Banque Populaire nouveau leader

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La course continue…L’arrivée dans les alizés n’est pas synonyme de repos pour les duos engagés dans la septième Transat Jacques Vabre. Une véritable course de vitesse s’est engagée dans les alizés, ce qui exige toute l’attention des marins. Certes, le coup de vent est loin dans le sillage. Mais les stigmates des éléments déchaînés se ressentent toujours. Pour preuve, l’abandon de Bernard Stamm et Yann Eliès (Cheminées Poujoulat), en escale depuis 1h du matin à Sanxenxo (Espagne), à 10 milles au nord de Vigo, et qui ne repartiront pas. Les problèmes avec le safran tribord sont trop longs à réparer pour pouvoir repartir rapidement. Ou encore la courte escale de l’ancien premier, le tandem Franck Cammas/Franck Proffit (Groupama 2), qui a réalisé, tôt jeudi matin, un arrêt de 5 heures à Porto Santo pour réparer, en priorité, le palonnier d’un safran. Cette escale forcée a chamboulé le classement des multicoques puisque Groupama 2 est reparti en 3e position avec 105 milles de retard sur les nouveaux leaders, Pascal Bidégorry et Lionel Lemonchois (Banque Populaire IV), qui connaissent également des problèmes de safran. Pascal et Lionel ont ralenti pour réparer et espèrent fortement que cela va tenir. De son côté, l’équipage de Groupama 2 est reparti avec le mors aux dents. Dans le sillage du Géant de Michel Desjoyeaux et Hugues Destremau, les deux Franck alignent des moyennes d’enfer. Au pointage de 16h00, ils étaient relevés à 31 nœuds en instantané et surfaient 3 nœuds plus vite que leurs adversaires en vitesse moyenne. A ce rythme, Groupama 2 reprendrait la 2e place dès ce soir et reviendrait à hauteur du premier vendredi après-midi…
Derrière, les trajectoires des Italiens Soldini/Malingri (TIM Progetto Italia) et des deux équipages Gitana, Le Peutrec/Guichard sur le 11 et Duprey/Leroux sur le X, étaient dictées par leurs avaries passées ou présentes. Privés de safran bâbord, les Italiens n’ont pas pu aller là où ils le souhaitaient. L’escale de moins de 2 heures de Gitana X à Porto mercredi après-midi l’oblige également à suivre une route très orientale par rapport à la flotte.

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