vendredi 12 décembre 2025
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Nouveau succès de BT à Hong Kong

Les Extreme 40 à Hong Kong
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Petite déception pour Khamis Al Busaidi numéro un sur Oman Sail – Masirah, qui avait emporté le Tour de Wight, car le marin omanais aurait bien voulu répéter ce succès avec ce nouveau tour de l’île. L’équipe menait pendant une partie du parcours, mais s’est retrouvée engluée sur le dernier bord, comme l’explique son skipper, Pete Cumming, « La course ressemblait au Tour de Wight de juin dernier. Beaucoup de vent pour le départ et puis plus rien au sud de l’île. Nous avons pris un excellent départ atteignant une vitesse de 26 noeuds. Mais quand on est en tête les autres peuvent obtenir des infos météo en surveillant sa performance. A un moment on avait une avance de plus d’un mille et nous croyions que nous avions réussi. Et puis nous nous sommes trouvés dans un trou de vent et les autres bateaux se sont éloignés de nous. Red Bull passait d’un côté et Team China et BT de l’autre et je comprenais qu’on allait perdre notre position en tête de la flotte. Mais on ne pouvait rien faire. Les gars sur BT ont bien bossé, mais cela reste très frustrant pour nous! »

Parmi les invités de marque ce dimanche, le petit-fils de la Reine d’Angleterre qui était à bord de Muscat -The Wave. Demain après-midi, les Extreme 40 disputeront de nouvelles courses dans le port de Victoria.

Résultat du Tour de l’île

1. BT
2. China Team
3. Oman Sail Masirah
4. Rumbo Almeria
5. Red Bull
6. Muscat, The Wave

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Azzurra remporte la finale à Nice

Azzurra à Nice
DR

La première course de la matinée de cette finale du Trophée Louis Vuitton a été une course de vitesse avec peu de confrontations entre les deux équipes. Avec un vent de seulement 7 noeuds, la phase de pré-départ a été relativement calme avec l’objectif de bien se positionner pour le départ plutôt que d’infliger des pénalités sur l’adversaire. Francesco Bruni et ses hommes ont pris l’avantage lors du premier bord et ont résisté aux attaques des Néo-Zélandais. A la première marque ils disposaient d’une avance de 14 secondes et à la seconde de 18 secondes. A noter les bons choix tactiques de Tommaso Chieffi sur le dernier bord, qui a permis aux Italiens de boucler le parcours avec une avance de 25 secondes.

Lors du second duel, Azzurra a de nouveau dominé dès le pré-départ. Avec une bascule du vent les Italiens ont de nouveau creusé l’écart à 21 secondes à la marque sous le vent. Bruni et ses hommes ont défendu leur position et malgré les attaques de Dean Barker et Team New Zealand lors du dernier bord, Azzurra a réussi à empanner pour avoir une avance de 17 secondes à l’arrivée.

Un succès évident pour cette équipe née il y a seulement quelques mois avec le partenariat entre Giovanni Maspero et le Yacht Club Costa Smeralda. Elle porte le nom du Défi Italien de la Coupe de l’America de 1983, comme le souligne Tommaso Chieffi, vétéran de la Coupe de l’America avec 4 campagnes à son nom: « Cela fait du bien d’être de retour sur l’eau à bord de ces ACC. Il y a tellement d’équipes qui veulent courir malgré tous les problèmes avec la Coupe. Notre victoire est spéciale car Azzurra est un nom qui date d’il y a 26 ans: lors du premier défi il y avait des Italiens qui appelaient leur fille Azzurra, ou leur magasin ou leur entreprise, car tout le monde parlait de la voile. J’espère que cette victoire engendrera le même enthousiasme. » .

Réaction du skipper-barreur, Francesco Bruni : « C’est une fabuleuse journée. Nous sommes vraiment contents. L’équipe a réalisé un excellent travail, surtout face aux problèmes que nous avons eus aujourd’hui – un hélicoptère a volé notre vent lors du premier bord de près. La marque a été positionnée très étrangement et enfin le spinnaker est tombé à l’eau avec notre piano restant accroché! Tommaso Chieffi et mon frangin, Gabriele au mât ont fait un boulot remarquable. Je crois que le fait que nous venons tous du même pays et que nous parlons tous la même langue nous aide à remporter cette victoire. »

Résultat final du Trophée Louis Vuitton – Nice
1. Azzurra
2. Emirates Team New Zealand
3. Synergy
4. TeamOrigin
5. All4One
6. BMW Oracle
7. Artemis
8. TFS-Pages Jaunes

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Calmer le jeu pour éviter la casse

Safran Transat Jacques Vabre E
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Cependant en écoutant Marc Guillemot ce matin lors de la vacation, on comprenait très vite, que l’urgence était ailleurs et que l’heure n’était pas aux grandes conversations nocturnes : « Il y a pas mal de vent, autour des 25, 30 nœuds et c’est un peu musclé… Pour l’instant, Je n’appréhende rien du tout, ce qui m’intéresse, c’est de garder la trajectoire et de sécuriser le bateau et ne pas casser le matériel ! »

Même son de cloche du côté du leader de la classe Multi 50, confronté au même dilemme : conserver la meilleure vitesse tout en préservant le matériel comme le confirmait Franck-Yves Escoffier : « Depuis cette nuit, on doit calmer un peu le jeu. On a des rafales à 26 nœuds, pas mal de cargos dans les environs, bref c’est un peu tendu même si avec Safran en ligne de mire, on ne désespère pas de passer devant. C’est notre objectif depuis le début et depuis les avaries de nos petits camarades, on ne s’est pas beaucoup préservé, on a cravaché… De la barre, de la barre, de la barre… »

Derrière, alors que Foncia fêtait hier soir son passage de l’arc antillais en faisant une bringue d’enfer dixit Michel Desjoyeaux, le deuxième groupe s’apprête lui aussi à franchir cette porte symbolique.

Ils ont dit :

Michel Desjoyeaux, Foncia : « Nuit paisible, sous pilote. On est resté jouer au poker jusque tard dans la nuit. Après la deuxième bouteille de whisky. Jérémie est parti se coucher. Tant pis pour lui, il avait la main. Tiens lui aussi!? A défaut de partenaire, je suis resté faire des patiences, pour finir le gin. Après tout, ya pas de raison que seuls les terriens puissent faire la bringue le samedi soir. Bon, c’est pas le tout, mais maintenant, on va ronfler dur. A deux mains ! Avec la gueule de bois Mich sur Foncia. »

Alex Pella, W Hotels : « Nous marchons très bien puisque nous sommes parvenus à sortir de la pétole avant les autres bateaux de notre groupe, et ceux qui étaient le plus collés à notre tableau arrière. Notre décision d’aller plus au sud fonctionne à merveille car nous avons touché du vent avant les autres, ce qui nous a ainsi permis de réduire les écarts. La seule petite chose négative est que nous rencontrons quelques petits problèmes avec le compas, c’est un vrai casse tête. Cela chamboule un peu le rythme de quarts et du travail car nous passons notre temps à essayer de le réparer, mais quant au reste, nous sommes réellement très heureux de notre position ».

Classement à 5h00 :
IMOCA 60
1 Safran (M Guillemot – C Caudrelier) à 619,8 milles de l’arrivée
2 Groupe Bel (K de Pavant – F Gabart) à 66,1 milles du premier
3 Mike Golding Yacht Racing (M Golding – J Sanso) à 270,4 milles du premier
4 Foncia (M Desjoyeaux – J Beyou) à 523,4 milles du premier

Multi 50 :
1 Crêpes Whaou ! (FY Escoffier – E Le Roux) à 723,9 milles de l’arrivée
2 Guyader pour Urgence Climatique (V Erussard – L Féquet) à 1523,9 milles du premier
3 Région Aquitaine Port-Médoc (L Roucayrol – A Alfaro) à 1735,7 milles du premier

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Safran ne lâche rien

Safran Guillemot Caudrelier 2009
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Marc Guillemot et Charles Caudrelier avaient déjà terminé deuxièmes de la dernière édition de la Transat Jacques Vabre après avoir longtemps espéré l’emporter. Cette désillusion, même relative, aurait pu porter un coup à leur entente, mais les deux ont décidé de rester fidèles à leur pacte et visiblement, bien leur en a pris.

Derrière, on essaye de pousser les feux. Kito de Pavant avouait même avoir étalé un gros vrac suite à un départ au lof sous spi. Ce qui tend bien à prouver que pour aller chercher cette première place, il faut naviguer sur le fil du rasoir. C’est aussi ce que fait l’équipage de Crêpes Whaou ! qui voudrait bien, ne serait-ce que pour le panache, finir devant les premiers monocoques IMOCA. Mais, la fatigue aidant, il importe de conserver la lucidité nécessaire pour ne pas aller au delà des limites du déraisonnable… Tous les concurrents joints à la vacation témoignent d’ailleurs de cet engagement de tous les instants, des heures de veille volées à la fatigue, d’un déficit de sommeil…

Même dans le deuxième peloton, on se surprend à se battre pour une place, d’Akena Vérandas (Arnaud Boissières – Vincent Riou) qui espère encore pouvoir venir chatouiller le tableau arrière de ses prédécesseurs à Foncia qui fort d’une quatrième place assurée, irait bien s’inviter sur le podium à la faveur d’un retour dont le double vainqueur du Vendée Globe a le secret. En longeant la côte sud de la Martinique qui l’avait vu triompher de la deuxième étape de la Mini-Transat en 1991, Michel devrait sûrement ressentir le goût si particulier que provoque l’appétit de victoire. Les deux navigateurs de Foncia, qui ont reçu un petit mot d’encouragement de Fabrice Santoro, ont là un soutien fortement symbolique, quand on connaît la faculté qu’avait le tennisman à redresser des situations désespérées.

Ils ont dit :

Charles Caudrelier, Safran, « C’est agréable, ça glisse bien, on a de bonnes conditions. On peut pas rêver beaucoup mieux pour une arrivée. En revanche, même s’il fait chaud, pour l’instant c’est toujours le ciré, car il y a de l’embrun ! Pour l’instant c’est zéro relâche, d’autant qu’on ne maîtrise pas tout. Au portant, ça change vite, de temps en temps, c’est nous qui gagnons quelques milles, et parfois c’est Groupe Bel. Plus on aura un matelas important d’ici l’arrivée, mieux ça ira ! »

Michel Desjoyeaux – Foncia : « Ça va chaudement à bord de Foncia. On a du vent soutenu, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Cette nuit, par contre, c’était un peu mou, donc on a fait quelques zigzags pour choisir notre point de passage et ce sera le sud de la Martinique. Par contre, pour le ti-punch, il faudra attendre un peu ! »

Dee Caffari, Aviva : « Nous sommes heureusement bien installés dans les alizés. J’ai reçu un e-mail de Sam l’autre jour ; c’était vraiment sympa d’avoir de ses nouvelles. C’était comme pendant le Vendée Globe avec des messages de Sam, des bavardages avec Brian. Il ne manque plus que Cali et notre petit gang sera reconstitué… »

Erwan Le Roux – Crêpes Whaou !  : « Il y a peu de différence de vitesse avec les monocoques, du coup on a du mal à revenir. D’autant que l’on est obligé de tirer des bords de vent arrière pour aller jusqu’à l’arrivée. En passant le long des cotes, on cherchait un peu plus de pression et on l’a trouvé, on a maintenant entre 20 et 25 nœuds. Concernant la vie à bord, tout va bien… On ne va pas se plaindre non plus… »

Classement de 20 heures
Monocoques
1 SAFRAN Marc Guillemot – Charles Caudrelier Benac à 761,4 milles de l’arrivée
2 GROUPE BEL Kito De Pavant – François Gabart à 48,5 milles
3 MIKE GOLDING YACHT RACING Mike Golding – Javier Sanso à 278 milles

Multicoques
1 CRÊPES WHAOU ! Franck Yves Escoffier – Erwan Leroux à 877 milles de l’arrivée
2 GUYADER POUR URGENCE CLIMATIQUE Victorien Erussard – Loic Fecquet à 1473 milles
3 REGION AQUITAINE-PORT MEDOC Lalou Roucayrol – Amaiur Alfaro à 1707,1 milles

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Groupama 3 amarré au Cap

Groupama 3 au Cap
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C’est vers 14h00 (heure française) que Franck Cammas et ses neuf équipiers ont pu toucher terre après deux semaines de mer : Groupama 3 avait dû abandonner sa tentative de record sur le Trophée Jules Verne le onzième jour suite à la rupture de la cloison de bras arrière bâbord. Il aura donc fallu cinq jours pour que le trimaran géant rallie l’Afrique du Sud où l’attendait l’équipe technique de Groupama qui va installer un chantier « flottant » puisqu’il n’est pas nécessaire de mettre le bateau au sec.

Franck Cammas et ses hommes ont dû se faire remorquer quelques milles, car le moteur avait été déposé avant son départ de Brest le 5 novembre. Le vent était totalement tombé avant qu’il ne reprenne de la vigueur en vue du port, permettant à Groupama 3 de terminer à la voile mais il a dû patienter en rade en raison du trafic maritime. Le trimaran géant est désormais amarré au ponton de la base de Shosholoza, le défi sud-africain pour la Coupe de l’America.

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Cinq arrivées en 24 heures

Passage de la porte de Saint-Barth
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Les navigateurs sont unanimes et une vague de plaisir et satisfaction l’emporte bien quand ils coupent la ligne d’arrivée de cette transat pas comme les autres. La première édition, qui touche désormais à sa fin, reste en effet marquée par la dureté des conditions météo, des dépressions et des orages, qu’a rencontré la flotte entre Saint-Nazaire et Progreso. Après plus de 32 jours de mer 13 équipages sur les 14 en course sont désormais arrivés au Mexique.
Derniers sur la route de Progreso, Stephen Card et Shaun Murphey (Orbis) sont attendus ce samedi à partir de 21h, heure française, pour fermer la ligne d’arrivée de la première édition de la Solidaire du Chocolat. Si les conditions leur permettent de progresser conformément aux dernières ETA, les Britanniques peuvent alors en finir à l’heure (14h, heure locale) où les treize équipages déjà à bon port disputeront la Régate du Monde Maya en guise de postlogue.

Le point sur les arrivées du 20 novembre

9è – Plan, les enfants changeront le monde (Denis Lazat-Frédéric Nouel) : 32j 09h 29min 00sec – 5j 16h 54min 00sec d’écart avec le premier (6,44 nœuds de moyenne)
10è – Axa Atout Cœur pour Aides (Erik Nigon-Marc Jouany) : 32j 10h 53min 40sec – 5j 18h 18min 40sec d’écart avec le premier (6,43 nœuds de moyenne)
11è – Keysource (Mike West-Paul Worswick) : 32j 11h 44min 00s – 5j 19h 09min 00s d’écart avec le premier (6,42 nœuds de moyenne)
12è – Crédit Maritime (Patrice Carpentier-Victor Maldonado) : 32j 18h 54min 00s – 6j 02h 19min 00s d’écart avec le premier (6,36 nœuds de moyenne)
13è – Adriatech (David Consorte-Arnaud Aubry) : 32j 20h 09min 00s – 6j 03h 34min 00s (6,35 nœuds de moyenne)

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De superbes conditions de glisse

Safran seul 2009 2
DR

Des conditions idéales, vent portant, puissant, mer presque plate et le bateau qui glisse à plus de 15 noeuds de moyenne sous les étoiles. Au sien de la flotte des IMOCA, le duel Safran – Groupe Bel continue d’entretenir le suspense. Marc Guillemot et Charles Caudrelier continuent de tenir la corde, mais Kito de Pavant et François Gabart ne lâchent rien. Après le passage de l’arc antillais, l’écart entre les deux bateaux s’est à nouveau stabilisé aux alentours des soixante à soixante-dix milles. Un gouffre dans des conditions de navigation stables, un différentiel ridiculement faible si jamais les conditions météorologiques deviennent tordues.

Chez les Multi50, les écarts entre les bateaux encore en course n’autorisent plus vraiment de coups stratégiques… Alors, on se donne de nouveaux défis : pour Franck-Yves Escoffier et Erwan Le Roux, c’est d’amener leur Crêpes Whaou ! sur la ligne d’arrivée devant l’armada des monocoques. Même dérivatif pour Victorien Erussard et Loïc Féquet (Guyader pour Urgence Climatique) qui se sont fixé comme objectif de parvenir au Costa Rica avant le groupe composé de Veolia Environnement, Aviva et W Hotel… Lesquels doivent surveiller avec beaucoup d’attention, la descente de 1876. Yves Parlier et Pachi Ribero ne se berçaient pourtant guère de beaucoup d’illusions sur leur position très au nord de la flotte. Le fait est que jusque là, ils continuent leur descente à belle allure. L’extra-terrestre, comme l’avait surnommé Michel Desjoyeaux lors d’une Solitaire du Figaro que Yves avait dominée de la tête et des épaules à coups d’options autant radicales qu’audacieuses, serait-il en train de préparer un nouveau tour de magie ?

Ils ont dit :
Marc Guillemot – Safran – 1er au classement de 5h IMOCA
« C’est une bonne nouvelle d’apprendre que l’on maintient l’avance sur nos petits camarades! On a de superbes conditions de glisse ! »

François Gabart – Groupe Bel – 2ème au classement de 5h IMOCA
«On va vite, on a du vent au portant sous spi, ca glisse a toute vitesse… A ce rythme là, on va y arriver vite au Costa Rica ! Non je plaisante, on sait que les conditions de vent vont beaucoup évoluer jusqu’à la fin et il faudra sans doute faire quelques zigzags jusqu’à l’arrivée… Tant mieux d’ailleurs, car cela créera peut-être quelques ouvertures pour aller chercher Safran, mais bon, on ne va pas non plus tenter le diable ! »

Victorien Erussard – Guyader pour Urgence Climatique – 2ème au classement de 5h Multi50
« On a touché l’alizé et on parvient à faire un cap un peu plus rapprochant vers la Barbade, mais ce qui est vraiment intéressant, ce sont les vitesses. On va enfin pouvoir se rapprocher un peu et aller chercher le groupe d’Imoca devant nous. Ca fera un peu de bagarre car, malheureusement, avec les soucis techniques des collègues et l’avance de Crêpes Whaou !, l’enjeu est désormais limité. Cependant l’objectif reste bien de conserver cette deuxième place. »

Classement de 8 heures
Monocoques
1 SAFRAN Marc Guillemot – Charles Caudrelier Benac à 954,9 milles de l’arrivée
2 GROUPE BEL Kito De Pavant – François Gabart à 61 milles
3 MIKE GOLDING YACHT RACING Mike Golding – Javier Sanso à 271,2 milles

Multicoques
1 CRÊPES WHAOU ! Franck Yves Escoffier – Erwan Leroux à 1057 milles
2 GUYADER POUR URGENCE CLIMATIQUE Victorien Erussard – Loic Fecquet à 1450,8 milles
3 REGION AQUITAINE-PORT MEDOC Lalou Roucayrol – Amaiur Alfaro à 1671,3 milles

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Grandes ambitions chez X-Yachts.

Xc 42
Xc 42

La gamme Xc : confort et sécurité maximum sans sacrifier les performances
La gamme Xc définit la nouvelle référence des voiliers de croisière : large autonomie, grands volumes de rangement, aménagements et ébénisteries dans la pure tradition scandinave faite de style et de perfection, mais surtout incomparable plaisir de naviguer. Les Xc bénéficient d’une ergonomie soignée dans chaque détail, de lignes au V légèrement plus profond que la gamme performance procurant volume et passage doux à la mer et une habitabilité impressionnante.
Avec un toucher de barre formidable, doux et précis le Xc 45 est un succès international. La presse ne s’y est pas trompée en le nommant European Yachts of The Year 2009 dans la catégorie Luxury Cruiser.
Les premiers exemplaires du Xc 42 ont touché l’eau au printemps 2009, quelques pieds de moins, mais tout aussi talentueux, le succès est immédiat, bluffant les premiers journalistes à l’essayer par son comportement.

La gamme Xc s’enrichit

Le premier Xc 50 sera mis à l’eau à la fin de cet hiver, et suscite déjà un intérêt important. Grand frère du déjà classique Xc 45, il en reprend les lignes mais utilise son plus grand volume pour offrir la possibilité d’un troisième cabinet de toilette, d’un deuxième coffre dans le tableau arrière, d’espace pour un générateur plus puissant et pour une machine à laver et de nombreux rangements supplémentaires. Début 2011 une nouvelle version proposera une soute à voile équipée d’une bannette et de toilettes pour un marin.
En parallèle le développement du futur Xc 38 avance rapidement, et les premiers moules sont en fabrication. Le Xc 38 s’adressera tout d’abord à un public mûr qui recherche un bateau facile à manoeuvrer seul ou en couple, avec une seule cabine pour invités. Comme sur ses aînés le cockpit est équipé de deux barres à roues, et d’une table fixe abritant le lecteur de cartes, l’ancre reste à poste dans un support qui permet aussi d’amurer un Gennaker.
Le chantier se dit convaincu que le Xc 38 sera le plus populaire de la gamme Xc.

Victoire au RORC
Propriétaire d’un X-312, avec lequel il a beaucoup couru en équipage, puis un X-35, Nicolas de La Fournière s’est orienté vers le X-34 dont les caractéristiques sont plus polyvalentes. Ainsi juste après sa livraison en avril 2008, Nicolas de La Fournière a effectué sur son nouveau X-34 une croisière de plusieurs mois qui l’a conduit de Loctudy en Sardaigne via le Portugal et l’Espagne, avec son épouse et ses enfants. Ayant constaté que les programmes en double commençaient à s’étoffer, notamment au sein du RORC, Nicolas de La Fournière a décidé de former un équipage avec Martin Imbert, a recueilli le parrainage de la banque privée MIRABAUD et a commencé à partir d’octobre l’entraînement en double à La Trinité-sur-Mer. Un jeu de voiles adapté au bateau, à son programme et à son équipage a été conçu avec la Voilerie North Sails.
Arrivés prêts pour la Cervantes (Cowes – Le Havre) Exile/Mirabaud, grâce à une très bonne gestion de sa vitesse, des courants et des angles termine premier toutes classes, IRC2 et 2 Handed. C’était l’entrée en matière d’une saison qui allait enchainer la victoire en 2 handed à la Morgan Cup puis à Cowes Dinard… Il termine 3eme en IRC 2 de ces deux courses.
Puis vint la Rolex Fastnet Race, une course de 5 jours, où la capacité de récupération compte tout autant que la gestion de la météo … Exile/Mirabaud termine la course premier 2 Handed et premier en IRC 2 devant 146 équipages.
Après cette exceptionnelle saison Nicolas parle avec satisfaction de son X-34. Certes, ce n’est pas une coque planante comme certain de ses compétiteurs directs, mais le point fort de ce bateau réside dans ses aptitudes au près et dans les descentes au VMG jusqu’à 18-20 noeuds. Excellent entre 8 et 12 noeuds, c’est aussi un très bon coursier bien équilibré dans la brise.
A noter aussi les vainqueurs du Trophée Atlantique 2009 :
IRC 2 : X-40 Félix à Gilles et Samuel Prietz
IRC 3 : X-34 Team Mordicus à G. Hauser

Comme chaque année, le stand X-Yachts, avec le nouveau Xc42 en vedette, sera situé à l’entrée du Hall 1 du Nautic de Paris qui ouvrira ses portes le 4 décembre prochain.

Source : X-Yachts
www.x-yachts.fr

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La flotte subit les aléas de la météo

Safran duo 2009
DR

Il n’est jamais agréable de sentir son trône vaciller sous l’impulsion de quelques gaillards déterminés. Et de la détermination, les cow-boys rouges en ont. François Gabart et Kito de Pavant ne laisse aucun temps de répit à leurs faux frères gris souris… La fin de course promet donc d’être haletante et sous haute tension pour ces deux équipages. A priori, il ne devrait pas y avoir autant d’incertitude concernant les troisièmes et quatrièmes places qui semble solidement installées sur les porte-bagages de Mike Golding Yacht Racing (Mike Golding – Javier Sanso) et Foncia (Michel Desjoyeaux – Jérémie Beyou). Et pourtant ceux-là pédalent comme s’ils avaient le diable à leurs trousses… Jérémie annonçait à la vacation que Foncia déboulait à 18 noeuds sous grand spi et que dans ces conditions les deux navigateurs se relayaient sans relâche à la barre.

Bagarre de chiffonniers
Pour la cinquième place, c’est plutôt un combat au corps à corps, même si Yves Parlier et Javier Sanso (1876) estimaient qu’ils risquaient de subir la mitraille des trois équipages du sud qui ne sont séparés que par quelques pauvres milles. Roland Jourdain et Jean-Luc Nélias (Veolia environnement) ont d’ailleurs passé quelques heures à naviguer à vue avec Brian Thompson et Dee Caffari (Aviva). Malheureusement, les deux Britanniques envisagent de faire un arrêt express à Sainte-Lucie pour réparer un générateur défaillant… Il restera aux deux compères cornouaillais à contrer aussi les assauts de W Hotel qui, sur une route un peu plus sud, semble bénéficier d’un peu plus de pression. Mais comme le notait Roland Jourdain à la vacation de midi, cette bagarre est, au bout du compte, stimulante et permet de continuer à se sentir pleinement dans le match.

C’est un autre stimulus qui permet à Crêpes Whaou ! de continuer de filer à belle allure vers Purerto Limon. La perspective de couper la ligne les premiers au Costa Rica, est source de motivation pour Franck-Yves Escoffier et Erwan Le Roux qui ont relégué, leur plus proche poursuivant Guyader pour Urgence Climatique à plus de mille milles. Pour d’autres encore, la seule idée de couper la ligne suffit à leur bonheur. Hervé Cléris et Christophe Dietsch (Prince de Bretagne) ont accumulé suffisamment de galères depuis le début de cette Transat Jacques Vabre pour avoir chevillé au corps cette envie toute simple : achever le travail entamé depuis quelques mois…

Ils ont dit :

Marc Guillemot – Safran – 1er au classement de 17h
 IMOCA
« Tout va bien à bord. On est passé tout près de Marie Galante. Ce n’était pas facile avec des grains et les aléas des canaux antillais, On s’est fait tanker par un front nuageux, Maintenant, on en est sorti, on est content. C’est un peu plus confortable. On a perdu un peu de temps et c’est revenu derrière mais ça va, car on craignait encore davantage. C’est dommage, que ça ne s’arrête pas à Pointe à Pitre, ça nous aurait arrangé ! Je plaisante, on est très content d’aller jusqu’au Costa Rica.»

Erwan Le Roux – Crêpes Whaou ! – 1er au classement de 17h Multi50
« On a contourné l’ile de la Barbade en fin de nuit, on s’apprête à passer les Grenadines. Maintenant il va falloir composer avec les grains. Ëtre vigilant ! C’est fatigant mais on est en forme pour attaquer la dernière ligne droite. »

Yves Parlier – 1876 – 5ème au classement de 17h IMOCA
«On est sorti de nos vents d’est et le vent a molli. On s’attend à un passage difficile dans les prochaines 48 heures. Ca devait passer mais là, ça ne passe plus ! On risque de manger un peu notre pain noir. Du coup, on ne regarde pas encore vers la Mer des Caraïbes, on regarde la grosse bulle qui est devant nous. On va quand même essayer de trouver une petite veine de vent. »

Classement à 17 heures :

IMOCA 60
1 Safran (M Guillemot – C Caudrelier) à 1203,8 milles de l’arrivée
2 Groupe Bel (K de Pavant – F Gabart) à 55,9 milles du premier
3 Mike Golding Yacht Racing (M Golding – J Sanso) à 205,3 milles du premier
4 Foncia (M Desjoyeaux – J Beyou) à 459,3 milles du premier
5 1876 (Y Parlier – J Sanso) à 556,3 milles du premier

Multi 50 :
1 Crêpes Whaou ! (FY Escoffier – E Le Roux) à 1269,8 milles de l’arrivée
2 Guyader pour Urgence Climatique (V Erussard – L Féquet) à 1395,5 milles du premier
3 Région Aquitaine Port-Médoc (L Roucayrol – A Alfaro) à 1542,6 milles du premier

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Hong Kong accueille les Extreme 40

Extreme 40 Asian Series
DR

Six courses ont pu être disputées avec un vent de 12 à 15 noeuds avec des rafales de 18 noeuds. En début de journée, le bateau de Shirley Robertson a été heurté par Paul Campbell James sur The Wave, Muscat et la coque sérieusement endommagée. Shirley Robertson explique ce qui s’est passé : « C’est vraiment frustrant car nous avons eu une belle première course et commencions à nous habituer aux conditions. The Wave, Muscat était juste derrière nous, mais ils ont accéléré en nous heurtant de plein fouet. Il y a une fissure dans la coque, non loin de la cadène. Le choc a désolidarisé le winch. Leur tangon a frappé le nôtre et il n’était pas facile de séparer les bateaux. Nous avons dit à notre invité de s’allonger sur le pont, car on avait peur de la suite...” Rumbo Almeria a été sorti de l’eau et une équipe examine les dégâts en ce moment. L’Ecossaise espère être de retour sur l’eau demain.

Pour Thierry Barot, un Français basé à Hong Kong et skipper de China Team, c’est un rêve qui se réalise. « Je suis super content de courir ici entre les ferries, les jonques dans ce magnifique lieu. Le niveau est tellement élevé qu’après la moindre faute, on se retrouve à l’arrière de la flotte. »

Nick Moloney connaît bien les Extreme 40, mais souligne également que les conditions exigent une vigilance accrue. « Cela fait du bien de naviguer dans ce port, mais le plan d’eau est très technique et il faut surveiller de près le vent qui varie énormément en force et en direction car il souffle entre les bâtiments. »

Demain, des courses sont programmées de 10 heures à midi (heure locale) et ensuite pendant l’après-midi les 24 marins seront rejoints par 20 jeunes, qui vont pouvoir découvrir les plaisirs de la glisse devant le Royal Hong Kong Yacht Club.

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