Au terme d’une première journée organisée pour les médias afin de promouvoir les atouts des Extreme 40, Tan Wearn Haw, à la barre de China Team, s’est dit satisfait de la performance de son équipe. «Cela fait du bien de commencer cette série avec une victoire et tout semble bien fonctionner maintenant pour nous. Les conditions m’ont surpris – du beau temps avec du soleil, une bonne brise, un excellent début! J’espère que ce sera pareil pour les jours à venir.»
Six courses ont pu être organisées avec plusieurs changements de parcours. En tout, les organisateurs ont mis en place quatre parcours différents afin de profiter au maximum du potentiel du plan d’eau. La dernière course, un run sur 1,5 km avec une fenêtre de six minutes pour le départ, a été remportée par The Wave, Muscat. Une bonne manière pour l’Omanais Khamis Al Bourrai de fêter son 34ème anniversaire. Le marin a expliqué qu’il a beaucoup appris avec cette équipe d’Oman Sail avant d’ajouter : « J’ai hâte de ramener ces bateaux à Oman et de participer à une épreuve chez moi. Les Omanais pourront alors voir ce qui se passe en Asie et en Europe. »
Pour Pete Cumming (Masirah) la journée n’a pas été des plus faciles. « Les conditions étaient bien plus variables que prévues. Les parcours ont été difficiles aujourd’hui. Le Directeur de l’épreuve nous a dit qu’il voulait s’amuser… Mais cela a été fort intéressant. Ici ce sera la régularité qui comptera. Nous avons cinq jours pour nous y habituer. »
Classement – Jour 1 China Team – 23 BT – 23 Red Bull – 23 Oman Sail Masirah – 23 The Wave – Muscat – 20 Rumbo Almeria – 14
Cette première série asiatique a été mise en place pour faire découvrir ces machines aux médias et aux entreprises locales.Lors de la première étape à Hong Kong, les organisateurs ont ainsi pu inviter à bord une soixantaine de sponsors potentiels. L’année prochaine, une série comme celle qui existe déjà en Europe pourrait être mikse en place. Un sentiment qui enthousiasme les responsables des institutions sportives locales, qui essayent de développer les sports nautiques à Singapour.
Un héros local sera à la barre de China Team cette semaine.Tan Wearn Haw espère que sa connaissance du plan d’eau permettra à son équipe de profiter des vents faibles et variables qui ont tendance à souffler à Singapour. Haw, qui a barré l’ACC de China Team lors de la dernière édition de la Coupe, prévoit une large gamme de conditions et espère néanmoins que le vent se renforcera sous les grains pour offrir aux visiteurs un beau spectacle. A Hong Kong l’équipe a terminé à une surprenante troisième place, devant des adversaires plus expérimentés.
China Team n’est pas la seule nouvelle équipe en lice. L’équipe Red Bull, skippée par Roman Hagara avec à ses côtés Hans-Peter Steinacher vient également de rejoindre le circuit. Hagara participe depuis 25 ans aux disciplines olympiques, mais a déclaré cette semaine que pour lui ces machines rapides représentent l’avenir du sport.
Les deux équipes d’Oman s’aligneront aussi à Singapour. Masirah a remporté le Série Européenne (l’ex-iShares Cup) et la première étape du circuit asiatique à Hong Kong. Deux Omanais du projet Oman Sail seront de nouveau à bord de ces Extreme 40. La double médaillée d’or des J.O. Shirley Robertson skippera quant à elle Rumbo Almería avec un équipage européen. Après sa seconde place à Hong Kong, l’Australien Nick Moloney sera de retour sur BT.
Entre six et huit courses sont prévues à Singapour à partir devendredi et jusqu’à mardi.
Le skipper revient sur ses expériences avec Michel Desjoyeaux sur Foncia : "Cela m’a forcément apporté beaucoup sur le plan sportif. En naviguant avec Michel Desjoyeaux, on apprend, on découvre une façon différente de naviguer et d’organiser le travail sur le bateau. J’en suis revenu avec plus de connaissances qui me seront utiles dans mes futures navigations en solitaire. le Team Foncia est une grosse équipe structurée, capable de soutenir un rythme technique élevé tout au long de l’année. Dans l’avenir, tous les skippers devront savoir fonctionner comme cela."
La motivation plus importante que la fatigue "J’avais peur d’être fatigué en rentrant de cette Transat Jacques Vabre. Mais avant de repartir sur le Trophée Jules Verne, j’ai le temps de me reposer. Ce rythme soutenu me convient. Je suis dedans depuis la fin du Vendée Globe, j’ai beaucoup navigué, sur Banque Populaire, sur la Solitaire du Figaro, Cap Istanbul et la Transat Jacques Vabre. Je saurai retrouver le rythme rapidement, je reste très motivé !"
Le Trophée Jules Verne, le top de la technologie "Je ne pouvais pas rêver mieux. Banque Populaire V est le bateau le plus rapide et le plus abouti sur le plan technologique. D’un point de vue humain, nous serons treize sur ce bateau avec un mélange de compétences et de savoir-faires. C’est une expérience à vivre parce que je ne connais pas la course en équipage sur d’aussi longues durées. Je reste sur ma faim de mes deux expériences de tour du monde écourté."
La Solitaire du Figaro, le Vendée Globe, à la recherche du Graal "Je veux courir encore la Solitaire du Figaro. C’est la meilleure façon de rester au top. Courir en solitaire est indispensable pour se préparer au Vendée Globe. Ma recherche de partenaires se poursuit. Sur le plan technique, avec mon équipe nous avons toutes les solutions en mains pour être rapidement opérationnels sur le circuit Imoca 60′ et construire un bateau neuf. Notre démarche technique est déjà engagée."
La saison 2010, qui démarrera avec le Grand Prix de Douarnenez au printemps, sera marquée par huit nouvelles courses: – quatre épreuves en Méditerranée : la SNIM, la Roma per due, la Giraglia et le Tour du Corse, – deux tours des îles Britanniques et de l’Irlande, – une course au large de l’Allemagne, – une épreuve en Manche, dédiée aux Class40, – le Championnat du Monde à Gijon en Espagne, – un chrono autour de l’île de Groix…
La vocation internationale de la Class40 l’incite à repousser toujours plus loin ses frontières en termes d’organisation de courses. La Class40 cherche également à animer plusieurs bassins maritimes à la fois. Le Championnat du Monde 2010, qui se tiendra à Gijon en juillet, sera comme un trait d’union entre nordistes et sudistes. Le calendrier précis sera présenté dans le détail lors de l’Assemblée Générale de la Class40 le 9 janvier 2010, à Marseille, mais d’ores et déjà la classe regarde vers 2011 avec le projet d’une transat Est-Ouest pour le début du printemps 2011. Le départ de la Global Ocean Race, un tour du monde en double avec escales, sera donné en septembre 2011 (arrivée prévue en mai 2012). Son organisateur a déjà enregistré dix inscriptions et la classe estime que 15 à 20 duos devraient être au départ. Suite au succès remporté par la Solidaire du Chocolat, la class40 fera tout pour que l’événement soit reconduit en 2011.
Calendrier 2010 Bassin Méditerranéen SNIM 2-5 avril – en équipage Marseille Roma Per due 18-25 avril en double Giraglia 12 – 19 juin en équipage – départ de Saint Tropez Tour de Corse Du 11 au 22 octobre en équipage
Nord Pantaenius Rund-Skagen 24 mai / Helgoland – Kiel 510 milles Round Britain and Ireland Départ de Plymouth le 6 juin En double avec escale Sevenstar Round Britain & Ireland Départ de Cowes le 23 août 1760 milles – Sans escale – Equipage
Manche / Atlantique Grand Prix de Douarnenez 30 avril au 3 mai – Equipage Douarnenez Normandy Channel Race 13 au 23 mai – Départ de Caen – Double ou Equipage (à définir) 1050 milles en Manche et Mer d’Irlande Record SNSM Départ le 20 juin – Equipage St Nazaire Chrono Class40 Du 2 au 4 juillet Lorient / Tour de l’Ile de Groix Championnat du monde Du 22 au 25 juillet – Equipage Gijon (Espagne) Happy Baie! À La Trinité sur Mer 3 au 5 septembre – Equipage Parcours côtiers – Multi classes
Route du Rhum Départ le 31 octobre – Solitaire St Malo – Guadeloupe
Vers 9h00 vendredi prochain, le maxi trimaran Banque Populaire V larguera les amarres avec à son bord l’équipage du Trophée Jules Verne au grand complet. Le multicoque, qui ne pouvait quitter les pontons lorientais ces derniers jours tant les conditions de vent et de mer étaient mauvaises, va enfin pouvoir prendre le large le temps de quelques milles et permettre à ses treize hommes d’équipage de naviguer à son bord.
Pascal Bidégorry, skipper du maxi trimaran revient sur ce départ en convoyage : « Nous avons finalement décidé de rallier le port de Brest car cela nous permet d’une part de naviguer avec l’équipage au complet et d’autre part de nous rapprocher de Ouessant. Cela fait plus d’un mois que les conditions à Lorient sont très difficiles et que nous sommes bloqués à terre. Nous devrions avoir une météo sympa vendredi avec pas mal de vent, 25 nœuds de Sud Est pour le départ. Nous arriverons à Brest en milieu d’après-midi où le bateau continuera son stand-by. »
Si le départ en convoyage ce vendredi est bien certain, il n’en est pas autant pour le « grand départ » comme le souligne Pascal « pour le moment aucune fenêtre météo ne semble se profiler à l’horizon pour que nous puissions partir en record, alors il va falloir patienter encore un peu. »
Equipage du Trophée Jules Verne Pascal Bidégorry, Ronan Lucas, Kévin Escoffier, Yvan Ravussin, Pierre-Yves Moreau, Xavier Revil, Emmanuel Le Borgne, Florent Chastel, Ewen le Clech, Thierry Chabagny, Erwan Tabarly, Yann Eliès et Jérémie Beyou.
A découvrir sur ce stand de Course Au Large donc, toutes les publications de l’agence, avec entre autres : le DVD de la victoire de Michel Desjoyeaux dans le Vendée Globe, le livre de Yann Eliès "Survivant des mers du Sud", mais aussi "L’année de la voile 2009" signée Dominic Bourgeois… et bien sur le tout nouvel opus du magazine Course Au Large, numéro 39, avec en couverture le Safran de Marc Guillemot, bateau le plus léger de la flotte IMOCA,qui vient de prouver sur la Transat Jacques Vabre qu’il était également un bateau marin, capable d’affronter la tempête et de résister au très gros temps en allant vite. Très vite. Un bateau de guerre, en somme. D’où la Une de ce numéro hivernal dans lequel nous revenons sur l’implacable victoire de Marc Guillemot et Charles Caudrelier.
A découvrir encore dans ce numéro 39 :
Dossier spécial Trophée Jules Verne Mais au menu de ce numéro 39 de Course Au Large, on trouve également un dossier spécial très complet sur le Trophée Jules Verne, pour lequel nous avons choisi de donner la parole aux hommes de l’ombre : architectes, barreurs, routeurs, chefs de quart, météorologues… Tout pour décrypter les passionnantes tentatives autour du monde que mènent cet hiver les équipages de Pascal Bidégorry et Franck Cammas, à la poursuite de la barre mythique des 50 jours. En théorie, l’affaire serait jouable en 43 jours…
Bruno Peyron tenté par le Rhum ! La mise en perspective de ce grand ensemble consacré au tour du monde absolu en équipage est assurée par deux autres sujets : un retour passionnant sur l’exploit de Commodore Explorer signé d’une nouvelle plume dans notre magazine – le reporter Philippe Joubin – et un entretien très complet avec le maître en la matière : Bruno Peyron. Un « boss » retrouvé qui donne son avis sur Banque Populaire V et Groupama 3… et en profite pour annoncer sa probable participation à la prochaine Route du Rhum, à bord de son catamaran géant !
A lire également dans ce nouveau numéro de Course Au Large un dossier sur la Volvo Ocean Race, avec un interview de Franck Cammas sur le nouveau défi de Groupama pour les deux prochaines éditions, suivi d’un article sur les précédents équipages français ayant tenté l’aventure. Francis Joyon et son nouveau record vers l’Ile Maurice ne sont pas oubliés, pas plus que les 6.50 et Class40, via des retours sur leurs transats automnales respectives. Les adeptes de match-race, eux, s’intéresseront à un décryptage de la première niçoise du Louis Vuitton Trophy et cette surprenante victoire italienne. Et puis, bien sûr, vous trouverez dans cet opus 39 de Course Au Large vos rubriques habituelles – Actualités, iIs ont dit, Cahiers de l’IRC – agrémentées comme de coutume par les plus belles images de voile du moment.
Prenez la barre de votre maxi-multicoque, étudiez la météo et les polaires de votre bateau, adaptez la toile (cinq configurations différentes sont proposées) et mettez vous en stand-by au nord de Ouessant, par le travers du phare de Créac’h…
Elancez vous à l’assaut du tour du monde et tâchez d’être de retour au cap Lizard en moins de 50 jours, 16 heures et 20 minutes pour battre le record de Bruno Peyron et de l’équipage d’Orange 2, toujours détenteurs du chrono absolu autour de la planète. Toutes les informations nécessaires à l’aventure sont fournies et actualisées en temps réel sur l’écran de votre ordinateur ou de votre iPhone : vitesse et direction du vent, cap du bateau et vitesse, compas, météo fournie par la prestigieuse NOAA américaine…
Prenez la bonne fenêtre météo…
Très complète et ergonomique, l’interface du jeu propose également un mode programmation, qui vous permettra d’anticiper vos moments de veille. Car, comme en mer, il vous faudra récupérer pour rester lucide, prendre les bonnes décisions au bon moment et tâcher d’aller le plus vite au bon endroit. A vous les pointes à plus de 40 nœuds… sans oublier cependant de rechercher les moyennes élevées s’installant dans la durée pour avoir une chance de réussir ce tour du monde par les trois caps, dans le meilleur chrono possible.
Tout comme pour le Trophée Jules Verne réel, il n’y a pas de date imposée pour prendre le départ. Le choix de la fenêtre météo de départ est déterminant. En revanche, outre les franchissements des caps – Bonne Espérance, Leeuwin et Horn – deux portes des glaces sont imposées le long du 60e sud, au milieu de l’océan Indien et au milieu du Pacifique. Gare aux icebergs pour ceux qui seraient tentés d’aller flirter plus près encore du continent Antarctique, avant ou après ces passages obligés…
Des instructions de course détaillées, avec coordonnées géographiques précises des marques, sont accessibles à tout moment pour rectifier le tir si nécessaire – il est par exemple possible de revenir franchir une porte. Ou de tout recommencer si votre début de course n’est pas satisfaisant. Néanmoins, seul un tour du monde complet peut être validé et permettre d’accéder au classement. Enfin, n’hésitez pas à inviter vos amis et regardez le positionnement de leurs bateaux sur la cartographie interactive, histoire de rendre votre aventure encore plus passionnante.
Le jeu est entièrement gratuit et défend le principe d’égalité entre tous les joueurs, donc aucune option n’est payante.
100 abonnements au magazine Course Au Large à gagner !
Les 100 skippers qui inscriront les 100 meilleurs chronos autour du monde se verront offrir un abonnement de 1 an au magazine Course Au Large, le seul magazine dédié 100% à la compétition en mer.
Les inscriptions sont ouvertes… bon vent et bonne chance à tous ! Le jeu « Jules Verne Trophy » est accessible depuis ce site www.courseaularge.com et sur www.liveskipper.com.
Les résultats de ce « Jules Verne Trophy » seront publiés dans le magazine Course Au Large.
Un quatrième skipper vient de rejoindre les trois skippers déjà inscrits. Après le Canadien, Derek Hatfield, l’Américain Brad van Liew et le Français, Christophe Bullens, c’est un Polonais qui a confirmé son inscription aujourd’hui. Il s’agit de Zbigniew Gutkowski, surnommé ‘Gutek’, qui a rejoint Sir Robin Knox-Johnston et le Maire de La Rochelle au Salon Nautique de Paris afin de lancer sa campagne "Polish Ocean Racing" pour la prochaine édition de l’épreuve. À 36 ans, Gutek est l’un des plus grands navigateurs polonais.
Il a une très grande expérience de la régate et de la course au large et totalise déjà plus de 100.000 milles parcourus sur des monocoques et multicoques de 60 pieds. Zbigniew, qui est basé à Gdansk, faisait partie de l’Équipe de Voile Olympique Polonaise en 470 (1987-1995) et a couru au plus au niveau en 49er. En 2001, il était également chef de quart à bord de Warta-Polpharma dans The Race, et en 2005 il était à la barre du 60 pieds ORMA Bonduelle dans la Nokia Oops Cup. Il a également tenté de battre le record du tour du monde à la voile en monocoque à bord du Volvo 60 Bank BPH, ex ASSA ABLOY.
« Cela fait longtemps que j’ai envie de participer à la VELUX 5 OCEANS », a déclaré Gutek, « La Classe Eco 60 a rendu la course accessible. Mon plus grand rêve reste le Vendée Globe. C’est donc la meilleure préparation possible, avec en prime cinq grands sprints océaniques qui constituent un véritable défi. Nous confirmerons le choix de notre bateau ainsi que tous nos partenaires et sponsors en janvier, mais la campagne Polish Ocean Racing a déjà bien commencé. Je suis impatient de devenir le premier navigateur polonais à faire le tour du monde en solitaire ».
Lors de son passage au Salon Nautique de Paris aujourd’hui, Sir Robin Knox-Johnston, l’organisateur de la Velux 5 Oceans a également souligné l’importance du développement durable dans la prochaine édition du tour du monde en solitaire avec escales. Il tient à diffuser le message qu’il est possible de travailler pour lutter contre le changement climatique à différents niveaux. La création même de la nouvelle classe Eco 60 permet de recycler les bateaux déjà existants et à travers le règlement les organisateurs mettent l’accent sur le recours aux énergies renouvelables à bord en récompensant activement les skippers qui auront une démarche durable.
Deux des inscrits annoncés à ce jour dans la Classe Eco 60, le Canadien Derek Hatfield et l’Américain Brad van Liew, ont déjà adopté ces critères de développement durable:
Derek Hatfield : « Nous allons courir en Eco 60 parce que cette classe incarne nos valeurs en matière d’environnement et d’éducation. L’objectif est de ne consommer aucune énergie fossile pendant notre tour du monde. Nous le pourrons grâce à l’utilisation des technologies éoliennes, solaires et des piles à combustible hydrogène. Nous sommes actuellement à la recherche de partenaires qui auraient ces mêmes objectifs ».
Brad van Liew : « La jauge Eco 60 n’est qu’un point de départ. Notre véritable objectif est de faire le tour du monde sans brûler une seule énergie fossile en prouvant que les courses en solitaire d’aujourd’hui n’en ont pas besoin. La classe implique l’utilisation de bateaux déjà existants, recyclés pour participer à ce qui sera une épreuve très disputée ».
« Nous étions en train de procéder à la dernière charge des batteries quand, tout à coup, le moteur s’est mis en alarme. Après vérification par Yann Mérour, il est hors d’usage. C’est contrariant car nous devrions déjà être en mer mais c’est ainsi » relate Fred Le Peutrec qui poursuit : « Il vaut mieux que cette panne survienne maintenant plutôt qu’une fois partis car, sans énergie, on ne peut dessaler l’eau de mer. Nous aurions donc été obligé de faire escale, ce qui n’est jamais simple avec un si grand bateau ». Le team Groupama s’organise pour faire venir de France un nouveau bloc moteur Yanmar. S’il peut sembler étonnant qu’un bateau à voile soit bloqué au port pour une panne de moteur, il faut savoir que, sans énergie, Groupama 3 est privé de : – Communication avec la terre – D’informations météo – De feux de signalisation et de radar – D’instruments électroniques donnant la force et la direction du vent – D’eau douce indispensable à l’hydratation de l’équipage et des aliments lyophilisés.
Et même si Groupama 3 dispose d’une éolienne et de panneaux solaires, ce ne sont que des sources d’énergie d’appoint et donc pas suffisantes pour parcourir 6000 milles (11 200 km) dans des conditions de sécurité satisfaisantes : « Depuis notre arrivée à Cape Town, nous avons décidé que Groupama 3 devait quitter l’Afrique du Sud en parfait état afin de valider tous les travaux sur le convoyage retour. Il en va de même pour le moteur » ajoute Fred Le Peutrec qui conclut : « Nous avons encore une chance d’arriver à Brest avant les fêtes de Noël. C’est désormais notre challenge car, avec un stand by pour le Trophée Jules Verne qui reste fixé au 1er janvier, il nous restera peu de temps à partager avec nos familles ».
Michel Desjoyeaux : "J’aurais trouvé très mérité que ce soit Antoine ou encore l’équipe de jeunes. Mais alors, je ne pensais pas que ce serait moi. Heureusement que je n’étais pas dans le jury cette année car je ne sais pas ce que j’aurais choisi ! C’est assez impressionnant. On dit jamais deux sans trois. C’est le résultat d’une passion de tous les instants. Je suis ému. C’est beaucoup de temps passé sur l’eau, c’est aussi la passion de la technologie. C’est des belles histoires avec des sponsors. Je ne suis pas près de prendre ma retraite et j’ai toujours le même plaisir d’être en mer. Cette année, j’ai souffert sur la solitaire du Figaro mais j’ai également eu du plaisir. C’est un vrai honneur d’être couronné par cette grande famille qui est celle de la compétition à la voile »
Les marins suivants ont reçu un trophée lors de la Soirée des Champions 2009 :
Voile légère Thomas Ribeaud, Champion du Monde d’Europe (YC Pointe Rouge) Sofian Bouvet et Jérôme Mion, Champions du Monde de 470 Jeunes (YC Antibes / Cergy Voile 95) Mathilde de Kerangat, Championne du Monde de Laser Radial Jeune (SR Rochelaises) Joseph Gueguen, Champion du Monde Jeune de planche à voile (Crocodiles de l’Elorn) Equipe de France Jeune « Les Bleuets », Championne du Monde Jeune ISAF Sophie De Turckheim, Vice-Championne du Monde de Laser Radial (YC Antibes Equipe de France Militaire) Xavier Rohart et Pierre-Alexis Ponsot, Vainqueur de la Coupe du Monde en Star (ISAF Sailing World Cup) (La Pelle Marseille / SNO Nantes) Ingrid Petitjean et Nadège Douroux, 3ème du Championnat du Monde de 470 (SN Marseille / SN Marseille) Charline Picon, 3ème du Championnat du Monde de Neil Pryde RS :X (Palmyre Atlantique Voile)
Windsurf Antoine Albeau, Champion du Monde de Slalom (SR Rochelaises) Jules Denel, Champion du Monde Jeune de Formula Windsurfing (CN Wimereux)
Monotypie Equipage Daniel Souben et son équipage, Vainqueur du Tour de France à la Voile et champions de France à bord de Courrier Dunkerque (SR Vannes)
Figaro Bénéteau 2 Gildas Morvan, Vainqueur du Trophée BPE et Champion de France Solitaire à bord de Cercle Vert (SR Brest) Nicolas Lunven, Vainqueur de la Solitaire du Figaro à bord de CGPI (SR Vannes)
6,50 Thomas Ruyant, Vainqueur de la Transat Charente Maritime – Bahia à bord de Faber France (Dunkerque Plaisance)
Classe 40 Tanguy de Lamotte et Adrien Hardy, Vainqueurs de la Solidaire du Chocolat à bord de Initiatives / Novedia (UNCL / SNO Nantes)
IMOCA Michel Desjoyeaux, Vainqueur du Vendée Globe à bord de Foncia (CN Fouesnant Cornouaille) La flotte du Vendée Globe pour ses actes de solidarité Marc Guillemot et Charles Caudrelier Bénac, Vainqueurs de la Transat Jacques Vabre à bord de Safran (SN Trinité sur Mer / ASPTT Port La Forêt)
Multicoques océaniques Franck Yves Escoffier et Erwan Leroux, Vainqueurs de la Transat Jacques Vabre à bord de Crèpes Whaouh ! (SN Baie de Saint Malo / EV Océane)
Records Pascal Bidégorry, Recordman de l’Atlantique Nord et record des 24 heures à bord de Banque Populaire V (YC Adour Atlantique) Alain Thébault, Record du monde absolu de vitesse à la voile à bord de l’Hydroptère (SN Trinité sur Mer)
Rappel des Marins de l’année depuis 2008:
2008 : Françis Joyon Record du Tour du Monde en solitaire à bord du Trimaran IDEC en 57 jours 13 heures 34 minutes et 6 secondes
2007 : Michel Desjoyeaux Vainqueur de la Transat Jacques Vabre et de la Solitaire du Figaro à bord de Foncia.
2006 : Lionel Lemonchois Vainqueur de la Route du Rhum La Banque Postale
2005 : Vincent Riou Vainqueur du Vendée Globe en 87 jours, 10 heures, 47 minutes et 55 secondes.
2004 : Faustine Merret Championne olympique de Mistral à Athènes
2003 : Xavier Rohart et Pascal Rambeau Champions du monde de Star (premier titre en Star pour la voile française)
2002 : Olivier Backes et Laurent Voiron Vice champions du monde et champions d’Europe en Tornado
2001 : Michel Desjoyeaux Vainqueur du Vendée Globe en 93 jours, 3 heures et 57 minutes