Yann Eliès : «Il faut faire partie de ceux qui passent»

Yann ELiès
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Comment appréhendes-tu le départ ?
C’est l’automne qui est arrivée et avec elle les dépressions qui vous nous balayer un peu sur les premiers jours de course même si le départ aux alentours du Havre devrait se passer dans des conditions à peu près agréables. On va être confronté ensuite à des conditions un peu compliquées. C’est un moment qui va être un peu délicat. Après on aura le droit de déballer des gros surfs en direction du sud. Malheureusement tout le monde n’aura pas cette chance-là. Il faut faire partie des concurrents qui passent avec un bateau le plus en bon état possible pour garder ses chances pour le sprint final.

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Et les versions des bateaux avec et sans foils, la stratégie va être la même ?
Justement, cela va être un bon test. Les bateaux à foils, jusqu’à présent on s’est confrontés avec eux dans un temps de demoiselle avec du vent mais pas de mer. Cela va être un premier test important pour eux et pas que pour la performance mais pour la fiabilité. On sait que le Vendée Globe c’est un tout. J’espère qu’on aura tous une réponse un peu plus claire à l’arrivée de la Jacques Vabre.

Tes favoris ?
En Ultime, je pense que Thomas Coville dispose de la meilleur machine en tout cas la plus fiable. En Imoca, je pense que Vincent Riou est un peu l’homme à abattre même si jusqu’à présent la fiabilité lui a fait défaut. Dans les autres séries, en 50 pieds, je verrais bien mon copain Erwan Le Roux faire le doublé. Ce serait bien pour lui

Ton objectif sur cette course ?
Mon objectif ce serait de gagner. C’est clair que ce serait top. Cela nous donnerait des ailes pour la suite du projet mais surtout arriver au bout pour qu’on tire un maximum d’enseignements en vue de la phase de modification hivernale qui va être un moment stratégique important.