28 ans déjà que Port Bourgenay fête les Mini ! Tous les deux ans, fin juillet, le port vendéen accueille en effet l’une des épreuves historiques du circuit de course au large de la classe Mini (bateaux de course de 6,50 m, conçus pour traverser l’Atlantique en solitaire) : la Transgascogne 6.50. À deux mois de l’épreuve reine de la série, la Mini Transat, la Transgascogne 6.50 est une occasion parfaite de répéter une dernière fois ses gammes et de jauger les ultimes progrès de la concurrence. Cette année encore, en prototype comme en bateaux de série, il y aura donc du très haut niveau sur ce parcours entre Vendée et Espagne.
La 14e édition de la Transgascogne 6.50 s’élancera le 28 juillet prochain de Port Bourgenay, les concurrents seront de retour à partir du 5 août dans le port vendéen, après une escale à Luanco prévue entre le 30 juillet et le 3 août.
Les principaux favoris
En prototype : Gwénolé Gahinet (Watever – Nautipark), Bertrand Delesne (Teamwork), Stanislas Maslard (Groupe Sefico), Giancarlo Pedote (Prysmian), Jorg Riechers (Mare)… Il faudra aussi compter sur Arthur Léopold Léger (Mécénat Chirurgie Cardiaque), Benoit Marie (benoitmarie.com), Louis Segre (Roll my chicken), …
En bateaux de série, la Suissesse Justine Mettraux (Teamwork) notamment vainqueur de la Pornichet Select 6,50 part favorite. Elle devra cependant se confronter notamment à Hervé Aubry, Damien Cloarec (Lomig), Jean-Baptiste Lemaire (OEuvre du Marin Breton), Ian Lipinski (Pas de futur sans numérique), Sylvain Pontu, …
Ils ont dit
Gwénolé Gahinet (Watever – Nautipark) : « Ce sera une première pour moi ! Mon bateau sera juste sorti de chantier pour être mis en configuration Mini Transat, ce sera donc un excellent test technique. Surtout avec un parcours qui nous fait traverser le Golfe de Gascogne, on se mettra vraiment dans le bain de la Transat. Je ne me mettrai pas de frein : il vaut mieux casser sur cette course, qu’au départ de la Transat, on a encore le temps de réparer si besoin, et si je peux décrocher un résultat je ferai ce qu’il faut pour ça ! »
Bertrand Delesne (Teamwork) : « J’ai participé deux fois à la Transgascogne (vainqueur en double en 2007 et 2e en solitaire prototype en 2009). C’est une course à faire absolument : c’est la dernière avant la Mini Transat, les bateaux sont validés, la première étape est un test grandeur nature idéal pour la transat, la météo est souvent complexe et le jeu toujours serré. Bien sûr il ne faudra pas prendre de risques pour le matériel, mais c’est vrai pour toutes les courses. »
Stan Maslard (Groupe Sefico) : « Ce n’est pas exactement la même route que la transat, mais cela reste très intéressant, d’autant que le bateau sera en configuration Mini Transat. Je vais combiner validations techniques et objectifs sportifs, mais hors de question de forcer sur le bateau. »
Eric Cochet (Aber&Co) : « Ce sera ma première Transgascogne car, à l’époque où je courrais, elle n’existait pas encore. C’est un parcours sportif et tactique, une excellente préparation à la Mini Transat avec la remontée vers les îles puis le long bord jusqu’en Espagne… Il n’y a pas beaucoup de courses longues sur le circuit Mini, il faut en profiter. »
Giancarlo Pedote (Prysmian) : « Je n’ai jamais participé à la Transgascogne, mais mon bateau est le tenant du titre en proto solo (avec David Raison à sa barre, ndlr). C’est du vrai large, il faudra beaucoup manœuvrer et faire de la stratégie, ça va être intéressant. Je commence à bien connaître mon bateau maintenant et je sais qu’il peut être performant dans la brise comme dans le petit temps et à toutes les allures. Et il y a encore beaucoup à apprendre et à progresser avec ce bateau… La seule réelle inconnue pour moi concerne ma participation : je vais être papa à cette période-là, et je donnerai priorité à ma compagne et à notre fils ! »
Justine Mettraux (Teamwork) : « La Transgascogne sera pour moi l’occasion de tester des nouvelles voiles mais pas seulement, lorsque l’on prend le départ d’une course de toute façon, c’est pour courir pas pour faire de la figuration. Le parcours est super intéressant car on part au large on est proche du tracé du début de la Transat, ce sera une belle répétition générale. »