Réactions d’Armel et d’Erwan

Armel salué par Vincent Riou
DR

Armel Le Cléac’h

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« Nous sommes super contents, d’abord d’avoir terminé la course, ensuite d’avoir pu jouer la gagne pendant toute la traversée : il ne manquait pas grand-chose, mais nous avons été battus par plus forts que nous. Et puis nous avons formé un super duo avec Erwan ! Sur un super bateau, certes en rodage : il y a eu pas mal de bricoles à faire… Mais on arrive avec un bateau en entier qui a montré par moments de bonnes performances.

Il y a bien sûr un zest de déception parce qu’on aurait bien aimé gagner : nous étions en tête à l’entrée du Pot au Noir ! Malheureusement, nous avons eu des nuages qui n’ont pas été très gentils avec nous. Notamment un orage avant le Pot au Noir qui nous a fait perdre 35 milles ! Puis il y a eu pas mal de près… Ce n’est pas l’allure favorite des foils. On a manqué un peu de réussite parce que les alizés le long du Brésil n’ont pas été très puissants et c’était un peu frustrant de voir PRB garder la tête de course. Mais ils ont bien navigué, ils ont maîtrisé jusqu’au bout.

Les foils ? On les garde. On en est super content : avec Erwan, on en a pas mal discuté. Il y a des moments où ça marche bien et d’autres où on était moins à l’aise. Mais Banque Populaire VIII a été mis à l’eau il y a six mois seulement alors que PRB navigue depuis cinq ans ! Nous avons encore une grosse marge de progression. Nous avons appris énormément de choses sur cette course. Il y a du travail cet hiver avant le Vendée Globe… La comparaison avec les classiques n’apporte pas une réponse tranchée. Et il va falloir vite se décider parce que les bateaux vont être remis à l’eau au printemps. »

 

Erwan Tabarly

« Il y a encore un peu de temps avant que Banque Populaire VIII soit totalement performant à toutes les allures : pour l’instant, il y a encore des trous. Mais l’avenir se passera avec des foils. Même si aujourd’hui, il y a encore du jeu entre les foilers et les classiques.

On a sorti la trousse à outils comme tout le monde mais on n’a pas eu de soucis majeurs. On a bien réussi à passer la première dépression sans avoir de problèmes sur le bateau et ce qui nous ait arrivés ensuite, on a pu relativement vite le réparer. Ça nous a occupés mais il n’y avait rien de grave.

C’était une très belle expérience pour moi puisque c’était ma première Transat Jacques Vabre et en naviguant sur un monocoque IMOCA, je me suis rendu compte que ce sont des bateaux exigeants : les voiles sont lourdes et il faut souvent faire des changements pour être bien toilé. Mais ça va très très vite : on a pointé à 29 nœuds plusieurs fois ! Mais c’est très physique. On a eu une super complicité avec Armel… »