Pour cette 59ème édition de la Giraglia Rolex Cup, trois journées de courses sur des parcours banane sont organisées du 19 au 21 juin avant le départ de la longue course au large en Méditerranée mercredi prochain. Quant au plateau on note le retour des fidèles de l’épreuve comme Alegre (GBR), Jethou (GBR), et Cuordileone (ITA), mais également de nouvelles constructions comme le maxi Aegir II (GBR). Parmi les autres grandes unités il y a notamment Esimit Europa 2, le 90 pieds français Med Spirit et le 85 pieds Roma (ITA).
L’équipage d’Aegir II est en train de découvrir sa nouvelle machine : un 82 pieds en carbone construit utilisant les dernières innovations de la technologie aérospatiale. Les hommes vont s’entraîner pendant trois jours avant de prendre le départ mercredi afin de mieux connaître ce bateau flambant neuf, même s’il s’agit d’un équipage qui a de l’expérience de ce parcours, ayant remporté la dernière édition dans la division croisière.
Le grand favori doit être Esimit Europa 2, qui revient pour défendre son titre avec un équipage européen talentueux. Jochen Schümann est le nouveau skipper du 100 pieds et il travaillera avec Juan Vila au poste de navigateur et Sidney Gavignet qui s’occupera des tactiques. Gavignet est très content de pouvoir participer à cette aventure : « Il y a deux choses qui m’intéressent dans ce projet avec Esimit Europa 2 – le défi technologique et le côté humain. Je suis heureux de pouvoir naviguer à bord d’un tel bateau, mais en même temps j’ai hâte de travailler avec des gens que je connais depuis des années, mais avec qui je n’ai pas eu l’occasion de naviguer jusqu’ici. »
Une des particularités de ce parcours est sa longueur. Avec ses 243 milles, il s’agit de bien plus qu’une journée de course, mais ce n’est pas non plus comme une transat. C’est à dire que les hommes n’auront pas la possibilité de se reposer et il faut savoir rester concentré jusqu’à l’arrivée. Pour Igor Simcic, propriétaire d’Esimit Europa 2, « Les dernières heures seront les plus importantes si l’on veut réussir ici. C’est cela le vrai défi. » Si l’on parle d’endurance, parmi ceux qui devraient se distinguer, on pense notamment à l’Olympien Luc Alphand, qui a toute l’expérience d’une préparation olympique rigoureuse, ainsi que des exigences des sports automobiles comme la Paris-Dakar et les 24 heures du Mans. Il embarque désormais aux côtés de Marc Thiercelin sur l’IMOCA DCNS 1000.
L’année dernière c’est le Suisse Franck Noël qui a gagné le prix pour l’ensemble de ses résultats dans les petits parcours et la course au large. Il revient cette année à bord d’un bateau neuf et sera d’autant plus déterminé à s’affirmer.