Arrivée prévue demain pour les Imoca

foncia
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Marc Guillemot et Charles Caudrelier (Safran) ont accompli la mission qu’il s’était fixé hier, soit revenir puis doubler Cheminées Poujoulat (Stamm/Cariou). L’objectif final reste le même : s’emparer à nouveau de la première place, celle qu’ils ont occupé pendant la première semaine de course, jusqu’après les îles Canaries. « La vitesse a un coût, l’inconfort. Le bateau sollicite beaucoup l’équipage, il n’est pas automatisé, plaisante Marc Guillemot qui ne cache pas que lui et Charles sont  toujours en mode « hyper actifs », motivés comme jamais par ce final où tout reste possible, le meilleur comme le pire. Derrière, on ne lâche rien non plus, à l’exemple de Generali (Eliès/Audigane) qui est revenu ce matin à moins d’un mille de Gitana Eighty (Peyron/ le Vaillant), toujours huitième au général. 12ème, Akena Vérandas (Boissière/Chomette) navigue encore dans l’hémisphère nord, tout comme celui qui le devance, Maisonneuve (De Jeanty/Laurent). « On a pris un petit coup au moral, avec un Pot au Noir terrible pour nous, raconte Jean-Philippe Chomette. C’est vraiment la loterie ce passage, même s’il fait parti du jeu. Cervin EnR est du coup bien revenu sur nous ».

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Derrière Crêpes Whaou ! (Escoffier/Fauconnier), très prochain vainqueur et cela pour la troisième fois consécutive, de la Classe Multi 50′ Open, on retrouve Laiterie de Saint-Malo (Erussard/Dahirel) et, encore plus loin, à 1 173 milles, en plein Pot-au-Noir, la famille Caseneuve, mère et fille étant sur le même bateau. « On a cassé la drisse qui nous permet d’hisser le gennaker ou le code zéro, explique Djamina , 24 ans. Dès le lever du jour, on va monter en tête de mât pour réparer. Mais donnez nous du vent  s’il vous plaît. C’est horrible, on tourne en rond ».

Depuis deux jours, A.ST Group (Emig/De Broc) se décale vers l’Est pour ne pas rester dans le sillage du leader Télécom Italia (Soldini/D’Ali) et pour se démarquer de Atao Audio System (Vittet/Chabagny) et de Chocolats Monbana (Grimont/Le Roux), quasi ex æquo ce matin. « C’est par là que l’on veut franchir le Pot au Noir. Il y a une opportunité à saisir, avec je pense un passage plus facile à l’est que dans l’ouest où la situation a l’air bien bloqué », analyse le marseillais Marc Emig. Pour rattraper et doubler le duo italien, la seule solution possible  est d’attaquer dans ce passage du Pot-au-Noir. Après, comme on le sait, il est tout à fait impossible de combler un retard de 80 milles dans la dernière ligne droite  vers Bahia.