 2.8m / 0.95cm
Surface voile : 118.6 m²
GV : 60.4 m²
Solent : 58.2 m²
Spi asy : 175m²
Capacité eau : 450 L
Capacité gasoil : 450 L
Moteur : 56 Ch
Architecte : Martin Defline
Catégorie CE : A
Matériaux : Strip Planking
En construction au chantier ACV
Vitesse théorique de carène : 7.40 nd

En projet :
Les projets actuellement en cours sont :
– Deux Defline 15 2QP ; voilier de croisière très rapide à double quille pendulaire en Aluminium
– Un Tonga 10´2 DER ; voilier de croisière à bi-quille relevable en Bois-Epoxy””

Plus d´infos : www.defline.com”

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Les D35 au Bol d’Or

Grand Prix Chopard
DR

Samedi, la rade de Genève sera l’arène des traditionnels jeux nautiques du Bol d’Or Rolex. Comme à son accoutumée, le départ de cette 68ème édition sera donné à 9 heures très exactement. Rappelons que cette incontournable fête lémanique est aussi la plus importante régate en eau douce d’Europe, puisqu’elle rassemble près de 550 embarcations en tous genres. Venus de loin, certains n’hésitent pas à effectuer le déplacement pour y prendre part.
 
Affûtés pour l’occasion, les Décision 35 sont fins prêts à prendre le départ. Grands favoris de la course, ils se réjouissent déjà de s’affronter sur les 80 miles que totalisent cet aller & retour ‘Genève-Le Bouveret-Genève’.

Quatrième étape du Challenge Julius Baer, le Bol d’Or Rolex reste une course au trophée toujours très convoité. Au classement actuel, OKALYS de  Nicolas Grange et ALINGHI d’Ernesto Bertarelli totalisent exactement le même nombre de points.
 
« Rien n’est joué. On va surtout faire mentir le vieil adage qui dit que le vainqueur de la Genève-Rolle-Genève ne gagne pas le Bol d’Or la même année !  », déclare Loïck Peyron, co-skipper sur OKALYS et vainqueur de l’édition précédente. Le tacticien du bord, Eric Monnin, confie : « Il faudra observer et s’adapter. On a mis en place un système qui consiste à laisser chaque membre de l’équipe exprimer son avis concernant la tactique. Il est important de profiter des compétences et de l’expérience de chacun ; tout particulièrement sur les grandes courses, où certaines décisions peuvent être prises sans précipitation. Notre victoire de l’an passé tient à une décision prise après discussion avec chaque membre de l’équipage. Tous d’accord, nous étions convaincus de notre option à la côte française au large de Lausanne. »
 
Pas de relâche dans les entraînements. Affairés à se préparer au mieux, les navigateurs consacrent toujours autant d’heures à la bonne coordination de l’équipage ainsi qu’à leur condition physique. Tout au long de la semaine, ils devront encore surveiller les évolutions météorologiques. Consultations des sites spécialisés, discussions avec les météorologues, nombreux sont les moyens qui leur permettent aujourd’hui d’évaluer au mieux les prévisions. Pendant ce temps sur les multicoques, les préparateurs œuvrent aux dernières modifications techniques. Opérations telles qu’une préparation de la coque spécifique ou un check-up complet des voiles et de la plateforme sont indispensables. Sur une course d’une telle longueur, il est également capital de veiller à ce que l’électronique et le matériel de sécurité soient parfaitement opérationnels.
 
Du côté d’ALINGHI, c’est au niveau de la sélection des membres qui composeront l’équipage final que l’on se prépare. « Un des points forts d’ALINGHI c’est l’homogénéité et la possibilité d’avoir différentes compositions d’équipages pour arriver à mener le bateau très proche de son potentiel maximum. C’est aussi permettre d’échanger des points de vue, des techniques et des méthodes de navigation. Surtout, c’est pouvoir garder du pep jusqu’à la fin, car la course est quand même assez longue ! L’équipe est composée de huit personnes au maximum. Parmi eux, on essaye de trouver la meilleure configuration possible en fonction des poids, des conditions météo et de la puissance qui forcément est liée avec le poids. A partir de là, il faudra composer avec 6 personnes pour le Bol d’Or. »,  détaille Pierre-Yves Jorand qui sera samedi au côté d’Ernesto Bertarelli. Il ajoute encore : « Sur le D35,  nous sommes très proches. Lorsqu’il est à la barre, je suis au chariot et à la Grand Voile et vice versa. Donc il n’y a pas trop de chemin à parcourir pour changer de poste ! C’est prévu comme ça. »
 
Pour tous ceux qui sont dans l’impossibilité de se déplacer ou qui manqueraient une partie de la régate, qu’à cela ne tienne : le « Virtual Challenge Julius Baer », simulation en deux dimensions sur Internet (www.challengejuliusbaer.ch), les tiendra informés en tout temps de ce qui se déroule sur le lac. Grâce aux informations directement collectées par les balises GPS à bord des bateaux, il sera facile pour l’internaute de voir évoluer la course, de se tenir informé du  classement et de localiser les multicoques en temps réel.

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En nocturne

Solo Bretagne Sud
DR

Départ tardif hier soir, car cette étape entre le Crouesty et Bénodet à la particularité d’être une étape de nuit dotée d’un coefficient de 1.5. C’est donc vers 17h que le départ à été donné dans un vent mollissant de 6 nœuds. Les bateaux peinant même pour franchir la ligne de départ. Deux options se dessinaient et la droite du plan d’eau s‘averra plus opportune au vu de la rotation du vent et de la direction des courants par un fort coefficient de marée.

A la bouée de dégagement les mauvaises options se payaient cash et les traditionnels premiers en temps réel (JPK 9.60 et J92,S) ont un peu souffert. Le plan d’eau de la baie de Quiberon, très technique en ce début de soirée a vu la course se scinder en deux groupes avec près de cinq minutes d’écart, les premiers emmenés par Philippe Massu et le second par G. Delcroix.

La nuit est tombé à l’approche de l’île de Groix et c’est Philippe Massu que l’on a retrouvé aux avant postes avec une solide avance à la marque de passage au sud des Glénan. Un peu plus d’une heure d’écart entre les concurrents, une course compacte dans un vent bien établi entre 17 et 25 nœuds d’est nord-est, ou les classements on varié en fonction de la capacité de chaque skipper de localiser les marques de parcours sous la lune exactement.

En temps compensé, c’est Michel Durand sur Générali Assurance qui remporte cette étape de nuit confortant ainsi son avance au classement général. Il prend dès lors une forte option sur la victoire finale après deux victoires d’étape dont l’une au coefficient 1,5. Ligne d’arrivée des premiers en temps réel, un peu après cinq heure du matin, Les yeux rougis, les traits tirés, les skippers se sont dirigés vers le port de Bénodet pour apprécier un petit déjeuner-croissants, a moins que Morphée ne vienne frapper à la porte du roof.

Source Solo Bretagne Sud

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Temenos II mis à l’eau

Mise à l'eau Temenos II Dominique Wavre
DR

TEMENOS, plan Owen Clark design, premier 60 pieds Imoca "nouvelle génération" à être mis à l’eau, a donc l’honneur d’ouvrir le bal. Plusieurs monocoques devraient dans le courant de ces prochains mois, venir étoffer les rangs de la classe Imoca qui s’affirme comme l’une des classes les plus actives de la course océanique internationale.

En matière d’avancées technologiques, TEMENOS résulte d’une intense et étroite collaboration entre le cabinet Owen Clark Design (Ecover, Pindar, Kingfisher…) et Dominique, qui fort de l’expérience de ses deux dernières campagnes Vendée Globe a souhaité s’impliquer dans l’ensemble des étapes de construction. De la conception à la réalisation, le skipper qui a passé plusieurs mois en Nouvelle-Zélande, a pris une part très  active à la naissance du nouveau TEMENOS.  Le monocoque s’inscrit dans la tendance déjà observée sur les 60 pieds les plus récents mais aussi dernièrement au sein de la flotte des volvo 70. Plus de raideur pour des bateaux plus puissants, TEMENOS ne déroge pas à ce cahier des charges.

Durant près de 8 mois, l’équipe du chantier Southern Ocean Marine a travaillé sans relâche et le résultat est à la hauteur des espérances du skipper. Un planning respecté mais aussi et surtout un travail de qualité, qui mettent en lumière le savoir-faire et les compétences des différents intervenants du projet.

Sorti du hangar en début de semaine, le bateau paré de ses nouvelles couleurs, a ensuite été quillé avant de rejoindre l’élément liquide. Cette mise à l’eau dans les temps est de bon augure pour la suite du programme qui s’avère chargé, Outre son aspect symbolique important, c’est une nouvelle étape franchie dans le long processus de construction qui n’en est pas moins terminé pour autant. Le bateau va devoir passer les tests de jauge imposés par la règlement de la classe Imoca, dont le toujours très spectaculaire test à 180° durant lequel le bateau retourné à l’aide d’une grue doit revenir à l’endroit par la seule intervention de son skipper situé à l’intérieur.
 
Très vite il s’agira ensuite de mâter le monocoque afin de lui faire passer un autre test d’importance, celui des toutes premières sorties en mer. Ces navigations permettront de valider l’ensemble des installations, avant le grand départ pour l’Europe prévu par cargo, à la mi-juillet.
Si ces derniers mois ont été particulièrement bien remplis pour le skipper et son équipe, c’est une nouvelle course contre la montre qui démarre avant le départ de la prochaine Route du Rhum, le 29 octobre prochain.
 
Entretien avec Dominique Wavre

TEMENOS vient d’être mis à l’eau, dans quel état d’esprit te trouves-tu ?
« Je suis un marin heureux, TEMENOS est magnifique, il est exactement comme je l’avais pensé. La récompense est à la hauteur des efforts fournis depuis plus d’un an. Je piaffe d’impatience à l’idée d’aller tirer mes premiers bords au large, depuis le temps que l’on réfléchit à ce que sera le bateau, j’ai hâte de vérifier que les calculs et le rêve correspondent  à la réalité. »
 
Comment se sont passées ces 8 derniers mois. Content de retrouver le grand air ?
« Oui, après ces 8 mois de chantier et de bureau, nous avions vraiment besoin de grand air et puis  c’est génial de contempler TEMENOS posé sur l’eau qui  tire sur ses amarres !   Il faut le reconnaître, ces derniers mois ont été excitants et laborieux, à traquer le détail, à travailler sur énormément de considérations techniques high-tech, à s’assurer que le bateau soit construit exactement selon nos souhaits. C’est une somme considérable de travail et de détails cumulés. Si je me retourne sur ces 8 derniers mois, je me rends compte avec un peu de recul de l’importance de la tâche réalisée. Mais galvanisés par un tel objectif, nous n’avons pas vu filer le temps. »
 
C’est la première fois que tu es amené à suivre la construction d’un bateau en Nouvelle-Zélande. Que dire de ta collaboration avec le chantier Southern Ocean Marine ?
« Cela a été un réel plaisir de travailler avec cette équipe. Les ouvriers du chantier et d’ailleurs l’ensemble des intervenants néo-zélandais sont passionnés par ce qu’ils font et ils ont une force de travail colossale. J’ai vraiment apprécié le coté humain et relationnel tout au long de cette belle expérience. »

Côté technique comment s’est passée la construction de TEMENOS ?
« Extrêmement bien ! Il y a bien eu  quelques petites anicroches, qui  sont inévitables dans une opération d’une telle envergure et d’une telle complexité mais dans l’ensemble à chaque fois qu’un petit souci technique s’est présenté il a été résolu avec compétences. C’est impressionnant d’observer la réactivité  des équipes, ils sont concentrés sur ce qu’ils font, ils prennent les problèmes de front et les surmontent avec efficacité. »
 
Autre aspect très important dans ce type de projet, la gestion du calendrier, parvenez-vous à respecter les échéances fixées ?
« On est a peu près dans les temps, on respecte le calendrier que l’on s’était fixé et c’est une bonne chose car nous n’avons pas énormément de marge d’ici la mise sur cargo du bateau, nous  travaillons à flux tendu, et beaucoup de choses se passent en même temps. On finit actuellement de monter l’hydraulique, l’électricité, une partie de la mécanique, le gréement etc, mais c’est visiblement la manière normale de travailler ici et personne ne semble vraiment sous tension. »
 
Que reste t-il à faire sur le bateau avant sa mise sur cargo au mois de juillet prochain ?
« La mise à l’eau ne signifie pas que les travaux sont terminés. Le circuit électrique primaire est partiellement installé, et il reste  pas mal d’accastillage à installer pour terminer le plan de pont. La mise à l’eau va également nous permettre d’effectuer le test de retournement du bateau d’ici quelques  jours, après ça il nous restera encore pas mal à faire avant de mettre le moteur en route, mâter le bateau, installer les voiles… La liste est encore longue  avant de pouvoir  aller tester TEMENOS en navigation, et nous sommes très impatients. »
 
Quelles innovations as-tu souhaité sur le nouveau TEMENOS ? De quoi peux-tu nous parler qui ne soit pas marqué du sceau du secret ?
« Le nouveau TEMENOS est différent de l’ancien de par sa quille mobile, et par sa puissance. Les appendices ont été optimisés par rapport aux dessins précédents. Pour le reste c’est une série de points que l’on a étudiée avec Merfyn Owen, en particulier les lignes de coque que l’on a testées en bassin de carène. »

De manière plus générale quels sont les progrès attendus sur les bateaux nouvelle génération ?
« Ces bateaux ne seront pas totalement  révolutionnaires par rapport à la  génération précédente, C’est plutôt une somme de détails technologiques qui fait qu’ils seront un peu  plus rapides, un  plus peu plus puissants, et ergonomiquement mieux étudiés. »
 
Quelle est la suite du programme à court et moyen terme ?
« A court terme, une fois la "job list" terminée nous allons devoir  passer les différents tests de jauge, mâter le bateau, monter les voiles puis nous allons nous concentrer sur les essais en mer afin de vérifier que tout fonctionne bien et valider le premier jeu de voiles. Puis TEMENOS sera chargé sur cargo qui l’emmènera en  Belgique. Nous aurons ensuite un mois et demi de mise au point à La Rochelle, durant lesquels s’enchaîneront  les sorties techniques et d’entraînement, avant de rallier Saint Malo pour prendre le départ de la route du Rhum le 29 Octobre prochain… »

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Bravissimo Pietro !

Pietro d'Ali vainqueur à Porquerolles
DR

Il aura donc tenu bon ! Second ce matin à la bouée Oméga (Fos sur Mer), le talentueux Italien s’est envolé dès que le vent a daigné recommencer à souffler de l’ouest, et n’a plus lâché les commandes de la flotte. « Avant cette descente, les choses ont été très difficiles, avec beaucoup de bascules et des passages sans vent. Mais dès que j’ai touché de l’air en milieu de journée, je suis parti et j’ai géré mon avance, même s’il y avait un peu de pression derrière. » Fatigué mais heureux, Pietro a réalisé une course magnifique, se présentant sur la ligne avec huit minutes d’avance sur un Eric Drouglazet, lui-même pas mécontent de son affaire… Explications de l’intéressé : « J’étais derrière Corentin Douguet depuis 5 heures, derrière l’île il est allé un peu trop à terre et s’est retrouvé scotché, j’ai alors fait un petit bord pour le passer », explique le skipper de Malongo, auteur d’une belle seconde place devant un bizuth qui peut légitimement être fier de sa performance. « Un podium, premier bizuth… j’ai de quoi être content ! » note pour sa part Corentin (E .Leclerc / Bouygues Telecom), qui effectivement peut se réjouir : troisième ce matin à la bouée Oméga, le jeune navigateur a su tenir son rang et résister aux assauts de Gildas Morvan (Cercle Vert) et de Charles Caudrelier (Bostik), respectivement 5ème et 4ème de cette étape à fort coefficient… donc à conséquences lourdes pour certains ! Il en va ainsi de Nicolas Troussel (Financo), pointé 25ème au moment de l’arrivée de Pietro d’Ali, ou de Yann Eliès (Groupe Generali), 27ème. Troussel, second au général, s’écroulera naturellement en raison de cette contre-performance. Il faut néanmoins attendre l’arrivée de Kito de Pavant (Groupe Bel), pour avoir une photographie précise de la physionomie du classement…

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Nuit tactique en vue

Laurent Pellecuer Solo Med
DR

« Les vents ont jusqu’ici été assez faibles, notait Gilles Sabin, directeur de course, en direct du plan d’eau cet après-midi. De sud – sud est, le flux est progressivement passé au sud ouest, avant de passer franchement ouest. D’après ce que l’on observe, le choix d’une route à la côte payera un peu plus, autorisant un meilleur angle de descente à la faveur de la bascule de fin de journée ». Dans un premier temps, les sudistes (Wardley, Tripon…) ont été plus prompts à toucher les dividendes de leur placement. Reste que ce soir, la donne a été modifiée suite à la rotation progressive du vent, et le relevé de positions de 18 heures a révélé une modification notable de l’ordre établi (qui ne l’était naturellement pas tant que ça !). Troisième et très menaçant en milieu de journée, Yann Eliès (Groupe Generali) se retrouve désormais 7ème devant Wardley, qui menait les débats cet après-midi, et à la lutte contre Charles Caudrelier (Bostik) et Pietro d’Ali. Difficile, dans ces conditions et à l’heure où la flotte faisait route vers un pointage à la marque de Toulon, de se risquer à un pronostic quelconque. « La flotte est étalée en latéral, poursuit Gilles Sabin, et se regroupe en termes de trajectoire en approche du pointage, mais la rotation à l’ouest va rendre la partie très tactique : d’abord, les skippers plus à terre pourront descendre de manière plus efficace, puis une fois la porte de Toulon (cap Cepet) franchie, il faudra repartir vers la bouée Oméga de Fos sur Mer ». Au près, donc, le vent ayant basculé à l’ouest ! Autre difficulté, il n’est pas exclu que le golfe de Fos réserve aux solitaires une petite pétole propre à complexifier les débats. On retrouve en cette fin de journée un certain nombre de « clients sérieux » dans le top 10, notamment Eliès donc, mais aussi le leader au général Kito de Pavant (Groupe Bel), Charles Caudrelier (Bostik), ou encore Jeanne Grégoire (Banque Populaire)… Espérons que la nuit ne sera pas trop éprouvante pour les nerfs !

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Le feu au lac !

M2 New Ventilo 27
DR

Toniques, ultra-sportifs et spectaculaires à l’extrême, les Décisions 35 et les M2 vont rivaliser de brio et démontrer leurs surprenantes capacités à s’accommoder de tous les types de vent. Dans leur sillage, plus de 500 bateaux s’élanceront sur une même ligne de départ devant la rade de Genève. Anonymes et vedettes internationales de la voile hauturière ou régatière vont de nouveau partager les affres et les joies d’une navigation en flotte sur un plan d’eau très technique.

 Ils seront les curiosités attendues de ce 68ème Bol d’Or. 40 multicoques, majoritairement catamarans navigueront à Genève. Les Décisions 35 bien entendu, désormais universellement admirés pour leur condensé technologique synonyme de spectacle à haut risque et à haute performance. Alain Gautier, Loïck Peyron ne s’y sont pas trompés : ils ont intégré le championnat Helvétique et la Coupe Julius Baer pour le plaisir et le challenge de naviguer sur une classe excitante et novatrice. Vainqueur de Genève-Rolle-Genève, Peyron vient sur le Bol d’Or Rolex pour réitérer sa victoire de l’an passé.

Mais il est une autre classe, plus petite, de catamarans véloces, monotypes et en pleine expansion, celle des M2. Renaissante grâce à l’apparition de plusieurs nouveaux projets, la classe des multicoques de 28 pieds s’est regroupée en une nouvelle association, l’AM2, constituée le 12 octobre 2004 par une poignée de propriétaires, à l’initiative de Rodolphe Gautier.
 Cette association vise à fédérer les propriétaires de M2 du Lac Léman, du Lac de Neuchâtel, et d’ailleurs. La catégorie M2 est issue de l’ancienne classe multicoque F (ACVL), dont le règlement a été repris, adapté et simplifié pour rendre les bateaux plus attractifs, plus rapides et plus spectaculaires, dans un cadre budgétaire étudié pour encourager son essor; Pour la saison 2006, 20 Ventilo M2, 2 Ventilo 27, 2 Super Fun 28, 1 RC 27 et quelques anciens Formule 30 naviguent au sein de la flotte M2. A observer sur le plan d’eau du Léman le Team New Wave de Neuchâtel, auteur d’un excellent début de saison, mais également Tilt, superbe vainqueur des 100 Milles d’Estavayer, juste devant le prometteur Orusia Xtrem-Pub et Star Logistique, toujours placé en embuscade. Les équipages lémaniques tel Tridex, Immolac ou encore les derniers-nés Synthesis Bank et DHL auront à cour de briller. La compétition s’annonce féroce.

 7 classes de voiliers monocoques se disputeront en fonction de leur jauge la suprématie du Léman; Les « grands » monocoque de la Classe 1, avec les Psaros 40 d’Alex Schneiter ou de Jean Psarofaghis côtoiront les habitables de 8 à 10 mètres, emmenés par les toujours populaires Surprise et Grand Surprise, et pourquoi pas, des voiliers aux lignes plus classiques, aux coques et mâtures en bois vernis à l’image de « la belle poule » en classe 7.

 Au sortir d’un hiver long et pesant, l’impatience de naviguer est palpable sur les bords du Léman. Alec Tournier, Secrétaire général de la Société Nautique de Genève, organisatrice du Bol d’or Rolex se réjouit de l’engouement sans cesse renouvelé des Suisses et des nations limitrophes pour la longue régate d’un bout à l’autre du Léman. Aux côtés des rapides multicoques du lac, il ne se lasse pas des courses dans la course, celle des Toucan bien sûr, mais aussi des Surprise au nombre de cent ou en Classe 1, des Psaros 40, rapides monocoques de lac. Un tel engouement se doit d’être canalisé et un effort particulier a été porté cette année sur l’encadrement sur l’eau des régates grâce à l’intervention d’une flotte étoffée de semi-rigides.

La course en direct
C’est la grande nouveauté de l’édition 2006 du Bol d’Or Rolex : La possibilité de suivre la course en direct grâce à un système de balises GPS dont cent concurrents ont été équipés. Ces balises ont été attribuées à cinq favoris dans chaque classe, ainsi qu’à cinquante concurrents postulants tirés au sort. Découvrez aussi la course des prétendants à la victoire en temps réel, candidats aux trophées Bol d’Or et Bol de Vermeil. La régate ne comporte qu’un passage obligatoire, entre deux marques situées au Bouveret, à l’autre bout du lac Léman.

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Atalanta II et Synergy, vainqueurs des régates côtières

Giraglia 2006 Atalanta
DR

Le programme de cette dernière journée de compétition dans les eaux tropéziennes, aura permis aux 196 voiliers inscrits aux régates côtières de la Giraglia Rolex Cup de naviguer dans de magnifiques conditions. Un vent de secteur est de 15 nœuds et un parcours de 20 milles environ, voici les ingrédients d’une journée réussie.
 
Au classement général, Alfa Romeo termine dixième à 50 points d’Atalanta II, grand vainqueur de ces régates tropéziennes, dans le groupe A (classe 0-1). Les hommes de Carlo Puri Negri seront à l’honneur ce soir, lors de la grande soirée de remise des prix, organisée par Rolex, à la Citadelle.
« Avec un vent pareil aujourd’hui, il a vraiment été dommage de faire une course aussi courte. Le comité ne s’attendait pas à un renforcement du vent et prévoyait 8 nœuds de vent alors que nous en avons eu 15. Les conditions étaient parfaites, nous en redemandons. Gabriele Benussi, notre tacticien, doit malheureusement nous quitter ce soir et ne fera pas partie de l’équipage pour la grande course. Nous perdons un élément clef et il est difficile de pronostiquer sur un quelconque résultat », commentait Carlo Puri Negri, dès son arrivée à quai.
 
Quinze minutes avant la ligne d’arrivée, Alfa Romeo était contraint d’affaler sa grand voile et de finir le parcours sous foc seul. Une pièce du système de bastaque, servant à retenir le mât, a cédé et, en toute logique, le team de Neville Crichton a préféré ne pas prendre de risques. Sur l’ensemble de la manche, l’équipage estime avoir perdu 5 minutes.
 
La performance du jour est celle de MAD IV de Clive Llewellyn qui remporte, aujourd’hui, la manche en temps compensé. Cette victoire leur assure la 14è place ainsi que celle du premier voilier français, au classement général. « Notre début de course a été plus difficile que prévu mais, rapidement, les conditions se sont améliorées. Dans le bord qui nous a mené de Sainte Maxime vers les plages, nous avons effectué une magnifique remontée. Nous devons terminer en réel dans les vingtièmes, et nous sommes enchantés de terminer cette semaine premier voilier français et vainqueur en temps compensé de cette manche », nous confiait Martin Vitry, équipier de Mad IV.
 
 
Edimetra IV d’Ernesto Gismondi, avec 11 points, devance de 10 points Brave, le Farr 52 grec, qui complète le podium final. En quatrième position, My Song, de Pierluigi Loro Piana, échoue au pied du podium, suivi d’Artemis, un Swan 601.
 
Dans le groupe B (classe 2 à 5), rassemblant 119 voiliers, Synergy, avec une belle seconde place ce jour, reprend les commandes du classement et remporte les régates côtières. Despeinada, avec 11 points, se retrouve deuxième et Clean Energy accède, quant à lui, à la troisième place. Le premier français, l’IMX 40 de Laurent Lavaysse, Magic Simca, se classe à la cinquième position, à un point des suisses de Maluba, quatrièmes.
 
Dès 20h00, l’ensemble des participants à la Giraglia Rolex Cup seront reçus à la Citadelle de Saint-Tropez pour la remise des prix des régates côtières et une prestigieuse soirée. Un magnifique feu d’artifice clôturera le dîner avant de laisser les équipages se défouler sur la piste de danse, avant le grand départ.
 
Demain à 12h00, les 202 monocoques participants à la course longue, établissant ainsi un nouveau record de participation, vont s’élancer pour les 241 milles de la course entre Saint-Tropez et Portofino. Les prévisions météorologiques pour la journée de mercredi seront idéales en début de parcours, mais vont rapidement contraindre les concurrents à plus de prudence. En effet, un vent de secteur sud-ouest devrait souffler entre 20 et 30 nœuds dans l’après-midi. Le record de l’épreuve, propriété de l’ancien Alfa Romeo, sera très probablement battu.
 

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Vuarnet Partenaire du Tour de France à la Voile 2006.

Vuarnet
Vuarnet

Vuarnet et la Voile : une histoire bien ancrée :

Mondialement reconnue en matière de protection solaire, Vuarnet s´associe cette année au Tour de France à la Voile. “Le nautisme est l´un de nos axes forts””, souligne Carole Binet, président du directoire de la marque. “”Le développement du verre Nautilux, spécifiquement conçu pour une utilisation autour de cet univers, nous permet d´être référent dans le domaine””. Une implication dans le milieu nautique qui dure, puisqu´en 1995 déjà, Vuarnet était sponsor officiel de l´America´s Cup. Aujourd´hui encore la marque est plébiscitée par les plus grands skippers : Bruno Peyron, Olivier de Kersauson, Pascal Quintin, Marc Thiercelin …

Le Nautilux : un savoir-faire exclusif :

Depuis plus de 45 ans, Vuarnet propose une gamme de verres exclusifs, conçus pour apporter l´équilibre parfait entre protection et confort, quelle qu´en soit l´utilisation (montagne, mer ou ville). Pour l´univers nautique, Vuarnet a élaboré le Nautilux, un verre aux caractéristiques techniques inégalées : double dégradé extérieur bleuté (protège de la réverbération en mer et de la luminosité gênante de la brume), amplification des contrastes, taux de protection optimal (90% de la lumière visible, responsable de la sensation d´éblouissement, 76% des infrarouges et 100% des UV), traitement hydrophobe …

Un plus : Le Nautilux (comme 93% de la collection) est également disponible en version correctrice, permettant d´associer correction optique et qualité Vuarnet !

Retrouvez Vuarnet sur le Village du Tour ou sur www.vuarnet.com

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Troussel a des ailes

Solo Méditerranée
DR

– On ne vous a jamais vu à pareille fête en Méditerranée ?
 
"Il est vrai qu’en solitaire, je n’ai jamais aussi bien marché. Il faut dire que je suis arrivé assez tôt à Marseille et ça m’a permis de bien me préparer. Sur l’eau, j’ai vite enchaîné les bons résultats, ce qui m’a donné confiance. Et avec la confiance, on tente des trucs. A chaque fois que j’essayais quelque chose, ça a marché. De plus, j’ai une bonne vitesse sur l’eau".
 
– Peut-on dire que Nicolas Troussel s’est enfin libéré ?
 
"Non, j’ai simplement retrouvé la confiance. Quand tout fonctionne bien, tu te dis que, finalement, tu n’es peut-être pas si nul que ça ! Il est évident que je me sens très à l’aise sur le Figaro : d’ailleurs, c’était mon objectif principal avant la Solitaire Afflelou  Le Figaro. Depuis le départ, je suis très régulier : 1er, 4e, 5e, 6e… D’où ma bonne place au général".
 
– Sur cette ultime grande course entre Gruissan et Porquerolles, quelle sera votre tactique ? L’attaque ou le marquage ?
 
"Déjà, le parcours ne fera plus 375 milles car il y a très peu de vent. Il a été réduit à 270 milles afin de permettre aux Figaro d’arriver mercredi à Porquerolles. Là-bas, nous avons encore des manches à disputer. Ce qui est certain, c’est que je ne vais pas prendre de risque sur cette grande course. Ce n’est certainement pas là que je vais attaquer Kito de Pavant : il est très à l’aise au large et je ne vais pas aller faire le mariole au risque de me retrouver 10e ou 15e au général. Si je dois l’attaquer, ce sera lors des manches "banane" devant Porquerolles. Tout au long des 270 milles, je vais m’appliquer à rester au contact, à marquer mes adversaires".
 
– Kito de Pavant devant, mais aussi des ténors comme Gildas Morvan, Pietro d’Ali, Charles Caudrelier et Yann Eliès derrière : comment comptez-vous faire pour surveiller tout ce monde ?
 
"J’avoue que je n’ai pas regardé le classement, ni les points, ni les écarts : je ne veux pas me mettre la pression inutilement. Je sais juste que Kito est devant moi, que Gildas et Yann sont derrière (!). Mon objectif reste le même : être toujours dans les dix premiers. La régularité, ça paye toujours".
 
Philippe Eliès
 
– Classement général : 1. Kito de Pavant (Groupe Bel) 56 pts; 2. Nicolas Troussel (Financo) 68 pts; 3. Gildas Morvan (Cercle Vert) 88 pts; 4. Pietro d’Ali (Nanni Diesel) 89 pts; 5. Charles Caudrelier (Bostik) 89 pts; 6. Yann Eliès (Groupe Generali Assurances) 90 pts; 7. Christopher Pratt (Espoir Crédit Agricole) 118 pts; 8. Gérald Véniard (Scutum) 134 pts; 9. Jean-Paul Mouren (Marseille Entreprises) 141 pts; 10. Eric Drouglazet (Malongo) 145 pts. 29 coureurs classés.
 
– DROUGLAZET PÉNALISÉ. Vainqueur de la manche samedi matin, Eric Drouglazet ("Malongo") s’était adjugé la 2e place du parcours côtier. C’était sans compter sur Fred Duthil ("Brossard"), gêné lors d’un passage de bouée, qui a réclamé contre le coureur de Névez. Disqualifié, le skipper de "Malongo" a chuté à la 10e place au général.
 
 

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