Bullens a hâte de franchir l´équateur

Christophe Bullens
DR

« Je suis dedans depuis hier matin et je n’avance pas bien du tout » confiait-il ce matin à la vacation radio. « Le vent fait un peu n’importe quoi. Cela ne correspond pas du tout aux prévisions météo ».

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La plus grosse difficulté pour le skipper de Five Oceans of Smiles Too, ce n’est pourtant pas le manque de vent, mais le fait d’être privé de ses instruments depuis plusieurs semaines et de ne pas pouvoir se fier à son pilote automatique, qui fonctionne en mode compas. Christophe Bullens est donc obligé de passer un maximum de temps à la barre de son bateau pour éviter les manœuvres incontrôlées et tirer profit de la moindre risée. « Depuis hier je me suis reposé trois fois 20 minutes. Le reste du temps, je l’ai passé à barrer, donc cela fait entre 28 et 30 heures à la barre ».

Au manque de sommeil, s’ajoute le rationnement en eau potable. Le désalinisateur à bord de l’Eco 60 ne fonctionne plus et malgré la chaleur étouffante des tropiques, le skipper belge doit limiter sa consommation d’eau.Après tant d’obstacles, Christophe Bullens voit le passage de l’équateur comme un tournant dans cette première étape de la course autour du monde entre La Rochelle et Cape Town. « Ce sera vraiment bon pour le moral. Une fois le nord derrière moi, ça va commencer à sentir l’arrivée et chaque mille sera un pas de plus vers l’Afrique du Sud. J’ai vraiment hâte ». Le skipper pense sortir du Pot au Noir dans les prochaines 24 ou 48 heures et franchir l’équateur d’ici jeudi.

Pour l’heure, c’est une autre arrivée qui se prépare à Cape Town. Celle du Polonais Zbigniew Gutkowski, qui devrait logiquement grimper sur la seconde marche du podium dès demain mercredi 17 novembre, soit trois jours après le vainqueur Brad Van Liew.