En 2011, l’épreuve vendéenne va se jouer un mois et demi avant la transat : de quoi rassurer les coureurs et les motiver à venir en nombre à Port Bourgenay. Cet aller et retour entre la Vendée et l’Espagne est aussi la seule grande épreuve en solitaire de l’avant-saison.
Le premier gros atout de la Transgascogne c’est son parcours, surtout depuis 2009, où la première étape de 370 milles est devenue un véritable exercice de « dégolfage » ! De Port Bourgenay en Vendée, les concurrents grimpent d’abord en rangs serrés jusqu’à Belle île, avant de plonger Sud Ouest vers Ribadeo, port de Galice proche du cap Finisterre. « C’est un entraînement précieux, une épreuve qui nous emmène sur ce parcours là, c’est un vrai dégolfage », note Nicolas Boidevezi qui avait d’ailleurs remporté cette première étape en 2009.
L’étape retour est un sprint entre Ribadeo et la Vendée, sur une route météo parfois bien mal pavée… « En été, on peut avoir des orages, une météo capricieuse et évolutive qui pimente sensiblement la donne à l’allée comme au retour, » commente Denis Hugues, directeur de course.
Le deuxième point fort de cette épreuve, c’est son calendrier. La Transgascogne 2011 a été avancée d’une grosse semaine (et la Transat 6,50 Charente-Maritime – Bahia décalée de 12 jours). Les coureurs disposent désormais d’un mois et demi de battement entre les deux courses : le temps de réparer une casse éventuelle. « Il y aura sans doute plus de monde que les autres années, et ça devrait attaquer plus ! » remarque le skipper de Défi GDE. « L’ensemble des favoris devraient être au rendez-vous », confirme le directeur de course.