Il aura donc tenu bon ! Second ce matin à la bouée Oméga (Fos sur Mer), le talentueux Italien s’est envolé dès que le vent a daigné recommencer à souffler de l’ouest, et n’a plus lâché les commandes de la flotte. « Avant cette descente, les choses ont été très difficiles, avec beaucoup de bascules et des passages sans vent. Mais dès que j’ai touché de l’air en milieu de journée, je suis parti et j’ai géré mon avance, même s’il y avait un peu de pression derrière. » Fatigué mais heureux, Pietro a réalisé une course magnifique, se présentant sur la ligne avec huit minutes d’avance sur un Eric Drouglazet, lui-même pas mécontent de son affaire… Explications de l’intéressé : « J’étais derrière Corentin Douguet depuis 5 heures, derrière l’île il est allé un peu trop à terre et s’est retrouvé scotché, j’ai alors fait un petit bord pour le passer », explique le skipper de Malongo, auteur d’une belle seconde place devant un bizuth qui peut légitimement être fier de sa performance. « Un podium, premier bizuth… j’ai de quoi être content ! » note pour sa part Corentin (E .Leclerc / Bouygues Telecom), qui effectivement peut se réjouir : troisième ce matin à la bouée Oméga, le jeune navigateur a su tenir son rang et résister aux assauts de Gildas Morvan (Cercle Vert) et de Charles Caudrelier (Bostik), respectivement 5ème et 4ème de cette étape à fort coefficient… donc à conséquences lourdes pour certains ! Il en va ainsi de Nicolas Troussel (Financo), pointé 25ème au moment de l’arrivée de Pietro d’Ali, ou de Yann Eliès (Groupe Generali), 27ème. Troussel, second au général, s’écroulera naturellement en raison de cette contre-performance. Il faut néanmoins attendre l’arrivée de Kito de Pavant (Groupe Bel), pour avoir une photographie précise de la physionomie du classement…
Bravissimo Pietro !
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