Cinquième lors de la première étape entre La Rochelle et Gijon, Thomas était à 26 minutes du premier. Il fallait donc qu’il comble ce retard ces derniers jours entre Gijon et les Birvideaux. C’est chose faite et avec la manière.
Dans des conditions difficiles car le vent était pratiquement aux abonnés absents depuis le départ de ce parcours lundi après-midi, le navigateur nordiste a réussi en se décalant de la route directe, à trouver les ressources mentales et physiques, régler sa petite fusée des mers au millimètre, pour grappiller des milles à ses adversaires directes Rémi Aubrun, Stéphane Le Diraison ou encore Bertrand Delesne. Une bonne maîtrise affichée par Ruyant qui, dès hier après-midi, a enfin touché une petite brise salvatrice capable de l’emmener vers la victoire aux Birvideaux suite à une réduction du parcours.
Thomas Ruyant : « C’est énorme ! Une de plus car j’ai déjà remporté cette année la Pornichet Select 6.50. Je suis satisfait de cette belle performance même si cette seconde étape du Mini-Pavois a été difficile pour les nerfs car pendant au moins 48 heures, nous étions au contact, tout le temps à vue ce qui n’est pas facile mentalement. Cette traversée du golfe de Gascogne, je m’en souviendrais ! Je suis resté toujours un peu plus à l’Est que mes adversaires et j’ai joué « gagne petit » en prenant toutes les bascules du vent et toutes les risées. Il fallait vraiment prendre ce qu’on avait car il n’y avait vraiment pas beaucoup de vent. Ensuite avec l’arrivée d’une petite brise instable hier soir, j’ai réussi à prendre de l’avance jusqu’à la victoire ce matin. Cette saison sur le circuit des Mini 6.50 est intéressante car de nombreux voiliers vont vite. Je trouve que le niveau est assez homogène. Le travail effectué en janvier et février est en train de payer. C’est la première fois que je gère aussi bien mon sommeil et mon alimentation. Je suis moins fatigué que d’habitude et puis je connais parfaitement mon bateau ».
Victoire de Thomas Ruyant
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