Hier après-midi, Philippe Coatmeur, directeur de course, était en train de suivre la position des concurrents encore en mer. A 16 h 30, le proto n° 560 "Océan Racing Développement" de Rémy Lartillerie et Simon Barre était à l’entrée de la baie de Douarnenez… en plein pétole. Le n° 98 "Ma Douce" de Caroline et Patrick Rebuffat semblait faire route sur l’Aber-Wrac’h, tandis que le n° 340 "Lady Jim" de Marie-Christine de Brugière et André Jantet était situé à 20 milles de l’arrivée.
Six abandons
"On les attendra tous", disait hier le directeur de course. "Sur les 97 bateaux au départ, trois ont abandonné et sont revenus à Douarnenez. Trois autres ont démâté : il y en a un à Kinsale et les deux autres ont été remorqués par les Coast Guard jusqu’aux Scilly. Au total, cela fait donc six abandons".
Sur les 91 bateaux en course, trois étaient encore en mer hier : "Ça commence à faire long pour eux. D’ailleurs, samedi, j’ai eu peur qu’il n’y ait pratiquement personne à la remise des prix. Finalement, le soir, il y avait au moins 80 bateaux dans le port. Certains sont arrivés pendant la cérémonie ou pendant le repas : c’était sympa car il y avait du monde pour les accueillir".
Rendez-vous l’année prochaine
Cinq jours pour les plus rapides, six, voire sept jours pour les plus lents : cette 21e édition aura traîné en longueur. Du côté du Winches Club aussi, on commençait à tirer la langue hier : "Cette année, on a enquillé le Trophée Marie-Agnès-Péron et le Mini-Fastnet : ça fait beaucoup", avouait hier Philippe Coatmeur.
Pas certain que l’expérience soit reconduite l’année prochaine, à savoir proposer les deux épreuves à suivre. Ce qui est sûr, en revanche, c’est que le Mini-Fastnet partira encore de Douarnenez en 2007. C’est le cas depuis 2002 et tout le monde s’en réjouit.
P.E
Mini : Douarnenez a fait le maxi
Sans pitié !
Les Néerlandais s’étaient donné rendez-vous en masse hier après-midi pour les arrivées de Pirates, Brunel et ABN AMRO TWO (dans l’ordre) et aujourd’hui pour assister à la régate in shore ; mais surtout pour fêter les deux VO 70 du team ABN AMRO, qui battent pavillon hollandais. L’un, ABN AMRO ONE, parce qu’il sort vainqueur «over all» de cette grande épreuve internationale, longue de 8 mois et l’autre, ABN AMRO TWO, mené par le skipper Français Sébastien Josse, parce qu’il a écrit l’une des pages les plus fortes de la course au large.
En effet, l’équipage d’ABN AMRO TWO a reçu hier soir un accueil exceptionnel lors de leur arrivée de l’étape Portsmouth – Rotterdam, pourtant en 6ème et dernière position. Un magnifique hommage rendu au courage de ce jeune équipage par une population qui avait suivi la tragique épopée de l’étape New York – Portsmouth, il y a un mois, qui avait coûté la vie à un des équipiers du bord, mais qui avait vu également ce même équipage sauver la vie, en pleine tempête, des dix marins de Movistar, autre concurrent de la Volvo Ocean Race sur le point de couler.
En finissant aujourd’hui la régate in shore en dernière position, 13 mn après son aîné ABN AMRO ONE, Josse réussit à sauver de justesse sa 4ème place au général, mais devra surveiller de très près Neil MacDonald sur le bateau suédois Ericsson, qui est à 0.5 point, qui lorgne depuis un certain temps sur la 4ème place du classement final et qui voudra s’offrir lui aussi un succès à domicile. Le mano a mano s’annonce donc intense entre ces deux équipages sur la 16ème et dernière manche de cette course autour du monde, dont le départ sera donné dans trois jours.
Autre bagarre annoncée, celle de Pirates des Caraïbes (66 points) et de Brasil 1 (62 points), qui vont s’affronter pour la seconde marche du podium final de cette course autour du monde 2005-2006. Même si Pirates possède une avance non négligeable pour conserver sa provisoire 2ème place.
Le départ de cette ultime manche sera donné le mercredi 14 juin. Les concurrents sont attendus après 500 milles de course à Göteborg en Suède, où se trouve le siège du constructeur Volvo. La remise des prix aura lieu le 17 juin, en espérant que la météo ne piège pas à nouveau la flotte dans des calmes paralysants, identiques à ceux rencontrés lors de la dernière étape autour des îles britanniques.
Résultats de la régate in shore de Rotterdam – Dimanche 11 juin
1 – ABN AMRO ONE – 3.5 pts après 1h 55mn 32 s de course
2 – Brasil 1 – 3 pts
3 – Pirates des Caraïbes – 2.5 pts
4 – Ericsson – 2 pts
5 – Brunel – 1.5
6 – ABN AMRO TWO – 1 pt après 2h 8mn 33s
7 – Movistar – DNS
Peyron & Okalys s´imposent
Le coup de canon donné, c’est un léger Séchard (secteur nord) qui permet aux nombreux concurrents de s’échapper de la ligne de départ pour afficher leur première option. Dès le coup d’envoi, ALINGHI est bien positionné. Il en profite alors pour s’envoler vers la côte suisse. Dans son sillage, BANQUE GONET & Cie, CADENCE et OKALYS prennent la même direction.
Au terme de la première heure de course, les multicoques se situent à la hauteur de Nyon. OKALYS, vire et croise devant CADENCE, qui lui emboîte le pas. Ensemble, ils montent au près serré côte à côte. L’espace d’un instant, OKALYS parvient toutefois à distancer son adversaire. Il s’échappe alors du Petit-lac. Malheureusement, les airs « calent ». Eparpillés, les bateaux sont rapidement freinés. Au gré des risées formées sous les effets thermiques des berges voisines, certains parviennent à redémarrer plus vite que d’autres. Le classement est alors bouleversé. En tête de la flotte des D35, OKALYS est le deuxième bateau qui passe la bouée de Rolle. Tranquillement mais sûrement, c’est alors qu’il glisse vers le chemin du retour et gagne du terrain pour reprendre la tête de la course.
Les conditions de vent sont toutes aussi irrégulières sur la deuxième partie du parcours. L’équipage d’OKALYS parvient à maintenir son avance et termine victorieux en 6 heures et 41 minutes, soit 18 minutes devant ALINGHI, revenu en force. Heureux barreur du jour, Loïck Peyron raconte : « Un peu long, mais moins que pour ceux qui étaient derrière nous ! Aujourd’hui, la bonne lecture du plan d’eau était primordiale. Nous étions à la bagarre avec la classe des multicoques M2 qui nous ont servi de bons lièvres. Tous en contrôlant les D35, nos adversaires directs, nous avons slalomé entre les différents catamarans qui nous servaient d’indicateurs de vent ».
Au classement du Challenge Julius Baer, ALINGHI d’Ernesto Bertarelli, et OKALYS, de Nicolas Grange, sont à ex-aequo en nombre de points totalisés depuis les premières manches de la saison. Avec 6.5 points de moins, CADENCE, de Jean-François Demole, arrive en troisième position. « Une situation qui s’annonçait dès le début de la saison », relève Loïck Peyron. « Toutefois, rien n’est joué d’avance. Les écarts sont tellement minimes que tout peut changer le temps d’une régate. », ajoute-il encore.
Source classe Décision 35
Draper – Hiscocks champions du monde !
Pour cette dernière journée de championnat trois manches ont été courues ce qui porte à 28 le nombre total des manches pendant le championnat avec une moyenne de 7 par groupe ce qui satisfait le comité d’organisation.
Seul petit regret, des conditions de vent typées « petit temps » qui n’ont pas favorisé les équipages polyvalents, tendance actuelle développée en 49er. Ce dernier tour de piste a vu une belle victoire des Américains qui terminent à la 7 ème place du classement général. On peut constater que la logique sportive a été respectée et que à part les Grecs qui ont joué les rôles d’outsiders, on retrouve tous les meilleurs mondiaux dans les dix premières places.
Quant à l’équipe de France, elle repartira du Lac du Bourget avec de la déception et le goût de la revanche dans ses bagages ! Peut-être qu’à vouloir trop bien faire devant leur public, les Français, enfants du Pays et leaders de l’équipe de France ont pris des risques énormes qui les ont finalement desservis. Une expérience qui servira à construire des équipages performants et solides pour les JO de Pékin !
Franck David organisateur de l’événement (champion olympique de planche à voile en 92) exprime sa satisfaction pour ce premier championnat du monde organisé en France : « avec 25 nations et 92 participants, la participation est la plus importante à l’exception du Lac de Garde en 2001. Le public a bien suivi l’événement, environ 25000 personnes ont été accueillies sur l’Esplanade d’Aix Les Bains ».
Source Mondial 49er
Les M2 font le coup de poing
A 14 heures précises, ce ne sont pas moins de 290 bateaux qui se sont élancés au large du Yacht Club de Genève en direction de Rolle pour y virer la seule marque du parcours, avant de revenir à leur point de départ. Sur une distance légèrement inférieure à un demi Bol d’Or et sans avoir à négocier les aléas du « haut lac », cette régate représente un excellent galop d’essai pour les bateaux et les équipages. Il leur reste ensuite une seule semaine pour peaufiner les réglages et effectuer les dernières optimisations avant le grand rendez-vous du week-end prochain : le Bol d’Or Rolex.
Malgré des airs timides, la bataille fût acharnée chez les M2. Parmi les vingt bateaux de cette classe présents sur la ligne de départ, nombre d’entre eux disputaient leur première régate de la saison. Extrêmement motivés, ces équipages avaient à coeur de se tester en condition de course et de se mesurer aux bateaux ayant déjà rodés leur saison en eaux neuchâteloises. En plus de cette compétition « interne », les M2 retrouvaient sur le plan d’eau les autres multicoques du lac.
Après un départ sous gennaker et une montée très « tactique » pour sortir du petit-lac, dans des airs faiblissants, les M2 se retrouvent groupés sur une ligne allant de Promenthoux à Yvoire. Immolac et Synthesis Bank positionnés mi-lac, exploitent au mieux une veine de vent providentielle qui leur permet de virer en tête la bouée de Rolle. A ce moment de la course, les positions sont très serrées, avec neuf M2 dans un laps de temps de dix minutes seulement. 17 Ventilo M2 figurent parmi les 20 premiers à la marque de mi-parcours.
Sur le chemin du retour, Team New Wave sur la côte française et Comptoir Genevois Immobilier sur la cote suisse, négocient au mieux le début de la descente sur Genève. Ces derniers privilégient alors la côte suisse, accompagnés du neuchâtelois Banque Piguet et d’Immolac. A la hauteur de Nyon, les bateaux accélèrent et tirent un long bord en direction de la côte française pour rejoindre Hermance et les risées qui sortent de ce côté-là du lac. Dans des airs thermiques stabilisés, la fin de course est de toute beauté avec une meute de multicoques filant sur un flotteur à plus de 11 noeuds en direction de la ligne d’arrivée.
Au finish, c’est Banque Raiffeisen (hors classement Trophée Losinger) qui l’emporte chez les M2, devant Team New Wave décidément habitué des premières places, Banque Piguet et Batimetal. Les quatre premiers M2 se tiennent en moins d’une minute après presque 7 heures de course. Onze M2 sont parmi les 13 premiers du classement général.
Une rentrée lémanique donc très réussie pour les M2 qui viennent s’intercaler au milieu des D35 et démontrent une fois de plus leur formidable potentiel en terme de vitesse. On les avait vu puissants dans le gros temps sur le lac de Neuchâtel, les voici subtiles et légers dans des conditions de vents plus faibles et moins établies.
Source AM2
Pegasus Racing intouchable, GP Covers redoutable
Avec 8 victoires de manches et deux places de seconds, sur 10 manches retenues (soit 12 pts au total), les américains Howie Hamelin et Mike Martin, aidés à l’avant du très agile et puissant Australien Trend « The Weapon » Barnabas, ont fait montre d’une outrageante domination tout au long de cette régate italienne. Intouchables, ils ont réussi à placer entre eux et John Winning, président de la Classe Australienne, pas moins d’une dizaine de points malgré le retour tonitruant en fin de compétition (jamais plus de 3ème à partir de la 6ème manche) de celui qui fêtera ses 54 ans cette semaine.
Particulièrement a l’aise dans la brise, « Woody », (rares sont les Australiens qui n’ont pas de surnom) et ses équipiers se sont imposés lors de la longue distance du 4ème jour, bouclée en un peu plus de deux heures autour des petites îles qui jouxtent les bords du Lac. Ils se sont également offert le luxe de finir en beauté, en remportant la dernière manche de la régate, plaçant finalement près d’une vingtaine de points entre eux (22,4 pts) et les premiers européens, les Danois de GP Covers (41 pts), moins réguliers aux avant postes mais toujours bien placés.
Vainqueurs du circuit européens en 2004 et seconds l’année dernière, Flemming Clausen, Thomas Ebler et Soren Clausen cachent sous leurs airs de bons pères tranquilles une redoutable efficacité et une expérience redoutables qui leur permet de tutoyer le plus haut niveau mondial, en mettant dans leur tableau arrière, pas trop loin (46 pts) tout de même, les Australiens de De Longhi (Grant Rollerson, Raphael Grenn et Warren Sare), qui n’ont cessé d’osciller entre la 2ème et la 6ème place.
Venus en force avec 8 bateaux, les Anglais font ensuite un tir groupé de la 5ème à la 8ème place. En haut de ce regroupement national avec 49 pts, Peter Barton et ses coéquipiers (Barron & Smithers), tenants du titre européen et auteurs d’une très belle fin de compétition, avec une belle 3ème place dans la longue distance se placent juste devant Sels (52 pts) et le prometteur Whitestuff (67 pts), qui fini 4ème et 2nd dans les deux dernière manches de la compétition. Les hommes de Base 1, récents vice champions du championnat national anglais disputé début mai à Weymouth, terminent 8èmes avec des résultats en demi teinte.
Côté français (Groupe Sefico), de nombreux problèmes physiques ont imposé au barreur Christophe Orion de naviguer avec un équipage à géométrie variable. Philippe Vallée se blessait (déchirure musculaire à la cuisse) dès le premier jour. Pendant qu’un équipier anglais, Rob, assurait l’interim, Eric Caiveau, souffrant lui-même du dos et remplacé pour l’occasion par un nouvel homme d’équipage, Jean-François Sire, prenait le train pour l’Italie et rejoignait l’équipe le mercredi…juste avant que le nouvel équipier français, pourtant solide, ne se blesse à son tour et que Rob reprenne du service !
Ces difficultés n’ont pas empêché les Sablais (et leur acolyte Anglais) d’assurer quelques belles manches, notamment lors de la longue distance où ils accrochent une belle 11ème place, malgré un bateau qui commence maintenant, à mesure que la flotte, notamment anglaise, voit ses rangs se grossir de bateaux de plus en plus performants, à montrer un déficit de vitesse handicapant. Ils terminent 16èmes, avec 153 pts, juste derrière Blue Star, le bateau hongrois (150 pts). Leur collègue Suisse et francophone Patrick Chanez (4us), président de la classe européenne, termine quant à lui 21ème, avec deux belles 13èmes places.
La plus grosse épreuve du championnat européen 2006 s’est donc déroulée dans des conditions de navigation, grâce à la configuration particulière du Lac de Garde, entouré de hauts et abrupts reliefs rocheux. Une quinzaine de 18 pieds s’affronteront à nouveau du 22 au 24 juillet prochains lors du Grand Prix d’Allemagne à Travenmünde. A égalité de point avec Base 1 pour l’instant (37 pts), GP Covers devrait logiquement prendre la tête du classement provisoire européen puisque les Anglais ne seront vraisemblablement pas présents.
Un remplaçant pour l’optimist ?
Le Pixxy : un apprentissage et fun de 7 à 14 ans proposé par le chantier 2win.
Très stable et évolutif, le Pixxy 2.35 permet d’initier rapidement les enfants aux joies de la voile.
Son design très tendance, associé à une finesse de barre exceptionnelle, séduit tout particulièrement les jeunes navigateurs.
Il est entièrement autovideur grâce à son large tableau arrière semi-ouvert.
Côté confort : son cockpit très spacieux et ses larges caissons ergonomiques facilitent l’apprentissage des enfants pour un plus grand plaisir de navigation.
Côté pratique : les larges et solides listons “aile” assurent un portage aisé, procurent un couple de rappel important pour mieux maîtriser le bateau dans la brise et augmentent la rigidité de la coque. Quant à la bôme, elle est positionnée suffisamment haut pour éviter les problèmes au cours des virements de bord. Un petit caisson à l’avant du bateau permet de ranger le bout de remorquage et de tenir au sec du petit matériel. Le tableau arrière semi-ouvert évite à l’écoute de sortir du bateau.
La dérive, le safran ainsi que le gréement de l’Optimist sont adaptables sur le Pixxy.
Côté sécurité : Le Pixxy est aussi stable qu’un Optimist. Son redressement est très facile grâce aux effets associés du cockpit autovideur et du volume important du double fond et des caissons. De plus, le mât ralingué et la prise de ris de série sécurisent les sorties sur l’eau en permettant la réduction rapide, partielle ou totale, de la voile. Quant au tableau arrière semi-ouvert, il facilite grandement la montée à bord des enfants.
www.2-win.fr
O’Pen Bic : nouveau dériveur pour enfants.
Le nouveau O’Pen Bic bouscule le paysage du dériveur pour enfants en leur proposant une véritable machine de glisse pour se faire plaisir avec performences et sensations à la clé.
Les atouts de ce nouveau « navire » :
Une coque moderne : avec son design et ses spécificités techniques, l´Open Bic fera la fierté des petits matelots.
Très bas sur l´eau avec une carène planante et rapide ainsi qu´un arrière entièrement ouvert, l´Open Bic offre les mêmes sensations qu´un vrai dériveur.
Un look et des équipements futuristes :
En plus d´être profilé et désigné, ce dériveur destiné aux petits a pourtant tout d´un grand : palan de Cuningham, écoute de grand voile avec poulie winch…
Le gréement de l´Open Bic est composé d´une voile de 4,5m2 à fourreau de type planche à voile. Dessinée avec un léger rond de guindant pour faire ouvrir la chute, cette voile, montée sur un mât époxy, est entièrement lattée et fabriquée en monofilm transparent.
Un concept de gréement évolutif :
L´Open Bic est une embarcation qui se situe à mi chemin entre l´Optimist et le solitaire adulte.
Le principal atout de l´Open Bic est son concept de gréement évolutif.
Dans un premier temps, le jeune matelot aura la possibilité d´acquérir la coque seule qui est utilisée avec le gréement et l´accastillage de son ancien Optimist. Son embarcation deviendra alors plus ludique et plus performante.
Dans un second temps, avec l´achat du gréement de 4,5m2, son « navire » deviendra nettement plus rapide mais toujours facile à maîtriser.
Plus d´infos sur : www.bicsport.com
Du vent, de la houle, de l’action …
Est ce le vent, modéré à fort, est ce le clapot, court et cassant, est ce la flotte de plus en plus homogène et compacte ? les trois Solitaires trustent les accessits et dictent leur rythme à un peloton de plus en plus nerveux. Ainsi le « banane » de ce matin a t’il vu les trois compères porter leur dévolu sur les trois marches du podium. Le long parcours côtier lancé à suivre par le comité de course apportait une nouvelle confirmation de l’état de forme des trois hommes ; Charles termine 8ème, Christopher, 4ème et Eric second. Nicolas Troussel (Financo), autre marin « en pleine bourre » de ce dernier tiers de la Solo Méditerranée abonné aux 5 ou 6ème place, dévoile avec sa victoire du jour la nouvelle cote des ses ambitions : en hausse et en compétition ouv erte avec le leader Kito De Pavant (Groupe Bel).
Nouvelle journée intense de compétition en Méditerranée. Le vent fort annoncé et bien présent au rendez-vous a favorisé le lancement coup sur coup de deux manches particulièrement exigeantes pour les solitaires. Le dur clapot levé depuis 24 heures par le vent marin venu du Sud Est mesuré à 18 nœuds et plus en milieu de journée a rendu manœuvres et maîtrise des Figaro Bénéteau 2 physiques et acrobatiques. Les Solitaires ont sans rechigner disputé dès midi un premier parcours de type banane que s’adjugeait un Eric Drouglazet en impressionnant regain de forme. Sa bagarre avec le jeune Marseillais Christopher Pratt se prolongeait en milieu de journée lors du parcours côtier défini devant Gruissan Plage. C’est cependant un autre solitaire de plus en plus inspiré par cette Solo Méditerranée, Nicolas Tr oussel qui triomphait ce soir. Vainqueur de la manche, il revient à 11 points du leader Kito De Pavant au classement général. Charles Caudrelier effectue lui aussi une bonne opération en revenant à égalité de points avec Pietro D’Ali (Nanni Diesel) en 4ème position. Troisième du côtier, Gildas Morvan ne devance ces deux hommes que d’un petit point sur la 3ème marche du podium.
Ca frotte !
Gérer un envoi de spi dans du vent frais et sur un fort clapot, entouré de Figaro Bénéteau 2 lancés à pleine vitesse relève d’un exercice de haute précision qu’une bonne once de chance aide parfois à passer en douceur. Les régates âprement disputées devant Gruissan n’ont pas toujours été sans leur lot d’incidents et autres touchettes ; la plus grave à mettre aux dépens de l’infortuné Marc Emig, contraint de rentrer au port suite à une collision avec le Baïko d’Antonio Pedro Da Cruz. Tous les préparateurs à terre se mobilisaient immédiatement pour aider à remettre AST Groupe en état de naviguer demain.
Fatigue.
C’est une flotte de solitaires bien éprouvés qui regagnait ce soir le port de Gruissan écrasé de soleil. Après deux semaines de course, et bien que toutes les manches programmées n’aient pas été courues à Cassis, la fatigue physique tombe sur les épaules des 29 marins de la Solo Méditerranée (Erwan Israel-Delta Dore- soigne son œil infecté). Une concertation est organisée ce soir à l’initiative de Gilles Sabin, Directeur de course, qui interrogera les concurrents sur leurs aptitudes à repartir en course demain dans des conditions de vent et de mer aussi musclées qu’aujourd’hui. La grande et décisive étape vers Porquerolles via la Corse est pour lundi, et il est hors de question de faire prendre le moindre risque de casse à une flotte déjà très sollicitée.
So British !
C’est l’une des particularités de la voile de compétition entre deux bouées. Les amateurs, qui ont en général une activité professionnelle la semaine, côtoient sur les pontons et en navigation les « vedettes » de la voile, leur «Zidane» à eux. Ainsi, vous pouvez vous retrouvez à Deauville, bord à bord avec un champion du Monde de Mumm 30, un tacticien reconnu dans le monde des trimarans de 60 pieds ou encore des briscards britanniques habitués des préparations Olympiques. Un véritable mélange des genres propre aux sports nautiques, il règne aussi à la semaine Internationale de Deauville une véritable ambiance cosmopolite et les anglais font des étincelles sur l’eau.
Duel Franco-Britannique chez les J105, qui ont hier, comme toute la flotte, peu naviguer (2 courses) du fait des conditions de vent léger. « J-Dream GBR » et « Garzette FRA » se livrent un match au sommet de la course croisière. Pierre Dalibot qui doit faire face à plus de 7 voiliers aux couleurs de l’Union Jack va-t-il s’en sortir ? Désormais en tête au classement général provisoire avant jury, « Garzette » tient la corde.
Cette dernière est largement tenue par Ivill Chaz en J109. L’équipage Anglais « Johnny Blue 2 » se ballade à Deauville et semble très proche d’une belle victoire à la première Coupe Européenne des J109.
Encore un Britannique au commande de la flotte des 40 pieds, Robin Dollar et son first 40.7 « Grand Cru 2 » mène les hostilités devant l’IMX 40 Hollandais « Weerga ».
Décidément, les Anglais font fort notamment dans la classe reine de la Deauville International Week. Avec 29 points d’avance, s’il vous plaît, Louis Browne file à grande vitesse vers le titre de Champion d’Europe en Mumm 30. Ce matin, Louis avait pour stratégie de finir chaque course sans disqualification. En effet, aucune course ne sera enlevée au général. Le but du jeu est donc d’être le plus régulier possible et de ne pas prendre une mauvaise manche. Mission accomplie pour « Astérix ». Le Normand Charon est toujours en seconde position, il va devoir surveiller son tableau arrière demain matin car les Dunkerquois sont en embuscade !
Enfin, Philippe Ligot en Melges 24 poursuit son festival (8 courses gagnées sur 9), Pierre-Alexandre Jouvencon en 747 OD tient bon la barre, tandis que Philippe Rossignol en J80 se rapproche d’une victoire Calvadocienne.
Ils ont dit :
Chaz Ivill, J109 « Johnny Blue 2 » : « Puisque nous naviguons en monotypie, le classement est très serré et donc la course est vachement intéressante. La clé pour réussir sur le plan d’eau de Deauville est d’avoir un bon tacticien. C’est essentiel de prendre un bon départ et la décision du côté du plan d’eau à favoriser lors du premier bord est primordiale. Hier, le vent a basculé énormément en force et en direction. Nous avons choisi une voile légère pour la première course ce qui nous a fait gagner. Dans la deuxième course de vendredi, nous avions pas assez de puissance donc nous avons changé notre fusil d’épaule en choisissant une voile plus grande. Depuis le début de la compétition, le niveau des J109 s’est amélioré surtout pour notre adversaire direct « Firestorm ».
Chris Sandison, 40 pieds « Grand Cru 2 » : « Notre semaine à Deauville est très serrée notamment contre l’IMX 40 et « Chimaena » un autre Fist 40.7 affûté. Nous allons tenter de garder la tête au classement mais c’est pas facile de lire ce plan d’eau ».
David Apthorp, J105 « J Dream » : « C’est super chouette de courir contre « Garzette », ils viennent de Bretagne Sud et ils sont sympas avec nous. Nous avons bien envie de les accueillir pour faire des régates en Grand-Bretagne. Nous avons encore des soucis avec les voiles, elles sont un peu vieille ».
Tony Lovell, ancien Commodore du Royal Southern Yacht Club (Hamble) et assistant du comité de course Mumm 30 : « Cela fait 20 ans que je viens à Deauville pour courir Cowes / Deauville. La transformation du port de Deauville et de ses pontons est hallucinante. La Deauville Week est très sportive car les coureurs restent longtemps sur l’eau et enchaîne 3 à 4 courses chaque jour ».


















