Jones revient d’abord sur le travail accompli au cours des deux derniers mois à Ras Al-Khaimah. « La météo a été fabuleuse et nous a permis de sortir pratiquement tous les jours. Nous avons accompli tout ce que nous voulions faire. Bien sûr si on avait disposé de plus de temps, cela aurait été magnifique, mais nous sommes contents d’être où nous sommes aujourd’hui. Nous aurons encore du travail à faire à Valence, mais toutes les décisions majeures ont été prises. On va heureusement pouvoir profiter de la transportation pour faire une pause pendant les fêtes et je crois que tout le monde attend cela. Toute l’équipe travaille à fond depuis deux mois et nous avons tous besoin de nous reposer pendant quelques semaines. Comme cela nous reviendrons en pleine forme en janvier pour attaquer le dernier bord à Valence ».
Avec la décision de la justice américaine de refuser le choix de Ras al-Khaimah, l’équipe d’Alinghi doit s’adapter à la nouvelle donne. Murray Jones : « Certes, les conditions seront bien différentes à Valence, parce que l’on ne peut pas prévoir facilement les conditions de vent. Même au cours d’une course, il va falloir s’attendre à des bascules et à des changements de vitesse. L’hiver à Valence n’est pas évident. Il faut s’y adapter et être capable de changer de vitesse en trouvant les bonnes voiles. Nous allons pousser le bateau plus que jamais. Les deux équipes vont faire cela. Connaître ses limites dans ces courses sera peut-être le facteur clé, qui déterminera le résultat final. On se trouve transporté dans un autre monde quand on est à bord de ces bateaux et je crois que le public sera séduit ».