Le Horn n’est plus qu’un souvenir

Le cap Horn Gutkowski
DR

Les quatre skippers profitent de cette remontée vers Punta del Este pour revenir sur leur passage du cap Horn. Pour Brad et Derek, le pire était dans les heures qui précédaient le passage du fameux cap dur et ils ont eu le plaisir de quelques moments magiques au large du rocher. Derek Hatfield : « Le passsage du cap Horn était parfait; un soleil radieux, il ne faisait pas froid et la visibilité était bonne au milieu de l’après-midi. Juste comme il fallait, mais cela n’arrive que quelques fois par an. Je voyais longtemps la neige sur les crêtes le long des côtes chiliennes, mais le passage du Horn lui-même a été très rapide. »

- Publicité -

Après ce plaisir, la régate a repris ses droits, car Derek était bien conscient que le skipper britannique Chris Stanmore-Major restait une menace, tandis que devant « Gutek » le Polonais, pouvait encore être rattrapé.

Stanmore-Major n’avait pas autant de chance au cap Horn, car le plus gros de la dépression l’a rattrapé. Il a ainsi subi 45 noeuds de vent et a dû réduire la voilure laissant les autres s’en échapper. Le pire était que le vent ne restait pas très stable et parfois il regrettait ne pas avoir hissé plus de voile, préférant la sécurité dans ces eaux difficiles. Au départ de sa remontée vers l’Uruguay le sens du vent n’était pas aussi favorable que pour ses adversaires et au sud des Malouines il a dû revoir sa stratégie. Rasant les îles de près il a néanmoins pu accélérer et depuis 24 heures avance à une moyenne de 3 noeuds de plus que Hatfield et Gutkowski.

Classement de 6h
• 1. Brad Van Liew à 464 milles de l’arrivée
• 2. Zbigniew Gutkowski à 275 milles du leader
• 3. Derek Hatfield à 289 milles
• 4. Chris Stanmore-Major à 316 milles