Dix jours plus tard, le constat est douloureux : des enduits ont sauté à la jonction de la coque et des safrans. Par conséquent, les safrans en l’état actuel ne permettent pas un écoulement de l’eau optimal et des infiltrations d’eau dans la coque sont fort possibles. Jérémie Beyou et Vincent Riou restent donc vigilants pour conserver un bon compromis entre la vitesse et la nécessaire sécurité du bateau. Comme un ennui n’arrive jamais seul, Jérémie et Vincent ont vécu un week-end difficile sous les grains.
"Depuis samedi, nous sommes sous les grains, nous avons l’impression d’être les seuls à être poursuivis par les nuages." déplorait Jérémie hier dimanche. Pointés en 16ème position à une vitesse de 4,5 noeuds, DELTA DORE était englué sous les grains et mettait plus de 5 heures à s’en sortir. Peu de vent, une mer forte, de gros nuages ont donné du fil à retordre à Jérémie et Vincent dont l’objectif était de s’en sortir au plus vite, quitte à "se mettre en travers de la route". A 11h47 ce lundi, le Figaro DELTA DORE est pointé 13ème à la vitesse de 6,7 noeuds. Si Jérémie Beyou et VIncent Riou pensent toujours que l’atterrissage sur Saint-Barth sera plus judicieux par le sud, ils sont très inquiets pour l’état de leur bateau…
Il reste 1029 milles à parcourir à Jérémie Beyou et Vincent Riou qui gardent toutefois le moral : "C’est un bon exercice pour le Vendée Globe. Si l’on n’était pas capable de garder le moral sur une Transat AG2R, comment pourrait-on courir le Vendée Globe ?!"
Avaries à bord de Delta Dore
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