Le soleil se levait à peine sur le pain de sucre lorsque Recalde a fait sauter la traditionnelle bouteille de champagne afin de célébrer sa victoire au terme d’une course particulièrement éprouvante. Contrastant radicalement avec une semaine de course placée sous le signe de la brise musclée, la dernière portion de parcours aura été marquée par les petits airs… Il s’agissait de la cinquième participation à la Buenos Aires – Rio (1200 milles) pour Cesar Recalde, et le skipper a déclaré qu’il s’agissait là – et de loin – de la plus difficile qu’il ait jamais couru. « C’était vraiment très dur », a souligné celui dont le baptême du feu sur ce parcours remonte à 20 ans… Il était alors N°1. « J’ai déjà rencontré beaucoup de vent sur les éditions précédentes, mais jamais autant et surtout jamais tant sur le nez ». Pendant plus de 10 heures, le vent n’est jamais descendu sous la barre des 40 nœuds, la moyenne sur la semaine se situant aux alentours de 25 nœuds.
Buenos Aires – Rio au près…
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