Seulement quatre bateaux amarrés à la Rochelle

Stanmore-Major
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"La liste est encore longue mais nous sommes habitués", confiait ce matin l’Américain Brad Van Liew qui a participe à la course autour du monde pour la troisième fois. "Nous allons installer les voiles dans les prochaines 24 heures et sortir naviguer plusieurs fois en début de semaine. Ensuite il n’y aura plus qu’à nettoyer, à débarquer tout ce qui n’est pas nécessaire, et à embarquer la nourriture. Tout sera prêt mercredi."

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Même état des lieux chez le Polonais Zbigniew Gutkowski. "Je passe tout mon temps sur le bateau car il y a encore pas mal de choses à terminer, mais tout se déroule comme prévu".

Le Canadien Derek Hatfield n’en est pas à son premier tour du monde, mais comme beaucoup de skippers, il considère la séparation et l’éloignement de ses proches comme l’un des éléments les plus difficiles de cette aventure. "Je commence à penser au départ dimanche et à réaliser à quel point ce sera dur de quitter ma famille", avouait-il.

Le Britannique Chris Stanmore-Major et son équipe travaillent sur Spartan depuis leur arrivée à la Rochelle la semaine dernière. Il se dit satisfait de l’avancement des préparatifs et content de voir du monde dans le port ce week-end.

Des incertitudes planent sur la participation de deux autres skippers, qui souhaitent s’aligner au départ, mais qui sont confrontés par de sérieux problèmes. Depuis son démâtage en début de semaine dernière, alors qu’il faisait route vers La Rochelle, le skipper belge Christophe Bullens étudie toutes les options pour prendre le départ dimanche prochain. La possibilité de réparer son bateau Five Oceans of Smile a très vite été abandonnée. Restait alors une option : trouver un autre Eco 60 prêt à partir.

Les deux bateaux envisagés cette semaine, Akena Verandas (plan Finot de 1998 basé aux Sables d’Olonne), et Artech, (plan Canivenc / Dubois / Dejeanty de 2002 basé à Lorient) sont disponibles, mais posent problème côté budget. Christophe Bullens : "Il y a encore une possibilité : le bateau de Simon Chalk – qui devait à l’origine participer à cette course – serait disponible en location. Mais si je pars, c’est pour finir, donc le seul point d’interrogation est "est-ce que le bateau est suffisamment prêt pour avoir une chance d’aller jusqu’au bout ?" Ce bateau est en fait l’ancien Ocean Planet de Bruce Schwab, qui n’est pas officiellement qualifié, mais il s’agit d’un bateau fiabilisé qui a déjà bouclé deux tours du monde en course. Les organisateurs de l’événement sont actuellement en discussion avec Christophe pour envisager une manière de valider sa qualification à bord du nouveau bateau.

Le skipper australien Garry Golding est toujours à Gosport où il tente de résoudre les problèmes de gréement de son Eco 60 Oz. Il a néanmoins confirmé qu’il n’abandonnait pas son projet.