“Ce que nous savons, c’est que Romaric Neyhousser et moi ne nous sommes pas trop plantés. Nous avons pris pas mal de risques sur le plan architectural. Les formes des flotteurs, notamment, sont très particulières. Reste que ce que nous avons pu observer lors des premières sorties en mer est plutôt rassurant. Au portant, nous avons vraiment de la vitesse. Lors du convoyage, nous avons réalisé des journées à plus de 400 milles, ce qui est plutôt très bien pour nous. Par ailleurs, dans le petit temps, nous ne semblons pas vraiment pénalisés. Au près, en revanche, nous manquons encore un peu de recul pour réellement donner un avis.“
”Cette course est pour nous une étape qui va nous permettre d’apprendre la bateau. Nous allons essayer de le faire marcher au mieux, d’apprendre son fonctionnement. Il s’avère qu’il est extrêmement sensible au poids. Beaucoup plus, je pense, que les autres 50 pieds présents ici, à Valence. Aujourd’hui, nous tâtonnons et c’est normal mais comme je l’ai dit, visiblement nous ne nous sommes pas plantés. Cela m’était déjà arrivé par la passé, sur Banque Populaire. Le bateau était bien mais pas assez typé pour les Grand Prix. Nous avions du refaire neuf mètres de fond de coque. Là, ce ne sera pas le cas. Si nous arrivons à claquer une manche, ce sera top. Nous n’allons pas jouer les prétentieux ni les trop ambitieux mais nous serons à fond dedans. Nous saurons saisir notre chance.”