Artemis s’incline

Rolex Swan Cup Artemis Russell Coutts Swan 601
DR

La journée de clôture de la Rolex Swan Cup aura été marquée par le retour du célèbre mistral. Dans ces conditions, le comité de course a décidé d’envoyer les 99 concurrents dans un parcours côtier long de 17 milles.
 
Cette dernière manche a vu un nouveau duel se jouer entre les deux protagonistes de la catégorie des “Swan 601“, Artemis et Moneypenny. Après une semaine de compétition, les deux monotypes se retrouvent avec une parfaite égalité de points ; le même nombre en première et en seconde place. Selon les règles en vigueur, la victoire du jour de Moneypenny lui vaut donc le titre. Artemis n’a pas réussi à contrer la fabuleuse remontée des américains et s’incline sur un point du règlement.
Leonardo Ferragamo sur Cuor Di Leone n’a pas su s’imposer durant toute cette semaine et termine à la troisième place.
 
James Swartz avait depuis un moment les yeux rivés sur une victoire de la Rolex Swan Cup : « Depuis que j’ai pris livraison de mon bateau l’année dernière, je n’avais qu’une idée en tête, gagner la Rolex Swan Cup. Le rêve est devenu réalité et la journée de dimanche a été magique. Cette compétition nous a permis de réaliser nos plus belles courses et de nous mesurer à des équipages très talentueux sur les autres Swan 601. La compétition s’est révélée de très haut niveau ».
 
En dépit de la perte de la première place du classement général, Torbjorn Tornquist, propriétaire d’Artemis, se dit ravi du très beau duel que les deux voiliers se sont livrés durant toute cette semaine (…)

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En Swan 45, le mot d’ordre à bord de DSK à l’amorce de la dernière course était le contrôle systématique de Vixen et de ne jamais le laisser partir : « La course a été difficile aujourd’hui. Naviguer dans 30 nœuds de vent est un véritable challenge sur un Swan 45. Les empannages sont très délicats dans ces conditions car avec nos voiles ultra légères en carbone, la moindre erreur se paie cher. Notre but aujourd’hui était de devancer Vixen et d’arriver à intercaler au moins 5 bateaux entre lui et nous. Je voulais être certain qu’en cas d’accident ou de problèmes techniques, nous puissions bénéficier d’une marge de manœuvre. Cela a été mon unique préoccupation du début à la fin de la course », analysait le tacticien de DSK.
 
Malgré une grande confiance en son équipage, le tacticien Pietro D’Ali sait que la victoire ne tient parfois qu’à un fil: « Une victoire n’est jamais réellement acquise. Nous sommes toujours sous le coup d’une erreur tactique ou mécanique. Vixen marche fort et dans une flotte aussi importante nous ne sommes jamais à l’abri. Nous avons travaillé dur pour en arriver là et Danilo a fait un excellent travail à la barre. »
 
Le programme de DSK Comifin ne s’arrête pas là. Les italiens vont une nouvelle fois se mesurer à des adversaires tout aussi redoutables lors des Voiles de Saint-Tropez, début octobre. Ils mettront ensuite le cap sur La Valette pour la célèbre Rolex Middle Sea Race, l’une des grandes classiques méditerranéennes. Cette course au large sera un bon entraînement pour l’équipage qui participera, fin décembre, à la mythique Rolex Sydney Hobart.

Source Rolex Swan Cup