Comment appréhendez-vous ce rendez-vous de niveau mondial ?
Pierre-Loïc Berthet : « Plutôt bien. Tous les équipages sont arrivés et il y du beau monde ici à la Trinité-sur-Mer, c’est le moins que l’on puisse dire ! On se prépare pour une épreuve assez longue : elle va se disputer sur quatre jours et 11 manches sont au programme. Petite particularité : aucune ne pourra être retirée. En d’autres termes, le droit à l’erreur n’est pas permis et c’est la régularité qui paiera. On a une belle épreuve du feu sur l’eau en perspective ! »
Vous allez disputer votre premier Championnat du Monde, ça donne le trac ?
PLB : « Non, pas plus que ça. J’apprécie surtout le fait que ce Championnat du Monde programmé à la Trinité-sur-Mer tire le niveau par le haut en France. Cela pimente vraiment les choses sur le circuit et on s’est préparé en conséquence pour ne rien laisser au hasard. Hier, en fin d’après-midi, on a d’ailleurs fait une dernière petite sortie – sous le soleil et avec un bon 20-25 nœuds – pour se dégourdir un peu et s’affûter encore une fois dans la brise. »
Et cette concurrence mondiale, comment la jaugez-vous ?
PLB : « Elle est bien là ! Il faut en effet d’abord compter avec les équipages français les plus pointus de la série : l’équipe de Belvédère, vainqueur à Pornichet, les deux bateaux Région Ile de France, les bateaux Alpes-Maritimes et Défi Partagé… Du côté des étrangers, il faudra régater évidemment contre de redoutables concurrents qui maîtrisent toutes les ficelles de la série : deux équipages américains, les hollandais de Mean Machine, champions d’Europe en titre, les champions du monde en titre australiens et les anglais, vainqueurs au dernier Spi Ouest France-Bouygues Telecom… Cela fait du monde : une bonne dizaine d’équipage pour se disputer les trois premières places du podium ! »