Golding et Thomson inaugurent le Salon Nautique de Londres

Alex Thomson avec Mike Golding
DR

Mike, Alex et Ellen ont ensuite embarqué à bord d’un catamaran Extreme 40 sur les eaux grises du salon, une expérience que Mike a adorée et des bateaux sur lesquels il reprendrait plaisir à naviguer. « C’était génial. Voler sur une coque sur cette petite surface dans peu de vent est très chouette et c’était bien de faire quelque chose de si simple mais de si rapide et si excitant. On s’est vraiment bien amusés. Mike a profité de ce rassemblement pour évoquer la construction de son  nouveau ECOVER qui a commencé chez Hakes Marine en Nouvelle Zélande en octobre. Mike partira pour la première de ses deux visites fin Février pour environ deux semaines et ensuite il y retournera pour deux mois jusqu’à ce que le bateau soit embarqué sur un cargo pour son convoyage vers l’Europe.

4 acheteurs pour l’actuel Ecover
Depuis son démâtage le mois dernier dans la Vélux 5 Océans, le mât de rechange de l’actuel Ecover est en train d’être assemblé à Gosport. La section est la même que celle du dernier mât et il sera installé avec la même configuration. Le bateau devrait retrouver son élément naturel début février. « Nous voulons qu’ECOVER soit prêt à naviguer le plus rapidement possible. Nous pensons à la Calais Round Britain Race en fonction de la personne à qui nous vendrons le bateau ».
Mike confirme qu’il y a quatre acheteurs potentiels avec qui il a est en contact depuis quelques temps.

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Thomson de retour ?
Mike a également évoqué le drame vécu par Alex Thomson. Mike est quasiment persuadé qu’Alex sera de retour avec une passion et une motivation intactes : « Je ne pense pas que nous allons constater moins de détermination chez Alex. La perte de son bateau l’a profondément affecté et son attachement pour ce bateau était bien plus important qu’il ne l’avait imaginé. Il a été secoué mais je suis convaincu qu’il sera de retour. Tu connais les risques quand tu pars pour faire ces courses. Pour être complètement honnête, l’histoire de Seb Josse (qui a tapé dans un iceberg et abîmé son étrave pendant le dernier Vendée Globe) m’avait secoué beaucoup plus. En fait, quand tout ça est arrivé avec Alex, je commençais tout juste à penser aux icebergs. Ce n’est pas quelque chose de net mais je me disais, « bon, on arrive là où les icebergs sont possibles et il y a forcément une tension qui s’installe".