Transat Jacques Vabre. Fabrice Amedeo et Eric Péron renouent avec le large

Fabrice Amedeo, skipper Newrest - Art & Fenêtres et son co-Skipper Eric Peron à l’entrainement, en baie de Quiberon en vue de la transat Jacques Vabre le 01 octobre 2019. Photo @ Jean-Marie Liot ### Fabrice Amedeo, skipper Newrest - Art & Fenêtres and his co-skipper Eric Peron at training, in Quiberon Bay for the Transat Jacques Vabre, on 01 October 2019. Photo @ Jean-Marie Liot

A bord de Newrest – Art & Fenêtres, Fabrice Amedeo et Eric Péron ont hâte d’écrire les premières lignes de leur deuxième transatlantique à quatre mains. A la veille du départ de sa quatrième Transat Jacques Vabre, Fabrice Amedeo est un homme serein, heureux de retrouver son co-skipper Eric Péron, et de prendre le large à bord d’un foiler sur lequel il a, avec son équipe, mené un gros travail de fiabilisation ces derniers mois après la casse du bout dehors venue bousculer sa dernière Route du Rhum : « Nous avons beaucoup travaillé à la fiabilisation du bateau ces derniers mois et j’ai l’impression que nous avons franchi un cap, confie le skipper. Je pars serein. Les courses d’avant-saison nous ont montré que l’on pouvait tirer sur le bateau et qu’on ne cassait pas. Je suis très content de renouer avec le large. Finalement ce n’est que ma deuxième grande course sur ce bateau après la Route du Rhum l’année dernière et c’est ma dernière course en double avant le Vendée Globe. Cette Transat Jacques Vabre est donc une course importante en tant que telle parce que la concurrence est nombreuse et belle, mais elle l’est aussi sur la route du tour du monde en solitaire ».

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Météo clémente pour le départ
Après avoir enchaîné les briefings avec les équipes de Lorient Grand Large et étudié de près les fichiers, Eric Péron, co-skipper de Newrest – Art & Fenêtres, pose les grandes lignes de ce que sera la météo de l’entame de cette transatlantique en double : « Nous allons partir avec un flux de Nord Ouest modéré de 13 à 15 nœuds. Un front va passer dans la matinée et il fera beau au moment du départ. C’est plutôt bien de s’élancer dans ces conditions. Le vent sera avec nous pour sortir de la Manche. Nous allons rencontrer une première dépression au niveau du plateau continental, au large de la pointe Bretagne. Nous allons devoir la négocier entre lundi soir et mardi matin. Ensuite, il faudra affiner notre trajectoire et voir si nous partons sur un bord de Sud ou si nous optons d’abord pour un petit décalage Ouest avant de faire du Sud. Quoi qu’il en soit, cette course s’annonce intense. Il faudra être attentif sur la journée de lundi parce qu’il devrait y avoir beaucoup de changements de voiles et d’intensité de vent. Tout cela devrait nous demander beaucoup d’énergie ».