« Le vent était bien différent de ce que nous avons connu sur le circuit européen et avec deux nouveaux membres dans l’équipage nous sommes contents d’avoir obtenu ce résultat. On ne s’attendait pas à remporter l’épreuve ! Nous avons maintenant hâte de courir à Singapour », a déclaré Pete Cumming à l’issue de cette victoire. A bord de Masirah, le jeune Omanais Khamis Al Anbouri confiait également sa satisfaction : “Je pense que je suis le premier Omanais à naviguer à Hong Kong depuis Sinbad. Je suis vraiment heureux de participer à cette série professionnelle avec des marins talentueux. C’est une grande expérience pour moi et je crois que désormais je suis un marin pro ! » Nick Moloney (BT) termine donc second, mais peut se consoler après sa victoire lors du prestigieux tour de l’île le week-end dernier. Le duel au sommet entre Masirah et BT a bien eu lieu. Derrière, une lutte s’est également engagée entre China Team et Rumbo Almeira, skippé par la double médaillée d’or Shirley Robertson. Lors de la dernière course, il fallait que l’équipe chinoise menée par le Français Thierry Barot termine devant Robertson pour obtenir une place sur le podium. En terminant second dans cette course qui comptait double, China Team s’est emparé de la troisième place au classement général. La prochaine étape de ce nouveau circuit asiatique se disputera à Singapour du 11 au 15 décembre. La troisième et dernière étape aura lieu à Muscat en février.
Classement final 1 Oman Sail – Masirah 104 points 2 BT 93 points 3 China Team 71 points 4 Rumbo Almeira 62 points 5 The Wave, Muscat 57 points 6 Red Bull Extreme Sailing Team 54 points
Quelques instants après leur arrivée à Puerto Limon, Marc Guillemot et Charles Caudrelier Benac ont donné une conférence de presse. En voici quelques extraits.
Marc Guillemot : .- « C’est une victoire qui s’est faite sans la main de Thierry Henry, ça il faut vraiment le souligner c’est très important ! (rires). Cette victoire est géniale pour tous ceux qui ont passé énormément de temps sur ce projet, les gens de Safran, les architectes et toute mon équipe : tout ce monde qui s’est investit avec beaucoup d’intérêt et beaucoup de passion. Cette victoire est vraiment formidable. C’est génial, on avait dit qu’on reviendrait pour faire mieux qu’en 2007, c’est fait ! Ca n’a pas été facile, c’était un gros travail sur le bateau, ces bateaux sont exigeants, on le sait mais on n’a pas molli, on a fait une bonne paire avec Charles pour maintenir le rythme, on a réussi à maintenir ceux qui était derrière et ça me fait vraiment plaisir. On est allé jusqu’au bout du bout, on n’a jamais molli, on en a bavé, on est vraiment content. C’était une grande transat, par sa longueur et par le niveau des compétiteurs, l’acharnement de chacun pour la gagner et donc la victoire sera d’autant plus belle à savourer par la suite.
. – Les moments les plus difficiles c’était aujourd’hui : à chaque fois que nous étions sous les grains, sous les orages, sous la pluie, sans vent, on imaginait Kito et François avec leur Vache qui Rit dévaler les pentes à 25 nœuds alors que nous étions collés à 3 ou 4 nœuds, c’était hyper dur pour le moral. Jusqu’à une heure avant la ligne on était très inquiet. Mais le principal c’est qu’on arrive devant.
.- : « C’était la course la plus difficile de ma carrière. Il y a eu plusieurs moments difficiles notamment au passage de la Guadeloupe, de Marie Galante. On a éclaté un spi et c’était vraiment une voile superbe. On était très inquiet pour la suite car on savait que pendant toute la mer de Caraïbes, on aurait à l’utiliser. Il y a eu un grand moment d’inquiétude et on s’est dit que la course allait peut être se jouer à ce moment là.
. – On ne pouvait pas donner de coup d’oeil dans le rétroviseur dans la dernière heure dans la mesure où on ne savait pas où il était. La seule chose qu’on savait c’est que toutes les périodes où on n’avançait pas on savait que lui avançait toujours. On n’osait pas imaginer de voir cette course pour laquelle on s’était bien battu nous échapper. A certains moments on la voyait s’échapper sans vraiment pouvoir réagir. C’est dur pour le moral, dans ces moments difficiles il faut rester combatifs et c’est toujours plus facile de rester combatif quand on est deux.
. – Cette course était dure pour plusieurs raisons. La première c’est qu’il y avait beaucoup de bons bateaux au départ, de bons équipages. Les conditions étaient également particulièrement difficiles ainsi que le rythme de la cours et le fait d’être à deux. Avec des duos assez semblables d’un bateau à l’autre, en tous les cas pour ce qui est du bateau qui nous suit. Nous avons le même bateau et à peu près le même équipage ; des skippers qui ont un peu de bouteille et des co-équipiers plus jeunes, issus de milieu figariste. Ca fait des duos intéressants, assez exigeants. Le fait qu’il y ait eu beaucoup de changements météo a entraîné beaucoup de changements de voiles et beaucoup de travail pour essayer de ne rien laisser filer et de garder le bateau en phase avec ses polaires, c’est-à-dire ses vitesses de prédilection. Ca veut dire que c’est exigeant, besogneux. Ca joue sur le repos et forcément sur la fatigue. Quand on sait qu’on joue la gagne ça vaut le coup.
. – A chaque course, tout le monde change évidemment et s’adapte au niveau situation. J’ai fait mon Vendée Globe, il a été particulier pour moi et forcément tout ce qui m’est arrivé sur ce parcours autour du monde m’a appris beaucoup de choses et forcément je suis arrivé sur la Transat Jacques Vabre avec peut être une autre vision des choses que sur la dernière édition. Aujourd’hui je suis certainement différent d’il y a deux et dans deux ans je dirais certainement la même chose. C’est le cours du temps.
. – Forcément au départ il y avait tellement d’équipages qui non seulement voulaient la gagner mais en étaient aussi capables. On se situait aussi dans les gens qui en avions envie mais on savait que ce serait difficile et exigeant pour tout le monde. Ce qu’il fallait c’était ne pas s’emballer dès le départ et rester serein. Lorsqu ‘on a décidé de partir avec quelques autres dans l’ouest pour aller chercher cette dépression on y est allé serein, en ayant confiance en notre bateau et notre maturité.
Charles Caudrelier Benac : . _ « Au passage de la ligne on s’est dit « on a réussi », certainement en correspondance avec la deuxième place de la dernière fois. On savait que se venger de la dernière fois serait dur.
. – Le stress m’empêchait de lâcher même épuisé. J’avais tellement envie de gagner cette course. Marc m’a impressionné physiquement. J’arrive à un âge où je commence à sentir que ma force physique peu baisser un peu. Avec 15 ans de plus que moi, Marc m’a vraiment impressionné.
. – Cette course a été dure parce qu’il y avait un inconfort permanent, on était tout le temps trempé. Il y a beaucoup de voiles à bord de ces bateaux et le choix est énorme. La manœuvre de chaque voile est compliquée. C’est la première fois que je me rends compte de l’exigence de ces bateaux et de la difficulté à les mener en solo. Tout ça plus la pression que nous a mis Kito…
. – Kito est capable d’aller très vite. François est hyper brillant ! Pour la première fois ils avaient le même bateau que nous . Pourquoi on est allé plus vite ? Peut être parce qu’on avait la niaque du premier. On les a toujours trouvé trop près et on était obsédé par eux. Ils n’avaient peut-être pas la même énergie que nous. Il faut qu’on discute avec eux. Il y a des moments où on allait plus vite, à d’autre c’était eux. On a fait une belle trajectoire mais on n’a jamais lâché ! »
Franck-Yves Escoffier à chaud sur la ligne d’arrivée : « C’est un peu incroyable d’avoir une telle arrivée. On est en pleine forme mais j’avoue qu’on a un peu tiré sur la paillasse comme on dit. Il a fallu cravacher. On s’était donné comme objectif d’arriver les premiers de toute la flotte car sans objectif, on aurait été mauvais. Le bateau est super, il est bien né, c’est un avion. Mais il faut savoir le maîtriser. Avec celui là, on a plus de risques de se mettre sur le toit qu’avec le précédent ! »
Peu après leur arrivée lors d’une conférence de presse Franck-Yves Escoffier et Erwan Le Roux sont revenus sur les temps forts de leur course.
Franck-Yves Escoffier : « On a eu des accueils sympas mais ici à Puerto Limon, entre le feu d’artifice, le monde sur le quai… C’était un grand moment. Le départ est aussi quelque chose d’intéressant. Il y a toujours ce petit taux d’adrénaline qu’il faut avoir quand on est compétiteur. Je crois qu’on a pris le meilleur départ en Multi 50 d’ailleurs. Il y a eu un moment fort hier également, quand on a failli retourner le bateau. Ca n’était pas drôle. J’en souri maintenant mais rétrospectivement je me dis qu’on n’est pas passé loin. Erwan qui est plus jeune que moi a dû me freiner à certains moments. »
Erwan Le Roux : « Le chavirage d’Actual a été un moment fort, particulièrement déstabilisant. Mais je crois que le moment le plus fort a été le bord de reaching qu’on s’est fait sur l’Atlantique. C’était fabuleux, le bateau volait sur l’eau. C’était magique. »
Quant aux regrets, pour Franck-Yves Escoffier en tant que Président de la Classe, la déception concernant la classe est évidente : « On était sur le point de réussir à la faire décoller, avec de nouveaux arrivants. Malheureusement, ces deux nouveaux bateaux ne sont pas à l’arrivée. On a manqué un peu de concurrence mais il ne faut pas oublier Guyader pour Urgence Climatique. Ils n’ont pas encore les finances pour faire un bateau comme Crêpes Whaou ! et je leur souhaite de trouver. J’espère qu’avant que je ne quitte cette classe, il y aura une vraie flotte de bateaux comme le notre. »
Avec la tempête qui a essuyé la flotte, Erwan Le Roux parle aussi ce matin des conditions musclées rencontrées pendant cette Transat : « Il y a eu des moments difficiles pour les passages de perturbations, quand on est allé chercher les fronts à trois reprises. Après un passage de front, la mer est chaotique, énorme. Le bateau souffre beaucoup et on souffre avec lui. Ce sont toujours des moments très difficiles. Le bateau a souffert. Extérieurement il n’y a pas grand-chose, c’est surtout intérieurement. Le moteur n’a pas tenu et c’est le seul gros souci que nous avons rencontré. Dans les grosses dépressions, il s’est désolidarisé de la coque. C’est un gros souci qui aurait pu se terminer très très mal. Pour le reste, ce ne sont que de petites choses » .
Nouveauté Wichard, MX est une manille de mouflage entièrement forgée en inox HR et destinée à la reprise de fortes charges. Elle est à utiliser dans le cas de manoeuvres statiques et notamment soit en remplacement des terminaisons d’emmagasineurs (poulie de mouflage…) soit dans le cas d’une drisse de grand-voile mouflée (2:1).
Remplacement des terminaisons d’emmagasineurs : MX remplace avantageusement les terminaisons d’emmagasineurs et notamment les poulies de mouflage en offrant un ratio poids / résistance exceptionnel. Elle peut donc être utilisée soit : – En remplacement des poulies de mouflage sur les émérillons – En remplacement de la terminaison inférieure de la tourelle (mousqueton etc.) en cas de reprise de tension du guindant par le bas.
Utilisation pour les drisses de grand-voile mouflées (ou 2 :1) : MX a été spécifiquement développée pour s’adapter aux dimensions de la majorité des tétières de grand-voile. Elle peut donc être utilisée dans le cadre de drisse mouflée (ou 2:1) permettant d’étarquer plus facilement la grand-voile et de hisser celle-ci sans efforts.
Un excellent ratio poids / resistance : Forgée en acier inox HR, MX offre un ratio poids / résistance excellent. A diamètre de cordage égal, MX offre en comparaison des poulies classiques à la fois des charges largement supérieures ainsi qu’ un encombrement et un poids réduits.
Un design spécifiquement étudié : Grâce à son design spécifique, MX permet une excellente répartition des efforts. Ses formes particulières permettent de positionner précisément le cordage avant utilisation et d’éviter l’usure prématurée du cordage.
Facile à installer : MX ne requiert aucune connaissance particulière en matelotage. Son installation est aussi facile que celle d’une manille grâce à son manillon autobloquant Wichard éprouvé.
Fiable et sans entretien : Monobloc, la MX ne contient aucune pièce mobile (ex: réa) pouvant se casser. D’autre part, elle ne nécessite aucun entretien particulier.
Données techniques MX – 3 tailles disponibles : MX6, MX8 et MX10 – Pour cordages de 8 à 14mm – 100% forgée en inox HR haute résistance – Charges de travail : 1040 Kg (MX6), 1760 Kg (MX8), 2640 Kg (MX10) – Charges de rupture : 2300 Kg (MX6), 4100 Kg (MX8), 6000 Kg (MX10) – Poids : 0,044 Kg (MX6), 0,096 Kg (MX8), 0,186 Kg (MX10)
Ces innovations seront à découvrir au Salon Nautique de Paris : Hall 2.1 stand C60.
Mastervolt annonce que le module de puissance tout en un GPX-5 a été déclaré vainqueur de sa catégorie aux récompenses Dame du METS 2009 dans la section Machinerie, Systèmes Mécaniques et Electriques. Le panel de juges indépendants a salué les innovations du GPX-5, qui constitue la première véritable solution hybride pouvant répondre aux besoins de puissance à bord. L’appareil combine de manière habile un groupe électrogène, un convertisseur et un chargeur de batterie avec l’alimentation quai afin de fournir comme à la maison la puissance nécessaire le moment voulu. Le système détecte la mise en route d’appareils avec des charges de démarrage importantes, tel que la climatisation ou un four micro-ondes. Pour les 30 premières secondes, le convertisseur alimente complètement la charge depuis les batteries puis le groupe prend le relais.
Marc Persoon, Directeur Marketing de Mastervolt, a commenté sur le prix “Les nominations du DAME sont reconnues comme étant la plus importante compétition au monde pour les nouveaux équipements et accessoires marines. Nous sommes donc très heureux de recevoir ce prix aujourd’hui. Chez Mastervolt, nous portons une attention permanente à la conception industrielle, le développement de matériel hi-tech afin de non seulement obtenir des produits plus petits et plus légers, mais également des produits qui s’adaptent parfaitement à l’environnement marin. Nous faisons tout pour intégrer les bons logiciels et l’électronique de puissance dans nos produits.” Lorsqu’on lui parle de l’avenir, Marc Persoon indique, “Plus de 125 produits ont été sélectionné cette année, et le secteur Machinerie, Systèmes Mécaniques et Electriques était extrêmement compétitif. Ce prix est donc la confirmation que nos développements permanents correspondent aux attentes du marché. De nombreuses innovations sont en cours pour l’année prochaine.” Le nouveau système GPX-5 de Mastervolt est disponible en 12V, 24V et 48V, est livré avec un panneau MasterView Easy, et est garanti 5 ans.
Rapidement les NEC furent un succès auprès de cette clientèle avant de s’étendre à d’autres catégories (VOR 70 par exemple) mais aussi à certains chantiers et surtout au «simple» plaisancier. En 2009, Profurl lance sa nouvelle gamme d’emmagasineurs au nom évocateur NEX :à travers cette nouvelle génération d’emmagasineurs, c’est tout le savoir-faire et la R&D Profurl que vous retrouvez. Plus léger, compact, performant et ergonomique mais aussi plus facile à utiliser, NEX fait vraiment la différence.
Le bureau d’études intégré qui travaille également sur les produits Wichard (Profurl faisant partie du Groupe Wichard depuis 2003) a intégré un ensemble de fonctionnalités essentielles au bon fonctionnement des NEX afin d’offrir performance, sécurité, facilité d’utilisation ainsi que des terminaisons innovantes. – Performance : optimisation des dimensions et poids de toutes les pièces, diamètres de galettes optimisés pour plus de confort dans les manoeuvres. – Sécurité: immobilisation de la drosse pendant les phases de déroulement de la voile pour éviter les accidents. – Facilité d’utilisation : système d’attache rapide et ergonomique des voiles, installation rapide de la drosse, montage simple et réglage précis du système complet. – Des terminaisons innovantes : fruit de la collaboration avec Wichard, le spécialiste des produits forgés, Profurl vous propose une gamme étendue de terminaisons innovantes alliant fonctionnalité, légèreté et encombrement optimisé.
Composition de la gamme NEX : La gamme nex est composée de 4 modèles: nex 0.9, nex 1.5, nex 2.5, nex 5.0. Grâce à cette gamme homogène, Profurl couvre les bateaux allant de 6m jusqu’à 18m et des voiles de 35m² à 150m². A noter que des tailles supérieures sont disponibles, pour cela consulter Profurl.
Fidèle à sa réputation, Profurl a sélectionné rigoureusement les matériaux utilisés pour la fabrication de cette nouvelle gamme d’emmagasineurs (aluminium et inox Haute Résistance) et a apporté un soin tout particulier aux finitions afin de garantir l’esthétisme du produit mais aussi sa longévité. Comme tous les produits Profurl, les NEX sont sans entretien, les roulements à billes étant montés en bain de graisse étanche (sauf pour le NEX 0.9) ce qui évite l’entrée d’impuretés (eau, sel, sale etc…).
Les innovations NEX : Afin de faciliter l’utilisation des voiles volantes montées sur emmagasineur, Profurl a intégré un certain nombre de fonctionnalités qui rendent vraiment service en apportant performance, sécurité et facilité d’utilisation: Performance : S-GRIP: Tenue supérieure du cordage. Le design spécifique de la gorge permet la déformation du cordage afin d’obtenir: – Une meilleure tenue du cordage (même mouillé) – Un enroulement plus facile des voiles – De limiter l’usure prématurée de la drosse OPTIMAL FURLING : Enrouler sans effort. L’optimisation des diamètres de galettes offre le meilleur rapport vitesse / effort permettant d’obtenir le couple de rotation idéal et donc : – de faciliter les manoeuvres d’enroulement – de reduire les efforts à fournir X-LITE SYSTEMS : Légèretè avant tout. Grâce au design général, les dimensions et poids des pièces (tourelle, émerillon et terminaisons) sont optimisés afin : – d’améliorer les performances du voilier – de manipuler aisément les systèmes
Sécurité : SECURITE SAFE SYSTEM : Débrayage de la drosse. Système déjà présent sur les anciens modèles et qui permet d’immobiliser la drosse lors du déroulement de la voile et ainsi : – de prévenir les accidents ou dégâts liés à une drosse qui circule librement – de manoeuvrer plus rapidement et plus facilement – de limiter l’usure du cordage
Facilité d’utilisation : I-CONNECT : Système d’attache rapide de la voile. Disponible sur les mécanismes de tourelle et d’émerillon, il permet d’attacher et de détacher rapidement les voiles : – système rapide et ergonomique (manoeuvrable d’une seule main) – axe imperdable complétement intégré et solidaire – pas de manipulation avec garcette – Pas de risques de blocage provoqués par des cordages annexes TUNE & LOCK : Réglage et mise en place. L’installation et le réglage du carter se fait par une seule vis : – Réglage précis du carter adapté à la sortie de la drosse et en fonction du plan de pont – Limite les frottements inutiles de la drosse – Installation rapide avec 1 seule vis pré-montée QUICK FIT : Installation de la drosse. Permet d’installer ou de démonter rapidement et facilement une drosse déjà épissée. – Installation rapide – Possibilité d’épisser à longueur – Possibilité de laisser la drosse à poste sur le pont – Possibilité d’interchangeabilité des systèmes sans changer la drosse
Terminaisons : des solutions innovantes : Les terminaisons des emmagasineurs NEX sont le fruit de la collaboration en Profurl et Wichard, le spécialiste de l’accastillage marin forgé. Ces terminaisons ont été spécifiquement développées afin d’offrir un des meilleurs ratios poids / résistance. MX : manille de mouflage Wichard – En standard sur NEX 2,5 et NEX 5 – Remplace les poulies de mouflage classiques (2:1) – Possibilité d’utilisation en palan 2:1 sur la tourelle – Possibilité d’utilisation en 1:1 (par noeud simple) – Dimensions et poids optimisés – Charges de travail et de rupture remarquables – Entièrement forgée en inox HR – 3 tailles disponibles : MX6, MX8 et MX10 – Pour cordage de 8 à 14mm Mousqueton à chape Wichard – En standard sur tous les modèles – Boule ergonomique pour une meilleure manipulation – Dimensions et poids optimisés: sans pièces intermédiaires de fixation – Forgé en inox HR avec coloration noir – Charges de travail et de rupture remarquables
Ces innovations seront à découvrir au Salon Nautique de Paris : Hall 2.1 stand C60.
Pour autant, Marc Guillemot et Charles Caudrelier (Safran) partent avec un avantage certain sur Kito de Pavant et François Gabart (Groupe Bel) puisque, au dernier pointage, le premier disposait d’un avantage d’environ 90 milles sur le second à près de 200 milles de l’arrivée. Autant dire qu’il faudrait un véritable coup de Trafalgar pour inverser une tendance solidement établie depuis plusieurs jours.
Même son de cloche, chez Franck-Yves Escoffier et Erwan Le Roux (Crêpes Whaou !) qui ne devraient qu’à eux-mêmes de ne pas décocher la timbale. Leur avance est suffisamment confortable pour se permettre de rejoindre la ligne à un train de sénateurs quand leurs deux poursuivants Guyader pour Urgence Climatique (Victorien Erussard – Loïc Féquet) et Région Aquitaine Port-Médoc (Lalou Roucayrol – Amaiur Alfaro) en sont encore à négocier leur atterrage sur la Barbade.
Les copains d’abord Derrière, Mike Golding et Javier Sanso (Mike Golding Yacht Racing), malgré des soucis récurrents d’électronique et de pilote font plus que de la résistance aux attaques de Michel Desjoyeaux et Jérémie Beyou (Foncia). Mais pour ceux-là, il reste encore suffisamment de milles à parcourir pour ne pas déclarer ex abrupto que le podium est définitivement joué. Pour la cinquième place en revanche, entre W Hotels (Alex pella – Pepe Ribes), Veolia Environnement (Roland Jourdain – Jean-Luc Nélias) et Aviva (Dee Caffari – Brian Thompson), c’est toujours la bouteille à l’encre. A moins qu’en solitaire sur la route du nord, Yves Parlier et Pachi Ribero (1876) ne bénéficient pas de conditions qui leur permettent de coiffer tout ce petit monde sur le poteau. Pour l’heure, le navigateur aquitain et son coéquipier espagnol ne se nourrissaient guère d’illusions sur leurs chances…
Plus à l’arrière encore, Arnaud Boissières et Vincent Riou (Akena Vérandas) tentent par tous les moyens de raccrocher ce petit train de l’amitié, quand Sam Davies et Sydney Gavignet (Artemis) essaient d’optimiser le rendement de la « grosse dame » comme ils appellent familièrement leur coursier pour le moins atypique. En attendant, les voici contraint de se rationner en gazole pour tenir jusqu’à l’arrivée.
Classement de 17 heures Monocoques En mode furtif:SAFRAN Marc Guillemot – Charles Caudrelier Benac et GROUPE BEL Kito De Pavant – François Gabart MIKE GOLDING YACHT RACING Mike Golding – Javier Sanso à 411,7 milles de l’arrivée FONCIA Michel Desjoyeaux – Jérémie Beyou à 592,8 milles de l’arrivée W HOTELSAlex Pella – Pepe Ribes à 1039,1 milles de l’arrivée
Multicoques 1 CRÊPES WHAOU ! Franck Yves Escoffier – Erwan Leroux à 152,6 milles de l’arrivée 2 GUYADER POUR URGENCE CLIMATIQUE Victorien Erussard – Loic Fecquet à 1628,7 milles du leader 3 REGION AQUITAINE-PORT MEDOC Lalou Roucayrol – Amaiur Alfaro à 1837,6 milles
Le skipper Pete Cumming a confié sa satisfaction à l’issue de cette journée : « Nous participons avec 50% de notre équipage habituel, ce qui montre bien que les nouveaux membres, Khamis [Alanbouri] et Leigh [McMillan], s’intègrent bien à l’équipe. Khamis a connu une excellente journée. Il s’améliore chaque jour et cela fait plaisir de voir qu’il devient un membre à part entière de l’équipe ». Cependant, Pete Cumming a avoué que ses hommes ont commis une faute élémentaire lors de la dernière course de la journée. En effet lors du passage de la marque, l’équipage a eu du mal à hisser son spinnaker. Mais des fautes ont été également commises par BT, qui avait dominé l’épreuve jusqu’ici. L’équipe s’est réunie à la fin de la journée pour discuter et reste confiante pour la suite de l’épreuve. Autre déception de la journée, l’abandon à partir de la quatrième course de la nouvelle équipe Red Bull qui a rencontré des soucis avec son système hydraulique. Avec trois places de second, China Team, l’autre nouvelle équipe, a passé une très bonne journée et confirme ainsi tout son potentiel. Les dernières courses de cette étape à Hong Kong se disputeront demain après-midi. Ensuite les bateaux seront transportés à Singapour pour la seconde étape prévue à partir du 11 décembre.
Résultats après 4 journées de course : 1. Oman Sail Masirah 78 2. BT 71 3. Rumbo Almería 53 4. China Team 48 5. The Wave, Muscat 48 6. Red Bull Extreme Sailing Team 46
Les classements se suivent et égrènent les milles à la manière d’un sablier. D’un fichier à l’autre, les écarts jouent à l’élastique et l’heure est à l’étirement en tête. A désormais moins de 240 milles de l’arrivée au Costa Rica, Marc Guillemot et Charles Caudrelier-Bénac ne cessent de conforter leur avance sur leurs poursuivants directs, Kito de Pavant et François Gabart. Barrant sans relâche, les hommes de Safran ne ménagent pas leur peine mais avouaient ce matin profiter d’une nuit reposante pour se constituer quelques forces pour la dernière ligne droite.
90 milles derrière les leaders et désormais positionnée sur une route qui diffère largement de celle de Safran, la Vache a mis du Nord dans sa route. Avec une confortable avance sur le troisième, Mike Golding Yacht Racing, à bord de Groupe Bel on a manifestement décidé de jouer son va-tout. Entre les deux monocoques de tête, le mano à mano a tourné ces derniers jours en la faveur des deux Bretons et leur a donné une confiance relativement solide en la possibilité de conjuguer leur avenir en rose à Puerto Limon.
En attendant, un peu plus au Nord, on ose, on tente et forcément on espère. Jusqu’au bout Kito et François navigueront avec le panache qu’on leur connaît. En effet, si pour l’heure le scénario final s’affirme en la faveur des premiers, pas question pour les deuxièmes de se contenter d’assurer un podium qui a d’ores et déjà fière allure quel qu’en soit l’ordre final.
Malgré les apparences, en Multi50 aussi le dénouement est sujet à bien des questions. Difficile en effet de savoir pour le moment si Franck-Yves Escoffier et Erwan Le Roux remporteront leur pari et seront, comme ils l’espèrent, les premiers à couper la ligne devant la jetée de Puerto Limon. Frustrés de n’avoir pas pu se mesurer avec les concurrents attendus sur cette neuvième Transat Jacques Vabre, les marins de Crêpes Whaou ! campent fermement sur leurs positions et feront tout pour avoir le privilège d’être les premiers à s’amarrer au Costa Rica.
Ils ont dit : Marc Guillemot (Safran) : «Cette nuit nous fait du bien : c’est une nuit de repos. De plus on avance et ça nous ne déplait pas. On n’est plus arrosé : par rapport à ce que l’on a pu vivre au départ, ça nous fait du bien de ne plus avoir la tête mouillée. Le vent est mollissant : il faut effectuer des manœuvres et déplacer le matériel pour équilibrer le bateau dans les petits airs… On va faire les déménageurs ! A l’heure actuelle, la position du deuxième bateau nous permet de voir la fin de la course avec sérénité. Toutefois, tant que la ligne n’est pas passée, on reste très concentré. La dernière ETA nous ferait arriver à Puerto Limon le 24 septembre entre 1h30 et 4h(TU) du matin. ».
Mike Golding (MG Yacht Racing) : « Nous avons l’impression de voir la fin de ce qui ressemble un peu à un cavalier seul ce qui est dommage. Il n’y a pas vraiment de possibilités de rattraper les bateaux de devant, on se retrouve un peu tous seuls et on essaye de ne pas prendre de décisions impulsives pour garder le bateau en un seul morceau. Pour l’instant, les écarts sont identiques et importants devant et derrière. Nous ne pouvons pas réellement trouver de stratégies pour reprendre des milles significatifs. »
Classement de 8 heures Monocoques 1 SAFRAN Marc Guillemot – Charles Caudrelier Benac à 199,9 milles de l’arrivée 2 GROUPE BEL Kito De Pavant – François Gabart à 90,5 milles 3 MIKE GOLDING YACHT RACING Mike Golding – Javier Sanso à 318,5 milles Multicoques 1 CRÊPES WHAOU ! Franck Yves Escoffier – Erwan Leroux à 278,6 milles de l’arrivée 2 GUYADER POUR URGENCE CLIMATIQUE Victorien Erussard – Loic Fecquet à 1630,1 milles 3 REGION AQUITAINE-PORT MEDOC Lalou Roucayrol – Amaiur Alfaro à 1830,6 milles
En Imoca, on sait trop à quel point Marc Guillemot et Charles Caudrelier-Bénac ont cette saine revanche à prendre sur l’édition passée de l’épreuve et leur deuxième place. A bord de Safran, ils font depuis quelques jours la course idéale mais n’oublient pas qu’ils ont à leurs trousses Kito de Pavant et François Gabart, deux marins qui tenteront tout ce qui est en leur pouvoir pour contrarier les plans des leaders. En Multi 50, le challenge de Franck-Yves Escoffier et Erwan Le Roux visant à arriver avant les monocoques est à portée d’étraves.
Quatre monocoques naviguent désormais en mer des Caraïbes, engageant un dernier acte complexe. Soumis à des grains violents et des vents moyens soutenus, ceux qui ouvrent la marche trouvent actuellement des conditions très éloignées de la carte postale idyllique. La faute à une dépression installée dans le golfe de Panama, générant des vents de secteur Est soufflants 25 à 30 nœuds le long des côtes colombiennes. Pour se déjouer des écueils du phénomène actuellement rencontré, les frères ennemis, Safran et Groupe Bel, vont devoir, en théorie, en faire le tour par le Nord, se rallongeant ainsi la route mais échappant à ses effets pervers.
Mode furtif ? Les hommes de Safran, comme ceux de Groupe Bel ont encore un joker dans leur jeu par l’entremise du mode furtif et ce midi, les interrogations ne manquaient pas quant à la possibilité d’y avoir recours. A bord de Safran, Charles Caudrelier-Bénac confiait que l’idée avait un temps été à l’ordre du jour mais que décision avait été prise de garder cet atout pour plus tard… pour les derniers milles avant l’arrivée. L’incroyable scénario d’une flotte disparaissant en partie des écrans de contrôle à quelques encablures de l’arrivée est donc bel et bien à envisager, autant dans la bagarre à couteaux tirés que se livrent les deux prétendants au titre en monocoque, que pour Crêpes Whaou ! qui faute de concurrent direct entend bien aller damner le pion aux camarades de l’autre classe.
Ils ont dit…
Charles Caudrelier – Safran – 1 er au classement Imoca de 11h « Les conditions se sont un peu calmées par rapport à cette nuit. C’est plus calme, mais franchement ce n’était pas les vacances ! C’est très exigeant ce temps là. Moi je barre en short, ca peut paraître agréable mais en fait on est en permanence trempé. Ca sent la fin : on dort peu et on fait de nombreuses manœuvres. Le mode furtif… haha… (rires). Je ne sais pas si c’est très drôle, il faut voir, mais pour vous ce ne serait pas marrant de ne pas savoir qui est en tête ? »
Crêpes Whaou ! – Frank- Yves Escoffier – 1er au classement Multi50 de 11h « On continue à cravacher, on aimerait arriver avant les monocoques, c’est notre objectif, et ça l’est depuis le début. Maintenant on navigue près des côtes, cette nuit c’était superbe il y avait plein d’étoiles. Depuis le début on a croisé des cargos, on les reconnaît bien par leurs lumières, c’est différent des bateaux de pêches. On a aussi croisé une tonne, un truc entre chien et loup, on l’a vraiment évité de justesse. Il y a eu des nuits où on ne voyait ni l’horizon, ni les vagues, du coup on a dû être sur le pont très souvent pour barrer. On aura vraiment pris du plaisir à ça et on remercie ces foutus Imoca devant parce que ça nous fait un vrai défi. On pense arriver demain matin, dans la molle ».
Loïc Fecquet – Guyader pour Urgence Climatique – 2ème au classement Multi50 de 11h « On prend beaucoup de plaisir mais par contre il pleut, c’est assez surprenant. C’est une petite pluie dans les grains. Quand c’est un peu dur techniquement comme là, il faut faire bien attention aux vagues. La météo n’est pas très claire depuis 2 ou 3 jours donc on n’est pas encore sûr de l’angle qu’on va choisir pour arriver sur La Barbade. Le mode furtif, on va sans doute l’utiliser, mais ce sera certainement au dernier moment. Si on ne s’en sert pas, ça sera plutôt bon signe parce que ça voudra dire qu’on aura suffisamment d’avance pour ne pas avoir à s’inquiéter de ceux qui sont derrière. On devrait passer la Barbade le 24 et arriver le 28 dans la journée ».
Classement de 17 heures Monocoques 1 SAFRAN Marc Guillemot – Charles Caudrelier Benac à 435,5 milles de l’arrivée 2 GROUPE BEL Kito De Pavant – François Gabart à 72,3 milles 3 MIKE GOLDING YACHT RACING Mike Golding – Javier Sanso à 283,2 milles
Multicoques 1 CRÊPES WHAOU ! Franck Yves Escoffier – Erwan Leroux à 549,6 milles 2 GUYADER POUR URGENCE CLIMATIQUE Victorien Erussard – Loic Fecquet à 1553,3 milles 3 REGION AQUITAINE-PORT MEDOC Lalou Roucayrol – Amaiur Alfaro à 1743,3 milles