dimanche 23 novembre 2025
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Esprit et tradition à Saint-Tropez

Moonbeam
DR

En plus de la Grande Classe ouverte aux grands voiliers de tradition sur invitation, 20 défis différents ont été acceptés par la direction de course, certains se « résumant » à un simple duel à un contre un, et d’autres impliquant jusqu’à 9 unités. Une ligne de départ fut mouillée à hauteur du Portalet et des procédures lancées avec régularité dès que le vent fit son apparition. Chaque défi s’élançait alors, sur un parcours convenu entre protagonistes, vers une ligne d’arrivée là aussi convenue. Les voiliers de la Grande Classe restèrent quant à eux fidèles à l’esprit fondateur des Voiles et empruntèrent le parcours « traditionnel » Tour du Portalet- hauts fonds de la Nioulargue – Portalet. Dans la plus pure des traditions d’honneur maritimes, les capitaines donnent au final eux-mêmes leur temps de course qui déterminera le vainqueur. Les enjeux diffèrent également grandement en fonction des duellistes, d’un simple repas à ce qui n’a pas de prix, l’honneur d’un capitaine. Et pour sceller définitivement l’esprit et la tradition, le grand carnaval burlesque des équipages clôturait une journée particulière à Saint-Tropez.
 
La Grande Classe fait le spectacle
Et comme pour honorer cette journée magique, la météo si déroutante depuis le début de la semaine s’est mise au diapason d’une journée entièrement dédié au plaisir de la régate pure. Le petit vent de Sud Est s’est établi jusqu’au fond du golfe, levant sous les étraves un petit clapot désordonné. Premiers à s’élancer, les voiliers de la Grande Classe pouvaient choisir entre un départ à la côte et un long bord tribord amure vers sainte maxime. Bord vite avéré défavorable lorsqu’une petite bascule à droite favorisait un moment les deux Moonbeam III et IV très inspirés devant la plage des Canoubiers. Parti en milieu de ligne, le grand cotre Marconi Cambria trouvait vite le vent frais et s’échappait vers la Rabiou. Eleonora et Lulworth renouaient avec la rivalité initiée en début d’année, tandis que Mariquita cherchait à prendre le vent d’un Moonbeam IV de plus en plus à l’aise sur une mer rendue hachée et irrégulière par les sillages des innombrables bateaux spectateurs. Le grand Fife Cambria se trouvait vite seul en route vers le haut fond de la Nioulargue, serrant le vent à bonne allure. Sa descente sous grand gennaker dans un vent de plus en plus à l’ouest faisait le bonheur des photographes et c’est avec une confortable avance que le grand Fife emportait ce trophée de la grande Classe courue en temps réel, devant le beau cotre aurique Mariquita et la goélette Eleonora.
 
La Grande Classe
Yachts invités en 2007 : Altair (Fife, 1931, goélette aurique, 38,20 m), Astra, (Charles Nicholson, 1928, 23 M JI modifié Classe J en 1930, cotre marconi, 35,05 m) Cambria (Fife, 1928, seul 23 M JI existant, cotre marconi 34,55 m) Eleonora (réplique de Westward, 1910, d’Herreshoff, goélette aurique 41,60 m) Lulworth (cotre aurique, 1920, White Brothers, modifié par C.Nicholson en 1925, 46,30 m) Mariette (goélette aurique, Nat Herreshoff  1915, 33,28 m ) *Mariquita ( Fife, 1911, 19 M JI, cotre aurique, 38 m)- tenant du titre Moonbeam IV ( Fife, 1914/1920, cotre aurique, 29 m) Sunshine (2005, réplique de Sunshine, plan Fife 1911, goélette aurique, 31 m)
 
Etaient invités à courir mais hors classement officiel :
Ranger (Sparksman&Stephens 1937), (Shamrock V (Nicholson, Classe J-1930) Velsheda ( Nicholson, Classe J-1932)
 
« Ranger » à défaut de défier, défait Velsheda et Shamrock V.
La superbe réplique du Defender 1937 de la Coupe de l’America « Ranger », en compagnie de Shamrock V , le plan Nicholson construit en 1930 pour Thomas Lipton et Velsheda, autre plan Nicholson de 1933, étaient les invités de la Grande Classe. Les trois Class J s’envolaient en tête de flotte et c’est Ranger qui se montrait à son avantage, tant en vitesse qu’en sa capacité à remonter au vent.
 
Les 12 m JI pour une régate en flotte.
Les skippers et armateurs de la belle flotte de 12 m JI (15 unités présentes ici), bateaux de l’America’s Cup des années 1958 à 1987, ont proposé à la direction de course de régater aujourd’hui dans le fond du golfe de Saint-Tropez sur de simples parcours « banane ». L’occasion de renouer avec le format des parcours de la Coupe de l’America, avec une bouée au vent et une arrivée sous le vent. Sans surprise, les voiliers les plus légers car de construction plus récente ont mené les débats, Kookaburra III à la lutte avec Magic Kiwi et Wright on White. Le parcours d’environ 1,7 milles mouillé en fond de golfe s’est avéré venté avec régularité tout au long des débats, autorisant même la direction de course à lancer 2 manches. Tous les équipages ont visiblement pris très à cœur cette possibilité de s’exprimer entre deux bouées en tactique pure. Les passages de bouée sous le vent ont donné lieu à de jolies empoignades, notamment entre Ikra, Hissar, Challenge Twelve et French Kiss qui ne se quittaient pas d’une semelle tout au long de la journée… Kookaburra s’impose lors de la première course mais Wright on White prend sa revanche dans la seconde.
 

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Nicolas Troussel veut le titre de champion

Nicolas Troussel
DR

Au début du Grand Prix de Vendée, première des trois épreuves que constitue la Route du Ponant, dernière étape vers le titre de Champion de France solitaire, le leader Nicolas Troussel n’a qu’un objectif : montrer à ses concurrents directs qu’il est bel et bien présent avant l’étape de ralliement qui mènera les navigateurs de St Gilles Croix de Vie à Perros-Guirec… Nanti d’une avance confortable au Championnat de France (25 points sur Thomas Rouxel et 38 points sur Gildas Mahé), le marin de Plougasnou aimerait pouvoir gérer confortablement son capital de confiance.
Après la qualification pour la transat Jacques Vabre et le Tour de Bretagne terminé sur une jolie 4e place, Nicolas a quitté provisoirement son compère Armel Le Cléac’h pour se replonger dans l’aventure solitaire avec la Route du Ponant. L’épreuve qui se déroule en trois temps – Grand Prix de Vendée, course de ralliement vers Perros-Guirec et Grand Prix de Perros-Guirec – devrait logiquement consacrer le skipper de Financo comme Champion de France Solitaire 2007. Ses deux dauphins, Thomas Rouxel et Gildas Mahé malgré leur évident talent, semblent un peu trop loin au classement général pour inquiéter Nicolas qui dispose d’un matelas de 25 points d’avance sur une épreuve cotée coefficient 2. Reste qu’il faudra rester vigilant : « Gildas comme Thomas sont d’excellents régatiers qui devraient être à l’aise sur ces petits parcours très techniques et tactiques. Il s’agit donc de ne pas s’endormir sur ses lauriers. La saison ne sera finie qu’après le Grand Prix de Perros-Guirec… »
Néanmoins, le skipper de Financo affiche une belle sérénité à la veille de disputer cette dernière épreuve. « Le tour de Bretagne a été réconfortant : malgré une première manche pourrie du fait d’une option hasardeuse, nous finissons quatrième après n’avoir jamais quitté le top 5 d’un plateau particulièrement relevé… Et surtout, j’ai pu recaler certains réglages, notamment aux allures portantes où je pense avoir retrouvé un peu de la vitesse qu’il m’a manqué parfois au Figaro. » Des conditions météorologiques paisibles pour commencer, un plateau qui devrait permettre de belles confrontations, cette dernière épreuve devrait être l’occasion de finir la saison Figaro en beauté, avant de traverser les océans.

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Gildas Mahé s’impose à Saint-Gilles

Gildas Mahé
DR

Après un retard à terre pour cause de brume et de vent trop faible, c´est finalement peu après midi que le comité de course libérait les 21 figaristes en lice dans cette Finale du Championnat de France de Course au Large en Solitaire. A l´occasion de ce premier départ de l´épreuve, le double vainqueur d´étape de la dernière Solitaire du Figaro, Frédéric Duthil (Distinxion), signait la meilleure entrée en matière dans un vent de Nord Est de 6 à 8 nœuds. Les caprices du vent et ses fréquentes oscillations n´imposaient aucune évidence stratégique et offraient une physionomie très étalée de la flotte. Disputant l´épreuve pour la première fois, Gildas Mahé frappait fort et s´emparait très vite du commandement des opérations. Derrière lui suivaient Nicolas Troussel, Armel Tripon et Nicolas Lunven, bien décidés à déloger le Brestois de la première place. Mais le skipper de Le Comptoir Immobilier ne l´entendait pas ainsi et maintenait son avance jusqu´au finish. Il précédait sur la ligne les skippers de Gedimat, revenu dans le dernier bord sur celui de Financo, Bostik et Côtes d´Armor.

Dans la foulée de cette première confrontation et dans des conditions de navigation très semblables, une deuxième course était lancée. Les ténors de la Classe Figaro Bénéteau méritaient alors leur rang et pointaient aux avant-postes. Au premier passage sous le vent, après un tour, Gildas Morvan devançait ainsi Eric Drouglazet. Derrière les deux anciens vainqueurs de l´épreuve, la jeune garde représentée par Thomas Rouxel (Défi Mousquetaires) ou Frédéric Duthil, n´entendait pas respecter l´ancienneté ! Entre le premier à la marque et le dernier, Jean-Charles Monnet (Degrémont – Suez – Source de Talents), huit minutes s´écoulaient. Le skipper de Cercle Vert confortait son avance au fil des milles et aucun de ses poursuivants ne trouvait à y redire. A l´arrivée, un podium 100% finistérien s´imposait, la victoire revenant à Gildas Morvan, de Landéda, devant le brestois Thomas Rouxel et le névézien Eric Drouglazet.

Avec deux courses disputées aujourd´hui, le Grand Prix de Vendée est d´ores et déjà validé. Mais le comité de course placé sous la houlette de Jean Coadou n´entend pas en rester là et de belles joutes sont à prévoir dans les jours à venir. Gildas Mahé prend la première place au classement général provisoire avant jury. Il précède Gildas Morvan et Nicolas Troussel qui reste donc pour le moment potentiellement Champion de France de Course au Large en Solitaire 2007.
Demain les concurrents ont rendez-vous à 10h30 pour la première procédure de la journée et deux courses à suivre.

Les commentaires du jour

Gildas Mahé (Le Comptoir Immobilier) – Vainqueur de la première course du jour et leader au classement général provisoire :« Je suis content d´avoir fait deux manches bien placé dans la mesure où aucune ne sera enlevée. Mon objectif est donc d´être régulier. C´était une belle première journée. La régate est plus facile devant dans ces conditions de vent. On est plus en phase avec le vent et moins gêné par les adversaires. Cette journée dans les petits airs était parfaite pour se mettre dans le bain.

Gildas Morvan (Cercle Vert) – Vainqueur de la deuxième course du jour et deuxième au classement général provisoire :« Je n´ai pas pris un bon départ sur la première manche. J´ai eu du mal à me mettre dans le match. Sur la deuxième course, le soleil s´est levé et a eu tendance à faire tomber un peu le vent. J´ai pris un bon départ, avec une bonne vitesse. J´ai bien joué les deux premiers bords pour arriver à la bouée au vent avec un peu d´avance. C´était plus facile pour contrôler par la suite même s´il a fallu garder les yeux ouverts. C´était une journée assez agréable. Il a fallu jouer avec les oscillations du vent et être toujours dans la bascule.

Nicolas Troussel (Financo) – troisième au classement général provisoire :« C´était une bonne première journée. Elle n´était pas facile mais les conditions étaient sympas. Je vais essayer de naviguer le plus proprement possible pour ne pas faire de bêtises. On fera les comptes à la fin de la course même si forcément je vais y penser un peu après chaque journée de régate. Le niveau est homogène au sein de la flotte, on a donc vite fait de faire une mauvaise manche. Il faudra que je fasse attention et que je ne m´endorme pas sur mes lauriers.

Armel Tripon (Gedimat) – cinquième au classement général provisoire :« Une superbe première journée ! Le plan d´eau était un peu découpé, il fallait observer et jouer avec les bascules de vent. C´était très intéressant. Je suis ravi de cette entame !

Nicolas Lunven (Bostik) – sixième au classement général provisoire :« J´ai fait une bonne première manche et une deuxième un peu plus moyenne, mais le bilan de la journée est positif. J´ai quelques points à améliorer et qui ont été mis en évidence sur la deuxième manche en me confrontant aux autres. C´est la première fois que je dispute des parcours « banane » en solitaire et pour le moment je suis plutôt content ».

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Navicarte : un seul cap, la référence.

Navicarte - PDA
Navicarte - PDA

Cartographie papier
Le cœur de son activité reste toujours la carte. Sous des formats plus pratiques, elles sont désormais plastifiées ou assemblées dans des pochettes étanches couvrant l’ensemble d’une destination, comme la Corse par exemple. Ces supports papiers indispensables trouveront toujours leur place dans la table à cartes et dans le cockpit de tous les bateaux.

Logiciels et cartographie électronique
La gamme papier est maintenant complétée par une cartographie électronique et des logiciels de navigation à la pointe de l’innovation. La gamme « seaPro », déclinée pour tous les styles de navigation (loisirs côtiers, croisière côtière, hauturière, course au large, …) occupe maintenant le centre de l’activité de la marque qui s’est ouverte à de nombreux formats de cartes électroniques. Le dernier en date étant la cartographie Navionics Gold & Platinum maintenant compatible avec les logiciels de la gamme seaPro. A ce titre Navicarte devient distributeur des produits cartographiques de Navionics.

PDA et accessoires
La version « Côtier » des logiciels Navicarte est livrée avec une carte mémoire qui permet une utilisation sur PDA, et la synchronisation avec votre PC ! Un plus indéniable qui ravira les accros de technologies !
D’ailleurs Navicarte propose aussi des PDA (Personnal Digital Assistant), dont un PDAPhone, équipés de récepteur GPS. Toutes les informations de cartographie pour la zone littorale côté mer ou côté terre, des éléments techniques et touristiques, les hôtels, les chemins de randonnées, les offices de tourisme, toutes les précieuses informations du Bloc Marine, et en exclusivité tous les services proposés par les clubs affiliés à la Fédération Française de Voile. … le tout dans votre poche !
Ces ordinateurs de poches conviennent donc à tous ceux, plaisanciers, randonneurs ou touristes, qui souhaitent mieux découvrir les côtes françaises.
A noter également la commercialisation d’un petit chargeur solaire idéal pour alimenter ces PDA.

Compas, instruments à main et montres SUUNTO
Enfin, Navicarte étoffe son catalogue en diffusant dorénavant la gamme des compas et montres – ordinateurs Suunto. Cette marque prestigieuse, connue pour donner le cap précis en toutes circonstances est, comme Navicarte , une référence dans son domaine.

Source Navicarte
www.navicarte.fr

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La Solitaire du Figaro avec Suzuki

Eric Defert sur Suzuki Trophée BPE 2007
DR

Partenaire officiel de La Solitaire du Figaro depuis 2006, la société Suzuki renforce son implication sur la course. Elle prend le relais d’Afflelou pour devenir partenaire principal de l’épreuve, et ce pour les trois années à venir. Suzuki France et le Groupe Le Figaro ont ainsi signé une convention de partenariat pour les éditions 2008, 2009 et 2010. La Solitaire du Figaro en profite pour se doter d’un nouveau logo associant l’événement et son partenaire principal, Suzuki.
Yutaka Higashikubo, Président de Suzuki France, a commenté la signature de ce partenariat ainsi : « Nous sommes heureux d’associer notre marque, Suzuki Automobiles, à une épreuve aussi prestigieuse et exigeante que La Solitaire du Figaro et de contribuer ainsi à faire vivre cette course qui réunit des marins d’exception. Nous sommes persuadés que cet engagement nous permettra de développer notre notoriété auprès d’un large public, à travers une course d’un très haut niveau de compétition »

De son côté François Morel, Directeur Général du Groupe Le Figaro, a déclaré :
« Suzuki est une société en pleine santé dont la croissance en France est exceptionnelle, nous sommes donc d’autant plus fiers qu’elle ait choisi La Solitaire du Figaro pour accroître son image et son développement. Le Groupe Le Figaro portera avec force et enthousiasme ce partenariat dans ses colonnes, avec en point d’orgue, l’édition 2009, qui sera la 40ème Solitaire du Figaro ».

Suzuki Automobiles était déjà partenaire associé de la course, mais pas au rang de leader que détenait jusqu’ici Afflelou. Le groupe parraine également un bateau du circuit Figaro Bénéteau depuis quelques années, celui d’Eric Defert.

En attendant, le parcours de la 39e édition de la Solitaire du Figaro, l’été prochain donc, sera dévoilé à Paris la veille de l’ouverture du Salon Nautique, le jeudi 29 novembre 2007.

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Plateau royal pour Sydney-Hobart

Maxi Rolex Cup-Maximus
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Un mois avant la date de cloture des inscriptions, le plateau de la Rolex Sydney Hobart, s’annonce d’ores et déjà exceptionnel. Pas moins de 25 bateaux représentant l’Australie, le Royaume-Uni, la Nouvelle-Zélande et le Mexique ont déjà confirmé leur participation à la 63ème édition de l’épreuve mythique, dont le départ sera donné le 26 décembre prochain dans le port de Sydney.
Le tenant du titre, Wild Oats XI, est actuellement en route pour l’Australie sur un cargo suite à son démâtage à Porto Cervo lors de la Rolex Maxi Yacht Cup (voir photo dans Course Au Large n°26 qui vient de paraître en kiosque), et son propriétaire Bob Oatley espère revoir son bateau à l’eau à la fin du mois de novembre.
A l’âge de 80 ans, l’Australien, Lou Abrahams veut battre le record pour le nombre de participations à la course mythique, après avoir égalisé le record de 44 épreuves l’année dernière. Cependant, il ne sera pas le marin le plus âgé, car cette honneur appartiendra à John Walker sur Impeccable, qui a déjà fêté son 85e anniversaire! Parmi le contingent étranger, on surveillera de près l’Icap Leopard de Mike Slade après sa victoire en temps réel sur le Fastnet en août dernier. Les organisateurs ont également reçu l’inscription du 30-mètres néo-Zélandais, Maximus, qui a démâté peu après le départ de Sydney l’année dernière.
A noter encore que pour la première fois un bateau mexicain s’est inscrit. Il s’agit du Bénéteau 40.7 de Marcos Rodriguez, Iataia, qui fera le déplacement d’Acapulco. Une annonce officielle concernant la liste complète de toutes les inscriptions sera faite le 13 novembre prochain par le CYCA.

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Pour les minis Harken fait le Maxi !

Joschke
Joschke

La société Harken équipe 100 % des Podiums Protos et Séries de la 1ère étape de cette Transat 6,50 :

"Nous tenons à féliciter  Isabelle, Sam et Yves pour leur magnifique 1ère étape !
Ces 3 coureurs du Harken Mini Team 2007 ont équipé entièrement leurs 3 plans de protos Finot, Manuard et Lombard en winches et accastillage Harken. Trois plans de pont assez différents mais tous aussi ergonomiques, agréables et efficaces prouvent une nouvelle fois la capacité de Harken à équiper à l’aide de produits standards du catalogue les protos les plus affûtés.

Podium Full Harken également en série avec trois Pogos 2 du chantier Structure ! Les Pogos 2 sortent du chantier Structure avec un plan de pont entièrement Harken et nous tenons à féliciter vivement Stéphane Le Diraison, Jef Quelen et Vincent Barneau pour leur jolie performance sur cette 1ère étape !

Nous leur souhaitons bon vent sur la 2ème étape !"

Source Harken
www.harken.fr

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Droit de réponse de M. Jean-Pierre Champion

Jean-Pierre Champion
DR

"Loin de nous l’idée de contester la libre expression des points de vue et plus encore la liberté de la presse. Mais la réputation de Daniel Charles, auteur d’une tribune parue dans ces colonnes cet été nous incite aujourd’hui à lui répondre. Car aussi éminent que soit l’auteur de « Histoire du Yachting », son analyse est erronée mais plus grave, diffuse de fausses informations. Commençons par là : le papier de Daniel Charles débute donc par une « rumeur » – alarmante précise-t-il – « la voile pourrait être expulsée des Jeux olympiques ». Pour tous ceux qui estiment que le journalisme commence par des faits plutôt deux fois vérifiés qu’une, l’emploi d’une rumeur est pour le moins curieuse. Il est vrai qu’elle évite de citer la moindre source. Alors, méfiant des dégâts potentiels d’un vieil adage qui se fait souvent justement le complice des « fausses rumeurs » – je veux parler du « il n’y a pas de fumée sans feu » – je tiens à dire ici que cela est complètement infondé. Tous ceux qui auront entendu Jacques Rogge, Président du CIO et ancien Finniste, dire au meeting international de l’ISAF organisé à Paris en mai dernier son attachement pour cette discipline et sa confiance pour son avenir olympique le savent bien. La phrase de Daniel Charles prête aussi à sourire pour quiconque a vu les moyens humains, matériels et financiers mis en place dès maintenant par l’équipe de Grande-Bretagne de voile pour préparer ses « JO » de 2012. Manifestement nos amis anglais ne voient pas là une discipline en péril. Et il faudrait sans doute que Daniel Charles vienne plus souvent sur les grandes épreuves internationales de voile olympique pour découvrir les efforts de lisibilité entrepris aujourd’hui dans ce sport. Je veux notamment parler des Medal Races qui constituent de vraies finales entre les dix premiers sur des parcours courts et donc complètement compréhensibles. Fort de cette nouveauté, la voile olympique sort ainsi d’une discipline réservée aux spécialistes.

Passons maintenant au fond de cette tribune : il serait souhaitable – assène Daniel Charles – que la voile ne soit plus olympique pour mieux le redevenir. Le côté extrémiste de cette stratégie n’échappera à personne tant il est facile d’égrener les disciplines olympiques qui, ayant abandonné le terrain, n’ont jamais pu y revenir. Mais pourquoi cette revendication ? Parce que, suggère Daniel Charles, la voile légère serait finalement peu représentative de la pratique réelle. Pour appuyer sa démonstration l’auteur engage un  procès à charge qui frise la caricature et la méconnaissance du paysage de la pratique internationale de la voile.
Il demande, en comparant la voile olympique aux épreuves de large disputées sur de grandes unités, « ce que l’on dirait si le football ne se disputait qu’en équipe de trois sur un terrain grand comme quelques places de parking ? ». Il est facile de retourner une autre question : que serait l’avenir et même la crédibilité d’une discipline olympique réservée aux quelques pays qui pratiquent la course au large ? Et plus encore, puisque Daniel Charles propose plus loin les « Figaro Bénéteau II » comme série olympique (curieusement d’ailleurs puisqu’il décrit précédemment les défauts de la « monotypie ») ce qui reviendrait à créer une série quasiment franco-française… On voit là qu’il est des arguments dangereux à manipuler notamment pour les supports qu’ils sont censés promouvoir et dont nous reconnaissons évidemment pour notre part toute la pertinence. Mais la vérité, ce que je pense n’ignore pas Daniel Charles, c’est que dans la grande majorité des pays membres de l’ISAF, seule la voile légère, ou presque, est pratiquée.

Plus loin, il critique les efforts financiers de l’état comme preuve que la voile légère serait soutenue artificiellement. En réalité, Daniel Charles dresse là le tableau global du sport olympique en France qui est effectivement aidé par l’état. Daniel Charles a parfaitement le droit de critiquer la vision et l’organisation française  du sport mais il ne peut y faire appel pour sa démonstration à moins de considérer que tous les sports ainsi soutenus sont aussi sous respiration artificielle. Cette intervention publique n’empêche d’ailleurs pas le poids heureusement grandissant de partenaires privés qui soutiennent l’équipe de France dans son ensemble ou de certains de ses membres. Et manifestement Banque Populaire, Adidas, le Groupe Legris, Veolia ou encore Essilor, pour ne citer que les plus grands, n’ont pas l’impression d’aider un malade !

Pour conclure, disons qu’à  vouloir démolir entièrement Paul pour habiller Jacques, cette tribune tombe dans l’erreur et l’à peu près. Etonnant quand on connaît le talent et les connaissances de Daniel Charles. Et dommage car certaines problématiques mériteraient que l’on s’y arrête plus sérieusement. Car défendre la voile légère comme pratique de masse et d’élite au niveau international, n’empêche pas de juger nécessaire d’évoluer. Nous ne cacherons pas,  par exemple, qu’il eut mieux valu lancer un quillard plus moderne et plus « fun » en lieu et place du Yngling. Mais le 49er et la planche RS :X démontrent là aussi les efforts de l’ISAF pour aller vers des supports de glisse. De même, il serait effectivement utile de diversifier les séries en introduisant, par exemple, des supports habitables. La FFVoile s’emploie à travailler à ces évolutions. Sans oublier toutefois les deux limites que posent les JO : la dimension internationale de la pratique et la prévalence de l’humain sur son support mécanique (il n’échappera à personne que la Formule 1 n’est pas un sport olympique). Des critères que la voile se doit de respecter si elle veut rester dans la grande famille olympique. A nous remémorer un Alain Gautier disant, lors d’un jury du Marin de l’année, l’aboutissement suprême  que représentait à ses yeux une médaille d‘or aux JO, nous sommes certains que cela en vaut le coup car cher Daniel en voile, comme ailleurs, il ne faut jamais lâcher la proie pour l’ombre.            
    

Jean-Pierre Champion, Président de la FFVoile

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La Chronique de Capian : Amiraux de la Mer Océane.

Chronique Girolet
DR

Le dernier concurrent encore en mer vient d’arriver à Funchal après 11 jours de mer. Il fait partie des malchanceux du large qui ont rompu une pièce qui ne casse jamais. Son sourire béat autant qu’épuisé témoigne de son abnégation. Il clôture cette première étape de la transat 6.50 qui, fait unique dans les annales du directeur de course, aura vu chaque marin à bon port.
Cette première étape aura donc été magique. En premier lieu pour nos fainéants de génois qui n’ont juste eu qu’à faire les beaux à la bouée de dégagement, les spis prenant le relais jusqu’à la ligne d’arrivée. Mille cent milles de portant avec des journées à plus de 200 milles pour tous, à rebondir de vague en vague pendant des heures, qui s’allongent en même temps que paupières s’alourdissent. Cela laisse de gros cernes sous les yeux, des brûlures d’écoutes qui filent et de nombreux spis découpés selon les pointillés.
Pour l’anecdote côté cernes, les hallucinations  nous ont souvent permis de naviguer en équipage, que ce soit avec les pompiers ou grand-mère à bord. Le manque de lucidité a aussi fait louper le virage pour rentrer à Madère à un des meilleurs protos, qui a coupé par la passe des îles désertes pour limiter la casse. Sortez une carte, ça a dû être chaud !

Dans chaque catégorie la bagarre a été superbe. Les cadors se faisant coller une patate par un sacré marin au féminin en proto et l’envolée du vainqueur en série a été parfaite. A tous les étages du classement, le récit de chacun à l’arrivée fait sentir combien chaque place a été chère, tous refusant de négocier avec leur rêve.

Maintenant à quai, les bouts-dehors se remettent doucement de leurs courbatures pendant que certains marins, que l’on croise en descendant prendre le petit déjeuner, les yeux rouges et sentant la fumée, soignent le mal par le mal. Une étape de course Mini comme les autres. Simplement, cette fois-ci, ce sont plus de 3000 milles qui s’annoncent devant nos étraves et, pour beaucoup dont je fais partie, le plus gros morceau de notre vécu maritime.

Je n’ai jamais été particulièrement fasciné par le mythe de « La Transat », par traverser la mare. Ce qui m’attirait dans le mini c’est plus de toucher du doigt la « course au large » : les milles que l’on avale tout schuss, la bagarre météo et toute son imagerie plus ou moins populaire.
Je dois cependant avouer que maintenant que nous sommes sur une île déjà un peu au milieu de nulle part – avec des waypoints nommés Canaries, Cap Vert, pot au noir, Fernando de Noronha et une  bouteille pour Neptune à bord –  ces noms prennent une résonance nouvelle. Comme autant de terres inconnues que nous allons chacun découvrir tandis qu’elles jalonneront notre introspection solitaire. Je me surprends à croire que si, sur les trois semaines de cette deuxième étape, la course aura ses droits, l’océan et ses magies prélèveront aussi leur écot.

 Et qu’à un moment ou un autre nous nous sentirons tous Amiraux de la Mer Océane.

Matthieu Girolet

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Transat 6.50 : les chiffres des protos

Mini Transat 6.50 départ La Rochelle Le Blevec
DR

5 jours 15 heures 33 minutes et 30 secondes, voilà le temps d’Isabelle Joschke sur cette première étape sur son plan Finot-Conq 2005. Sam Manuard (Sitting Bull) termine à 4 heures 23 minutes et 55 secondes derrière et claque un 7,86 nœuds de vitesse moyenne sur le parcours suivi 1 heure 19 minutes et 09 secondes derrière par Yves Le Blevec sur son plan Lombard Actual fabriqué chez Gepeto Composites. 7,79 nœuds de vitesse moyenne pour Yves.
Si tous les trois étaient largement placés dans les coques à surveiller de près, la belle performance vient de Ronan Deshayes qui place son Pco Technologies sur la 4e marche du podium. Ronan n’est pas un inconnu puisqu’il a inscrit une superbe 3e place en Série lors de la Transat 6,50 Charente-Maritime/Bahia 2005 en Super Calin. Il navigue sur le plan de Tanguy De Lamotte construit en 2002. Tanguy avait dessiné et construit lui-même son bateau pour participer à la Transat 6,50 2005, un bateau qui possédait d’intéressantes recherches en matière d’appendices avec notamment une quille pendulaire qui coulissait d’avant en arrière sur près d’un mètre pour optimiser l’assiette du bateau. Quoi qu’il en soit, Ronan à la barre de son nouveau bateau est la bonne surprise de ce Top 5 puisqu’il termine 4 heures 14 minutes et 30 secondes dans le sillage d’Yves.

Son écart par rapport à Isabelle se porte à l’issue de l’escale de Madère à 9 heures 57 minutes et 34 secondes. Enfin, le 5e de cette escale est Adrien Hardy (Brossard). Parti sur l’un des plus anciens prototypes de cette édition – le 198 qui n’est autre que l’ancien Karen Liquid avec lequel Seb Magnen a gagné deux éditions de la Mini Transat – Adrien passe le Cap Finisterre en 10e place et remonte cinq places le long des côtes du Portugal. Cette volonté de partir sur un proto ancienne mouture est réfléchie et totalement assumée, Adrien préférant connaître et maîtriser son bateau parfaitement bien plutôt que de partir sur un bateau neuf avec d’éventuelles mauvaises surprises. Maintenant, inutile de cacher que Brossard a connu un certain nombre de cures de jouvence afin de le maintenir au rang des très bons de la Classe ! Belle performance également pour Olivier Cusin sur son Energies autour du monde qui n’est autre que l’ancien Bon pied Bon œil de Richard Mérigeaux. Olivier accroche une superbe 9e place juste derrière trois autres clients sérieux : Fabien Després sur Soitec, Andraz Mihelin sur Adria Mobil Too et Matthieu Cassanas sur Ville de Balaruc les Bains. Sébastien Gladu (Clichy sous bois, Clichy sur l’eau), 2e de la première étape en 2005 derrière Corentin Douguet, ferme le Top 10 de cette première étape.

Côtés mauvaises surprises de cette première étape, impossible de ne pas citer Alex Pella sur Generalitat Valenciana et Peter Laureyssens sur Ecover. 3e en 2003, 2e en 2005, Alex a pas mal de projecteurs braqués sur lui. La première étape en 2005 ne lui avait pas réussi et l’Espagnol termine à la 12e place de celle-ci. Il pointe à 13 heures 13 minutes et 12 secondes d’Isabelle. Côté Belgique, Peter a fait les frais de son option Ouest. Le vainqueur des deux étapes et du général en bateaux de série en 2005 termine 14e de cette première étape et compte 14 heures 03 minutes et 54 secondes de retard sur Degrémont Synergie.

Bon, inutile de rappeler que la deuxième étape totalise 3 100 milles avec nombre de bonnes ou mauvaises surprises au programme. Des surprises tendance passage à niveau comme les dévents des îles des archipels à traverser (Canaries et Cap-Vert), les différences d’alizés à quelques degrés près qui peuvent faire glisser les uns pour mieux ralentir les autres, le passage du pot au Noir et le point de traversée choisie sans oublier l’approche des côtes brésiliennes avec un bateau et un skipper déjà fatigués, des pêcheurs et des filets mal signalés et une mer qui se révéler cassante dans un alizé de sud-est puissant. Autant dire, rien n’est fait… et tous le savent ! « Nous venons juste de faire le parcours de qualif avec ces premiers 1 000 milles… » glissent certains.

Côté performances sur l’eau, que peut-on constater ? Si l’on regarde les nombres de milles parcourus sur l’eau par jour à heures de pointage fixes (de 0 heure à 0 heure), on voit que c’est Isabelle qui est la plus présente chaque jour dans le Top 3, quant elle n’est pas première ! Le 18 septembre, jour de départ, c’est Yves Le Blevec qui accroche le plus de milles parcourus avec 113,3 milles en une demi-journée. Le 19 septembre, Xavier Haize (Fidélia Assistance) part sur son option sud et parcourt 181,2 milles à 7,5 nœuds de vitesse moyenne. Le 20 septembre Isabelle Joschke avale 229,4 milles à la vitesse moyenne de 9,6 nœuds. Le 21 septembre, Isabelle tient une fois de plus le haut du classement avec 269,3 milles à la vitesse moyenne de 11,2 nœuds. Le 22 septembre, c’est l’italien Andrea Caracci (Speedy Bonsai) qui avale 208,1 milles à la vitesse moyenne de 8,7 nœuds. Le 23 septembre c’est François Salabert (Aréas Assurances) avec 219,3 milles avec 9,1 nœuds qui accroche le premier temps. Juste pour l’anecdote, le plus de milles parcourus avaient été fait par Francisco Lobato (BPI) en bateau de série avec 225,9 milles à 9,4 nœuds.
source PG/PGO

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