- Publicité -
Accueil Blog Page 1724

Yves Parlier sera le navigateur de Groupama 3

Yves Parlier portrait
DR

L’équipage composé par Franck Cammas et Franck Proffit pour s’attaquer prochainement au Trophée Jules Verne à bord de Groupama 3, affichait jusqu’alors neuf noms. Manquait celui du navigateur arrivant en remplacement du hollandais Marcel Van Triest, contraint de rester à terre pourraisons personnelles. C’est le navigateur arcachonnais, Yves Parlier qui a finalement été choisi pour occuper ce poste clé du bord. Un profil atypique qui s’est imposé pour son expertise météo, mais aussi pour son expérience des circumnavigations et son enthousiasme. Surnommé l’Extra-terrestre, Yves Parlier aura la lourde charge de tracer la meilleure des routes pour aller chercher le temps record d’Orange 2 autour de la planète.

"J’aime les mers du Sud"

Vainqueur de la Mini Transat 1985, de la Solitaire du Figaro 1991, de la Route du Rhum 1994, de la Transat Jacques Vabre 1997… Les victoires et les places d’honneurs ne manquent pas à Yves Parlier, qui promène son allure rêveuse sur tous les circuits océaniques depuis une vingtaine d’années. Du marin, il faut aussi retenir sa détermination à aller au bout de ce qu’il entreprend, quitte à terminer un Vendée Globe quasiment sans vivres après un remâtage par ses propres moyens au sud de la Nouvelle-Zélande. « Le rôle que me confie Franck sur cette aventure est un poste que j’adore et dans lequel je me sens à l’aise. Groupama 3 est un bateau magnifique, abouti et à la pointe de ce que l’on peut faire de mieux aujourd’hui. Je n’avais pas forcément le Trophée Jules Verne à l’esprit mais je suis foncièrement attiré par le Tour du Monde. J’aime les Mers du Sud et je n’étais pas sûr de pouvoir y retourner un jour. Alors cette proposition tombe comme un gros cadeau de noël … d’autant plus sur un bateau comme celui-là ! »

Pour le responsable opérationnel du maxi trimaran, en charge du recrutement des équipiers, Franck Proffit : "Yves est un très bon navigateur, un très bon marin et il a une réelle expertise au niveau de la stratification, ce qui est un vrai plus si d’aventure nous rencontrons un problème de ce genre pendant le Trophée Jules Verne. Son expérience des navigations longues fait qu’il a également une grande capacité à gérer son sommeil et du coup à être opérationnel quand il le faut. Il est arrivé parmi nous la semaine dernière et s’est déjà parfaitement intégré au groupe.»

Yves Parlier a d’ores et déjà endossé son ciré de navigateur embarqué et pris ses quartiers à Lorient, base du maxi-trimaran. Pendant la tentative, l’arcachonnais sera hors quart et passera le plus clair de son temps à la table à cartes, avec pour interlocuteur privilégié à terre, Sylvain Mondon de Météo France.

Le Point météo du mercredi 12 décembre par Sylvain Mondon :

« Aujourd’hui nous observons un flux perturbé sur l’Atlantique Nord ainsi que l’absence d’Anticyclone sur les Açores. Ce dernier constat entraîne également à ce jour l’absence d’alizés dans l’hémisphère Nord (généralement situés au Sud du Portugal). Nous resterons dans ce régime de temps jusqu’au lundi 17 décembre inclus. Par contre, dès mardi les choses évoluent et pourraient donner lieu à une configuration intéressante. Une des dépressions qui balayent l’Atlantique Nord devrait prendre un peu de Sud-Est dans sa route pour aller se positionner sur Madère. Cela s’accompagnera d’un flux de secteur Est, compris entre 20 et 35 nœuds, dans le Golfe de Gascogne sur au moins trois jours. L’inconvénient de ce centre dépressionnaire est qu’il vient perturber l’établissement des alizés de Nord-Est, en les plaçant assez bas, au-delà du 25° Nord. Les hommes de Groupama 3 auraient donc une dorsale à franchir entre les Canaries et le Cap Vert. C’est une situation qu’il faudra surveiller dans les prochains jours.»


L’équipage « Jules Verne » de Groupama 3 :

Chef de quart – barreur : Franck Cammas (Skipper) / Franck Proffit / Stève Ravussin
Deuxième Barreur : Frédéric Le Peutrec / Loic Le Mignon / Sébastien Audigane
N°1 : Ronan Le Goff / Jan Dekker / Jacques Caraës
Navigateur : Yves Parlier
Expert météo à terre : Sylvain Mondon (Météo France)

- Publicité -

Duel de dauphins derrière Loïck Peyron

foncia
DR

Tout le monde savait que les vents de plus de 100 km/h qui ont balayé l’Atlantique Ouest le week-end dernier avaient provoqué plusieurs avaries sur des navires de pêche et de commerce, et en particulier, plusieurs cargaisons sont parties à la mer. Certaines ont directement coulé, d’autres sont en train de le faire, mais quelques unes flottent entre deux eaux : ananas, réfrigérateurs, camions, billes de bois, paquets de tabac… et bien d’autres chargements se dispersent ainsi au gré des vents et des courants dans le golfe de Gascogne. Les services de sécurité maritimes (CROSS) diffusent régulièrement des bulletins d’alerte pour indiquer aux bateaux la position de ces dangers mais s’il est relativement facile de situer certaines épaves, d’autres sont beaucoup plus éparpillées. C’est le cas d’une cargaison de madriers de bois qui peuvent provoquer des avaries très graves sur un monocoque de 60 pieds en carbone, absolument pas conçu pour percuter un obstacle en pleine mer…

Attention aux OFNIS

Mais du côté des solitaires, l’alerte a été donnée et chacun se penche sur son ordinateur pour repérer les zones de danger : seul Michel Desjoyeaux (Foncia) qui remettait en marche son Inmarsat, découvrait à la vacation radio cette nouveauté maritime… Le problème va en fait se poser seulement demain jeudi sur les 150 derniers milles et d’ici là, les moyens d’informer les navigateurs se seront affinés. Car pour l’instant, c’est une zone de transition que le trio de tête doit négocier au large des côtes ibériques. Le front açorien est derrière eux et n’arrive pas à pousser l’anticyclone installé sur la France : il faut donc passer progressivement d’une zone dépressionnaire à de hautes pressions avec entre les deux, un vent plus faible et plus instable. Un passage délicat mais relativement cerné géographiquement qui va lentement se déliter au profit des poursuivants. Loïck Peyron (Gitana Eighty) profitait en tous cas de conditions idéales : " Grand beau temps : mer bleue, ciel bleu, presque chaud, pas beaucoup de vent, mais ça va revenir tranquillement. J’en profite pour faire le ménage : ambiance Mère Denis… J’ai mes pantoufles : il ne me manque plus que le feu de cheminée ! " Le skipper apparaissait donc très serein et peu inquiet d’un retournement de situation au vu d’une ETA (prévision d’arrivée à Port la Forêt) programmée pour la fin de nuit de jeudi à vendredi.

En seconde position, Kito de Pavant (Groupe Bel) ne se faisait pas non plus d’illusion quant à un retour sur le leader et avait en sus, dépassé Michel Desjoyeaux dans la nuit : " Bonne nouvelle ! En fait, je profite des malheurs de Michel et les conditions sont belles pour aller vite sous gennaker. Il reste encore un peu de route avec des options différentes : Loick a beaucoup d’avance et il butte dans la zone de transtition mais il y aura élastique et il va repartir avant nous. Par contre, avec Michel, il y a de quoi se bagarrer parce qu’il a choisi de coller plus à la côte. Le problème est qu’il y a surtout plein de choses qui dérivent dans le golfe de Gascogne avec des chargements de cargos qui sont passés à la mer… Nous avons des positions approximatives et il va falloir prendre le large. Je note sur ma carte les positions qui sont données par les CROSS : c’est un vrai champ de mines ! " Le scénario final commence donc à être bien écrit et l’acteur principal de ce feuilleton maritime, Loïck Peyron, peut commencer à peaufiner son texte à l’arrivée d’une transat Ecover-BtoB qui aura été pleine de suspens…

Plus dure sera la fin…

Avec des écarts qui n’ont fait que grandir au fil des derniers jours, la hiérarchie s’avère presque établie, ce qui n’empêche pas certains de profiter de conditions de navigation intéressantes pour affiner leurs réglages ou tester de nouvelles configurations de voile, voire même pour partir en vrac à l’impromptu comme Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) : " Je viens de faire un "vrac" parce que le safran sous le vent s’est relevé : mais ça avance bien ! J’essaye deux-trois petites choses pour valider le matériel et voir quelle est la meilleure solution. Là, c’est la première fois que je pars en "sucette" et il faut que je sache pourquoi le safran s’est relevé : il y a entre 20 et 25 noeuds de vent… " Et pour Yann Eliès (Generali) aussi, ce sprint final est encore plein d’enseignements : " Je sors d’un exercice physique assez intense : je suis passé sous grand gennaker et un ris ! Je suis trempé de sueur, j’ai faim, et je suis exténué… Je vais avoir une période difficile avec la brise qui mollit sans génois : il y aura 24 heures pénibles avant de retrouver du vent. La fin de parcours devrait un peu plus à mon avantage par rapport à Marc Guillemot. Je suis motivé pour arriver le plus vite possible ! Il va y avoir des cargos et il y a un paquet d’épaves qui flottent dans le golfe de Gascogne. Il faudra ouvrir l’oeil… Il y a notamment une bande de 15 milles avec plein de madriers de bois… "

Mais si pour ces six premiers solitaires, la situation météorologique n’est pas trop défavorable, voire même agréable, il n’en est rien pour le reste de la flotte ! Samantha Davies (Roxy) et Yannick Bestaven (Cervin EnR) arrivent encore à s’en sortir avec des moyennes d’une dizaine de noeuds, en approchant des Açores et donc, du flux de secteur Sud qui souffle sur l’archipel. En revanche, c’est terriblement laborieux pour les suivants qui sont toujours englués dans des brises erratiques et indécises à l’image de Dee Caffari (Aviva) : " C’est très lent et très frustrant : j’essaye de faire du Nord mais c’est difficile et pénible avec trois noeuds de vent. Je suis un peu démoralisée parce que je vois que les autres concurrents avancent vite vers le but ! Je n’attends plus que le vent… Quel qu’il soit ! J’ai de la nourriture, le bateau va bien… " A ce rythme, il faudra compter cinq à six jours d’écart entre le premier et le dernier arrivé à Port la Forêt !

Classement à 14h le 12 décembre :

1 Gitana Eighty Peyron Loick à 396.50 milles de l’arrivée
2 Groupe Bel Kito de Pavant à 37.10 milles
3 Foncia Desjoyeaux Michel à 47.10 milles
4 Generali Elies Yann à 121.40 milles
5 Safran Guillemot Marc à 156.40 milles
6 Cheminées Poujoulat Stamm Bernard à 333.40 milles
7 Roxy Davies Samantha à 733.60 milles
8 Cervin EnR Bestaven Yannick à 746.30 milles
9 Akena Vérandas Boissières Arnaud à 885.30 milles
10 Maisonneuve Dejeanty Jean-Baptiste à 923.50 milles
11 Spirit of Canada Hatfield Derek à 1022.00 milles
12 Aviva Caffari Dee à 1045.80 milles
13 Great American III Wilson Rich à 1195.90 milles
– Ecover Golding Mike – – – – ABD
– Brit’Air Le Cleach Armel – – ABD

- Publicité -

A l’épreuve du froid

temenos II
DR

Dominique Wavre (Temenos II) évoque, lui, le plaisir sans cesse renouvelé de ce grand sud sauvage. En verve, le skipper de Temenos II indiquait que les parages dans lesquels il vogue actuellement avaient "la beauté de leur dureté", exerçant ce mélange subtil d’inquiétude et de fascination qui pousse les marins – même ceux ayant juré de ne jamais y retourner – à s’y aventurer. "On ne s’y habitue pas", avouait Dominique, qui a déjà 6 tours du globe à son actif, "on est toujours surpris par la rudesse du coin." Temenos II progresse entre la limite des glaces, soit 52°Sud comme l’a indiqué hier soir le MRCC de La Réunion, et un anticyclone dans le nord. "Nous sommes agressivement conservateurs (…) il y a entre 25 et 35 noeuds de vent, le bateau est toilé pour 35 aussi lorsque ça tombe à 25, on est un peu plus lents." La prudence prévaut, et l’équipage de Temenos II, un peu isolé en milieu de flotte, avoue ne pas subir le même stress que ses petits camarades en tête de course.

Tête de course où, même si on conserve son sens de l’humour, les conditions restent très éprouvantes. Pas plus de 5° dans le bateau, une mer difficile et la conscience d’être dans une zone minée – voilà qui ne rend pas forcément bavard. "Le froid vous prend à la gorge chaque fois que vous montez sur le pont, et pompe toute votre énergie", relatait Bilou. Il faut également ajouter à cela une couverture satellite aléatoire, et les équipages qui feraient probablement volontiers un brin de causette avec la terre n’en ont pas forcément les moyens techniques ! Cet après-midi, Paprec-Virbac 2 se situait à environ 350 milles de la seconde porte glaces, située à 53° de latitude sud.

Des nouvelles de Delta Dore

Le tableau est quelque peu différent à bord de Delta Dore, où l’urgence a fait place à l’introspection et aux premiers bilans. Progressant tant bien que mal sous un gréement de fortune à peine utile, le monocoque démâté puise dans ses réserves de carburant pour faire route alors que Jérémie et Sidney sont passés en mode "contemplatif". "J’ai la sensation d’avoir fait quelque chose d’utile pour grandir", expliquait Sidney Gavignet que l’inspiration ne quitte plus… "L’aventure se termine prématurément, mais nous ne nous laissons pas abattre, et en tirons tout ce qu’il y a de positif. Je pense que cela permettra à Jérémie d’avoir une base technique et humaine plus solide en vue du Vendée Globe (…) Et de mon côté, même si l’écriture a toujours été importante, cette fois j’ai l’impression que c’est une vraie révolution personnelle qui a eu lieu, cela va prendre une place plus importante encore dans ma vie."
Et pendant qu’Estrella Damm approche de Cape Town, où McKee et Altadill devraient s’amarrer ce soir, le trimaran Ocean 7 armé par l’équipe Delta Dore est en passe de quitter ce même port pour partir à la rencontre du monocoque privé de mât, qu’il devrait rejoindre d’ici 36 à 48 heures.

Le classement du 12/12/07 à 17h
1 PAPREC-VIRBAC 2
2 VEOLIA ENVIRONNEMENT à 122 milles
3 HUGO BOSS à 206 milles
4 TEMENOS 2 à 922 milles
5 MUTUA MADRILENA à 1631 milles
6 ESTRELLA DAMM à 2043 milles
7 EDUCACION SIN FRONTERAS à 2363 milles
ADB – PRB
ABD – Delta Dore

- Publicité -

Delta Dore démâte dans l’Océan Indien

delta dore
DR

Les deux hommes, sortis immédiatement, ont constaté que le mât était tombé sur le pont. Dans sa chute, il a endommagé le roof, sans voie d’eau. En urgence, pour préserver la coque, afin d’éviter qu’elle soit transpercée, les deux hommes ont été contraints de jeter par-dessus bord le mât et l’ensemble du gréement.
Actuellement, DELTA DORE progresse au nord-est à la vitesse de 3 nœuds sous petite voile de fortune.

L’équipe technique recherche les solutions aux côtés de la Direction de course permettant à Jérémie Beyou et Sidney Gavignet de rallier le port le plus accessible. Ils ne demandent actuellement aucune assistance.

DELTA DORE se situe à 175 milles de l’archipel du Prince Edouard, terre la plus proche, sur une route Est, et à 850 milles de Port Elisabeth en Afrique du Sud, sur une route Nord.

Le monocoque était en 4ème position de la flotte, un mois jour pour jour après le départ de la course de Barcelone. La Barcelona World Race était la première course autour du monde du skipper Jérémie Beyou, vainqueur de la Solitaire du Figaro 2005, avant le Vendée Globe 2008.

- Publicité -

PRB a rejoint Cape Town ce matin

Vincent Riou sur PRB
DR

Vincent Riou et Sébastien Josse sont donc arrivés à Cape Town au petit matin, au moteur. Ils ont rejoint la marina moderne « Victoria and Alfred Waterfront » située au sud du grand port sud-africain. Après s’être restauré et douché, Vincent nous a confié ses premiers mots de terrien.

Comment s’est passé l’arrivée ?
« Nous avons fait les 50 derniers milles au moteur car il n’y avait plus de vent. Nous avons été super bien accueillis et notre contact sur place, Mike Gilles, avait tout préparé parfaitement. Nous sommes dans une marina très bien équipée ».

Qu’allez-vous faire ?
« Là pour le moment nous nous sommes lavés et rasés, nous avons mangé, récupéré nos téléphones et de l’argent à la banque. Nous sommes de nouveau des terriens ! Pour le reste nous ne savons pas encore si nous pourrons embarquer PRB sur un cargo rapidement ou pas. Dans le premier cas on fait tout maintenant et on remonte en France. Dans l’autre on laisse le bateau ici et on revient début janvier pour préparer le retour par cargo ».

Avec le recul que vous a apporté cette descente de l’Atlantique ? :
« Si on met à part cette avarie qui n’est pas liée à la conception du mât, tout le reste s’est bien passé. C’est toujours intéressant pour la suite d’avoir descendu l’Atlantique. J’en tire des confirmations : PRB est le bateau que je voulais. »

Tu as eux les informations pour Delta Dore ?
« Oui et je suis évidemment ennuyé pour Jérémie et Sydney. J’ai eu Jérémie au téléphone ce matin et il m’a expliqué comment c’était arrivé. D’ailleurs en arrivant nous avons trouvé Ocean Alchimist, le trimaran à moteur qui avait accompagné le début du dernier Vendée Globe. Nous avons donné les coordonnées à l’équipe technique de Delta Dore car c’est peut-être la bonne solution pour aller le chercher ».

Que t’inspirent les avaries récentes que ce soit sur la Barcelona ou la Transat Ecover B to B ?
« Cela montre que d’un côté les bateaux sont de plus en plus « techno » et que de l’autre la mer reste la même… Autrement dit on peut s’attendre à ce que tout le monde ne finisse pas le prochain tour du monde. C’est bien de se rappeler que la voile est un sport mécanique et qu’un tour du monde est extrêmement exigeant pour les hommes et les bateaux. Il suffit de regarder ce qui se passe dans cette course : trois bateaux sont déjà out sur les 9 au départ. Mais la liste des avaries s’allonge aussi sur la Transat B to B alors que ce n’est pas une course très dure. Et en solitaire dans un an (le Vendée Globe, ndr) ce sera encore plus dur ».

- Publicité -

Avarie de bout-dehors pour le Foncia de Desjoyeaux

foncia
DR

Décidément, cette transat Ecover-BtoB aura été une excellente manière de valider les bateaux dans des conditions nettement plus agitées que lors de la course aller en double. Et force est de constater que les machines ont parfois des "pieds d’argile" puisque, non seulement sur ce parcours de 4 200 milles entre Salvador de Bahia et Port la Forêt, mais aussi à l’occasion de la Barcelona World Race (course autour du monde en double) qui se déroule en même temps, les avaries se succèdent touchant presque toute la flotte à des degrés divers. Surtout que ces problèmes techniques concernent presque tous les postes tant côté gréement et voiles qu’au niveau de la quille, des ballasts… Il y aura donc une longue et rigoureuse réflexion après l’arrivée pour connaître les raisons de ces avaries et surtout pour résoudre ces soucis. Cette fois, c’est Michel Desjoyeaux (Foncia) qui a été touché par cette "maladie" technique :

" Dans un grand fracas de carbone hier après-midi, la sous-barbe (un cordage en Kevlar de 15 mm de diamètre) s’est rompu et le bout dehors a explosé ! J’ai réussi à ramasser les morceaux et surtout à enrouler la voile sur elle même… Il n’y a pas de voie d’eau parce que le bout dehors est indépendant de la coque, mais je n’ai plus de balcon avant et je ne peux plus envoyer ni gennaker ni spinnaker… Je m’en sors pas trop mal parce que le vent est bien rentré depuis le milieu de la nuit et je peux aller vite parce que la brise est plutôt travers à la route… J’aurais moins de manoeuvres à faire ! Je n’étais pas obligé de faire cette course mais on a pu constater que cette transat a été un excellent banc test pour tout le monde. Quand on voit un Mike Golding jeter l’éponge, cela signifie bien que ce n’était pas de la rigolade… Je pourrais tenter d’envoyer un spinnaker s’il y avait du petit temps au portant mais ce ne sont pas des conditions météo attendues. J’ai quand même toujours mon foc solent et ma trinquette à l’avant. Il y a plus de vingt noeuds depuis ce matin avec le front qui est sur notre gauche : on est dans une bande de vent entre l’anticyclone espagnol et le front açorien. Il faut se dépêcher pour ne pas se faire rattraper par ce front qui nous apporterait du vent arrière… La mer est moins bien rangée, assez chaotique. " Précisait Michel Desjoyeaux ce mardi matin.

Trajectoire courbe

Le skipper de Foncia naviguait quand même au contact et à vue de Kito de Pavant (Groupe Bel) au large des Açores et n’avait qu’une quarantaine de milles de retard sur le leader Loïck Peyron (Gitana Eighty) : la route s’est nettement orientée vers le but après avoir parcouru plus de 2 000 milles plein Nord. Le groupe de tête peut ainsi viser un point au large du cap Finisterre et l’arrivée à Port la Forêt avec des vitesses qui dépassent les 15 noeuds mais derrière, la situation est radicalement différente ! Le peloton situé au large de Madère et des Canaries baigne dans une bulle anticyclonique qui ne rend pas cette fin de parcours très rapide pour tous les concurrents positionnés derrière Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) : à plus de 450 milles du leader, Samantha Davies (Roxy) bataille avec Yannick Bestaven (Cervin EnR) en cherchant à gagner dans le Nord pour sortir au plus vite de ce marasme météorologique. Un peu plus loin, Arnaud Boissières (Akena Vérandas) et Jean-Baptiste Dejeanty (Maisonneuve) sont aussi au coude à coude à la recherche d’une porte de sortie qui n’est pas évidente à trouver avant une journée… Quant aux trois anglo-saxons, la configuration est encore pire car ils sont obligés de faire cap au Nord Ouest ! Quasiment à 90° de la route directe… Et cela avec des vitesses qui oscillent entre 1 et 7 noeuds. Heureusement, dès demain mercredi soir, l’arrivée d’une nouvelle perturbation atlantique devrait modifier la situation et leur permettre de naviguer eux aussi au portant, cap sur l’arrivée…

- Publicité -

Les leaders encaissent dans les Cinquantièmes hurlants

Jean-Pierre Dick qualifié
DR

Démâté ce matin, 48 heures après PRB, le Delta Dore de Jérémie Beyou et Sidney Gavignet progresse actuellement sous gréement de fortune, à 3,5 noeuds, et alors que le jeu tactique fait aujourd’hui place à l’émotion, en tête de flotte on mesure parfaitement le danger. Désormais dans les 50èmes hurlants, les trois leaders Paprec-Virbac 2, Veolia Environnement et Hugo Boss subissent le froid, l’assaut des vagues et les claques de vent qui font chaque fois craindre pour le matériel.
Jérémie Beyou le sous-entendait lui-même ce matin quelques heures après le démâtage de Delta Dore : dans ce type de conditions, on ne dort que d’un oeil tant l’inquiétude engendrée par la violence des éléments interdit le sommeil profond. Le craquement sinistre de l’espar en carbone a donc surpis un Jérémie Beyou à demi éveillé dans sa bannette, alors que Delta Dore progressait de manière prudente, sous grand-voile arisée et trinquette dans une trentaine de noeuds de vent. "Le ciel nous est tombé sur la tête en même temps que le mât", résumait le navigateur breton d’une voix ferme et posée, soulagé de n’avoir aucune blessure à déplorer à bord. Jérémie et Sidney ont mis toute leur énergie à dégager le gréement qui menaçait d’endommager le bateau, puis ont fait route au nord, vers les côtes sud-africaines distantes d’environ 850 milles. Les deux skippers ont suffisamment de carburant pour parcourir environ 240 milles, un catamaran à moteur au départ de Cape Town a donc été affrété pour aller à la rencontre du monocoque blessé, qu’il devrait rejoindre en fin de semaine. Il faudra alors choisir entre un remorquage un ravitaillement et l’établissement d’un gréement de fortune adapté. Delta Dore cherche pour l’heure à échapper aux conditions rudes qui sévissent dans son sud.

"Bloody Freezing"

Le trio de tête, maintenant dans les 50èmes hurlants, subit de plein fouet ces conditions exigeants. Les vitesses restent élevées (entre 16 et 18 noeuds), mais le stress est palpable comme l’a confirmé cet après-midi avec Jean-Luc Nélias à bord de Veolia Environnement. "On est sous voilure pas mal réduite quand même", indiquait le co-skipper de Roland Jourdain précisant que les vagues étaient nombreuses et fortes. Manifestement "rappelé à l’ordre" par le navire qui réclamait son attention, Jean-Luc s’en est retourné sur le pont non sans avoir exprimé sa déception pour Delta Dore… Même son de cloche du côté d’Hugo Boss, relatant des conditions "sacrément gelées" ("bloody freezing", en Anglais dans le texte) et violentes. Plus de 30 noeuds de vent, de méchantes vagues, de gros surfs qui se terminent parfois en vrac… et comme le soulignait Alex Thompson, le sentiment aigü d’être dans une zone où il n’existe aucune sécurité.

Plus loin, Mutua Madrileña est dans une toute autre situation, englué dans des calmes tenaces, et ne voit pas la sortie avant 48 heures – situation frustrante s’il en est, d’autant que Temenos II en profite pour accentuer son avance, ayant un avantage de près de 5 noeuds en termes de vitesse. Educacion Sin Fronteras, faisant cap au sud-est, est également assez ralenti et accuse désormais plus de 2100 milles de retard sur le leader, Paprec-Virbac 2.

Le classement à 17h :

1 PAPREC-VIRBAC 2
2 VEOLIA ENVIRONNEMENT à 143 milles
3 HUGO BOSS à 217 milles
4 DELTA DORE à 645 milles (route au nord vers un abri – rencontre avec un navire d’assistance)
5 TEMENOS 2 à 886 milles
6 MUTUA MADRILENA à 1475 milles
7 ESTRELLA DAMM à 1834 milles
8 EDUCACION SIN FRONTERAS à 2190 milles
ADB – PRB

(source BWR)

- Publicité -

Le trio de tête allonge la foulée

generali
DR

Si la grande majorité des quinze solitaires qui sont partis de Salvador de Bahia il y a maintenant douze jours, a connu diverses avaries plus ou moins pénalisantes, côté moral, si ce n’est pas le beau fixe pour tous, on n’est pas loin de la satisfaction… A l’image du leader Loïck Peyron (Gitana Eighty) qui prend le temps de se distraire par la lecture bien qu’il navigue désormais au portant à bonne vitesse, cap sur l’arrivée : " Il y a du vent depuis hier soir mais la nuit a été mouvementée avec des grains. Je suis au portant avec une bonne vitesse entre 15 et 17 noeuds. Je viens d’ouvrir mon quatrième livre et je suis encore pieds nus à l’intérieur de Gitana Eighty. Ca se rafraîchit progressivement mais glisser comme maintenant, est toujours fort plaisant… "

"Yann Eliès : ça glisse!"

Et pour le quatrième de cette transat Ecover-BtoB qui fait ses premières armes en solitaire et qui en sus découvre le portant avec de la brise sur un monocoque de 60 pieds, la joie d’être en mer était palpable lors de la vacation radio de 15h. Yann Eliès (Generali) : " Ca glisse et c’est sympa ! Je suis sous gennaker et grand voile mais je vais un peu moins vite que les leaders, et ça m’énerve un peu… Ils prennent des risques ! La fin de parcours s’annonce moins plaisante mais j’aime bien le près… Généralement, il y a toujours un truc qui cloche à la fin ! Donc ce ne sera pas étonnant si on prend plus de temps pour terminer… On ne va mettre que quinze jours, c’est déjà exceptionnel. C’est en plus riche en enseignements tant pour savoir quand il faut lever le pied que pour valider le matériel. A part mes deux voiles d’avant, pour lesquelles je sais pourquoi elles ont explosé, Generali est en pleine forme. J’ai été prudent comme toute l’équipe technique et les architectes et cela porte finalement ses fruits car d’autres bateaux ont peut-être un peu trop alléger… Ils vont renforcer les structures et s’alourdir alors que nous, on va gagner du poids là où c’est trop costaud ! En tous cas, je commence à trouver le bon réglage pour le portant : c’était la première fois que je naviguais en solitaire sous spinnaker. Je suis confiant dans la machine… "

Des creux et des bosses…

La nouvelle du jour concerne Michel Desjoyeaux (Foncia) qui a connu des misères en ce début de semaine : " Les ennuis sont derrière moi puisque c’était hier après-midi. Après Santa Maria, j’ai mis le gennaker dans 15 noeuds de vent et en allant vérifier le réglage sous le vent, il y a eu un grand bruit et la sous-barbe a cassé. J’ai ramassé les morceaux et j’ai réussi à rouler la voile relativement correctement : je n’ai plus de bout dehors, donc plus de gennaker ni de spinnaker à envoyer. C’est un parcours de qualification enrichissant pour tout le monde et le retour au chantier va permettre d’allonger la liste des travaux… Il y a des problèmes divers et variés mais vu le niveau de compétition, il faut tirer sur les machines. Et puis quand on a plus quelque chose, on apprend à s’en passer ! "

Bref, à l’exception de Samantha Davies (Roxy) qui n’a déclaré aucune avarie sur son monocoque, pas un solitaire n’a été épargné par cette "maladie" technique. Même Kito de Pavant (Groupe Bel) qui avait réussi à contenir l’hémorragie de ses soucis, est lui aussi touché par l’absence de girouette : " Il y a un peu de boulot sur le pont mais j’ai passé une nuit paisible sans envoyer le gennaker et si j’ai perdu du terrain, ce n’est pas très grave. Je n’ai plus d’aérien non plus… Ce matin, ça commençait à être chaud à 22-23 noeuds et je suis maintenant sous un ris et solent mais je vais mettre la trinquette. Le vent adonne doucement pour finir au près en Bretagne. J’ai prévu les mouffles et le cache col ! J’ai réglé tant bien que mal mes problèmes techniques mais il m’en reste encore : je n’ai ainsi plus le couplage de la girouette avec le pilote automatique. "

Logiquement, les écarts se stabilisent entre les cinq premiers mais il va falloir gérer une zone de transition au large du cap Finisterre qui pourrait modifier la donne, du moins entre les trois leaders. Car du côté du peloton, la situation n’est pas la même : si ça surfe, si ça glisse, si ça accélère en tête, ça peine au large des archipels de Madère et des Canaries. Seuls Samantha Davies et Yannick Bestaven (Cervin EnR) arrivent à gagner du terrain vers le Nord, seule porte de sortie d’un marais anticyclonique qui se positionne dans leur Sud… Ils devraient bénéficier de l’arrivée d’une nouvelle dépression qui va passer sur les Açores mercredi après-midi et ainsi pouvoir faire route directe vers Port la Forêt à bonne vitesse : enfin des surfs !

Patience et longueur de temps

Mais pour le restant de la flotte, autant pour Arnaud Boissières (Akena Vérandas) et Jean-Baptiste Dejeanty (Maisonneuve) que pour Dee Caffari (Aviva), Derek Hatfield (Spirit of Canada) et Rich Wilson (Great Americain III), le vent est plutôt aux abonnés absents et quand Eole daigne souffler, ce n’est pas toujours dans la bonne direction… Surtout quand on a connu des soucis techniques comme ceux de Derek Hatfield : " J’ai des problèmes pour remonter au vent parce que je ne peux plus envoyer mon génois. Et en plus j’ai des soucis avec mon étai et mes pilotes. Mais je garde le moral et j’apprends beaucoup sur cette transat. Aujourd’hui, c’est une belle journée ensoleillée avec une brise d’Est. J’ai perdu du temps et de l’énergie sur le pont et je n’ai pas trop dormi : je dois maintenant me reposer plus. Le bateau n’est pas toujours confortable et je ferais des travaux cet hiver pour améliorer cela. "

Enfin, un petit mot sur les deux solitaires qui ont déclaré leur abandon : Armel Le Cléac’h (Brit Air) peine toujours sous gréement de fortune à rallier les îles du Cap Vert distantes encore de plus de 300 milles tandis que Mike Golding (Ecover) en panne mécanique et électrique, progresse lentement vers les Canaries. L’arrivée des premiers à Port la Forêt est quant à elle, toujours programmée pour vendredi en milieu de journée, avec un trio qui pourrait bien réserver un final serré car quarante milles d’écart, ne représentent qu’un peu plus de 5% de différentiel… Peu lorsqu’on a des problèmes à bord ! Pour l’instant, ça glisse dans la brise et les solitaires ont au moins la satisfaction de se faire plaisir avant la vague de froid associé au vent d’Est programmé pour le golfe de Gascogne…

DBo.

- Publicité -

2008… aux Sables d’Olonne.

Port a Sec Sables Olonne
Port a Sec Sables Olonne

Une filière nautique dynamique
La plaisance aux Sables d’Olonne remonte au début du XXème siècle. Mais avec le fort développement du nautisme dans les années 80 et la venue des pionniers de l’industrie nautique locale, la construction d’un port adapté est rapidement devenue une nécessité : Les Sables d’Olonne se devait d’avoir un outil à la hauteur de ses ambitions.
Créé en 1977, Port Olona double sa capacité en 1988 pour atteindre 1500 places aujourd’hui ce qui en fait le plus grand port de plaisance de Vendée et l’un des tous premiers de la côte Atlantique. Il est tout à la fois un port de plaisance et une véritable ville dans la ville.
Mais le dynamisme des Sables d’Olonne ne s’arrête pas là : Au coeur de la cité, une zone de plaisance de 115 anneaux a été créée Quai Garnier au niveau du Port de pêche, il est ouvert depuis le 7 juillet 2007.
Des chantiers navals olonnais sortent chaque année près de 500 bateaux, de la voile légère aux multicoques habitables en passant par les trawlers et croiseurs, les pêches et croisières et les voiliers de promenade. Ces chantiers représentent plus de 1500 emplois directs ou indirects. Ils peuvent s’appuyer sur un fort tissu d’équipementiers spécialisés dans le composite, la voile, les gréements, l’accastillage, la peinture…

De nouveaux pôles de développement
– Le remblai :
Perle de la Côte de Lumière, la Ville des Sables d’Olonne est engagée dans une démarche visant, dans les prochaines années, à donner un nouveau visage au Remblai. Favorisant les circulations douces, recomposé autour d’une végétation adaptée et de matériaux naturels comme le bois et les pavés, ce nouveau front de mer invitera à la promenade et au plaisir de la détente, sur un banc ou à la terrasse d’un café, face à l’Océan toujours.
– Mise en valeur de l’espace, des espaces paysagers, une valorisation de la zone piétonnière et des circulations douces.
Dans la cadre de la dynamique " Les Sables 2010 ", la Municipalité a souhaité mener un projet ambitieux pour rénover le remblai, vitrine de la cité. Ainsi, la végétation a été choisie en fonction bien sûr de la climatologie maritime. Les essences retenues, plus basses, seront plus adaptées au bord de mer et aux embruns.
– Le port à sec
Un projet de port à sec est à l’étude sur le site actuel des chais des marins. L’ensemble de ces initiatives amènera à la constitution d’un complexe pour l’accueil de la plaisance qui passera à 2000 places.

Un programme chargé en 2008 :
Course au large, régate internationale, course croisière, fêtes de la mer et animations nautiques… l’agenda nautique des Sables d’Olonne s’annonce exceptionnel en 2008 avec surtout le très attendu “Vendée Globe” :
– 16 au 17 février : Coupe de France des étudiants
– 12 au 13 avril : Vendée Cup, Les Sables/Saint-Gilles/Les Sables
– 19 au 26 avril : 40ème anniversaire de la Course croisière EDHEC
– 1er au 3 mai : La Solo Figaro
– 16 au 18 mai : Embarquement immédiat
– 2 juillet : Départ de la course croisière des ports vendéens
– 12 au 14 juillet : Olona Cup
– 21 juillet au 20 août : Les Sables – Les Açores – Les Sables (départ le 27 juillet)
– 2 août : Etape de la Grand Largue
– Octobre 2008 à Avril 2009 : Vendée Globe

Source : Les Sables d’Olonne
www.lessablesdolonne.fr

- Publicité -

Importante avarie de safran, Estrella Damm se déroute vers Cape Town

estrella damm
DR

Jonathan McKee : "Nous naviguions avec 30 noeuds de brise dans une mer forte. L’avarie est sévère. L’axe autour de la mèche de safran est complètement brisé. Est-ce réparable ? Nous n’en sommes pas certains, cela demande un travail important que ce que nous sommes capables de faire à bord. Nous avons donc décidé d’aller réparer à Cape Town et nous avons informé le comité de course de la Barcelona World Race. Nous sommes à 620 milles de Cape Town et nous pensons y être dans 2 jours et demi. Je pense que nous pouvons arriver à Cape Town avec un seul safran puisque nous devrions essentiellement naviguer sur bâbord ce qui est possible. Guillermo et moi sommes assez choqués et nous devons maintenant réfléchir à comment réparer"

- Publicité -
- Publicité -