Conditions légères pour le départ de Saint-Tropez

Départ Giraglia 2014
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Après deux heures de mer, Esimit Europa 2 s’approchait de la marque au large de Cavalière-sur-mer avant de commencer le long bord vers le fameux rocher situé à 125 milles des côtes. Comme prévu, les quatre Mini Maxis restent très groupés derrière le leader. Le bateau bleu qui bat pavillon européen a coupé la ligne de départ avec la ferme intention de boucler le parcours de 242 milles nautiques à la première place sur la ligne d’arrivée. Le départ de la course s’est bien déroulé, avec une bonne pression sur la droite de la flotte. Le vent est léger et oscillant sur les premiers milles. Boris Herrmann, navigateur sur Esimit Europa 2, prévoit que l’équipe enroulera le rocher de la Giraglia jeudi au petit matin, et une arrivée du bateau dans les eaux de Monte Carlo jeudi après-midi entre 15h00 et 17h00.

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Avec des prévisions de vent léger tout au long du parcours, le skipper Jochen Schümann explique : « le vent sera très léger pour tout le monde, donc nous n’avons pas d’autre choix que de courir dans ces conditions. Nous ferons de notre mieux afin d’atteindre l’arrivée les premiers. » Pour rappel le record de la Giraglia est actuellement détenu par Esimit Europa 2 qui a établi un temps de référence en 2012 de 14 heures, 56 minutes et 16 secondes, ce qui semble vraiment hors de portée de l’équipage cette année.

La grande question stratégique sera de savoir s’il faut rester près de la route directe ou parcourir plus de milles en espérant trouver plus de vent. Les tacticiens auront au moins une, et sans doute deux zones de transition à négocier. Il sera alors très important de bien anticiper les bascules pour ne pas perdre des milles dans ces conditions plutôt légères.  Brad Butterworth, tacticien sur Jethou explique ces choix :La grande question pour sera de savoir s’il faut rester avec le groupe ou faire sa propre course. Lors de la descente vers la Giraglia, il y aura quelques décisions à prendre : rester avec la brise près des côtes ou partir directement au large… Je crois qu’il faut faire sa propre course.” Quant à la victoire au général en temps compensé, Boris Herrmann navigateur sur Esimit Europa 2 craint que les conditions évoluent après l’arrivée du 100 pieds favorisant ainsi les plus petits bateaux en lice.