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Estrella Damm abandonne, Veolia s’arrête et Paprec Virbac file

Paprec virbac
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La course est finie pour Estrella Damm
Ainsi, après les retraits de PRB (8 décembre) et Delta Dore (11 décembre), tous deux victimes de leur mât, c’est au tour d’Estrella Damm de jeter l’éponge. Le bateau rouge skippé par Guillermo Altadill et Jonathan Mc Kee s’était détourné vers Cape Town (Afrique du Sud) le 9 décembre pour cause de safrans cassés. Ce matin, le tandem a annoncé son retrait officiel de la course et ce pour plusieurs raisons. Si la réparation des safrans a bien été effectuée, le bateau souffre de multiples soucis techniques (moteur, voiles endommagées) et Guillermo Altadill ne voulait reprendre la mer qu’à bord d’un bateau fiabilisé. L’équipage souhaitait également tester la réparation de son système de barre avant de retrouver le chemin des cinquantièmes hurlants. Or, ce test n’aurait pu être réalisé dans des délais raisonnables et le tandem serait alors reparti avec plus de 2500 milles de retard sur la tête de course… sachant que leur objectif était de monter sur le podium à Barcelone.
L’autre raison invoquée est la sécurité, liée au mauvais temps qui sévit actuellement au large de Cape Town…

Arrêt au stand pour Veolia Environnement
Hier soir, on apprenait également que le plan lombard skippé par Roland Jourdain et Jean Luc Nélias se détournait vers les Kerguelen pour y faire une escale technique. A 15h35 (heure française) ils étaient amarrés  à Port-aux-Français, une station située au nord-est de l’île principale des Kerguelen… dans une grande baie appelée « Golfe du Morbihan » ! Apparemment, ce sont des problèmes de moteur qui ont poussé l’équipage à s’arrêter. Ils vont donc procéder aux travaux nécessaires mais doivent respecter une pénalité de 12 heures avant de pouvoir reprendre la mer.

Vitesse et atmosphère glaciale
Côté course, Paprec-Virbac 2 s’approche du 55e degré de latitude. Jean Pierre Dick et Damian Foxall sont en effet obligés de plonger dans le sud pour éviter une zone de vents faibles à l’arrière d’un front.  Leur vitesse, toujours très élevée cette nuit (autour de 18/19 noeuds) a d’ailleurs légèrement chuté aujourd’hui. Mais cette descente vertigineuse n’est que provisoire car ils doivent respecter la 3e porte de sécurité australienne, située vers le 47e sud. En attendant, le froid est toujours aussi mordant dans ces parages : à bord, le moindre mouvement prend de l’énergie et du temps tandis que les couches de polaires s’accumulent des pieds à la tête.  Avec la température de l’eau qui descend inexorablement, le danger des glaces reste permanent.

‘Profitant’ des ennuis de Veolia Environnement, les hommes en noir d’Hugo Boss occupent désormais la place du dauphin, 244 milles derrière le duo franco-irlandais. A leur tour, ils devront certainement descendre en latitude pour ne pas être ralentis.

Loin derrière, Temenos II (à 1122 milles) et Mutua Madrileña (à 1873 milles) sont eux aussi en plein 50e hurlants. Ces deux concurrents continueront de progresser ce week-end dans des vents plus musclés que la tête de course. Dans un message, Javi Sanso et Pachi Rivero nous décrivaient les conditions à bord : « Vent 28 à 35 noeuds… grains de neige. Température de l’eau à 0,67 degrés, air à 2 degrés à l’extérieur, 6 à 7 degrés à l’intérieur. Nous avons le radar allumé 24 heures sur 24 pour surveiller d’éventuels icebergs sur la zone.  Ce matin, au cas où, nous avons fermé tous les compartiments étanches… ».

Enfin, Educacion Sin Fronteras ne devrait plus tarder à passer la porte 4 (Bonne Espérance). Sous spi, l’équipage se régalait dans les surfs et demeurait le plus rapide de la flotte en fin de journée.

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Harken : billes en tête !

Harken Système Battcars C CB
Harken Système Battcars C CB

Une nouveauté Harken 2007-2008 :  le Système Battcars C CB incluant la technologie approuvée de roulements à billes captives (CB). Les guides en fil d’acier inoxydable assurent la recirculation en douceur des billes et les maintiennent captives. Le Système C offre des roulements à billes à circulation libre et des chariots monoblocs en aluminium anodisé Hardkote, qui facilitent l’entretien, l’endraillage, accélèrent le hissage, l’affalage et les prises de ris dans n’importe quelles conditions ! Les plaques de têtière Web On à sangle en aluminium facilitent la pose du système par les maîtres voiliers, les rails se montant de plus sur la plupart des mâts à l’aide d’un système exclusif de manchons qui permet l’installation sans démâtage ni perçage. Les chariots sont fournis avec un goujon fileté Ø 12 ou 14 mm qui correspond à un grand nombre de réceptacles de latte. Pour dégréer la grand-voile, appuyez sur le bouton de déverrouillage, extrayez la goupille captive et dégréez la voile. Tout ceci pour les bateaux de 60 à 90′. Wild Oats XI, Océans Leopard 3 et Skandia en sont déjà équipés !
Plus de renseignements quand à l’adaptation de ce système sur votre bateau chez votre maître voilier ou chez Harken France.

Plus d’infos sur : www.harken.fr

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Francis Joyon à 1500 milles du Cap Leuwin

idec
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Ainsi que Francis Joyon l’expliquait hier, faisant écho aux propos de son conseiller météo à terre Jean Yves Bernot, c’est une seconde partie de l’Océan Indien plus stratégique qu’aborde à présent le maxi-trimaran IDEC. Entre l’archipel des Kerguele – paré hier en boulet de canon, record du monde des 24 heures pulvérisé (616,07 milles) – et le continent Australien évolue un vaste système de hautes pressions qu’il convient de contourner par le Sud.

20 jours de sprint

On devrait ainsi voir la grande flèche rouge incurver peu à peu sa trajectoire et gagner les 50 degrés de latitude sud, le jeu pour Francis consistant à glisser sous l’anticyclone pour aller retrouver le plus vite possible des vents de Nord Ouest. Après avoir tenu tête 5 jours durant à ce front dépressionnaire qui lui a imposé une folle course poursuite depuis le passage à Bonne Espérance, Francis va à la fois pouvoir lever le pied physiquement en se ménageant de plus longues tranches de repos, tout en restant extrêmement concentré à l’évolution de son baromètre. On l’aura compris, après avoir craint les colères d’Eole, c’est jusqu’au cap Leuwin à la pointe occidentale de l’Australie, aux pièges anticycloniques et à leurs calmes que Francis doit dorénavant veiller. Sa vitesse de la nuit, moins débridée qu’hier, demeure très élevée, à plus de 24 noeuds de moyenne cette nuit, soit des journées comptables à plus de 578 milles. Leuwin est encore à plus de 1 500 milles. Ellen Macarthur en avait atteint la longitude au terme de 29 jours, 14 heures , 5 minutes de course. Francis Joyon, lui en terminera à 11 heures avec son 20e jour de sprint. Il y a de la marge donc, les quatre jours d’avance à Bonne-Espérance étant toujours pour l’instant dans l’escarcelle d’IDEC.

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Loïck Peyron attendu en fin de nuit

gitana
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Ce sont les derniers milles, pas forcément les plus agréables même si pour Loïck Peyron (Gitana Eighty), ce sont ceux qui vont marquer sa première victoire sur ce plan Farr dédié au Vendée Globe. Une victoire annoncée qui a peu de chances d’être mise en ballottage puisque le skipper possède plus de quarante milles sur son poursuivant immédiat, Kito de Pavant (Groupe Bel) alors qu’il ne reste que 150 milles à parcourir… Celui-ci est en revanche moins assuré de sa place de dauphin, bien que celle-ci commence à se construire : Michel Desjoyeaux (Foncia) n’est qu’à seize milles de son tableau arrière et le vent qui est actuellement de secteur Sud-Est dans le golfe de Gascogne doit tourner à l’Est en fin de journée, ce qui obligera ces deux solitaires à tirer des bords pour terminer cette transat Ecover-BtoB. Et qui dit louvoyage, dit plus de possibilité de refaire son retard à l’occasion d’une bascule de vent ou d’un courant de marée favorable. D’accord les chances sont faibles mais reste la parabole marine : " ne préjugeons de rien tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie… "

Les échelons du final

Sans "plomber" une course qui a démontré tout son intérêt pour les solitaires, leurs équipes techniques et surtout le public, il y a désormais peu d’opportunités pour les navigateurs de bouleverser la hiérarchie ! Tous vont bénéficier des mêmes conditions météorologiques qui s’annoncent comme un flux de secteur Sud entre les Açores et la péninsule ibérique, une petite phase de transition au large du cap Finisterre, et une brise d’Est pour traverser le gofe de Gascogne. Donc pas franchement de manoeuvre, pas franchement d’options de route, pas franchement de possibilités de refaire son retard. Ainsi, Derrière Kito et Mich’, qui devraient arriver à Port la Forêt trois heures et cinq heures plus tard que le vainqueur annoncé, Yann Eliès (Generali) semble assuré de la quatrième place en franchissant la ligne vendredi midi, puis Marc Guillemot (Safran) le suivra à la tombée de la nuit… Et il faudra patienter jusqu’à samedi matin pour accueillir Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) qui a réalisé un superbe parcours sur le premier plan Farr conçu pour le Vendée Globe.

En revanche, l’intérêt va se tourner vers le duel Yannick Bestaven (Cervin EnR) et Samantha Davies (Roxy) car là, il y a un réel match à 1 000 milles de l’arrivée : les deux solitaires ne sont pas éloignés de plus de dix milles depuis plus de quatre jours et ils vont pouvoir s’exprimer pleinement dans des conditions plus musclées : du portant dans la brise entre les Açores qu’ils viennent de dépasser, et la pointe espagnole. Une belle journée en perspective entre l’ex-Aquitaine Innovations et l’ex-PRB… Pour les suivants, la fin de course ne sera pas de la même couleur car les écarts sont tellement conséquents que le moral va en prendre pour son grade ! L’objectif sera essentiellement de boucler cette transat qui sert de parcours de qualification pour le Vendée Globe, sans agraver la situation à bord. Tous connaissent ou ont connu des problèmes techniques, et il faut avant tout "rentrer à la maison" pour préparer le chantier hivernal. Avec plus de 1 200 milles d’écart, les trois derniers concéderont au minimum cinq jours de décalage devant le sémaphore de Beg Meil par rapport au premier, Loïck Peyron, attendu entre minuit et 4h00 du matin devant Port la Forêt… Bigoudènes et Cornouaillaises, à vos cassettes !

Armel Le Cléac’h (Brit Air)

« Ca fait aujourd’hui exactement une semaine que Brit Air a démâté. Depuis, je vis mon opération retour sur terre tant bien que mal, pas à pas. J’avais rapidement pu mettre en place un gréement de fortune afin de stabiliser le bateau et avancer un peu plus vite. J’ai ainsi parcouru environ 400 milles (près de 750 kms) en une semaine… mais contre vents et courants, mon rapprochement vers les îles du Cap Vert était finalement nul ! Tout a changé depuis hier soir et mon ravitaillement… Dès le démâtage, mon équipe technique et Brit Air ont tout mis en œuvre pour faciliter mon retour. Ils ont remué ciel et terre pour trouver une solution. Entreprise difficile car la région n’est pas particulièrement fréquentée. Mais les Morlaisiens ont de la suite dans les idées et c’est finalement de Bretagne Nord qu’est venue la solution : Akela, un 50’ de croisière basé à Morlaix et skippé par Yann De Kerdrel était justement en escale technique au Cap Vert. Il a très gentiment accepté de venir à ma rencontre pour me ravitailler en vivres et carburant. Akela et son équipe sont partis dimanche matin de l’ile de Sal et c’est mardi soir juste avant le coucher du soleil que nous avons pu faire la jonction. Le transbordement a duré environ 1h30 et n’a pas été si simple car il y avait un peu de mer. Hier soir c’est comme si j’avais eu droit à la visite du Père Noël ! Au milieu de l’océan atlantique, il passe le soir du 11 décembre. il était sur un 50’ jaune avec un spi rouge. Il m’a offert 520 litres de gasoil, 40 litres d’eau, 8 oranges, 8 pommes, 15 crêpes fraiches, un cake aux fruits et il m’a prêté trois bouquins ! Plus sérieusement, au-delà du ravitaillement lui-même, ça fait vraiment du bien de voir du monde… En plus, Akela est un bateau que je connais bien : il faisait l’assistance sur la Solitaire du Figaro et je l’avais revu il y a peu de temps lors du Trophée Tresco. Nous avons échangé de tout cela avec Yann et son équipage, c’était sympa. La nuit tombant et le ravitaillement achevé, Akela a poursuivi son chemin vers les Antilles tandis que je pouvais enfin démarrer mon moteur et faire route en direction de Sao Vincente. Grâce à leur aide, j’avance maintenant réellement : j’ai parcouru 60 milles en direction du Cap Vert depuis mardi soir, je progresse lentement, mais sûrement. Surtout, j’envisage vraiment désormais la fin de ma galère…»

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Cap sur la ligne d’arrivée pour Gitana Eighty

gitana eighty
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Les trois leaders n’en ont plus que pour quelques heures avant de franchir la ligne devant le sémaphore de Beg Meil : difficile d’imaginer un retournement de situation en tête de la flotte car Loïck Peyron maintient à distance (40 milles) ses deux plus pressants poursuivants et avec un vent stable de Sud-Est d’une vingtaine de noeuds dans le golfe de Gascogne, il n’y a aucune opportunité de ralentissement ou d’options tactiques. Seuls les derniers milles entre Penmarc’h et Port la Forêt pourrait être un peu moins rapides avec une brise d’Est d’une douzaine de noeuds. Pas de quoi révolutionner une hiérarchie bien installée depuis le Pot au Noir ! Mais du côté de la seconde place, le scénario n’est pas aussi limpide : au fil des milles, Michel Desjoyeaux (Foncia) a grappillé des mètres et le "local de l’épreuve" n’était plus qu’à moins de dix milles de Kito de Pavant (Groupe Bel). Quelque soit l’issue de ce rush final, les deux solitaires vont réserver un dernier mano a mano de toute beauté pour une arrivée aux alentours du lever du jour vendredi…

En plein jour !

Derrière ce triumvirat, les navigateurs ne sont pas tous à la fête en raison de multiples problèmes techniques qui les handicapent comme Yann Eliès (Generali) qui n’a toujours pas de grandes voiles d’avant pour traverser le golfe de Gascogne : " Aujourd’hui ça gèle ! On a l’impression d’être comme il y a une semaine mais pas avec la même température… Journée et nuit difficiles hier avec la molle qui devait s’installer au large de l’Espagne. J’ai mis du charbon et j’ai bien fait parce que Marc Guillemot a peiné derrière moi ! Maintenant je traverse un rail de cargo : il faut rester en veille. Je suis accroché à un espace temps appelé ETA (heure d’arrivée)… Evidemment, j’ai hâte d’arriver : j’ai tapé un truc il y a trois heures qui a relevé le safran. Si proche du but, il ne faudrait pas casser quelque chose… " Et du côté de Marc Guillemot (Safran) qui doit composer avec sa quille dans l’axe : " Ca va : j’ai retouché du vent et je fais route vers Port la Forêt mais il y a eu une molle devant l’Espagne. Il y avait l’option de passer par le Nord mais comme je ne peux pas bouger la quille et qu’il fallait terminer au près, j’ai préféré traverser cette zone de vent faible : je m’en sors bien… Safran est un superbe bateau et ce problème de quille devra être bien cerné : j’ai l’intention d’en faire part aux autres concurrents pour des raisons de sécurité avant le Vendée Globe. La vie va bien à bord depuis que le vent est rentré : solent et un ris dans la grand voile, ballasts remplis, chili con carne ! Je fais avancer le bateau… "

Duel mixte

Mais si les premiers ont hâte d’en finir après quatorze jours de mer, qu’en est-il du peloton ? Certains comme Samantha Davies (Roxy) et Yannick Bestaven (Cervin EnR) ont au moins l’opportunité de se bagarrer à quelques milles l’un de l’autre, même si la Britannique a choisi de se décaler un peu plus au Nord pour des raisons stratégiques : " Cela fait une belle bagarre et c’est toujours mieux d’être avec un solitaire à deux milles d’écart ! Les deux bateaux ont une belle histoire ensemble depuis huit ans. Nous ne suivons pas la même route : j’ai regardé la météo et j’ai préféré être plus au Nord où il y aura plus de vent. Après le dernier classement, j’ai eu une bascule de vent de 20° qui a été bénéfique… Et puis j’écoute mon feeling… et mon poisson volant ! Les conditions actuelles sont parfaites sous grand voile et gennaker avec 17-20 noeuds de vent, du soleil et une bonne température… " Et en écho, l’Arcachonnais confirmait que ce duel est bienvenu pour entretenir la motivation : " Belle bagarre avec Sam depuis le Pot au Noir ! Elle avait 70 milles d’avance et c’est la troisième fois que je reviens à son contact mais à chaque fois, j’ai un problème qui me relègue de nouveau derrière. Cette fois, c’est la drisse de spi qui a cassé : la voile est tombée à l’eau, il a fallu que j’y aille aussi puis en tête de mât pour repasser une drisse… Je suis super content d’en être là et d’être dans le match face au bateau double vainqueur du Vendée Globe. C’est de bon augure pour la suite puisque Cervin EnR va être optimisé cet hiver avec un nouveau gréement. Je travaille sur la liste des travaux à faire ! Il faut organiser le chantier et malgré que ce soit le plus ancien bateau de la flotte, il y a encore des choses à améliorer, en particulier au près. Hier, j’étais fatigué, tétanisé par les efforts fournis après mon bain et mon ascension ! Mais je n’ai pas de gros dégâts sur le bateau malgré ma préparation tardive. "

La blessure de Jean-Baptiste

A l’occasion de la vacation radio en public organisée à Port la Forêt entre 15h et 16h, le groupe du milieu a révélé quelques soucis personnels ou techniques. Ainsi Jean-Baptiste Dejeanty (Maisonneuve) indiquait qu’il avait dû faire appel au médecin des océans, le Docteur Chauve : " Ca va bien avec la bonne accalmie qu’on a eu depuis trois jours : j’ai eu le temps de ranger ! Ces derniers temps ont été pénibles avec du vent très faible mais ça redémarre tranquillement sous spinnaker à 10-11 noeuds. Je passe en ce moment les Açores à la latitude de Santa Maria. J’ai encore eu des soucis : j’ai attrapé une infection à la main et j’étais en contact avec le docteur Chauve. Ma main avait gonflée mais c’est à peu près résolu. C’est important ces consultations par téléphone et j’ai dû prendre des antibiotiques.. Et puis je n’ai toujours pas d’étai et j’ai perdu mon foc solent… Ce n’est pas très drôle d’être en mer quand on sait que les premiers arrivent ! " Quant à Arnaud Boissières (Akena Vérandas), il n’a pas eu le loisir d’appliquer la directive de Bolkestein ! Pas de "plombier polonais" en plein milieu de l’Atlantique… " Il fait froid mais c’est du soleil. Il y a un peu de molles et j’en profite pour sècher le linge. J’ai fait de la plomberie parce qu’il y a une tuyauterie énorme sur Akena Vérandas et il m’a fallu réparer. Et pendant de temps, les écarts ne font qu’augmenter ! Et en plus nous aurons du vent d’Est pour finir : ça ne va pas arranger les choses… Bon, le côté positif, c’est que la transat Ecover-BtoB est ma première course en solitaire sur un 60 pieds et cela me mets en confiance. "

Si les six premiers incluant Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) devraient arriver avec moins d’une journée d’écart, il n’en sera donc pas de même pour les suivants : il y aura un break jusqu’à dimanche soir ou lundi matin avant d’accueillir Sam et Yann, alors que pour les trois retardataires, Derek Hatfield (Spirit of Canada), Dee Caffari (Aviva) et Rich Wilson (Great American III), il faudra patienter jusqu’à mardi soir au minimum. Il faut dire que les trois anglo-saxons cumulent les situations météorologiques défavorables puisqu’ils sont encore dans des vents faibles et qu’ils doivent grimper jusqu’aux Açores pour espérer retoucher du vent stable et portant. Mais malheureusement, ils devront terminer cette transat Ecover-BtoB contre un vent d’Est ! Enfin, Mike Golding (Ecover) n’était plus qu’à 50 milles de Tenerife et devait être remorqué dans les heures qui viennent pour rallier un port aux Canaries. Le Britannique est en panne totale de moteur et donc d’électricité depuis maintenant près d’une semaine…

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Le peloton de tête au sud des Kerguelen, Estrella Damm à Cape Town

Paprec virbac
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Sentiment d’isolement
Pas de routine lorsqu’on navigue dans les 50e hurlants. Les seuls automatismes envisageables sont justement de demeurer en état d’alerte permanent et de prendre toutes les précautions qui s’imposent lorsqu’on déboule à 20 nœuds dans un vent glacial, une mer formée, à 2000 milles de toute terre habitée. C’est ce qu’expérimente depuis plusieurs jours la tête de course, rejointe dans les basses latitudes par Temenos II. A bord d’Hugo Boss, Alex Thomson insistait sur son sentiment d’isolement, sur la tristesse et l’hostilité de cet endroit et sur le jeu de roulette russe, la nuit, avec les glaces alentours. On comprend mieux pourquoi l’archipel des Kerguelen fut surnommé les Iles de la Désolation…

Dick et Foxall à la barre, sur le pont
Dans cette course de vitesse au portant, où l’équilibre délicat entre performance et sécurité doit être respecté,  les écarts entre les leaders demeurent stables. Pourtant, même avec 136 milles d’avance sur Veolia Environnement, Jean Pierre Dick et Damian Foxall ne cessent de mettre du charbon. Le secret de leur moyenne (presque 19 nœuds sur 4 heures) a été élucidé à la visio conférence du jour par Jean Pierre Dick lui-même : « nous sommes sous spi et nous nous relayons à la barre toutes les quatre heures. Il fait froid, la mer est croisée. C’est dur, mais on prend sur soi, on n’est pas venu là pour ramasser des fraises ! ». Quatre heures de barre, seul sur le pont, alors que la température de l’air et de l’eau est proche de zéro… la performance force le respect. Mais pourront-ils tenir longtemps à ce rythme ?

En attendant, nos trois chefs de file ont du empanner la nuit dernière pour remonter en latitude, et respecter la deuxième porte de sécurité glace. Les voici obligés de grimper encore vers le nord pour parer une autre porte, appelée ‘sécurité Australie’, située au 47e Sud. Sur leur chemin, dès cette nuit, ils pourraient trouver un peu de répit avec des vents plus faibles, à l’arrière d’une petite dépression. Veolia Environnement et Hugo Boss pourraient alors revenir légèrement sur Paprec-Virbac 2, sans pour autant modifier l’ordre établi.

Plusieurs courses dans la course
Désormais cette Barcelona World Race est le théâtre de plusieurs courses dans la course. Derrière le triumvirat au pouvoir, Temenos II fait son chemin, dans un système météo relativement similaire. 700 milles plus loin, Javier Sanso et Pachi Rivero, à bord de Mutua Madriliña, ont franchit ce matin (vers 06h00) la porte 4 du parcours. Ils auront mis plus de 14 jours entre Fernando de Noronha et le Cap de Bonne Espérance, soit 4 jours de plus que l’équipage le plus rapide sur cette portion de parcours (Hugo Boss).Educacion sin Fronteras n’est pas encore en vue de Bonne Espérance mais vient de passer la porte de sécurité glaces A.

Estrella Damm à Cape Town, Delta Dore bientôt assisté
Guillermo Altadill et Jonathan Mc Kee sont arrivés mercredi vers minuit dans le port sud-africain et s’attèlent depuis à la réparation de leurs safrans. Contacté à la vacation cet après-midi, le skipper espagnol confiait procéder à une vérification complète du bateau (électronique en panne, voiles à renouveler) avant de prendre la décision de repartir en course.

Toujours de Cape Town, le trimaran à moteur Ocean 7 est parti à 10h00 TU ce matin, à la rencontre de Delta Dore. Jérémy Beyou et Sidney Gavignet progressaient alors vers le nord sous gréement de fortune, à 4 nœuds de moyenne, à 935 milles de la pointe sud-africaine. Le bateau assistance affrété par l’équipe de Delta Dore devrait être sur zone samedi après midi.

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Karver sur tous les fronts !

Monotype VeoliaOcean
Monotype VeoliaOcean

Made in Normandie !
Le premier monotype Veolia Oceans® est sorti des chantiers cet automne. Il part en tour du monde de reconnaissance dès maintenant. Karver est fier d’avoir participé à ce projet impliquant les entreprises normandes liées à la course au large. La dynamique récente, lancée par toute la région Normandie, entreprises et institutions, visant à faire de la Région ce qu’elle est, un Pays de la Mer, porte ses fruits. Karver adhère totalement à ces initiatives régionales et espère voir naître de plus en plus de projets de ce type, d’autant plus que la Normandie compte des acteurs extrêmement impliqués dans le monde de la voile haute performance. Parmi ceux-ci, Karver aimerait remercier V1D2 (services aux bateaux de course), Kalibee (assistance tactique électronique), JMV (chantier) et les différents Yacht Clubs et structures éducatives (comme Voile Performance Manche) pour l’étroite collaboration mise en place depuis son arrivée à Honfleur.

K6.50: Juan K. et Marin C. sont dans un bateau…
Une rencontre lors des phases finales de la Coupe de l’America, et 6 mois plus tard, les moules d’un monotype de 6.50 m sont terminés. Le premier bateau est annoncé pour mars 2008. 12 exemplaires sont déjà commandés. Design Juan Yacht Design et accastillage Karver (dont le dernier système de hook) promettent un bel avenir à ce bateau.

Félicitations à Ocean Express…
Pierre-Yves Moreau et Benoit Lequin ont battu le record du monde de la traversée de l’Atlantique sur un catamaran non habitable de 20 pieds. Les deux marins viennent d’arriver à Pointe-à-Pitre. Ils ont mis 11 jours 11 heures 25 minutes et 42 secondes pour traverser l’Atlantique depuis Dakar jusqu’à Pointe à Pitre. Ils battent ainsi le précèdent record de plus de 50 heures! Karver est partenaire technique de ce projet.

L’Hydroptère : objectif 50 noeuds !
L’objectif annoncé pour l’année 2008 est de battre le record de vitesse absolue sur 500 mètres (actuellement 48,7 noeuds de moyenne). Le bateau est équipé des emmagasineurs et hooks Karver, bientôt l’accastillage marin le plus rapide du monde? Rendez-vous dans 4 mois pour le savoir.

Karver propose deux nouveaux modèles de poulie…
KB à attache rapide, intégrant un guide pour maintenir la manille textile. Le guide, réalisé en matière composite, supprime l’utilisation du bout de maintien du lashing. Le guide est cependant amovible pour permettre de toujours n’utiliser que du textile, comme sur la gamme KB existante. Le design a lui aussi été revu: diamètre d’écoute supporté supérieur, flasques en "goutte d’eau" et charge de travail plus importante (sur la base d’une KB10).
La poulie KBs communiquante est la grande nouveauté Karver de cette fin d’année. Dans une KBs12 standard (à droite sur image de fin d’article), les ingénieurs Karver ont intégré un capteur de charge, un émetteur et une batterie. Le système (étanche) communique (sans fil) à l’ordinateur de bord les données concernant les charges enregistrées. Cet outil permet aux skippers et architectes de connaître les charges dynamiques appliquées en temps réel. La poulie est opérationnelle, elle sera commercialisée après tests en situation.

… et les tous derniers projets :
– Voile légère (dont K6.50) : étude d’accastillage spécifique pour bateaux de 16 à 23 pieds (poulies, emmagasineurs et hooks).
– Volvo 70: travail en collaboration avec les boats captains pour optimiser les 70 pieds.
– Class G: design d’un emmagasineur exceptionnel pour l’un des plus grands yachts de course (100 T rupture).
– Class America: études sollicitées et lancées !

Source Karver
www.karver-systems.com

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Slam gagne aux Antipodes.

Slam
Slam

La marque Slam continue de tester ses produits et prototypes aux antipodes à bord de ces bateaux qui accumulent toujours plus de trophées lors de compétitions.

Une fois encore, le Mascalzone Latino-Capitalia Farr 40 Team fait les gros titres depuis son retour spectaculaire à Sydney pour participer et gagner le Rolex Trophy One Design.

Tour cela en portant les shorts Hissar Bermuda, les Bistrow T-shirts, les chaussures New Mistral, les gilets Buldir et vestes noires Albatron.

A noter de plus une brillante première et seconde place pour les teams Slam à la Etchells Piana Cup, la première régate de la Jaguar Cup 2007-2008 à Miami.

Source : Slam
www.slam.com

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616 milles : Francis Joyon pulvérise le record des 24 H

Idec
DR

Chaque heure depuis tôt ce matin, Francis Joyon améliore le record des 24 heures jusqu’à aujourd’hui détenu par Yan Bourgnon. Poussé depuis son entrée dans l’Océan Indien par la menace d’un front dépressionnaire virulent (celui qui fait souffrir les concurrents de la Barcelona World Race), Francis Joyon et IDEC, à force d’aligner les journées à 600 milles, ont donc fini par faire tomber ce nouveau fabuleux record, arrêté à 15h sur le chiffre impressionnant de 616,07 milles! a en croire le navigateur trinitain, c’est surtout la résultante de sa volonter de rester devant une dépression. Il expliquait ce midi : . « Le jeu consiste pour moi depuis plusieurs jours à faire marcher le bateau à fond pour ne pas me faire dépasser par le front. Tant que je reste en avant de la dépression, j’ai un vent de Nord Ouest pour 25/30 noeuds parfait pour le bateau, et surtout une mer plate idéale pour aller vite. Mais je sais que d’ici 24 heures le vent va commencer à tourner Sud Ouest et c’en sera terminé de la grande cavalcade… »

« Ce n’était pas au programme… »

Francis Joyon s’est montré évidemment ravi mais au demeurant peu surpris de ce record ; « Je n’avais pas l’intention d’aller chercher ce record des 24 heures, mais puisque les conditions m’y obligent, autant y aller…Ce n’était pas au programme de ce tour du monde. En restant en avant du front, c’est 600 milles par jour. Le front me rattrape petit à petit et je dois encore accélérer jusqu’à demain. Le record, c’est la cerise sur le gâteau. Les conditions sont quand même exceptionnelles car aucune dépression n’est venu perturber l’état de la mer. J’ai une houle de Sud Ouest de 2 mètres, ce qui est très raisonnable… »

Hommage à Raymond Rallier du Baty

« Je dédie ce record à Raymond Rallier du Baty (2), qui a écrit un joli livre ‘Aventures aux Kerguelen’ que j’avais emporté il y a 4 ans » a poursuivi Francis Joyon. « Je pense à lui car je suis au Nord des Kerguelen. Ce garçon était parti avec son frère et un petit équipage de 5 personnes à bord d’un voilier. Ils avaient cartographié les Kerguelen au tout début du 20ème siècle. Il est parti dans l’inconnu, pour l’aventure et il a, grâce à ses relevés, apporté une réelle contribution à la marine.»*

"Je me reposerai dans 24 heures"

Les remontées de fonds à proximité des Kerguelen ont naturellement rendu l’état de la mer plus chaotique. Avec un vent toujours aussi soutenu, 30 noeuds ce matin, c’est un moment plutôt musclé que vient de connaître Francis Joyon. Avec deux ris dans la grand voile et le tourmentin de 45 m2 à l’avant, il n’a pour autant pas levé le pied, plus que jamais concentré pour gagner toujours et encore le plus loin dans l’est. « Je suis travers au vent et ça allume pas mal. IDEC lève souvent la coque. Je fais alors un petit choqué « et cela passe sans problème ». Dieu que cela semble simple ! Francis espère conserver ce vent pendant encore 24 heures avant de connaître un petit ralentissement « Il faut que je reste encore 24 heures devant le front. Je dois contourner l’anticyclone par le Sud pour espérer retrouver à nouveau du Nord Ouest." « je me reposerai dans 24 heures… »

Par le travers des Kerguelen, le trimaran IDEC continue ainsi d’arpenter à pas de géant l’Océan Indien. A 1 800 milles de Leeuwin, une nouvelle donne météo se présentera cependant à lui dans les prochaines 24 heures, qui devrait perturber et ralentir sa belle trajectoire, avec des zones moins ventées à négocier. Mais son avance sur le parcours référence d’Ellen MacArthur augmente toujours : elle tutoie cet après-midi les 2 000 milles…

Mer & Media

(1) Ce « chrono » devra faire l’objet d’une ratification par le World Sailing Speed Record Council. Le précédent record avait été établi le 6 août 2006 par le trimaran de 60 pieds « Brossard » d’Yvan Bourgnon avec une distance de 610,45 milles.

(2)Raymond Rallier du Baty
Fils d’un capitaine de vaisseau et neveu d’un amiral, Raymond Rallier du Baty commence sa carrière à bord du "Français" de Jean-Baptiste Charcot. Ayant par goût choisi la Marine marchande, il embarque comme "matelot élève" et il participe à la première expédition de Charcot. Dès son retour en France, Raymond Rallier du Baty (alors seulement agé de 25 ans) organise avec son frère Henri (jeune capitaine de de 27 ans) une expédition aux îles Kerguelen, "Une campagne, la plus audacieuse que l’on puisse imaginer, foi de Breton". Il demandent l’aide de la Société de Géographie, du Muséum et des frères Bossière, mais, malgré le soutien de Charcot, pour réunir les fonds Raymond vend une propriété familiale.
Leur navire sera un vieux ketch de pêche de 18 m. renommé "J.-B. Charcot". Ils prévoient d’exploiter l’huile de phoques pour payer l’équipage de 4 hommes. Partie de Boulogne en Septembre 1907 pour arriver à Melbourne en Juillet 1909, cette expédition, malgré les difficultés financières, fera la première exploration systématique des Kerguelen. Ils vendront le"J.-B. Charcot" en Australie pour payer le voyage de retour… mais leur seule idée est de repartir! Après une brève parenthèse aéronautique, Raymond Rallier du Baty fait construire un nouveau voilier, "La Curieuse" de 16,6 m. seulement, mais robuste et marin. L’équipage est de 5 hommes et 3 officiers, le second est le capitaine Jean Loranchet (Lieut. Georges Saint-Lanne-Gramont, maître d’équipage Serrandour, matelots Yves André, Albert Seyrolle, Louis Rabre, Henri Boudoux). Le 16 Juillet 1912 ils appareillent encore de Boulogne pour une nouvelle campagne aux Kerguelen, qui durera d’Octobre 1913 à Mai 1914 et pendant laquelle ils dresseront une excellente carte de l’archipel.

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Loïck Peyron en approche du cap Finisterre

gitana eighty
DR

Ce mercredi matin, la tête de la transat Ecover B to B progresse encore à une douzaine de noeuds dans un flux de secteur Sud d’une douzaine de noeuds… Mais dépasser la pointe espagnole pour entrer dans le golfe de Gascogne ne va pas être une sinécure ! La brise va mollir et tourner progressivement au Sud-Est en se renforçant de nouveau, une fois la longitude de La Corogne atteinte. Un nouveau coup d’accélérateur est donc prévu la nuit prochaine, mais le lever du jour au milieu du golfe demain s’annonce particulièrement frais ! Si ce ne sont pas les Quarantièmes, ça y ressemblera côté température… Y aura-t-il une ouverture pour Kito de Pavant (Groupe Bel) et pour Michel Desjoyeaux (Foncia) ? Difficile à dire car la seule réelle opportunité se joue ce mercredi dans cette phase de transition. Ensuite, une fois attrapé le flux de secteur Sud-Est, c’est tout droit dans un vent stable et travers… Plus d’options, que de la vitesse pure et pour l’instant, Loïck Peyron n’a jamais montré de déficit de potentiel. La place de dauphin est en revanche plus "open" puisque ses deux poursuivants sont à touche touche, à une cinquantaine de milles du leader.

Pour la suite, Yann Eliès commence à prendre de la marge sur Marc Guillemot (Safran) et le fait que la quille de ce dernier soit bloquée dans l’axe sera un handicap pour traverser le golfe de Gascogne, plus que l’absence de grandes voiles d’avant sur Generali. Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) est déjà trop éloigné pour espérer un retour tandis que le match est intense entre Samantha Davies (Roxy) et Yannick Bestaven (Cervin EnR). Tout comme celui entre le duo Arnaud Boissières (Akena Vérandas) et Jean-Baptiste Dejeanty (Maisonneuve). Quant aux trois anglo-saxons, à 1 000 milles du premier, la situation n’est pas de tout repos ! Arriver à gagner dans le Nord alors qu’ils naviguent entre 1 et 8 noeuds n’est pas pour améliorer le moral du bord… A ce rythme, il leur faudra bien une bonne journée pour accrocher les vents de Sud des Açores mais s’ils auront ensuite le plaisir de surfer pendant 24 heures, la fin de course s’annonce beaucoup moins engageante avec du près face à un vent d’Est dans le golfe de Gascogne…
DBo

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