52 skippers au départ

Mini Fastnet
DR

Un hors d’œuvre de 300 milles dans un régime météo perturbé
Une belle lutte en perspective pour cette première partie de Mini Pavois vers Gijon (Espagne) distante de 300 milles. Un sprint pour la distance à parcourir, une véritable partie d’endurance pour le rythme prévu à bord… car ce sont des petits airs le tout dans un régime très perturbé qui sont attendus au large du port de Charente-Maritime et ce, sur l’ensemble du Golfe de Gascogne pour les jours à venir. Des conditions anticycloniques sont attendues sur les prochains jours et l’ensemble des concurrents s’attend à devoir lutter au coude à coude et ce, jusqu’au port espagnol. Car, qu’on se le dise, si le matériel est mis à rude épreuve dans des conditions de vent puissantes et régulières, ce sont les organismes qui sont mis à rude épreuve dans des conditions molles et irrégulières. Micro sieste au poste de barre, réglages permanents, changements de voile pour profiter de la moindre rotation ou du plus petit zéphyr, la différence se fait sur les réglages, l’assiette du bateau sur l’eau et la réactivité du skipper. Tous le savent… Aussi, il faudra puiser dans ses réserves pour sortir son épingle du jeu dans un vent tendance « minimum syndical », un vent qui pourrait être perturbé avec des phénomènes locaux assez imprévisibles. Du coup, cette première partie du parcours version océanique devrait être un hors-d’œuvre potentiellement dur à digérer pour les concurrents et il se pourrait bien que les écarts soient conséquents à l’arrivée dans le port espagnol. Une côte espagnole à surveiller de près car son approche est souvent synonyme d’orages et de surprenants phénomènes côtiers dus à la cordillère Cantabrique toute proche. Il faut savoir que cette chaîne montagneuse – le Pico Tres Mares culmine à 2 648 mètres – s’étend sur 480 km dans la continuité du massif pyrénéen. Orages violents, coups de vent piégeux à l’approche des côtes, zone de calmes tombant la nuit… Les écarts à quelques milles des côtes et de l’arrivée peuvent être conséquents, une fois la difficulté océanique avalée. Tous devront se méfier des conditions tordues et complexes de l’arrivée.
 
Contrôles de jauge et derniers préparatifs
Branle bas de combat à bord des bateaux en ce lundi 4 mai 2009… Les derniers contrôles de jauge s’effectuent et chacun y va de ses derniers préparatifs. Les coups de main restent monnaie courante chez les ministes, les ponceuses et autres perceuses passant de bord à bord. On fixe des penons sur sa grand-voile, on monte en tête de mât, on fait le tri dans les caisses embarquées et on optimise les poids à emmener pour éviter de trop surcharger le bateau. La tendance à la légèreté sera de mise, priorité à la marche du bateau.
 

- Publicité -