dimanche 23 novembre 2025
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Fin du pot au noir pour les leaders

Le Blévec
DR

Le pot au noir aux allures de cauchemar se prélasse jusqu’aux abords de l’équateur et, depuis près de trois jours, écrase les solitaires sous son corolaire de vents capricieux, tourbillonnant, montant et disparaissant au gré des innombrables orages qui noient les Minis sous les trombes d’eau. D’une allure record en début de semaine, la Transat 6,50 version 2007 est revenue à des rythmes plus convenus. Yves le Blévec (Actual) s’est redonné cette nuit un peu d’air en redémarrant comme prévu en premier. L’équateur n’est plus qu’à une centaine de milles de son étrave. Il passera ce soir sous la barre des 1 000 milles restant à parcourir jusqu’à Bahia.
La litanie des empannages parfois les plus invraisemblables dictée par la folie d’Eole semble enfin terminée pour au moins quatre des leaders de cette Transat 6,50. Le Blévec suit, bâbord amure, un cap qui doit le mener sans coup férir dans la baie de tous les Saints. Son speedomètre décolle lentement, suffisamment pour lui redonner ce matin une grosse quarantaine de miles d’avance sur son nouveau dauphin, David Sineau (Bretagne Lapins). Adrien Hardy (Brossard) qui le collait au plus près a décroché hier, victime à l’évidence d’un problème mécanique qui l’a contraint à faire un moment demi-tour, avant de reprendre une route et une allure plus conforme à la course. Cinq coureurs en auront profité pour s’intercaler entre son plan Lombard et la tête de la course.
Derrière Sineau, belle surprise du jour, on retrouve les plus dangereux concurrents d’Yves le Blevec pour le classement général. Depuis les infortunes d’Isabelle Joschke (Degrémont Synergie) et de Samuel Manuard (Sitting Bull), c’est en effet à Ronan Deshayes (PCO Technologies), 4ème à Madère et à Fabien Després (Soitec), 6ème de la première étape, qu’échoit le redoutable privilège de contester jusqu’au bout la supprématie du skipper d’Actual. Ronan Deshayes s’y emploie magistralement. Classé 4e, bord à bord avec l’étonnant australien Nick Brennan (Rafiki), il revient tranquillement sur la route directe à une allure qui laisse augurer du retour dans les voiles de son plan De Lamotte d’un flux montant du Sud-Est. Plus lent à re-décoller, Fabien Després accuse ce matin plus de 100 milles de retard sur Le Blévec et 47 sur le "groupe podium". Dur dur ! Les perspectives d’options seront rares d’ici à l’atterrissage sous les côtes du Brésil. Mais l’histoire des précédentes éditions de la Transat 6,50 est riche en bouleversements de dernière minute à vue des lumières de Salvador de Bahia. Il faudra d’ici là faire marcher sans état d’âme les machines, à un moment de la course où hommes et matériels commencent à accuser le contre coup de 13 journées de navigation…
Stéphane Le Diraison (Cultisol-Institut Curie) et Hervé Piveteau (Jules-Imprimerie cartoffset) continuent d’échanger un jour sur deux le commandement de la flotte des voiliers de série. A 188 milles de Le Blévec, c’est Hervé Piveteau qui annonce 4 gros milles d’avance sur Stéphane. Les deux hommes doivent ce matin s’interroger sur le placement des deux autres voiliers de série qui reviennent très fort sur une trajectoire occidentale plus proche de la route directe ; il s’agit de l’espagnol Gerard Marin (c.n.Llanca) et du Tchèque David Krizek (Atlantik ft) qui semblent tous deux bien placés pour mettre d’accord les deux Français à l’arrivée. Là encore, on guette avec intérêt l’évolution des caps et des vitesses, signes annonciateurs d’entrée dans les alizés.
Sébastien Gladu (Clichy sous bois-Clichy sur l’eau) est passé cette nuit sous les lumières de Mindelo. Il accuse plus de 950 milles de retard sur le Blévec. Seul le Mallorcain Hugo Ramon (Volkswagen sailing expérience) n’a toujours pas passé la "porte" de l’archipel du Cap-Vert.

(sourceDVDB/GPO)

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Oracle va “faire une proposition constructive”

BMW Oracle Racing (USA) Demi final
DR

Rappel du contexte : la Cour suprême de New York doit examiner lundi une plainte d’Oracle qui accuse Alinghi d’avoir concocté un règlement (Protocole) inéquitable défavorisant les challengers, entre autres par le choix d’un challenger de référence contesté et la création d’une nouvelle jauge qui laisserait moins de temps aux challengers qu’à Alinghi pour se préparer. Conflit dont le risque est d’entraîner au mieux un report de l’épreuve – comme l’a déjà évoqué le syndicat suisse du milliardaire Ernesto Bertarelli – au pire une annulation, voire pourquoi pas la création de deux Coupes de l’America ennemies, si d’aventure la décision de la cour était favorable à Oracle mais qu’on décidait de passer outre côté suisse (lire le magazine "Course au Large" n°26).
Autant dire que cette décision est plus qu’attendue. C’est donc dans ce contexte explosif que, comme l’annonce l’Agence France Presse, "les responsables d’Oracle ont entamé mercredi à San Francisco des discussions avec ceux du Golden Gate Yacht Club (GGYC), qui représente le syndicat américain pour la Coupe, pour essayer de trouver "urgemment" une solution". Une porte-parole d’Oracle et du GGYC a indiqué à l’AFP, sans autre précision : "Nous espérons présenter bientôt une proposition constructive qui sera discutée avec le defender (Alinghi) et les challengers".
Côté Alinghi, une porte-parole du syndicat du milliardaire suisse Ernesto Bertarelli, a dit mercredi "espérer" qu’une solution serait trouvée d’ici lundi. Elle a rappelé que le nouveau protocole avait déjà été amendé et qu’une réunion avec les challengers la semaine dernière – à laquelle participait Oracle – avait examiné une proposition de laisser les challengers choisir un paramètre fondamental de la jauge du nouveau voilier.
Pour l’heure, le conflit juridique nuit évidemment à la recherche de parrains pour la 33e édition prévue en 2009 et seuls cinq challengers sont inscrits officiellement: le Desafio Espagnol, Team New Zealand (NZL), Team Origin (ENG), Shosholoza (RSA) et les Allemands de United Team Germany. L’AFP indique que "ces challengers se sont réunis mercredi à Valence pour se concerter afin de demander à Oracle de se montrer conciliant et ne pas bloquer l’épreuve".
Enfin, "il faut qu’Oracle montre de la bonne volonté, on attend une réponse positive" des Américains aux propositions faites la semaine dernière (sur la jauge), a déclaré pour sa part à l’AFP Michel Hodara, Directeur Général d’AC Management, société organisatrice de la Coupe émanant d’Alinghi. Une fois de plus… affaire à suivre!

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Faustine Merret : “Pékin, c’est demain”

Planche à voile-Neil Pride-RS:X-Faustine Merret
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Avez-vous été surprise en apprenant la nouvelle de votre sélection, hier?

"On ne savait pas grand-chose du mode de sélection. On savait juste qu’une décision serait prise en septembre-octobre. Je pensais que le choix se ferait après les Mondiaux 2008 qui auront lieu en janvier prochain. Ce n’est pas le cas. Bien sûr, c’est une bonne nouvelle même si ça me fait bizarre de décrocher mon billet sans passer par les régates dites de sélection. Cela dit, dès maintenant, je peux penser aux Jeux Olympique. Pékin, c’est demain et j’attaque ma préparation sereinement".

La RS:X a remplacé la Mistral : comment vous êtes-vous adaptée à ce nouveau support ?

"Lors de la préolympique de Qingdao, j’ai terminé 1re en 2006 et 4e cette année en ayant gagné quatre des septs manches disputées. L’année prochaine, les J.O se dérouleront sur ce même nouveau plan d’eau de Qingdao et avec de nouvelles adversaires. Il faudra aussi compter avec les "anciennes" que sont l’Italienne Sensini, la Néo-Zélandaise Kendall, et l’Australienne Crisp. Ce qui est clair avec la nouvelle planche, c’est que les profils sont encore plus marqués. Moi, j’ai un profil "petit temps", ce qui est bien pour Qingdao où les vents sont faibles. Mais comme il peut aussi y avoir des queues de cyclone générant des vents de 25-30 nœuds, je vais devoir travailler mon point faible".

Quel sera votre objectif ?

"Une place sur le podium. S’il y a du petit temps, je sais que l’or est à ma portée. Je vais me remettre au travail et j’espère que Charline Picon (ndlr : sa suppléante) acceptera d’être ma partenaire d’entraînement. Entre nous, c’est simple : on avance dans le même sens. Je me dis aussi que c’est ma dernière préparation olympique et que j’aimerais lui passer le relais, lui apporter le plus possible dans la perspective des JO 2012".

Philippe Eliès

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Les leaders respirent

Ronan DESHAYES - PCO Technologies
DR

L’épine dorsale du Pot au Noir est enfin sortie du pied de ces quatre marins et ils peuvent glisser maintenant sur la route. Comme attendu, le vent a été touché en premier par Yves le Blévec et il a gentiment et consciencieusement grappillé d’importants milles à 1 000 milles de l’arrivée dans la Baie de Tous les Saints : 42 milles ce matin, 53 milles à 14h00, le plan Lombard a profité de l’occasion pour respirer un peu plus. David Sineau est sorti ensuite de ce « marasme pétolesque » suivi par Nick Brennan et Ronan Deshayes.
Comme un élastique, les écarts après s’être réduits à peau de chagrin, se détendent et prennent leurs aises. Et à ce petit jeu, les quatre premiers sont réunis en 72 milles. À noter le « petit » coussin qui s’est installé avec, ce que l’on pourrait appeler ce soir, le deuxième groupe constitué de Kristian Hajnsek (Adria Mobil), Fabien Després (Soitec), François Salabert (Areas Assurances) et Yann Riou (Caméléon). Ce petit groupe pointe à plus de 50 milles du groupe des quatre et cet écart pourrait s’agrandir au fil des heures qui passent puisque le différentiel de vitesse est 3 à 4 nœuds. Petit à petit, le Pot au Noir libère ses prisonniers et l’addition risque d’être lourde à la sortie. Car, ce soir, le plus gros de la flotte reste désespéramment engluée dans le Pot au Noir. Les vitesses sont identiques et ne dépassent pas les 4 nœuds. Clayton Burkhalter (Acadia) sauve un 6 nœuds comme Jaroslaw Kaczorowski (Allianz) en privilégiant une route plus ouest. Et la tendance n’est pas à l’améiioration comme le souligne Météo Consult : « La zone de convergence intertropicale devrait rester assez stationnaire et les concurrents devront gagner le 2N pour trouver les premiers alizés de l’hémisphère sud, un régime de sud-est qui s’annonce bien présent le long de la route pour Bahia ».
Reste qu’il y a des groupes qui ne se quittent plus. Hervé Piveteau (Jules – Imprimerie Cartoffset) et Stéphane Le Diraison (Cultisol – Institut Curie) ne sont séparés que de 6 petits milles. Ils tiennent toujours tous les deux le haut du classement Série. Même écho pour ce qui est de Francisco Lobato (BPI) et Matthieu Sannié (Orange Mini), Vincent Barnaud (Stgs.fr) et Koen Van Esch (KLM Flying Dutchman), Sébastien Marsset (Marée Haute) et Bertrand Dubucq (Toiles de Mayenne) sans oublier un petit groupe de dix qui navigue collé serré en plein milieu de l’Atlantique…
Quand arriveront les premiers en vue de la Baie de Tous les Saints et de Salvador de Bahia ? Si l’on se base sur l’actuel premier du classement et sur sa vitesse moyenne actuelle, soit 6 nœuds, Yves couperait la ligne d’arrivée le jeudi 25 octobre à 3h00 TU. Maintenant, si l’on estime qu’Yves et son coursier puissent accrocher les 7/8 nœuds de vitesse moyenne sur les 1 000 derniers milles, Yves arriverait le mercredi 24 dans la nuit. Est-ce que les alizés vont entrer progressivement et permettre aux bateaux d’allonger la foulée ? À suivre…

(source PG/GPO)

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Océanis 31 : élégance et ingéniosité.

Oceanis31
Oceanis31

En décembre 2005, Bénéteau lance une nouvelle génération de voiliers de croisière, avec l’Océanis 50. Puis naissent dans la foulée, le 46, le 43 et le 40 : le succès est là avec déjà plus de 800 bateaux vendus en 2 ans. L’Océanis 37 qui a été présenté lors des salons d’automne 2007, est resté dans l’esprit de ses aînés, tout en trouvant sa vraie personnalité grâce au travail réalisé avec les architectes Finot Conq et Associés.
C’est donc dans la lignée de l’Océanis 37 que naît l’Océanis 31, sur la base de la même collaboration entre le chantier, les architectes Finot et Conq et le cabinet de design italien Nauta. Il s’appuie aussi sur le succès de ses deux prédécesseurs, l’Océanis 311 et l’Océanis 323, qui ont été vendus à plus de 2000 unités à travers le monde entier ! C’est donc un voilier de croisière riche en expériences partagées qui est lancé par Bénéteau.

Priorité donnée aux espaces de vie en commun :
Le challenge a été de donner la part belle aux espaces de vie en commun : on notera en effet une cuisine que l’on peut nommer comme étant la plus belle cuisine de sa catégorie (deux éviers inox dans l’axe du bateau dégageant un large plan de travail), un carré très accueillant où espace et luminosité ont été privilégiés (deux hublots de coque latéraux en plus des hublots de roof).
L’Océanis 31 est proposé en version deux cabines et un toilette. La version Exclusive (pour davantage d’élégance et de confort) est également disponible.

Une élégance rare dans cette taille de bateau :
Avec sa silhouette élégante et ses lignes de roof tendues, l’Océanis 31 profite des innovations imaginées pour son grand frère (Porte de descente brevetée, coffre à BIB très fonctionnel avec ouverture sur la mer…).
L’Océanis 31 conjugue ainsi fonctionnalité, esthétisme et élégance dans une taille de bateau ou le design est souvent délaissé au profit de la fonction.

Longueur HT : 9,66 m
Longueur de coque : 9,30 m
Bau Maxi : 3,39 m
Déplacement lège : 4 052 kg
Tirant d’eau GTE Standard : 1,80 m
Tirant d’eau PTE Option : 1,30 m
Surface GV : 24,60 m²
Surface Génois : 22,80 m²

Le nouvel Océanis 31 sera dévoilé sur les Salons Nautiques de Paris, Londres et Düsseldorf.

Source Bénéteau
www.beneteau.fr

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Collés au pot

Adria - Kristian Hajnsek
DR

Et point de salut ni par l’est où "paresse" Henrik Masekowicz (Beija Mar) ni par l’ouest que l’Américain Clayton Burkhalter (Acadia) n’a pas quitté depuis Madère. Cette situation efface donc tous les scénarii de victoire écrasante d’un Le Blévec hier encore confortablement installé sur un épais matelas de milles d’avance. Ils sont désormais 7 coureurs, si l’on tient compte du beau retour de Yann Riou (Caméléon) groupés en une cinquantaine de milles à donner la chasse au leader.
En accompagnant les solitaires de la transat 6,50 Charente-Maritime/Bahia dans leur descente vers l’équateur, la Zone de Convergence Tropicale, figurée par une énorme masse nuageuse qui barre littéralement l’Atlantique juste au dessus des concurrents, relance les débats en favorisant un certain regroupement en tête. Et si Yves le Blévec, aux commandes et en position de contrôle devrait redémarrer rapidement avec l’augmentation de la pression par l’est, il devrait être tout aussi rapidement suivi dans son accélération par pas moins de 7 protagonistes revenus en 24 heures dans le match.
Au sein de ce groupe de chasse, la position très ouest du Slovène Kristian Hajnsek (Adria Mobil) revêt un caractère intéressant à plus d’un titre. Sur les conseils du météorologiste slovène Jure Jelman, il suit depuis Madère la route directe et économise singulièrement les milles et les empannages. L’analyse des trajectoires des leaders traduit en revanche l’âpreté du combat mené depuis 48 heures par les solitaires pour progresser dans ce marasme météorologique. Hommes et matériels ont dû s’employer avec énergie pour ne pas rester collé. Stéphane le Diraison (Cultisol-Institut Curie) a ainsi poursuivi un long bord à 90 degrés de la route. Bord qui le place ce matin plus de 5 milles derrière Hervé Piveteau (Jules-Imprimerie cartoffset) de nouveau en tête des voiliers de série.

Mindelo (au Cap Vert) n’enserre plus que les infortunés Alex Pella (Generalitat Valenciana) et Andrea Caracci (Speedy Bonsai), tous deux en situation d’abandon. Aloys Claquin (Vecteur Plus) est reparti cette nuit, en même temps que Thibault Reinhard (Les blouses roses-Colas) et dans le sillage de l’italien Maurizzio Vettorato (Spacio Libero). Isabelle Joschke prend elle, semble t’il, grand plaisir à faire marcher son Degrémont-Synergie de nouveau opérationnel ; loin derrière les protagonistes pour la victoire à Salvador, elle a néanmoins repris plus de 100 milles à la tête de course et figure en 30ème position catégorie Proto.

(source DVDB/GPO)

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Hécatombe de favoris : au tour d’Hardy!

Brossard - Adrien Hardy
DR

Cinquième de la première étape, le skipper nantais Adrien Hardy (Brossard) était jusqu’à aujourd’hui un des plus sérieux concurrents d’Yves Le Blévec (Actual), toujours leader de l’épreuve à un peu plus de 1100 milles de l’arrivée à Bahia, soit au beau milieu de l’Atlantique et à la sortie d’un pot au noir fidèle à sa réputation : calmes et grains violents au menu. Adrien Hardy était un solide deuxième et donc un prétendant à la victoire finale au Brésil jusqu’à ce midi, lorsqu’il a commencé à chuter de la deuxième à la cinquième place et à rendre 43 milles au leader au lieu de 9 milles quelques heures auparavant. La confirmation ne s’est pas faite attendre : Brossard s’est mis à faire un cap… au nord, soit à l’inverse de la route pour le Brésil. Il fait demi-tour! Passagèrement? En tous cas, le skipper nantais a un souci puisqu’il a activé sa balise en mode vert, ce qui veut dire qu’il rencontre bel et bien un problème technique, mais ne demande pas assistance et gère l’avarie seul, au moins pour le moment.
Pas d’inquiétude donc pour la santé du marin, mais encore une péripétie sportive de taille pour cette deuxième étape de la Transat 6.50, décidément très cruelle avec la plupart des grands favoris : Isabelle Joschke (Degremont-Synergie) et Sam Manuard (Sitting Bull), respectivement 1er et 2e de la première étape contraints de s’arrêter pour réparer ; l’espagnol Alex Pella (Generalitat Valenciana) et l’Italien Andrea Caracci (Speedy Bonsai) forcés à l’abandon, Aloys Claquin (Vecteur Plus) connaissant le même triste sort qu’en 2005, en délicatesse avec ses safrans (reparti aujourd’hui de Mindelo) et désormais, donc Adrien Hardy… et encore une fois pour ne prendre en compte que les pépins des favoris, voilà qui commence à faire beaucoup.
Et pendant ce temps là, Yves Le Blevec mène toujours la danse en tête, devant David Sineau (Bretagne Lapins) à un peu moins de 30 milles, Nicholas Brennan (Rafiki) et Ronan Deshayes (PCO Technolgies) pointant, eux, à 35 milles du leader. Voilà deux ans, c’est Yves le Blevec, l’actuel leader qui avait démâté et du jeter l’éponge alors qu’il disputait la victoire au futur vainqueur Corentin Douguet et son dauphin d’alors  Alex Pella. Espérons pour Yves (et pour tous d’ailleurs!) que cette fois il sera épargné par cette décidément bien lourde série d’avaries.
BM

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Le pot n’en finit plus

Vecteur Plus - Aloys Claquin
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C’est à n’y rien comprendre… Un véritable pot de glu que ce Pot au Noir qui n’arrête pas d’enserrer dans ses grains la majeure partie de la flotte. Cela va faire maintenant plus de 48 heures que les vitesses moyennes dégringolent et que les caps suivent n’importe quel… cap. Il suffit de regarder les routes suivies par nos marins en tête de la flotte : Yves Le Blévec (Actual) suit un cap au 207°. Enfin, un cap normal direz-vous : le Breton commence à s’approcher des 3°/2° de latitude Nord où – semble t’il- les alizés de Sud-Est auraient établi domicile. À suivre… David Sineau (Bretagne Lapins), qui s’est glissé en deuxième position, affiche un cap au 155° pour une vitesse de 2,6 nœuds. Nick Brennan (Rafiki) suit, lui, un cap au 39° pour une vitesse de 0,5 nœud. Pas vraiment la route… Fabien Després (Soitec) suit un cap au 147° pour une vitesse de 5,3 nœuds : c’est l’excès de vitesse du groupe de tête au pointage de 14h00, même si lui non plus ne fait pas la route !
Côté bateaux de série, même écho. Si Hervé Piveteau (Jules – Imprimerie Cartoffset) pointe son étrave au 254° tandis que Stéphane Le Diraison (Cultisol – Institut Curie) est au 182°, tous deux tutoient les 2/3 nœuds. Pas de quoi brasser le plancton ! C’est clair, chacun progresse comme il peut et avec ce qu’il trouve. Ici dans cette zone : on ne veut pas, on peut tout simplement !
On imagine la situation avec des orages à répétition, des grains qui défilent en rangs serrés et des zones de pétole où la mer se ride sous l’effet du passage d’un cargo… On imagine également la tension nerveuse à bord des Minis. Il faut faire avancer coûte que coûte le bateau pour sortir son étrave du jeu. Et à ce jeu, le moindre souffle d’air est à prendre même si l’on doit s’éloigner de la route directe. Il suffit de regarder les trajectoires les bateaux pour comprendre… qu’il n’y a rien à comprendre. Rester calme, concentré, observer le ciel, écouter le bulletin météo en tentant de ne pas envoyer le poste radio grandes ondes contre la cloison du bateau. La ZCIT (zone de convergence intertropicale, plus connue sous le nom de pot au noir) a pris indéniablement ses aises et est descendue avec les concurrents.
Chiffres incroyables : ils sont 3 marins sur les 83 en course à afficher une vitesse instantanée de plus de 10 nœuds et près de 60 à ne pas dépasser les 5 nœuds de vitesse instantanée. Les 0 et autre 1 nœud de vitesse se comptent par dizaine. Ambiance… Et il suffit de regarder une image satellite de la situation météo pour voir une énorme patate sur le centre Atlantique, pile calée sur la trajectoire de nos marins. Et à ce jeu, les écarts font le yoyo. Yves vient de reprendre un peu d’air face à David Sineau et compte ce soir 29 milles d’avance sur le nouveau 2e et 34 milles sur Nick Brennan. Autre détail important à relever : Yves vient de remettre un peu de Sud-Est dans sa route et semble enfin pouvoir reprendre un cap cohérent par rapport à la route idéale. Touche t-il enfin les premiers effets des alizés de Sud-Est qui ne devraient plus être très loin ? À suivre au classement de 20 heures ce soir et à celui de demain matin 8h00.

La question Hardy…

Maintenant, le fait marquant du jour est la dégringolade au classement d’Adrien Hardy. Il est vrai que dans ce type de conditions météo, il n’est pas évident de tirer une conclusion d’une hémorragie subite de milles. Un grain favorisant la progression de l’un pour mieux stopper celle de l’autre. Une zone de pétole difficile pour l’un et l’addition peut être lourde. Il reste qu’en l’occurrence, Adrien a déclenché sa balise – bouton vert – signifiant qu’il connaissait un problème technique mais qu’il le gérait. Rien de trop inquiétant si ce n’est que son cap est vraiment anormal. Adrien suit un cap au Nord et croise ses plus proches concurrents. Inutile de dire que la situation est anormale et qu’Adrien. La Direction de Course a décidé d’envoyer à la rencontre d’Adrien un bateau accompagnateur pour en savoir plus.
(source GPO)

Nouvelles du large :

. Vu dans les classements, les routes subies par Véronique Loisel (De l’espace pour la mer ) et Matthieu Girolet (Le roi du matelas). Cap au 79° pour 0,5 nœud de vitesse pour Véronique et cap au 3° pour 0 nœud pour Matthieu. Qui dit mieux ?
. Côté série, c’est Sébastien Bordiec sur Garcimore qui affole le speedomètre aujourd’hui avec 8,6 nœuds. Côté prototypes, c’est Sébastien Picault sur Groupe Royer qui enlève le titre avec 11,3 nœuds de vitesse instantanée au pointage de 14h00.
. Thibault Reinhart (Blouses Roses – Colas) et Aloys Claquin (Vecteur Plus) ont quitté Mindelo et sont de nouveau en course.
. C’est Alex Mevay (Genasun) qui est le plus décalé dans l’Est – à 120 milles – par rapport à la route directe. Quand on sait que le Pot au Noir est soi-disant plus imposant dans l’Est, qu’est-ce que cela va être ? Maintenant, compte tenu de l’incertitude météorologique de l’endroit, tout est possible !

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L’équipe de France des JO de Pékin

Xavier Rohart et Pascal Rambeau
DR

A un peu moins d’un an des Jeux Olympiques, l’équipe de France de voile s’est dessinée plus nettement aujourd’hui. Comme il était programmé, le comité de sélection composé de Philippe Gouard, DTN, Henry Bacchini, Vice-Président de la FFvoile chargé du haut niveau voile légère et Claire Fountaine, directrice de l’équipe de France, avaient annoncé, au printemps puis en septembre, les noms des équipages qui nous représenteront en Chine, en Star (Xavier Rohart/Pascal Rambeau) et en Tornado (Xavier Revil et Christophe Espagnon).
Pour le reste, il était prévu d’attendre le premier trimestre 2008. Mais, fort des enseignements de la Pré-olympique qui s’est disputée à Qingdao en août dernier et des observations et résultats effectués tout au long de l’année 2007, le comité a décidé d’anticiper plusieurs de ces annonces dans les séries où le choix semblait le plus évident. Trois raisons essentielles à cela : l’extrême spécificité du plan d’eau olympique, a priori très peu venté ; le calendrier imposé par l’éloignement de la Chine qui nécessite d’acheminer le matériel dès avril prochain ; la difficulté de préparer à la fois des championnats du monde en 2008, quasiment tous situés, eux, dans des zones de brise.
Réunis en stage au Creps d’Antibes, les membres de l’équipe de France ont donc découvert ce matin, de la bouche de Philippe Gouard, l’annonce des sélections de notre championne olympique de Planche à voile, Faustine Merret, en RS:X femmes, de Julien Bontemps en RS:X Hommes et du duo Ingrid Petitjean et Nadège Douroux, récentes vice-championnes du monde, en 470 Femmes. On notera que tous étaient déjà présents aux JO d’Athènes. Un point commun partagé avec les Staristes Xavier Rohart et Pascal Rambeau, qui rappelle que le comité avait fait de l’adaptation aux conditions spécifiques des Jeux Olympiques l’un des critères essentiel de sa note de sélection.
Le Comité de sélection ne s’en est pas tenu là car il a également réduit le champ des possibles dans quatre autres séries : les Laser femmes, les 49er, les Laser hommes et les 470 hommes. Dans les trois premières ne subsistent plus en effet que deux présélectionnés et trois en 470 hommes. C’est parmi eux que seront obligatoirement choisis nos équipages olympiques. Afin d’être le plus transparent et clair possible avec les athlètes, la commission a également souhaité indiquer une « photographie » des forces en présence dans ces quatre séries en « classant » hiérarchiquement les athlètes.
– En 470 hommes : les duos Nicolas Charbonnier/Olivier Bausset et Pierre Leboucher/Vincent Garos se situent, ex aequo, devant les frères Bonnaud
– En Laser Hommes : Jean-Baptiste Bernaz « devance » aujourd’hui Thomas le Breton
– En Laser Femmes : Sophie de Turckheim et Sarah Steyaert sont sur un pied d’égalité
– En 49er : Emmanuel Dyen/Yann Rocherieux et Morgan Lagraviere/Stéphane Christidis sont également à égalité

On relèvera cette fois, qu’à l’exception de Stéphane Christidis, aucun d’entre eux n’était présent à Athènes. On l’aura compris, la situation n’est ici pas figée, les conclusions du comité de sélection devant être vraisemblablement annoncées après les observations effectuées sur les épreuves qui auront lieu d’ici début 2008 dont les Mondiaux de chaque série.
Cela pourrait être un peu plus long pour les Finn et les Yngling. Pour les premiers, où notre pays est qualifié pour les JO, la hiérarchie n’est aujourd’hui pas établie d’autant que Guillaume Florent, notre représentant à Athènes, a annoncé son retour sur le circuit. Pour les filles du quillard olympique, il faut d’abord qualifier la nation au Mondial de Miami. Pour ces deux séries, deux épreuves d’observation ont été d’ores et déjà annoncées : la Semaine de Palma et, au besoin, celle de Hyères (avril 2008).
Début mai au plus tard, on devrait donc connaître tous nos représentants dans les dix ou, espérons-le, onze séries qualifiées. Mais avec la fin du suspens dans près de la moitié de ces séries (note 1) et avec un choix réduit dans quatre autres, les Jeux Olympiques sont devenus aujourd’hui à Antibes une réalité de plus en plus concrète pour l’équipe de France.

Note :
L’officialisation définitive des ces décisions reste toutefois soumise à la validation des principes de sélection par la Commission Nationale du sport de Haut Niveau qui se réunira le 19 novembre. Et bien sûr par le respect par les coureurs sélectionnés du programme sportif prévu, de la législation anti-dopage et de leurs obligations en matière de suivi médical règlementaire.

Ils ont dit

Faustine Merret :« Je trouve cela bien que cette décision ait été faite par un comité de sélection car c’est un choix humain important, c’est un engagement pour eux et pour moi qui ne dois pas décevoir l’espoir placé ainsi dans ma performance aux Jeux. Je vais tout faire pour y répondre. Mon état d’esprit ne va pas être modifié en profondeur car en réalité, depuis Athènes, j’avais basculé directement sur la Chine. C’est-à-dire que je n’ai eu que les JO comme objectif en faisant l’impasse sur des podiums mondiaux pour lesquels je me préparais aussi lors des olympiades passées.

Ingrid Petitjean : «Quand nous sommes arrivées ce matin dans la salle de réunion nous nous attendions à écouter des informations, pas une sélection ! Cela nous permet de gagner un hiver et de savoir quel est le seul véritable objectif de 2008 : les JO et non des Mondiaux qui seront très différents. La préparation pour Qingdao est très spécifique du fait d’un plan d’eau peu venté et avec des forts courants. Par rapport aux JO d’Athènes il s’agit pour nous d’une autre histoire : on y va pour être médaillées mais le plan d’eau est très différent.On puisera quand même dans l’expérience d’Athènes pour essayer d’éviter les mêmes erreurs ».

Julien Bontemps :« Je suis évidemment content mais j’attends aussi de voir mes collègues absents ici pour juger de leur réaction, une fois la nouvelle « digérée ». Car préparer les JO cela ne s’arrête pas là. C’est un travail d’équipe et il va falloir être capable de mobiliser tout le monde pour aller décrocher une médaille. A Athènes j’arrivais avec mon tout récent titre de champion du monde, un peu euphorique. Là je me sens davantage posé, muri…

Les décisions annoncées aujourd’hui à Antibes :

Sélectionnés :
RSX Hommes
Julien BONTEMPS (ASPTT Nantes)
Suppléant désigné ultérieurement

RSX Femmes
Faustine MERRET (Crocos de l’Elorn)
Suppléante : Charline PICON (CN La Tremblade)

470 Femmes
Ingrid PETITJEAN et Nadège DOUROUX (SN Marseille / SN Marseille)
Suppléantes : Camille LECOINTRE et Gwendolyn LEMAITRE (SR Brest / SR Brest)

Présélectionnés :
Par ordre hiérarchique:

Laser Standard
1er Jean Baptiste BERNAZ (COYC Hyères)
2ème Thomas LE BRETON (SR Brest – Equipe de France Militaire)

470 Hommes
1er Nicolas CHARBONNIER et Olivier BAUSSET (YC Antibes / CN Ste Maxime)
1er ex aequo Pierre LEBOUCHER et Vincent GAROS (ASPTT Nantes / SNO Nantes)
3ème Benjamin et Romain BONNAUD (SN Sablais / SN Sablais)

Sans ordre hiérarchique :

Laser Radial
Sophie de TURCKHEIM (YC Antibes – Equipe de France Militaire)
Sarah STEYAERT (CV Chatelaillon)

49er
Emmanuel DYEN et Yann ROCHERIEUX (CNV Aix les Bains – CN de Sciez)
Morgan LAGRAVIERE et Stéphane CHRISTIDIS (YC pointe Rouge / EV Cagnes sur
Mer et Equipe de France Militaire)

Rappel des sélectionnés en :

Tornado
Xavier REVIL et Christophe ESPAGNON (SRV Annecy / SRRochelaises – Equipe de
France militaire)

Star
Xavier ROHART et Pascal RAMBEAU (YC La Pelle / SR Rochelaises)

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Canyousea.com : un site communautaire pour les passionnés.

canyousea.com
canyousea.com

C’est là l’une des priorités du site : conter par le menu la belle histoire d’un homme, de son bateau et  de son sponsor, qui ne fait que commencer. Parce qu’ensemble, ils partagent la même vision du monde et les mêmes valeurs de respect et d’humanisme, Veolia Environnement et Roland Jourdain veulent ainsi faire partager leur aventure commune et respective au plus grand nombre.      
Aux « voileux », aux fans de « Bilou » et de la course en mer, aux amoureux de la mer, aux acteurs et passionnés de l’environnement… Aux 300 000 collaborateurs du groupe et au grand public…  
 
« Le goût de la nature m’a amené à la compétition… mais j’espère, en contrepartie, que la compétition me ramènera à engager des choses fortes vers la nature qui m’a donné tant de satisfactions. Si les premières places que je vais essayer de viser peuvent servir de relais à parler d’environnement et à engager des choses concrètes sur la mer et la planète en général, j’aimerais en faire profiter le maximum de gens autour de moi au travers de canyousea.com » explique Roland Jourdain.  
 
L’univers interactif de Canyousea.com  
Un ton, une vision, un rythme et une couleur … Pour découvrir, apprendre et s’informer de manière ludique sous forme d’articles développés, d’extraits sonores ou de modules vidéos… Canyousea.com est une plate forme multimédia interactive. Et pour tous les collaborateurs du groupe un lieu de rencontre international, rapide et privilégié où ils pourront télécharger des images, dialoguer en ligne, déposer leur propres blogs et poster leurs encouragements aux marins.  

Quelques rubriques en fil rouge :  
 
L’actualité du bateau Veolia Environnement
Entre les courses, un fil info et des modules vidéos sont mis en ligne pour donner toutes les informations sur Roland Jourdain. Et pendant les courses, toutes les images et  vidéos transmises du bord seront chargées sur le site.
 
Des dossiers thématiques avec « Les carnets CanYouSea »
Le vent, les courants marins, les phares… et aussi la dépollution des plages, le recyclage des bateaux, le déssalement de l’eau… Tous les sujets propres au monde marin et aux métiers de Veolia Environnement sont développés avec la contribution de journalistes et d’experts du monde de la mer et de l’environnement (Frank Jubelin, Jacques Perrin…) sous forme d’articles thématiques et illustrés de diaporamas.  
 
Un espace multimédia dans « La capitainerie CanYouSea »
La Capitainerie CanYouSea propose aux amoureux de la mer et de la nature des fonds d’écrans, des cartes postales électroniques et une médiathèque où toutes les photos et vidéos du bateau Veolia Environnement ainsi que d’autres belles images de la planète sont collectées. 
 
Le jeu vidéo en guise de clin d’oeil
Bonus du site, Roland Jourdain défie les internautes de se tester en jouant à faire un tour du monde virtuel… mais dans le respect des règles propres à la protection de l’environnement !
 
 

Veolia Environnement, partenaire de Roland Jourdain
Veolia Environnement, leader mondial des services à l’environnement, et le navigateur breton ont décidé en mai 2007 de faire équipe pour une période de 3 ans, avec circumnavigations et  transats au programme : la Barcelona World Race en 2007, le très attendu Vendée Globe en 2008 et la Transat Jacques Vabre en 2009… 
 
 
 
A découvrir et à suivre sur : www.canyousea.com 
Source : Veolia Environnement
 
 
 

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