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Figaro. Une dernière belle étape, Arnaud Biston 3e au général, Tom Goron 2e de l’étape

© Vincent Olivaud

Derrière Alexis Loison vainqueur de la 3e étape, la bataille pour la deuxième et troisième place du classement général a été âprement disputée entre Charlotte Yven (Skipper Macif 2023) et Arno Biston (Article.1). Après une très belle navigation depuis Vigo, oscillant entre la deuxième et la cinquième place, Charlotte, grâce à son avance de 24 minutes et 5 secondes sur Arno Biston, conserve d’une très belle manière sa deuxième place au classement général. Le skipper d’Article.1 complète donc ce magnifique podium.

Cette étape comme cette Solitaire aura aussi été marquée par la très belle prestation de Tom Goron (Groupe Dubreuil) qui, comme il le disait lors des vacations radio, avait du mal à finir correctement ses étapes. Il sera allé au bout de cette dernière et termine sur une magnifique deuxième place avec un écart de 12 minutes et 17 secondes, juste derrière Alexis Loison. Une très belle performance pour le benjamin de la course qui participe cette année à sa deuxième Solitaire du Figaro Paprec. 15 minutes après Tom Goron, Jules Ducelier sur Région Normandie, complète ce dernier podium. Il réalise également une très belle course. Selon les premiers mots d’Alexis Loison, “Il faudra bien surveiller Tom et Jules car ils ont un sacré potentiel. C’est un régal de naviguer contre eux et un bonheur de m’entraîner avec eux”.

“Je suis trop content de finir sur une belle note ! C’est vrai que les deux premières étapes, je l’avais un peu à travers la gorge et forcément j’ai réussi à concrétiser, c’est cool. Et puis une belle deuxième place derrière Alexis, sans rancune ! Trop content pour lui ! C’était une très belle étape : on n’a fait que du près, mais on a réussi à jouer dans plein de conditions différentes, des courants, des effets de pointe et, en même temps, une traversée du golfe de Gascogne. Donc une étape hyper complète, hyper intéressante. C’est vrai que faire la course devant, c’est quand même beaucoup plus simple, et je pense que j’étais dans les 4/5 premiers tout du long, à part au début. Donc mentalement, ça a été. Au raz Blanchard, on s’est bien fait secouer, et c’est vrai que j’avais encore deux petits copains derrière, donc il ne fallait rien lâcher. On savait qu’il y avait la renverse qui arrivait, on savait que c’était là où toute la course pouvait se jouer, dans un sens ou dans l’autre”, commentait Tom Goron à son arrivée.

Arno Biston (Article.1), troisième de La Solitaire du Figaro Paprec 2025 !
Arno Biston (Article.1) s’empare de la troisième place lors de cette 56ᵉ édition de La Solitaire du Figaro Paprec, offrant une performance qui confirme tout son potentiel sur le circuit. Après 12 jours, 9 heures, 35 minutes et 11 secondes de navigation intense, le jeune navigateur a su faire preuve d’une grande maîtrise et d’une incroyable régularité, tirant le meilleur parti de chaque étape et des conditions parfois capricieuses de l’Atlantique. Pour sa 2ᵉ participation à cette course exigeante, Arno démontre qu’il est déjà capable de rivaliser avec les meilleurs marins du plateau.

Hugo Cardon s’impose chez les bizuths

Du côté de nouveaux venus, Hugo Cardon (Sarth’Atlantique), grâce à sa magnifique victoire d’étape à Vigo en Espagne, se classe en tête du classement BENETEAU des bizuths avec un temps de course de 12 jours, 10 heures 54 minutes et 18 secondes. Hugo Cardon pour sa première participation termine sa Solitaire à la sixième place au classement général de cette édition 2025.

Une très belle édition s’achève avec un magnifique podium et au fil de la journée les arrivées des concurrents vont s’enchaîner. Dès l’ouverture des portes du bassin du port de Saint-Vaast-la-Hougue les Figaro pourront enfin retrouver les pontons.

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Figaro. Charlotte Yven, 2e, première femme sur un podium de la Solitaire du Figaro

@ Vincent Olivaud

Charlotte Yven, skipper Macif 2023 réalise un exploit en terminant deuxième de la Solitaire du Figaro, la meilleure performance féminine de la course. Elle signe une performance exceptionnelle. Après 12 jours, 9 heures, 19 minutes et 57 secondes de navigation intense, elle démontre une fois de plus toute son habileté, sa persévérance et son sang-froid en mer.

Pour sa 5ᵉ participation à cette course mythique, Charlotte Yven réussit l’une de ses plus belles performances, confirmant son statut de navigatrice de haut niveau et s’offrant la satisfaction d’un podium mérité face à une compétition particulièrement relevée.“Je ne réalise pas trop… Déjà, réussir à faire un podium sur une Solitaire du Figaro Paprec, c’est assez ouf, donc je vais essayer de réaliser ça et d’en profiter. C’était vraiment une super course et j’avais dit, en partant, que je voulais faire aussi bien que l’année dernière. Je crois que c’est réussi !

Je me sentais bien sur mon bateau, il était bien préparé. C’est un peu l’aboutissement de cinq ans de Figaro et de trois années de gros travail avec Macif, qui m’a donné tous les moyens d’être à fond là-dedans et d’aller chercher le moindre détail pour faire la meilleure performance possible.”

3e à Roscoff, 3e à Vigo puis 5e sur l’ultime étape, Charlotte Yven a brillé par sa régularité et sa solidité. « C’était chouette de réussir à naviguer aux avant-postes sur les trois étapes, je suis contente d’avoir tenu le rythme. Je me sentais bien sur mon bateau, qui était super bien préparé. On ne peut jamais dire quelle Solitaire est la plus dure, à chaque fois c’est tellement intense ! » raconte-t-elle. Trajectoires soignées, audace tactique et constance dans les bons coups : la Morlaisienne confirme sa progression fulgurante depuis sa première participation en 2021. Déjà victorieuse de deux transats Paprec en Figaro (avec Loïs Berrehar en 2023 et Hugo Dhallenne en 2025), 5e de la Solitaire en 2024, elle s’impose désormais comme l’une des grandes figures de sa génération.

Une aventure Macif qui s’achève en apothéose
Sous les couleurs de Macif depuis 2023, cette dernière saison se termine par un bouquet final : une 2e place au général. « C’est l’aboutissement d’un gros travail avec la Macif qui m’a donné les moyens pour aller chercher les moindres détails. Clôturer ce cycle sur une 2e place, c’est génial ! » sourit la navigatrice. Et de poursuivre : « Je suis reconnaissante de la confiance que la Macif m’a accordée il y a trois ans. Ça m’a apporté de la confiance dès le départ, ils m’ont donné les clés de mon projet. J’ai eu la chance de pouvoir travailler sereinement, d’être 200 % dedans. Ça m’a fait grandir. »
Fierté et inspiration

Pour Charlotte, la fierté est immense : « Je trouve que c’est un truc de dingue de faire un podium sur une Solitaire du Figaro, qu’on soit une femme ou pas ! Je suis trop fière. » Devenue la première femme à monter sur le podium du classement général, elle trace la voie pour les jeunes marins, avec une philosophie claire : ténacité, volonté, mais surtout plaisir d’être en mer. « Que ma successeure profite à fond, qu’elle ne se pose pas de questions et qu’elle se fasse plaisir ! »
Avec cette performance historique, Charlotte Yven entre définitivement dans la légende de la Solitaire.

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Figaro. Alexis Loison (Groupe REEL) triomphe sur La Solitaire du Figaro Paprec 2025 !

© Vincent Olivaud

Après 612 milles d’une étape particulièrement intense entre Vigo et Saint-Vaast-La-Hougue, Alexis Loison (Groupe REEL) remporte la dernière manche de La Solitaire du Figaro Paprec 2025. Avec un temps total de 4 jours, 10 heures, 35 minutes et 10 secondes, il s’offre, pour sa 19ᵉ participation, la plus belle des récompenses : la victoire générale ! Au total, le skipper français a parcouru 701,39 milles nautiques à la vitesse moyenne de 6,58 nœuds.

Réactions d’Alexis Loison : « Cette Solitaire a été particulièrement difficile, mais je suis tellement heureux ! C’était ma 19ᵉ participation et, sans savoir pourquoi, elle m’a semblé plus exigeante que les autres. Chaque année, une petite voix me disait : “Insiste, tu finiras par y arriver.” Mais ce n’est jamais évident de tout remettre en jeu. Alors décrocher enfin cette victoire, et avec un parcours de 1er, 2ᵉ et 1er sur les étapes, c’est tout simplement fabuleux. J’ai du mal à réaliser !

En arrivant seul sur mon petit bateau, je ne voyais plus les autres concurrents, plus de contacts radio… Puis à mon arrivée, on m’a dit de débarquer, je n’ai pas tout de suite compris ce qui se passait ! Depuis le début de l’année, je sentais que c’était mon année. J’ai travaillé chaque détail pour ne rien laisser au hasard. Et le résultat est là : une saison incroyable, presque irréelle ! Les petits détails font toute la différence en course au large : affiner les réglages, pousser chaque curseur au maximum, aller au bout des choses, tout en continuant à prendre du plaisir. J’ai navigué cette année sans pression inutile, en abordant chaque course l’une après l’autre, en suivant ma bonne étoile.

Terminer ici, dans le Cotentin, c’est un immense bonheur. Je ne pouvais pas rêver mieux ! Il y aura une 20ᵉ Solitaire, c’est certain. Mais celle-ci, je vais la savourer sans pression. Je prendrai le temps avant de me relancer, et la prochaine sera avant tout pour le plaisir. Ce soir, je ne suis pas près de dormir ! Je veux rester sur le ponton pour accueillir les autres concurrents avec qui j’ai bataillé pendant toute cette étape. Le repos attendra ! »

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Drheam Cup. Le GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE fêtera ses dix ans au départ de Lorient

Départ de la Drheam Cup 2024 - Cherbourg le 15/07/2024 ⓒ A.Courcoux /DHREAM-CUP 2024

Lancée en 2016, la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE fêtera ses dix ans à l’occasion de sa sixième édition qui aura lieu du 9 au 18 juillet 2026. De nouveau qualificative pour la Route du Rhum-Destination Guadeloupe, la course continuera à évoluer, avec une nouvelle destination d’arrivée, Lorient, et un nouveau Directeur de Course, Francis Le Goff.

A chaque édition de la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE ses nouveautés ! Pour les dix ans de l’épreuve qu’il a créée en 2016 et réussi à imposer en peu de temps comme un rendez-vous incontournable de la course au large, tous les deux ans au mois de juillet, Jacques Civilise a souhaité conserver l’ADN qui en a fait un succès sportif et populaire, autour du triptyque compétition-partage-fête, tout en continuant à la faire grandir.

La grande nouveauté de la sixième édition, qui aura lieu du 9 au 18 juillet 2026, concerne la destination d’arrivée : Lorient succédera à La Trinité-sur-Mer, fidèle compagnon de route depuis les débuts – la commune du Morbihan avait accueilli le départ de la première édition, l’arrivée des quatre suivantes. « Ce transfert est réalisé en parfaite harmonie avec La Trinité-sur-Mer que nous remercions pour sa compréhension et son soutien depuis 2016 », commente Jacques Civilise, avant d’expliquer ce changement : « Pour cette édition 2026, nous nous attendons à une proportion de bateaux de grande dimension beaucoup plus importante que d’habitude. D’abord, parce que, comme tous les quatre ans, elle bénéficiera du statut de course qualificative pour la Route du Rhum-Destination Guadeloupe. Ensuite, parce que la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE gagne à chaque édition en notoriété et donc en attractivité, notamment à l’international, ce qui s’est confirmé en 2024 avec plus d’un tiers des participants (dix nationalités) venus de l’étranger. »

Autre raison qui a conduit à ce changement : « Pour fêter le dixième anniversaire de la course, nous souhaitions garder tous les bateaux dans le port d’arrivée jusqu’à la remise des prix, le 18 juillet, ce qui n’était pas possible en plein été à La Trinité-sur-Mer. Nous avions ce luxe incroyable à Cherbourg-en-Cotentin pour le départ, Lorient nous l’offre avec enthousiasme pour l’arrivée », se félicite le fondateur et organisateur de la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE, qui fêtera pour l’occasion ses 80 ans.

Et ce dernier d’ajouter : « Cherbourg-en-Cotentin et Lorient partagent de nombreux points communs, entre un nombre d’habitants très proche (autour de 200 000 habitants pour les deux agglomérations, partenaires de la course), deux villes qui ont souffert pendant la Deuxième Guerre Mondiale avant de se reconstruire, notamment grâce à leur activité maritime très forte, et une appétence pour la course au large qui n’est plus à prouver. »

Cette satisfaction est partagée des deux côtés. La convention signée par Cherbourg-en-Cotentin avec l’organisateur, suite à la délibération du conseil municipal du 30 avril, indique ainsi : « Accueillir la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE va bien au-delà d’un simple événement sportif. C’est une occasion unique pour la ville de valoriser son patrimoine maritime, de renforcer son rôle en tant que pôle d’attractions pour les passionnés de la voile et d’offrir une vitrine nationale et internationale à son territoire. ».

La lettre d’engagement de Lorient Agglomération en date du 27 août est aussi enthousiaste : « Nous sommes particulièrement heureux d’accueillir la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE qui compte désormais au rang des grandes courses au large, françaises et internationales. Elle trouve naturellement sa place dans le calendrier de nos événements de la voile sportive. La flotte bénéficiera de nos infrastructures portuaires, notamment au cœur de Lorient-La Base qui est aujourd’hui l’un des tous premiers pôles de la course au large. »

Le village officiel de la course, à Cherbourg-en-Cotentin, sera ouvert du 9 au 12 juillet, le DRHEAM-TROPHY, prologue et cadre de l’opération Rêves de Large, qui donne l’occasion à des jeunes du Territoire d’y participer à bord de bateaux de course, aura lieu le 11 juillet, tandis que le départ de la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE sera donné le 12 juillet. Le tout sous la supervision d’un nouveau directeur de course, Francis Le Goff, qui œuvre (ou a œuvré) pour les plus grandes épreuves (Route du Rhum-Destination Guadeloupe, Transat Café L’Or, Solitaire du Figaro Paprec…). « Hervé Gautier, qui nous a accompagnés pendant trois éditions, ayant décidé de se retirer, nous avons le privilège d’accueillir un nouveau directeur de course de tout premier plan en la personne de Francis Le Goff, assisté de François Séruzier », se félicite Jacques Civilise.

Le duo s’est vite mis au travail pour rédiger l’avis de course, ce dernier vient d’être publié, disponible sur le site internet de la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE, qui fait peau neuve pour l’occasion, arborant une nouvelle livrée volontairement sobre et pédagogique et, cette fois, fonctionne bien sur les mobiles ! Pas de changements en ce qui concerne les trois parcours : le DC 1500 pour la classe Ultim, le DC 1000 pour les Imoca, Ocean Fifty, Class40, Multi 2000, Vintage Mono, Vintage Multi et Open grands monocoques, le DC 600 pour les Sun Fast 30 One Design, Figaro Beneteau 3, Mini 6.50, IRC équipage et double et Yachts Classiques. La course étant qualificative pour la Route du Rhum-Destination Guadeloupe, elle se disputera en solitaire pour les classes concernées sur le parcours DC1000.
Les premières arrivées sont prévues en rade de Lorient autour du 14 juillet, jour de la Fête nationale, ce qui promet une belle ambiance sur les pontons !

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24H Ultim. 4 ULTIM et 10 Ocean Fifty à Lorient-La Base

Photo : A. Courcoux

C’est une première pour les deux classes de trimarans en vogue : 4 ULTIM® et 10 Ocean Fifty sont amarrés au cœur de Lorient-La Base pour une confrontation de haute voltige durant trois jours. SVR-Lazartigue, venu de Concarneau, a frappé ses amarres ce midi aux côtés d’Actual Ultim 4, Banque Populaire XI et Sodebo Ultim 3. Chez les multicoques de 50 pieds, Inter Invest manque à l’appel mais devrait arriver, depuis Pornichet, dans la soirée : un pépin technique de dernière minute à gérer. Pour tous, les 24H Ultim demeurent l’immanquable rendez-vous, la dernière confrontation avant la Transat en double Café L’Or.
Dernière minute : Tanguy Le Turquais souffre de deux côtes cassées. Il sera remplacé par Loïs Berrehar à bord de l’Ocean Fifty Lazare.

Ce jeudi midi, la 4e édition des 24H Ultim a bel et bien été lancée. L’espace de course et les pontons fourmillent d’activité : derniers peaufinages des bateaux, retrouvailles entre marins, accueil des équipes techniques et des sponsors, rencontres avec Mon Bonnet Rose et ARSEP – deux associations-phares portées par deux Ocean Fifty (Laurent Bourgues et Thibaut Vauchel-Camus) installées autour de l’espace de la course – sans oublier l’indispensable briefing d’accueil pour les coureurs, riche en infos sur les runs de demain.

Demain : du petit temps, du soleil et de belles glissades
Un léger vent de nord, voire très léger, balaiera tranquillement les Coureaux de Groix demain toute la journée. De quoi permettre aux invités embarqués sur chaque bateau de profiter pleinement de la navigation sur ces machines de course. Pas sûr que les records pleuvent, mais les sourires, eux, seront au rendez-vous !

Ils ont dit

Manu Le Roch, Edenred (Ocean Fifty)
« Enfin un évènement multicoque qui revient ! On a connu le Trophée des Multicoques à La Trinité-sur-Mer, mais c’était il y a longtemps… Les 24H Ultim, ce sera notre toute première course avec Edenred. Jusqu’ici, nous nous sommes seulement confrontés à quelques concurrents sur des entraînements, ce qui était déjà très enrichissant. Vraiment, cet évènement tombe à point nommé pour nous : nous avons encore à prendre en main notre Ocean Fifty avec Basile. Et c’est une belle idée de mixer les deux séries. Nous sommes ravis d’être ici à Lorient-La Base, superbe écrin pour les multicoques océaniques. »

Anthony Marchand, Actual Ultim 4 (ULTIM®)
« Les 24H Ultim, c’est bien plus qu’une course d’entraînement : c’est une course à part entière. On est ravis d’être là, de se confronter à la concurrence. Tout le monde est à 100 % pour participer aux runs et à la grande boucle de 24 heures, ça va être très intéressant. Pour nous qui prenons le bateau en main, chaque jour en mer – qui plus est en compétition – est bon à prendre. L’arrivée des Ocean Fifty est une excellente idée : cela favorise les échanges. C’est la grande famille des multicoques qui est réunie à Lorient-La Base ! »

Tom Laperche, SVR-Lazartigue (ULTIM®)
« C’est un bel évènement qui s’annonce ! On a trois évènements dans l’année et celui-ci est important. Pour notre fonctionnement en duo, pour se confronter aux autres, c’est essentiel. Nous avons beaucoup navigué ces dernières semaines en entraînement avec Franck (Cammas), et les 24H Ultim nous permettent de parfaire notre préparation en mode course. J’adore la classe Ocean Fifty, et ce rassemblement est bienvenu. La navigation en ULTIM® et en Ocean Fifty se ressemble finalement, même si les efforts en ULTIM® et l’anticipation sont plus conséquents. »

Baptiste Hulin, Viabilis Océans (Ocean Fifty)
« C’est un rendez-vous très sympa avec de beaux bateaux, de belles équipes et en plus à Lorient, la Mecque de la course au large. En Ocean Fifty, il y a 10 bateaux, la confrontation sera belle et c’est l’Act4 du championnat avec un coefficient 1, donc ça compte pour le classement général final annuel. Chaque confrontation est intense, chaque moment passé sur l’eau demande de l’engagement. Il y aura peu de vent pour les runs, mais pour la grande course potentiellement plus ! »

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Mini-Transat. Branle-bas de combat et tous aux abris

Suite à la décision d’annuler la première étape de La Boulangère Mini Transat, en raison des conditions météo désastreuses menaçant de mettre en péril l’intégrité des bateaux et des solitaires, les trajectoires de la flotte convergent désormais vers la péninsule ibérique. Tous les solitaires ont été informés par les bateaux accompagnateurs, ou par leur trackers. Les marins se déroutent pour se mettre à l’abri vers le port sûr, le plus proche, le temps de laisser passer les vents survoltés et la mer démontée générés par cet ouragan Gabrielle qui déboule de l’Atlantique. Ce virulent système tropical se rapproche désormais des Açores, avant de poursuivre ensuite sa route vers les côtes portugaises, où il est attendu ce week-end.

Une décision rapide
Face à cette situation météo, la direction de course et l’organisation n’ont pas tergiversé. « Dans la matinée, au regard de l’évolution de ce système, nous avons rapidement pris la décision d’annuler cette première étape. L’objectif, c’est que tout le monde soit à l’abri avant samedi midi », confirme Denis Hugues, directeur de course. « La grosse dépression, ex-Gabrielle, qui arrive sur le Portugal, se dirige plutôt vers le sud-est. Avec le météorologue Christian Dumard, on pense qu’elle menaçait d’impacter 80% de la flotte. Face à ce système positionné très sud, les bateaux se seraient retrouvés au près dans 8 mètres de creux. Une situation ingérable, on les envoyait au casse pipe… »
« Tous les skippers ont eu le message. On l’a diffusé sur le tracker des bateaux, et à la vacation de 16H TU. Ils se dirigent désormais tous vers la côte… Suivant leur position, ça va du Sud de Portugal, de Faro, Portimão, Cascais, Peniche, Leixões. L’arrière de la flotte va plus se diriger vers La Corogne en Espagne ; et quelques-uns vers Baiona… » complète le directeur de course.

Branle-bas de combat en mode aventure
De son côté, Benoît Marie, qui progressait en tête de flotte ce matin, a indiqué poursuivre sa route vers Santa Cruz de La Palma. Sa position lui permettra d’échapper aux vents les plus violents, même s’il lui faudra composer avec une mer très formée. Il sera bien sûr accueilli par l’organisation.
L’équipe à terre s’est aussi mise aussi en mode branle-bas-de-combat pour permettre aux solitaires éparpillés de récupérer dans les plus brefs délais leur téléphone une fois qu’ils auront rejoint les ports ibériques. La course est désormais mise entre parenthèses ; la transat bascule en mode aventure. Mais une chose est sûre, l’esprit Mini perdure ; et ces escales improvisées resteront à coup sûr mémorables…

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Mini-Transat. Annulation de la 1ère étape en approche de l’ouragan Gabriele

La Direction de Course de La Boulangère Mini Transat vient d’annoncer l’annulation de la première étape entre Les Sables-d’Olonne et La Palma alors que la flotte se situe au sud du Portugal et encore à 580 nm de l’arrivée pour les premiers.

L’ouragan Gabriele, qui se rapproche des côtes portugaises, s’annonce en effet particulièrement violent. Classé en catégorie 4, il est l’un des ouragans les plus puissants de l’année. Avec des rafales atteignant 60 nœuds et une mer de six à huit mètres, ce phénomène météo est comparable à la tempête Ciaran, qui avait balayé la France il y a deux ans.
Dans ces conditions, la Direction de Course, en accord avec l’organisateur, a pris la décision d’annuler cette première étape. Gabriele devrait toucher la zone dès samedi, ce qui permet aux concurrents encore en mer de se mettre à l’abri dans de bonnes conditions.
Emmanuel Versace, organisateur de La Boulangère Mini Transat, explique cette décision :
« La situation météo est très claire, et la tempête s’annonce dévastatrice. Notre priorité est la sécurité des concurrents ainsi que des bateaux accompagnateurs. En les prévenant dès aujourd’hui, ils ont le temps de se mettre à l’abri dans de bonnes conditions. Nous travaillons avec les ports sur place pour qu’ils puissent les accueillir au mieux. »

L‘ouragan Gabrielle circule au dessus des eaux de l’Atlantique, à l’est des Bermudes.

Il va se rapprocher de l’Europe dans les prochains jours et aura probablement une influence sur la météo en France ce week-end des 27 et 28 septembre 2025.

L’ouragan Gabrielle s’est nettement intensifié en ce début de semaine, atteignant la catégorie 4 ce lundi 22 septembre 2025.

Il est ainsi devenu le deuxième ouragan majeur (catégorie 3 ou plus) de la saison 2025 sur l’Atlantique.

Il circule actuellement à plusieurs centaines de kilomètres à l’est des Bermudes et migre désormais vers l’est en prenant la direction de l’Europe.

Comme on le voit sur la carte ci-dessous, l’archipel des Açores pourrait être impacté dès la nuit de jeudi à vendredi.

Le cône ci-dessous correspond à la probabilité d’enregistrer des vents atteignant au moins la force d’une tempête tropicale.

On constate que l’archipel des Açores est fortement exposé, notamment ses îles nord-ouest où les probabilités d’avoir des vitesses de vent dignes d’une tempête tropicale sont jugées de 60 à 70% selon le dernier bulletin du NHC américain.

La période à risque couvre surtout la nuit de jeudi à vendredi et la matinée du vendredi 26 septembre 2025.

Ce sont les îles du nord-ouest de l’archipel qui sont les plus exposées au passage de l’ouragan Gabrielle. Il s’agit notamment de Corvo et Flores, les plus au nord-ouest, mais aussi des îles Faial, Pico, Graciosa, São Jorge, et Terceira.

Certains scénarios sont inquiétants, comme celui du modèle européen de ce mardi matin, avec des rafales qui pourraient atteindre les 200 km/h dans les parages de ces îles ! Cette prévision sera à affiner mais un risque notable existe pour les Açores

⚠️ Quelles conséquences pour la France ?

🇫🇷 En France, il n’est aucunement question de se préparer à l’arrivée d’un ouragan.

🛑 Toutefois, Gabrielle aura tout de même une influence sur la météo de l’hexagone. Gabrielle devrait perdre son statut d’ouragan après avoir passé les Açores puis perdre ses caractéristiques tropicales avant d’approcher les côtes européennes.

🙏En l’état actuel des modélisations, il est fortement probable que la dépression vienne se combler dans les parages du Portugal. Les scénarios qui l’envoient vers l’Irlande sont désormais minoritaires.

🇫🇷 La France ne serait donc pas directement impactée.

⚠️ Si le scénario qui apparaît le plus probable venait à se vérifier (décalage puis comblement de la dépression vers le Portugal), la France ne serait pas directement concernée par les conséquences de l’ex-ouragan Gabrielle.

🌡️Cependant, cette dépression et son afflux d’air doux devrait tout de même permettre aux températures de remonter quelque peu en France au cours du week-end des samedi 27 et dimanche 28 septembre 2025.

✉️ Par ailleurs, vous aurez peut-être constaté que les prévisions ont beaucoup évolué ces derniers jours (surtout dès ce week-end), du fait du caractère difficilement prévisible des ouragans et de leurs restes.

🤞Ces phénomènes ont une fâcheuse tendance à réduire la fiabilité des prévisions.

Texte et Image: © Météo-villes via Guillaume Sechet.

Source CP.

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Mini-Transat. Hajime Kokumai récupéré par un cargo après une voie d’eau sur son Mini

Le skipper japonais a été récupéré par le cargo JOE en début d’après-midi. Il est sain et sauf même s’il est choqué par la situation. Alors qu’il évoluait dans le top 10 au large du Portugal, il a heurté un OFNI. L’impact a fait bouger la quille ce qui a occasionné une importante voie d’eau. La Direction de Course remercie le MRCC Lisbonne pour sa coopération.

A 10h45 heure française ce mercredi matin, le skipper Hajime Kokumai (DMG MORI) a déclenché manuellement sa balise de détresse Epirb, au large de la côte portugaise. Il évoluait à la vitesse de 1,5 nœuds au sud-ouest dans un vent Nord-Est 20 nœuds. Il a pu échanger de manière succincte avec la Direction de Course sans pour autant préciser la nature de ses problèmes.

Le MRCC LISBONNE est entré en action aux côtés de la Direction de course. Hajime Kokudai, membre du DMG MORI Sailing Team Academy, court sa première transat en solitaire.

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Class30. Début des qualifications au championnat du monde de navigation en double offshore 2025 à Cowes

Cal Finlayson & Maggie Adamson (GBR 1) © Paul Wyeth/RORC

Les qualifications d’ouverture du Championnat du monde de navigation en double offshore 2025 ont débuté à Cowes, sur l’île de Wight, dans des conditions presque parfaites : un vent de nord-est de 10 à 14 nœuds, un ciel clair et une eau plate pour une course de 140 milles nautiques.

Le championnat se déroule sur le Sun Fast 30od organisé par le Royal Ocean Racing Club (RORC), en collaboration avec Cap-Regatta et avec le soutien de LGL et Jeanneau. Deux équipages représentent la France : Théa Khélif et Thomas André, et Clara Bayol avec Charles Hénon. Pour les deux équipages français l’objectif sera de se qualifier directement pour la Course Finale, en terminant dans le top 5 de leurs Courses de qualification respectives. Si ce n’est pas le cas ils pourront peut-être passer par la Course de repêchage qui permettra d’obtenir les derniers tickets pour la Course Finale où se joueront les médailles !

Le départ a été âprement disputé. Nanami Iguchi/Yoshihiko Murase (JPN 1) étaient en OCS mais ont redémarré proprement. Lina Rixgens et Sverre Reinke (GER 1) ont ouvert le balisage HYS, talonnés par Aaron Hume-Merry et Anna Merchant (NZL 1) et Anna Drougge et Martin Angsell (SWE 1). Arianna Liconti et Francesco Farci (ITA 1) se sont séparés vers l’ouest en début de course, mais ont perdu du terrain. Sur le bord de la ligne d’écartement menant à Paul Heys, le peloton s’est redistribué : NZL 1 a dépassé GER 1, laissant SWE 1 en troisième position.

Les champions du monde en titre Cal Finlayson & Maggie Adamson (GBR 1) ont parfaitement démarré leur campagne en remportant la victoire en un peu moins de 19 heures. Moins de quatre minutes plus tard, Dominique Knuppel et Federico Waksman (URU) ont franchi la ligne d’arrivée en deuxième position, mais ils devront attendre la décision du jury plus tard dans la journée pour confirmer leur place. Lina Rixgens et Sverre Reinke (GER 1) ont réussi à remonter après s’être accrochés à un filet de pêche au sud de l’île de Wight pour décrocher la troisième place avec seulement 47 secondes d’avance. Anna Drougge et Martin Angsell (SWE 1) ont terminé à une solide quatrième place, se qualifiant ainsi pour la finale. Le jeune équipage néerlandais composé de Christiane Walta et Ivar Elstrodt (NED) a décroché la cinquième place, cruciale pour la qualification en finale du championnat.

Cal Finlayson et Maggie Adamson ont commenté leur victoire dans la course de qualification 1 :
« En arrivant à cette première qualification, notre objectif était simple : terminer dans les cinq premiers », a commenté Finlayson. « C’est tout ce dont nous avions besoin pour assurer notre place en finale. La victoire était un bonus, mais cela montre que si vous restez en tête, même lorsque vous vous faites dépasser ou que vous commettez des erreurs, vous serez toujours dans la course au moment crucial. Dans une flotte aussi compétitive, le positionnement est primordial. Nous avons globalement suivi le plan que nous avions discuté, mais bien sûr, vous ne pouvez pas vous contenter de naviguer à votre rythme, vous devez réagir aux bateaux qui vous entourent. Rester calme et prendre des décisions intelligentes était la clé. À l’arrivée, nous naviguions encore à neuf nœuds malgré le courant contraire, et c’était génial de franchir la ligne d’arrivée.

« Les courses au large courtes comme celle-ci sont presque des sprints, il s’agit donc de maintenir l’intensité tout en gérant son énergie », a commenté Adamson. « Nous avons identifié des étapes stables pendant lesquelles l’un de nous pouvait faire une sieste de 20 minutes, ce qui nous a permis de rester vigilants. Nous avons également veillé à avoir des collations dans les poches des voiles afin de pouvoir manger pendant la course sans perdre notre concentration. L’adrénaline aide aussi ! En tant que champions du monde en titre, nous savons que nous sommes dans le collimateur, mais nous essayons de ne pas nous laisser impressionner. Notre approche consiste simplement à naviguer, à rester calmes lorsque les choses ne se passent pas comme prévu et à continuer à pousser. Nous avons travaillé dur pour ne pas paniquer au milieu de la flotte, simplement nous recentrer, nous motiver rapidement et nous remettre dans le jeu. Cet état d’esprit a fait la différence ici. Nous sommes ravis de commencer notre campagne 2025 de cette manière. Notre objectif principal était de nous qualifier pour la finale, et nous pouvons désormais nous réjouir à l’idée de nous battre pour le titre. »

L’équipe uruguayenne composée de Dominique Knuppel et Ferderico Waksman a déjà participé à des courses en double, mais leurs exploits les plus remarquables se situent ailleurs. Knuppel a représenté l’Uruguay à deux reprises aux Jeux olympiques dans la catégorie Nacra 17 et Waksman a remporté la Mini Transat 2023. « Notre priorité était de terminer dans les cinq premiers, donc finir deuxièmes au classement général est fantastique. Cela nous donne confiance et un petit matelas pour la suite du championnat. Bien sûr, nous aimerions gagner, mais c’est un début très positif », a commenté Waksman.

Issus de milieux différents dans le monde de la voile, nous sommes encore en train de trouver notre rythme ensemble. Ce que nous apprécions dans la navigation en double, c’est qu’elle combine nos points forts : l’intensité du réglage constant et la connexion avec le bateau, ainsi que l’endurance nécessaire pour une course au large. À des moments clés, en particulier après les Needles, lorsque la flotte s’est dispersée, nous avons vraiment senti cette connexion fonctionner. Nous avons choisi la bonne voie vers St Catherine’s et cela a porté ses fruits, nous permettant de rester en bonne position », a commenté Knuppel.

« Les marées du Solent ont joué un rôle déterminant. Elles ont parfois dicté toute notre stratégie. Nous avons eu quelques difficultés à télécharger les derniers fichiers GRIB, mais une fois que nous les avons eus, nous savions que la gestion des marées serait cruciale. Certains bateaux se sont trop approchés de la côte et ont perdu du terrain ; nous avons réussi à trouver le bon équilibre entre les marées et le vent.

Terminer deuxième nous donne un peu de répit et un regain d’énergie. Cette flotte est très compétitive, avec des équipes de 14 nations, et courir aux côtés de tels talents est une source d’inspiration. Pour l’instant, notre plan est de recharger nos batteries – dormir, manger et se reposer – avant de revenir concentrés pour la prochaine étape. Ce résultat montre que nous sommes sur la bonne voie et prêts à relever le défi qui nous attend », a conclu Waksman.

Christiane Walta & Ivar Elstrodt (NED), âgés respectivement de 23 et 25 ans, forment l’une des équipes les plus jeunes du championnat du monde. Alors qu’Ivar a déjà participé à des courses en double dans le cadre du RORC Griffin Pathway, Christiane est une nouvelle venue dans la discipline en solitaire. L’équipe était ravie de terminer à la cinquième place et de se qualifier pour les championnats du monde de course en double offshore 2025.

« Notre objectif principal était simplement de faire de notre mieux. Pour moi, c’était ma toute première course en double, donc tout était nouveau. Ivar a de l’expérience, mais nous n’avions jamais couru ensemble en solitaire auparavant, seulement sur des bateaux avec un équipage complet. Nous espérions nous qualifier pour la finale, mais cela semblait difficile. Maintenant que nous sommes ici, nous sommes ravis. J’avoue que j’étais nerveux au départ. Nous avons passé en revue nos listes de contrôle, mais la pression de l’inconnu s’est clairement installée et a affecté notre timing », a commenté Walta.

« Nous n’avons pas pris le meilleur départ, mais nous nous sommes rapidement regroupés et avons trouvé notre rythme », a commenté Elstrodt. « La navigation au large n’est jamais parfaite ; il y a toujours des imprévus, et il faut simplement garder la tête baissée et résoudre les problèmes. C’est ce que nous avons fait, et cela nous a permis de rester dans la course.

À la bouée de Brighton, nous avons pris du retard dans la préparation de nos voiles et avons perdu du terrain, mais nous nous sommes battus pour revenir. La dernière ligne droite a été la plus éprouvante pour les nerfs. Nous étions engagés dans une bataille constante avec deux ou trois bateaux, échangeant nos positions sans cesse. Les cinq premières places étant qualificatives, nous avions l’impression que tout était en jeu. Environ une heure avant l’arrivée, nous avons réalisé que la cinquième place était possible, mais nous ne voulions pas célébrer trop tôt. Nous avons simplement continué à pousser. »

Franchir la ligne d’arrivée et confirmer que nous étions qualifiés pour la finale était incroyable », a déclaré Walta en souriant. « Pour moi, c’était un rêve de me qualifier dès ma première tentative en double, et pour nous deux, c’est un sentiment incroyable. Nous sommes fiers d’être l’une des équipes les plus jeunes ici et nous sommes impatients de nous aligner à nouveau en finale. »

Les courses du Championnat du monde de voile en double offshore 2025 se poursuivent le jeudi 25 septembre avec la deuxième course de qualification, qui débutera à 13h00 BST depuis le Solent.

Pour suivre la flotte en temps réel à travers le Solent et la Manche : https://yb.tl/odhwc2025 ou via l’application YB Races, disponible sur les magasins d’applications.

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Figaro. Démâtage du bateau de Thomas de Dinechin sur Almond for Pure Océan

C’est à 20h20 ce mardi que le bateau de Thomas de Dinechin Almond for Pure Océan a démâté alors qu’il occupait la 7ème position dans cette 3ème et dernière étape. Le skipper va bien. Au pointage de 7h00, en approche du sprint intermédiaire sur la pointe de la Bretagne, Jules Ducelier sur Région Normandie, évolue en tête. Il dispose d’1 mille d’avance sur Alexis Loison (Groupe REEL) et de 2,4 milles sur Charlotte Yven (Skipper Macif 2023).

Mardi soir, le bateau de Thomas de Dinechin Almond for Pure Océan a démâté alors qu’il occupait la 7ème position dans cette 3ème et dernière étape. Le mât s’est coupé en deux suite à la rupture du hauban au vent. Rapidement le bateau suiveur de la course a pu se rendre sur zone pour lui porter assistance. Un membre de l’équipage est à bord pour sécuriser le mât et le bateau. Le second bateau accompagnateur, le trimaran Express est actuellement en mission de remorquage. L’idée, pour ce convoi hors norme, est de faire route vers le nord-ouest afin de rapprocher Thomas le plus possible de la côte pour qu’il puisse rejoindre Concarneau ou Lorient par ses propres moyens. Vers 10h, Express larguera la remorque et reprendra sa route en direction de la tête de la flotte.

Ce mercredi matin, Jules Ducelier sur Région Normandie ouvre la route devant Alexis Loison (Groupe REEL) et Charlotte Yven (Skiper Macif 2023). Les nuits se suivent et se ressemblent presque sur cette dernière étape de la Solitaire du Figaro Paprec. Hormis le froid qui devient de plus en plus piquant, les heures à la barre et les virements sont incessants et la fatigue est sur toutes les lèvres des marins qui ont répondu à l’appel de Yann Château depuis le catamaran No Limit de la direction de course. En effet, en ce début de matinée, la flotte se réveille hagard suite à l’annonce du démâtage de Thomas de Dinechin à 20h20 hier.

À l’avant justement, les choses évoluent mais le trio de tête, au fil des virements de bord, continue de progresser vers le nord . Au pointage de 7h00, sur une route un peu plus à l’ouest de la flotte et plus rectiligne, Jules Ducelier sur Région Normandie, évolue en tête. Il dispose d’1 mille d’avance sur Alexis Loison (Groupe REEL) et de 2,4 milles sur Charlotte Yven (Skipper Macif 2023). Tom Goron (Groupe Dubreuil), toujours aux avants-poste, n’est qu’à quelques encablures de Charlotte. Toujours droit dans sa trajectoire, Victor Mathieu (Elitys) continue sa longue remontée plein nord mais dans une option bien à l’ouest. Il pointe actuellement à la onzième place. Il sera intéressant, au passage du sprint intermédiaire, de savoir si son audace a payé ou non. Les cinq premiers de ce classement se tiennent en 5 milles. La ligne du sprint intermédiaire à l’occidentale de Sein se trouve à une quarantaine de milles des étraves des premiers. Les marins ont encore quelques heures de navigation mais doivent déjà se projeter afin d’anticiper l’entrée en mer d’Iroise. Courant, vent molissant et positionnement pour la suite vont être au centre des pensées et des actions de cette nouvelle journée en mer.

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Ils ont dit

Laure Galley (DMG Mori Academy)

« Le près ça commence à être long surtout que le vent molli. Le vent est assez instable en force et en direction il faut être pas mal dessus. Je n’arrive pas à me reposer autant que je le souhaite. Il va falloir commencer à penser au courant pour la zone de l’occidentale de Sein et pour l’après aussi. On va repasser en navigation côtière. La fin de course va être assez dense. Je suis plutôt content de ce que j’ai fait et de mon placement, on verra ce que ça donne mais la fatigue des deux étapes commencent à se faire sentir ».

Arthur Meurisse (Kiloutou)

« C’est bien compliqué sur l’eau avec de grandes variations de pression et d’angle. Je ne vois pas grand-chose, selon les décalages parfois ça démarre et parfois non. Je ne dors pas beaucoup et je tente d’optimiser chaque variation. Je suis plutôt décalé dans le nord et le reste de la flotte est dans mon est. Je pense m’en sortir pas trop mal pour le moment. Il fait très froid en plus. Mon objectif est de faire du nord le plus vite possible. Pour le moment ça se passe pas trop mal. Je croise plutôt devant ceux de l’est ».

Tiphaine Ragueneau (ORCOM)

« Je vais commencer à penser à la suite mais je ne sais pas comment ça va se passer. Il faut que je me penche sur la météo dès que je vais recevoir le prochain bulletin. Les choses évoluent tellement rapidement en 12 heures ».

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