Peyron & Okalys s´imposent

Okalys Décision 35
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Le coup de canon donné, c’est un léger Séchard (secteur nord) qui permet aux nombreux concurrents de s’échapper de la ligne de départ pour afficher leur première option. Dès le coup d’envoi, ALINGHI est bien positionné. Il en profite alors pour s’envoler vers la côte suisse. Dans son sillage, BANQUE GONET & Cie, CADENCE et OKALYS prennent la même direction.
 
Au terme de la première heure de course, les multicoques se situent à la hauteur de Nyon. OKALYS, vire et croise devant CADENCE, qui lui emboîte le pas. Ensemble, ils montent au près serré côte à côte. L’espace d’un instant, OKALYS parvient toutefois à distancer son adversaire. Il s’échappe alors du Petit-lac. Malheureusement, les airs « calent ». Eparpillés, les bateaux sont rapidement freinés. Au gré des risées formées sous les effets thermiques des berges voisines, certains parviennent à redémarrer plus vite que d’autres. Le classement est alors bouleversé. En tête de la flotte des D35, OKALYS est le deuxième bateau qui passe la bouée de Rolle. Tranquillement mais sûrement, c’est alors qu’il glisse vers le chemin du retour et gagne du terrain pour reprendre la tête de la course.
 
Les conditions de vent sont toutes aussi irrégulières sur la deuxième partie du parcours. L’équipage d’OKALYS parvient à maintenir son avance et termine victorieux en 6 heures et 41 minutes, soit 18 minutes devant ALINGHI, revenu en force. Heureux barreur du jour, Loïck Peyron raconte : « Un peu long, mais moins que pour ceux qui étaient derrière nous ! Aujourd’hui, la bonne lecture du plan d’eau était primordiale. Nous étions à la bagarre avec la classe des multicoques M2 qui nous ont servi de bons lièvres. Tous en contrôlant les D35, nos adversaires directs, nous avons slalomé entre les différents catamarans qui nous servaient d’indicateurs de vent ».
 
Au classement du Challenge Julius Baer, ALINGHI d’Ernesto  Bertarelli, et OKALYS, de  Nicolas Grange, sont à ex-aequo en nombre de points totalisés depuis les premières manches de la saison. Avec 6.5 points de moins, CADENCE, de Jean-François Demole, arrive en troisième position. « Une situation qui s’annonçait dès le début de la saison », relève Loïck Peyron. « Toutefois, rien n’est joué d’avance. Les écarts sont tellement minimes que tout peut changer le temps d’une régate. », ajoute-il encore.

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Source classe Décision 35