- Publicité -
Accueil Blog Page 5

Mini-Transat. Conditions soutenues et plusieurs avaries à déplorer

La 25e édition de La Boulangère Mini Transat a déjà mis les organismes et les bateaux à rude épreuve. Dans des conditions soutenues (25 à 30 nœuds de Nord-Est et mer croisée), plusieurs concurrents signalent des avaries : bout-dehors cassés pour Mattéo Lavauzelle (1044) et Robinson Pozzolli (1026), sous-barbe arrachée et entrée d’eau dans la crash-box pour Aymeric Le Renard (1020) et Benoit Alt (716), panne d’aérien pour Olivier Le Poittevin (198), problème de pile à combustible pour Léo Lafon (787) et cadène d’étai rompue pour Cyril Coulot (721). Juliette Bataille (800) souffre quant à elle d’un gros mal de mer.

Deux démâtages sont à déplorer : celui de Thomas Hamparian (975 – Aelig – Bee Engineering), ce matin dans le sud des Glénans, et celui de Thomas Biasse (880 – Une Spondy en Mini), dans la nuit au nord de l’Île d’Yeu. Les deux skippers vont bien. Thomas Biasse fait route vers Les Sables d’Olonne sous gréement de fortune. Un bateau assistance est parti à sa rencontre pour le remorquer jusqu’au port vendéen.

Julien Letissier (1069 – Frérots Branchet) a dû faire escale à Lorient pour réparer son pilote automatique. Comme le prévoit le règlement, il devra respecter une escale minimale de 12 heures avant de repartir.

En tête de flotte, les concurrents sont au rendez-vous avec Benoît Marie (Nicomatic – Petit Bateau) en proto et Amaury Guérin en Série qui mène la flotte et approchent du Cap Finisterre.

- Publicité -

Solitaire. Alexis Loison en tête dans la dernière étape

Alexis Loison (Groupe REEL) contrôle sa course devant Charlotte Yven (Skipper Macif 2023), tous les deux prétendants à la victoire sur cette Solitaire. Ils sont au coude à coude dans cette 3e et dernière étape alors qu’il reste encore 383 nm à parcourir.

Alexis Loison (Groupe REEL) ouvre la route de cette ultime étape de La Solitaire du Figaro Paprec 2025. A l’arrière les écarts sont encore faibles mais la hiérarchie se met en place. La fatigue accumulée depuis le départ de Rouen le 7 septembre dernier pèse lourd d’autant plus que cette étape à Vigo aura été très courte et juste suffisante pour avoir deux nuits de repos.

Toujours concentrés dans leur route, les 32 skippers évoluent plus librement vers leur objectif, pour rejoindre la Bretagne et la Normandie, cap au nord vers la chaussée de Sein distante d’environ 260 milles. Au fil des heures et des jours les conditions sur le golfe de Gascogne devraient s’améliorer et la mer se lisser. La course de vitesse est lancée. C’est aux alentours de 20h hier soir que Victor Mathieu (Elitys) a été le premier à avoir viré de bord et s’être élancé dans la longue remontée vers la Bretagne. Cette option, pour le moment payante, lui permet de grimper de la 27e à la 7e place du classement.

Une heure plus tard le ballet de ce virement attendu débutait et tous font désormais route vers le nord. Les conditions de vent et de mer se sont légèrement apaisés. Au fil de la journée, le vent devrait légèrement mollir et se caler entre 12 et 15 nœuds, toujours bien angulé pour permettre aux 32 marins de faire route directe vers le point de passage obligatoire, dans l’ouest de la chaussée de Sein, où sera jugé le sprint intermédiaire. C’est désormais une armada qui fait face à l’objectif. Victor Mathieu est donc situé le plus à l’ouest du groupe, Alexis Loison (Groupe REEL), le plus à l’est et au milieu Charlotte Yven (Skipper Macif 2023). En tête au classement de 07h00 ce matin, Alexis Loison ne dispose que de 0,2 mille d’avance sur Charlotte. En troisième position Alexis Thomas (Wings of the Ocean) tient le rythme et n’accuse en cette matinée qu’1,6 mille de retard. L’américaine Erica Lush (Hope) ferme la marche à 14,5 milles.

Ils ont dit :

Yvon Larnicol (Auray – Quiberon by Orlabay)

“Je n’ai pas dormi de la nuit, je suis vraiment bien fatigué. J’ai beaucoup donné pour revenir suite au problème de voile que j’ai eu et ça a plutôt pas mal fonctionné. J’étais à l’arrière du paquet mais je crois que ça repart par l’avant. J’ai hâte que le jour se lève pour voir où sont les autres et pouvoir continuer la bataille. Je suis très heureux de ma Solitaire, c’est une course incroyable ».

- Publicité -

SailGP. Pas le feu au Lac pour cette première à Genève

General view from the air of the fleet in action with a view of the Alps in the distance on Race Day 1 of the Rolex Switzerland Sail Grand Prix held in Geneva, Switzerland Saturday 20 September 2025. Rolex SailGP Championship Event 10 2025 Season. Photo: Ricardo Pinto for SailGP. Handout image supplied by SailGP

Le circuit SailGP a posé ses foils pour la première fois à Genève ce week-end. Comme on s’y attendait, les conditions ont offert un véritable défi aux équipages : très peu de vent, de l’eau douce aux caractéristiques exigeantes, et une nécessité d’exploiter les nouveaux foils et safrans de petit temps permettant aux F50 de voler dès 28 km/h de vent. Deux jours en Suisse, qui n’ont cependant, pas réussi aux tricolores, qui clôturent le week-end à la 7e position malgré une jolie victoire sur la course 3. Leurs chances d’atteindre la grande finale s’éloignent.

Sir Russell Coutts, a déclaré : « C’était fantastique d’organiser le tout premier événement SailGP ici à Genève. Amener notre championnat mondial en Suisse, dans une ville au riche héritage nautique et qui revêt une importance particulière pour notre partenaire-titre Rolex, a été un moment vraiment spécial. La passion des fans, le décor spectaculaire et le soutien de nos partenaires ont fait de cette première un souvenir mémorable. »

Lors de la première journée, les équipages en configuration réduite à 3 en raison des conditions de vent – Quentin Delapierre, le pilote, Kevin Peponnet, le régleur d’aile et Jason Saunders, le contrôleur de vol – ont dû composer avec des départs difficiles dans un vent faible et instable. Dans ces conditions, le rôle du contrôleur de vol a été déterminant, les bateaux alternant souvent entre vol et navigation « archimédienne ». Mais la troisième manche a marqué un tournant. Après un bon départ, l’Équipe de France a trouvé son rythme, réussi à rester en vol tout au long de la course, et su profiter d’un vent clair pour construire son vent apparent. Ce cercle vertueux les a portés jusqu’à la ligne d’arrivée… en tête. De quoi leur faire espérer la finale le dimanche.

Mais le lendemain, dimanche, les conditions se sont encore dégradées : un ciel très nuageux a empêché le vent d’entrer sur le plan d’eau. La faible brise a rendu la manœuvrabilité du F50 particulièrement délicate. Comme toujours sur SailGP, la performance s’est jouée sur les départs, comme sur la course 5 où les Allemands ont pris un départ parfait, réussissant à voler dès les premiers mètres et à creuser un écart décisif. Entre la manche 5 et 6, les équipages ont dû ensuite patienter, concentrés, dans l’attente d’un souffle d’air suffisant pour relancer les régates. La dernière course a finalement pu se tenir, et les Français terminent à la 5e place.

C’est finalement l’Allemagne qui s’impose et décroche sa toute première victoire SailGP, tandis que les Suisses montent sur le podium à domicile. De leur côté, les tricolores repartent de Genève avec une 7e place au classement général avec 7 équipes en 6 points derrière le trio de tête.
“Aujourd’hui c’était difficile, grosse rotation de vent. Sur la 5e course, on a aussi manqué de réussite et on a subi la décision d’un empire qui nous a vraiment surpris et nous a fait perdre beaucoup de terrain. On avait malgré tout la bonne attitude et on a navigué comme on voulait. On est évidemment déçus de Saint-Tropez et de Genève mais on va arriver à Cadix avec le couteau entre les dents pour faire de belles choses et bien finir la tournée européenne”, commente Quentin Delapierre, pilote de l’équipe de France SailGP.

« Naviguer à Genève dans ces conditions a été un vrai défi, mais nous avons montré notre capacité à pouvoir réagir et à rester combatifs. Nous allons capitaliser sur cette expérience pour aborder Cadix avec confiance avec un objectif de finale. C’est un plan d’eau qui nous réussit particulièrement puisque l’équipe a déjà remporté un Sail Grand Prix là-bas », a commenté Philippe Mourniac, coach de l’équipe de France SailGP.
Prochain rendez-vous : le Sail Grand Prix de Cadix en Espagne dans 15 jours.

ROLEX SWITZERLAND SAIL GRAND PRIX GENEVA I CLASSEMENT

1-Germany Deutsche Bank / Erik Heil
2- Bons Flying Roos Australia / Tom Slingsby
3- Switzerland / Sébastien Schneiter
4- Emirates Great Britain / Dylan Fletcher
5- Spain / Diego Botin
6- Rockwool Denmark / Nicolai Sehested
7- France / Quentin Delapierre
8- New Zealand / Peter Burling
9- Canada / Giles Scott
10- United States / Taylor Canfield
11- Red Bull Italy / Ruggero Tita
12- Mudabala Brazil / Martine Grae

ROLEX SAILGP CHAMPIONSHIP I CLASSEMENT SAISON 2025

1-Bonds Flying Roos Australia / Tom Slingsby – 76 points
2- Emirates Great Britain / Dylan Fletcher – 75 points
3- New Zealand / Peter Burling – 73 points
4-Spain / Diego Botin – 70 points
5-France / Quentin Delapierre – 56 points
6-Canada / Giles Scott – 47 points
7- Switzerland / Sébastien Schneiter – 38 points
8- Rockwool Denmark / Nicolai Sehested – 31 points
9- Germany Deutsche Bank / Erik Heil – 23 points
10- Red Bull Italy / Ruggero Tita – 22 points
11- Mudabala Brazil / Martine Grael – 14 points
12- United States / Taylor Canfield – (-)7 points

- Publicité -

Figaro. Départ de Vigo de la 3e et dernière étape

Thomas Campion

Les marins de La Solitaire du Figaro Paprec se sont élancés de Vigo, ce dimanche 21 septembre à 17h13 pour la 3e et dernière étape. Après avoir réalisé un parcours côtier, les skippers ont pris le large pour le dernier opus de cette 56e édition de la course. Direction le nord le long de la côte pour viser le cap Finisterre avant de s’élancer sur une longue traversée vers la chaussée de Sein à la pointe bretonne. Alexis Loison en tête au classement général est en tête de flotte ce lundi matin aux côtés de Tom Goron.

À 17h13 devant le port de Vigo (Espagne), les skippers de La Solitaire du Figaro Paprec se sont élancés sur un parcours côtier d’environ 7 milles, après un rappel général puis un rappel individuel pour Hugo Cardon (Sarth’Atlantique). Une mise en jambe qui a permis aux marins et aux spectateurs de profiter des derniers instants de cette escale express. Avec à peine 48 heures de repos, tous sont encore marqués par la fatigue accumulée par plus de 1200 milles de course depuis le départ de Rouen. Sur un magnifique plan d’eau, poussés par un vent d’une dizaine de nœuds se renforçant au fil de l’après-midi, les skippers ont rapidement pu achever ce parcours côtier et s’éloigner des nombreux bateaux accompagnateurs pour gagner le large.

Le mode solitaire est de nouveau enclenché, les marins sont déjà dans le vif du sujet avec, dès la sortie de la Ria de Vigo, un vent de nord de 20 nœuds qui devrait forcir au fil des heures. Évidemment, avec ce front, la mer est à la hauteur des lieux, près de 3 mètres de vagues sont attendus au large. Les marins disposent toutefois d’un couloir plus maniable situé juste le long de la côte. Quelles seront les options ? Piquer au nord-ouest et se retrouver directement dans le dur ou tirer des bords dans ce couloir d’une dizaine de milles de large jusqu’au cap Finisterre.

Il est certain que tous ont envie de briller pour cette dernière étape en direction de la Normandie et de Saint-Vaast-la-Hougue mais les corps vont une nouvelle fois être mis à rude épreuve dans ces conditions.

À qui profitera le près ?
Deuxième à Vigo derrière Hugo Cardon (Sarth’Atlantique), Alexis Loison (Groupe REEL) a un peu plus conforté son avance au classement général provisoire. Il dispose désormais de 43 minutes et 22 secondes d’avance sur Charlotte Yven (Skipper MACIF 2023) et de 1 heure 7 minutes et 27 secondes sur Arno Biston (Article.1). Pour Charlotte Yven, cette étape sera la dernière sous les couleurs de la Macif. Il est presque certain que la jeune femme ne sera pas spectatrice de sa course et compte bien en être l’une des grandes animatrices, comme elle a coutume de le faire.

Comme à leur habitude, les marins souhaitent faire selon leur ressenti mais il est fort probable, dans ce dernier round, qu’il y aura une grande part de surveillance des leaders pour contrôler tout en jouant la gagne. Après le long bord jusqu’à la chaussée de Sein, point de passage obligatoire pour le sprint intermédiaire de cette troisième étape, il sera déjà très intéressant de voir qui aura réussi à tirer son épingle du jeu dans cette redoutable remontée.

Abandon de Tom Dolan (Kingspan)
Ils n’étaient plus que 32 à prendre le départ de cette dernière étape de La Solitaire du Figaro Paprec, organisée par OC Sport Pen Duick. En début d’après-midi, Tom Dolan (Kingspan), en concertation avec son équipe et son partenaire, a décidé de se retirer de la course. L’Irlandais, engagé pour la huitième fois, ne s’est donc pas aligné au départ de la troisième et ultime manche. Une blessure à l’avant-bras gauche, contractée dès la première nuit du premier acte, a finalement eu raison de sa détermination.
« Ce n’était pas seulement une question de douleur, mais aussi de réalisme et de sécurité. J’aurais pu continuer par orgueil, mais ce n’était pas raisonnable. J’ai préféré préserver ma santé pour mieux revenir. »

Yann Chateau, directeur de course de La Solitaire du Figaro Paprec :
« Nous avons débuté par un magnifique parcours dans la Ria de Vigo dans des conditions qui ont commencé à bien s’établir. Après le passage à la bouée Paprec, les marins vont s’engager dans un premier bord le long de la péninsule Ibérique pour aller jusqu’au Cap Finisterre avec un vent de nord et une mer qui montreront crescendo. Les 24 premières heures vont être difficiles et toniques. La suite sera sur ce même schéma jusqu’à la chaussée de Sein, qui annonce la marque du sprint intermédiaire. Plusieurs options se dessinent déjà. Nous risquons de retrouver encore de l’écart latéral dans le golfe de Gascogne et nous aurons le résultat de ces différentes options si elles sont prises, lorsque nous nous rapprocherons de la mer d’Iroise. Les premiers devaient se présenter à la pointe de la Bretagne mercredi dans la matinée. »

Paroles de marins :
Alexis Loison (Groupe REEL) : « De prendre le départ de la dernière étape de La Solitaire du Figaro Paprec en étant leader au général c’est tout nouveau pour moi mais je l’accepte volontiers ! Je suis très content d’être à cette position avant le finish. Quand je vois la météo de l’étape, tout reste à faire, je la prends comme une nouvelle étape. Au lieu de me focaliser sur le classement, je vais me concentrer sur la météo et on fera les comptes à Saint-Vaast. Ce n’est pas une étape simple mais de toute façon ça n’existe pas sur La Solitaire ! Sur toute la première partie, le schéma est assez précis et réduit, il faudra tirer des bords le long des côtes espagnoles, quand on arrivera dans le golfe de Gascogne, il pourra y avoir des petits décalages et en Bretagne Nord avec les courants qui entrent en jeu, tout peut changer ! »
Charlotte Yven (Skipper MACIF 2023) : « Je me sens bien, j’ai hâte d’y aller, c’est la dernière de l’année, ma dernière avec Macif, j’ai envie de profiter à fond et essayer de confirmer ce qui a été bien fait jusque là, sans trop de pression et surtout en prenant du plaisir sur l’eau, suivre le plan. J’ai réussi à bien me reposer, à bien optimiser le temps sur cette courte escale, on est bien entouré chez Macif : les préparateurs ont géré tout le bateau, notre cuisinière s’est bien occupée de nous donc on a pu vraiment se concentrer sur notre météo et le repos pour se remettre en course ! »

Victor Le Pape (Région Bretagne – CMB Espoir) : « J’ai hâte de partir pour cette troisième étape, je suis super content de tout le parcours jusqu’ici et j’ai hâte d’arriver à Saint-Vaast-la-Hougue même si l’étape va être compliquée ! J’ai envie de prendre du plaisir, de bien naviguer, de faire comme j’ai fait depuis le début de cette Solitaire, de tenter des coups à jouer, il y a de belles choses à aller chercher. ça serait top de bien conclure cette Solitaire, de rester sur une belle note, un top 10 ça serait bien ! »

Hugo Cardon (Sarth’Atlantique) : « C’est plutôt cool car il y a l’air d’y avoir du vent dans la baie de Vigo donc ça s’annonce bien pour le départ. Sur la remontée, les conditions devraient être musclées, je les affectionne particulièrement ces conditions, ça va être tactique entre jouer à la côte mais pas trop non plus car quand le vent tournera il pourrait y avoir des dévents. Il va y avoir du jeu sur cette première partie de course et ensuite un golfe de Gascogne pas si simple à gérer non plus. Il faudra être frais pour l’arrivée, à partir de l’Occidentale de Sein avec beaucoup de jeu dans le courant et les cailloux et c’est ça que l’on redoute tous un peu ! Je pense que je ne suis pas un des plus fatigués, même si je n’ai pas la fraîcheur du départ c’est sûr, mais je suis content de la manière dont je suis arrivé à Vigo ! »

Jules Ducelier (Région Normandie) : « Je me sens bien, fatigué mais c’est le cas pour tout le monde. On a eu peu de temps de récupération après deux étapes qui ont été longues et très peu de temps de repréparation pour gérer, par exemple, la météo. Je pars tout de même confiant car je sais que que l’on aura l’occasion de dormir lors de la remontée du golfe. L’objectif à l’arrivée en Normandie, c’est de faire une belle navigation, d’être content de moi, d’aller aussi titiller les bateaux de devant avec lesquels il n’y a pas beaucoup d’écarts, du moins assez peu pour jouer un podium. Je vais donc m’atteler à ça. »

Thomas De Dinechin (Almond for Pure Ocean) : « On a eu le temps de se reposer un peu, c’était un peu court mais ça va aller, on a eu deux bonnes nuits et puis il n’y a plus qu’une étape ! On n’a pas eu trop le temps de profiter de la ville, c’est un peu dommage. Jusqu’à maintenant La Solitaire du Figaro Paprec se passe bien, donc je vais essayer de ne pas changer de formule et de rester sur beaucoup de plaisir en mer. Le schéma météo est assez clair jusqu’en Bretagne donc ça devrait rester très groupé, il faudra arriver bien frais dans la Manche où ça va redistribuer. ça devrait être moins compliqué que ce qu’on a vécu sur les deux premières étapes ! »

Yvon Larnicol (Auray – Quiberon by Orlabay) : « Je me sens bien, reposé, j’ai hâte d’y aller, de faire cette dernière étape qui va être longue avec que du près. Il va y avoir des moments cruciaux, donc il faudra bien choisir les moments où se reposer, quand accélérer. Plus tu es devant au départ, mieux c’est, donc il faudra être bon dès le départ, meilleur que les autres. Découvrir, prendre du plaisir et jouer le classement si je vois que je suis bien, voici les objectifs de ce pourquoi je suis là. »

Romain Bouillard (Décrochons la lune) : « Pour être honnête, je ne me sens pas reposé après la toute petite nuit d’arrivée ! Il faut des semaines pour récupérer de sa fatigue. Mais on devrait avoir le temps de se reposer un peu au près. Tout reposera sur la manière de gérer son énergie car les 36 dernières heures de la course vont être déterminantes. L’objectif de cette étape, comme tout compétiteur, c’est de faire du mieux possible. Le rêve, c’est de gagner. Là, je suis conscient que je pars avec beaucoup de retard donc l’idée c’est de rendre la meilleure copie ! C’est une course à la voile, il ne faut pas se fermer les portes, tout est encore possible. »

Chloé Le Bars (Endobreizh) : « Je me sens bien, une escale aussi courte ne nous permet pas de récupérer assez pour avoir le temps d’être fatiguée avant de remonter la pente. Je suis dans l’énergie de l’étape précédente, donc c’est pas mal ! J’ai bien dormi, bien mangé ici. Ça va être une étape bien engagée sur la première partie et puis on finira dans la molle en Bretagne Nord, donc il y a aura du match jusqu’à la fin et j’espère remonter des places ! Je ne suis pas à la place que j’aimerais être au général mais je me dis qu’en faisant du mieux que je peux, en prenant étape par étape, peut-être que ça marchera bien. Je vais me donner à fond en tout cas ! »

Tiphaine Ragueneau (ORCOM) : « C’était une escale courte et je ne suis pas assez reposée à mon goût mais il faut y retourner et on est toujours content de repartir en mer, fatiguée mais hâte d’en découdre sur cette dernière étape. Je me sens forcément plus à l’aise que sur les premières étapes car on a eu pas mal de conditions, j’ai pu prendre confiance dans le bateau. Je suis encore un peu stressée avec l’envie de bien faire et un mélange d’excitation de partir ! »

- Publicité -

Mini-Transat. La Mini, c’est parti !

Départ de La Boulangère Mini Transat 2025, aux Sables d'Olonne le 21 septembre 2025. Photo V. Olivaud

La flotte des 90 bateaux engagés dans la 25eme édition de La Boulangère Mini Transat ont pris le départ aux Sables d’Olonne, ce dimanche pà 15h30. Cap sur une première étape d’une dizaine de jours et de 1 450 milles en direction des Canaries, via une marque virtuelle située au sud de Penmarc’h. 3 retours au port, un démâtage et une escale à Lorient ont déjà émaillé ces premières 24h.

Toute la matinée, le ponton du Vendée Globe a vibré au rythme de la chaleureuse ferveur populaire, véritable marque de fabrique des grandes courses en solitaire. À Port Olona, l’ambiance était à la hauteur de la réputation de la Mini et de sa convivialité légendaire. Proches, partenaires et amis, venus en nombre, se sont pressés pour encourager cette grande famille de skippers, âgés de 20 à 64 ans, sur le point de se jeter dans le grand bain après des années de préparation. Chaudes embrassades, baisers tendres, mots doux et larges sourires… C’est dans la joie et la bonne humeur que les 90 marins ont quitté le ponton, un à un, avant d’embouquer le chenal pour rejoindre la ligne de départ.

Trois retours au port
En début d’après-midi, sous un ciel bleu, toutes les conditions semblaient réunies pour un départ idéal : un flux d’une dizaine de nœuds soufflait sur une mer légèrement clapoteuse. Mais alors que la procédure s’engageait, Marin Ferrey, skipper du proto Satanas, a dû renoncer et regagner le port pour réparer son pilote automatique récalcitrant. Il espère reprendre la mer rapidement et rejoindre le peloton en course.
À 15h30, le coup d’envoi est donné : à petite cadence, la flotte compacte de 89 bateaux s’élance sur cette première étape longue de 1 450 milles en direction de Santa Cruz de La Palma. Pour deux skippers, Sophie Delannoy (917) et Gabriel Bouan (963), le rêve a cependant tourné court. Les deux concurrents se sont percutés dans le trafic intense et sont tous les deux revenus aux Sables. Gabriel Bouan est victime de dégâts importants sur l’étrave qu’il doit réparer avant de rendre la mer. Sophie Delannoy est elle prête à repartir en course mais attend le feu vert du jury pour repartir.

Thomas Biasse (880 – Une Spondy en Mini) a démâté en début de nuit alors qu’il naviguait au nord de l’Île d’Yeu. Selon les bateaux accompagnateurs présents dans la zone, les conditions météo étaient calmes jusqu’au passage d’un violent coup de vent. Le skipper va bien et ne demande pas assistance. Il fait route vers Les Sables d’Olonne sous gréement de fortune où il espère arriver en fin d’après-midi.

Julien Letissier rencontre des problèmes de pilote automatique et a dû se résoudre à faire escale à Lorient. Le skipper de Frérots Branchet (1069) est attendu en début de matinée dans le port morbihannais où il pourra réparer et repartir en course. Comme prévu dans le règlement, il devra cependant faire une escale de12h00 avant de reprendre la mer.

” Un premier bord de ski tonique ! “
Pour les autres, place à la grande aventure humaine et sportive. Le meilleur départ est signé Mathis Bourgnon (Assomast) qui est le premier à la marque au vent suivi par Benoit Marie à bord de Nicomatic – Petit Bateau. Le Japonais Hajime Kokumai (DMG Mori) passe en troisième position au moment de mettre le cap vers le waypoint Regatt situé au large des Glénans. Et si les petits airs ont offerts un départ en douceur, les conditions devraient rapidement se durcir, avec l’arrivée d’un système dépressionnaire sur le golfe de Gascogne. Présent sur le plan d’eau, Yves Le Blevec, vainqueur de l’édition 2005, analyse la situation météo et prévient d’une première nuit agitée et sans sommeil :
« Le vent va rapidement se renforcer dès la deuxième partie de la nuit de dimanche à lundi. Les concurrents enrouleront la marque virtuelle positionnée au sud de Penmarc’h lundi matin dans un vent de nord-est bien établi, 25-30 nœuds avec des rafales à 35-40 nœuds. Leur premier bord de spi sera tonique ! »

- Publicité -

Défi Azimut. Une édition sous une météo légère

Photo : Yann Riou

Sous un format double et une météo légère pour cette édition, les 24 marins ont pu participer à 3 épreuves courues en cinq jours, avec une parade, du spectacle, du sport et du partage autour de Groix en ce dimanche ensoleillé.

En cette année de mercato post-Vendée Globe, 12 IMOCA s’étaient donc donné rendez-vous à Lorient. Les conditions de vent faible à médium ont été propices à trouver ses marques pour beaucoup de binômes : trois d’entre eux découvraient leur bateau en course : Les P’tits Doudous (Armel Tripon-Tanguy Leglatin), Café Joyeux (Nicolas d’Estais-Simon Koster) et Coup de Pouce (Manuel Cousin – Jean Baptiste Daramy). Pour tous les autres, après un début de saison couru en équipage, le Défi Azimut tombait à pic pour trouver ses marques avant la Transat Café l’Or qui les attend fin octobre. Sur l’ensemble des trois épreuves, chacun a pu jouer sa partie et décrocher son quart d’heure de gloire. Hier, c’était Teamwork Team Snef, deuxième et Café Joyeux quatrième pour sa première en IMOCA, qui étaient acclamés. Cet après-midi encore autour de Groix, c’est Fives Groupe Lantana Environnement, un 60 pieds à dérives de 18 ans d’âge, qui paradait en tête au pointage de Pen Men. Charal, lui aussi, faisait le show devant les photographes dans les dernières risées, doublant juste avant la ligne en plein vol TeamWork Team Snef.

Mais pour ces deux bateaux, déjà sur le podium des 48 Heures Azimut, ces assauts étaient vains pour espérer détrôner Macif Santé Prévoyance. Déjà vainqueur en 2024 aux mains deCharlie Dalin, le plan Verdier a été mis à l’honneur par son binôme remplaçant. Il aura clairement marqué de son empreinte l’édition 2025, sa cinquième victoire d’affilée sur le circuit.

A l’issue du Tour de Groix, les équipiers invités débarquaient tous sourires, pas fâchés d’avoir participé à cette journée de voile champagne. Parmi eux, Jean-Marie Corteville, créateur du Défi et Président d’Azimut ne cachait pas sa satisfaction : « Aujourd’hui, la météo était incertaine et il a fait un temps splendide, c’était merveilleux. Cette quinzième édition est la meilleure. C’était une orchestration impeccable, sans fausse note. Tout s’est bien enchaîné avec du sport de haut niveau un bel état d’esprit et du remue méninge le vendredi. Sur le Défi, on croise plein de monde, ceux qui créent les bateaux, ceux qui les construisent, les skippers qui les font marcher et on n’oublie pas de faire la fête »

Restait pour conclure ces cinq jours intenses à récompenser les OBR qui ont fait vivre la course de l’intérieur : Yann Riou qui a beaucoup contribué à populariser ce métier, remporte le prix en photo pour son travail sur Charal. Pour la vidéo, Hugo Picard (The sailing french man), embarqué sur New Europe, signe un beau portrait du hongrois Szabi Weores et reçoit le plus de suffrages.

Ils ont dit :
Sam Goodchild et Loïs Berrehar, co-skippers de Macif Santé Prévoyance, vainqueurs du Défi Azimut 2025 : « C’était très serré à la fin sur ce Tour de Groix mais on est content de l’emporter et faire ce triplé. Nous étions quatre aujourd’hui avec Guillaume Combescure et Thierry Douillard. C’est un peu l’idée de ce Défi Azimut de partager ça avec tout le monde et les partenaires à bord. On a passé un bon dimanche, les manivelles ont beaucoup tourné et on va bien dormir cette nuit je pense. On a croisé Charlie hier soir, il était content pour le projet, pour l’équipe pour le bateau et ça fait plaisir de pouvoir continuer sur sa lancée car passer derrière Charlie c’est pas simple parce qu’il est très fort mais pour l’instant, ça se passe très bien.

Jean Marie Corteville, Président d’Azimut et créateur du Défi : « Les retours des partenaires sont excellents, ils y trouvent leur compte, ils amènent aussi de nouvelles idées, sont complémentaires, échangent entre eux. Les Lorientais sont au rendez-vous avec l’Atlantique télégramme en parallèle. Quant à nos statistiques sur les réseaux sociaux, elles montent en flèche et les deux Live ont très bien marché également. Avec des moyens limités, on parvient à monter un dispositif digne des plus grandes courses et le public ne s’y trompe pas»
Arnaud Cacquevel,

Responsable du dispositif Bretagne Sailing Valley pour l’agence Bretagne Next (ex BDI) : “Parmi les conférences, nous avions une demi-journée consacrée aux matériaux et à leur impact. L’intérêt c’est de poser les questions d’aujourd’hui pour imaginer les bateaux de demain et faire échanger les skippers, les teams et ceux qui construisent les IMOCA. L’après-midi était encore plus technique avec les thèmes de la data et à l’intelligence artificielle. L’amphithéâtre de la Cité de la Voile était complet. C’est une plateforme d’échanges formidable pour que les participants puissent aussi faire des affaires ensembles. Nous construisons chaque année le programme avec l’équipe du Défi Azimut, l’agence Audélor et l’Université de Bretagne Sud. Le Défi est une opportunité géniale car nous avons sur place l’infrastructure et les experts. »

- Publicité -

Mini-Transat. Départ ce dimanche, le grand jour pour les 90 skippers !

La Boulangère Mini Transat 2025

La flotte des 90 bateaux de La Boulangère Mini Transat quitteront ce dimanche le ponton Vendée Globe aux Sables d’Olonne pour le grand saut vers l’aventure. Le parcours a été modifié avec l’ajout d’une marque virtuelle positionnée à douze milles dans le Sud de Glénan.

Benoît Marie, vainqueur de l’épreuve en 2013 partira à bord de son Mini foiler Nicomatic Petit Bateau dans la catégorie des prototypes en grand favori. « J’ai hâte ! La Mini, cela reste un truc de fou ; je suis trop content d’y retourner ! Et ce week-end, je profite. 200 personnes sont là pour moi et c’est plein d’énergie positive », ajoute celui qui ne cache pas son impatience d’attraper la barre de sa coque de noix à foils, Nicomatic-Petit Bateau.
Un vif empressement, c’est aussi ce que ressent Amaury Guérin (Groupe Satov), l’un des nombreux candidats aux avant-postes chez les séries. « La pression monte, mais je me sens prêt au niveau technique. À présent, j’ai surtout hâte d’être en mer ; cela fait trois ans que je prépare ce projet », confie le jeune skipper de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Il mesure néanmoins faire un grand saut dans l’inconnu : « passer du temps au large, ce n’est pas quelque chose qui me fait forcément peur, mais tenir un rythme de course intense sur la durée des deux étapes, ce sera une vraie nouveauté ».

Se faire confiance, croire en sa capacité à affronter les galères, et mener son bateau même quand les conditions se dégradent, seront sûrement les mantras qui tourneront demain en boucle dans la tête des 90 solitaires. Et ce d’autant plus que c’est dans une situation agitée que se jouera la première partition de cette Mini 2025, à laquelle ils et elles se sont tous et toutes qualifiés « Sur le film météo, on voit une dépression instable pour le golfe de Gascogne. Il y aura des grains et des orages, avec des vents qui peuvent varier beaucoup en force. Ces conditions peuvent être un peu stressantes pour les moins expérimentés. Il y a toujours de l’incertitude sur le positionnement de ce type de système », souligne le météorologue Pierre Le Roy, vainqueur de l’édition 2021.

Dans ce contexte, le direction de course a préféré sécuriser ce premier parcours, avec l’ajout d’une marque virtuelle – le waypoint Regatt – positionnée à douze milles dans le Sud de Glénan. En rallongeant d’une centaine de mille le tracé de cette première étape en direction des Canaries, il s’agit de contraindre la route de la flotte pour lui faire éviter le plus gros de la mer sur un golfe de Gascogne annoncé pas commode.
« Le parcours a changé ce matin. On ne se fait pas vraiment dans quoi on va, mais il faut y aller parce qu’après tout on sait faire ; pour surmonter et faire face », indique Juliette Bataille (Métier Interim). « Le large, c’est là où je me sens à l’aise, je sais faire les choses à bord », confirme quant à elle, Marie Chaussade (Ganesh). J’ai appris à prendre confiance sur des longues distances, dans des conditions un peu engagées que j’ai hâte de retrouver en poussant un peu plus loin, tout en me faisant toujours plaisir ».
Trouver où bien placer le curseur, doser entre vitesse et sagesse sera l’un des premiers crédos pour entamer de la plus belle manière cette épreuve en solo majeur s’élançant sur un rythme crescendo. Rendez-vous demain pour suivre, sur les quais des Sables d’Olonne, ou sur le “live” retransmis en direct, à partir de 13h30, sur le site de la course, ce grand départ tant attendu…

Quand partent les bateaux ?
90 bateaux en 90 minutes, c’est le défi logistique du départ de la Mini Transat La Boulangère. En 1h30, tous les concurrents de cette 25ème édition doivent avoir quitté le ponton Vendée Globe où ils sont amarrés depuis près de deux semaines. Dès 12h30, c’est Pierrick Evenou, à bord de Unicancer-Seeds-Bekina , qui va larguer les amarres alors que le dernier à s’élancer sera le Suisse Nicolas Schmid à 14h00 pétantes. Cet exercice est rendu possible par les équipes du service des sports nautiques de la ville des Sables et du club Les Sables Vendée Course au Large.
Le grand public pourra profiter de ce moment puisque le ponton reste gratuit et ouvert au public toute la journée de demain.

- Publicité -

10 jours pour traverser l’Atlantique, le film avec Inoxtag et Guirec Soudée est disponible

Inoxtag acclamé par plus d'un millier de fans à la marina du Marin ©Muriel Tauzia

Le YouTuber Inoxtag a embarqué avec Guirec Soudée pour une traversée de l’Atlantique à destination de la Martinique, à bord de l’Ultim MACSF. C’est sur ce même bateau que Guirec tentera cet hiver de battre le record du tour du monde à l’envers.

Le film d’1h20 qui retrace cette traversée mêle humour et légèreté, tout en abordant les enjeux environnementaux liés à l’océan et en faisant découvrir la vie au large. Bertrand Delesne était également de l’aventure. Un film inspirant, à voir et à partager, qui donne envie de prendre le large… et de réaliser ses rêves.

- Publicité -

Défi Azimut. Sam Goodchild et Loïs Berrehar remporte les 48H sur MACIF Santé Prévoyance

Photo Christophe Favreau

Aux côtés du Français Loïs Berrehar, Sam Goodchild a mené l’IMOCA MACIF Santé Prévoyance, dessiné par Guillaume Verdier, à la victoire sur des 48 Heures Azimut marqués par de faibles conditions de vent, devant l’IMOCA Teamwork-Team SNEF de Justine Mettraux, arrivé deuxième.

« On était frustré d’avoir pris un mauvais départ, mais on est resté concentré et, petit à petit, on a réussi à grappiller des milles », raconte Sam Goodchild. « C’était pour nous la reprise du bateau en double, après nos navigations sur The Ocean Race cet été. Avec la Transat Café L’OR qui arrive très vite, c’était important. Entre nous, c’est fluide, ça se passe bien, le bilan est très positif. » De l’occidentale de Sein à l’entrée de l’estuaire de la Loire, les deux marins, malgré un départ en demi-teinte, ont su grappiller mille après mille, contrôler la flotte, maintenir la pression, trouver la bonne trajectoire… 48h sur le pont, attentifs aux moindres variations du vent. « Au-delà de la bonne ambiance, il y a une bonne complémentarité, chacun amène son point de vue », souligne Guillaume Gatefait, médiaman embarqué. « Leur personnalité est différente, Loïs plus fougueux et Sam plus posé. Ça fonctionne vraiment bien entre eux. Je garde l’image des orages cette nuit : pas de vent, mer plate, ciel d’encre et un feu d’artifice au-dessus de nos têtes. Les conditions étaient très instables, il fallait que Sam et Loïs soient sur le pont ! »

Un duo en confiance avant la Transat Café L’OR
« Nous sommes trop contents ! On n’a pas forcément très bien commencé, mais on est resté très concentré, on a su faire notre route et peaufiner nos automatismes » souligne Loïs Berrehar. « Pour nous, c’était parfait comme course : on s’est appliqué du début à la fin. On a aussi une bonne arme, le bateau est exceptionnel ! Se régler tous les deux et réussir à prendre le lead, c’est hyper positif. »
Sam Goodchild et Loïs Berrehar ont également profité de ces 48 heures en double pour peaufiner leur préparation à la transat. « Chaque heure, chaque mille passé en mer et en course est hyper important. On a même testé le spi, une voile peu utilisée en IMOCA mais qui pourra nous servir sur la Transat Café L’OR » explique Sam Goodchild. Prochaine étape : récupération et affûtage, avant de se présenter au départ de la transat avec l’ambition de continuer la série victorieuse à bord de MACIF Santé Prévoyance.

Pour la navigatrice suisse Justine Mettraux, cette course de 48 Heures a marqué un retour bienvenu sur le podium, après avoir mené la flotte en début de course aux côtés de son co-skipper français Xavier Macaire. Mettraux a qualifié cette performance de « résultat solide » au terme d’une épreuve exigeante disputée dans des conditions calmes, où son duo a franchi la ligne avec seulement une minute d’avance sur Charal, mené par Jérémie Beyou et Morgan Lagravière, troisièmes.
« Nous n’avons eu du vrai vent que durant les deux dernières heures environ, » expliquait Justine Mettraux à l’arrivée. « Quelques petites risées par-ci par-là, mais jamais plus de 10 à 12 nœuds. Des conditions très légères, très instables, qui obligeaient à rester concentrés en permanence. Nous avons pris un bon départ avec Xavier, bien placé sur le bon côté du plan d’eau, ce qui nous a permis d’être dans le match dès le début. »

Ravie d’avoir devancé Charal pour la deuxième place, la Suissesse soulignait également la gestion des aléas : « Nous avons dû composer avec une avarie de la drisse du J0, mais avec Xavier nous n’avons rien lâché. Nous savions que nous relevions ce défi avec une petite équipe, donc c’est très satisfaisant de signer une belle performance ici. On voulait vraiment bien faire, et on est contents que ça paye. »
Mettraux et Macaire vont désormais se concentrer sur la Transat Café L’OR, entre Le Havre et la Martinique, dont le départ sera donné fin octobre. « Sur la Transat, les conditions seront totalement différentes, mais au moins nous savons que nous pouvons vraiment pousser le bateau et rester dans le match à son plein potentiel, » a résumé Mettraux.
Cette édition du Défi Azimut réunissait 12 IMOCA et marquait les débuts en compétition de plusieurs équipages et bateaux, parmi lesquels le duo français Armel Tripon – Tanguy Leglatin sur Les P’tits Doudous, une nouvelle coque VPLP construite en carbone périmé. Autre nouveau dans la Classe : Nicolas D’Estais (France), avec son co-skipper suisse Simon Koster, sur Café Joyeux, l’ancien Monnoyeur – Duo For A Job.

Ce duo a livré une course remarquable sur un IMOCA à dérives et a longtemps été en lice pour le podium avant de terminer quatrième. Ancien adhérent de la classe des Mini 6.50, Nicolas D’Estais a pris beaucoup de plaisir à piloter ce bateau historique, premier IMOCA à dérives lors du dernier Vendée Globe et qui avait remporté le tour du monde en solitaire au classement général sous la houlette de François Gabart en 2012-2013.
« Ce bateau est vraiment facile à faire avancer, et nous en avons profité au maximum, » expliquait D’Estais à l’arrivée. « Ce que l’on retient, c’est que c’est une super machine. Il y aura toujours des conditions où on pourra l’exploiter pleinement. À nous de tirer le meilleur parti de chaque situation et de tenir bon quand c’est plus difficile. » D’Estais voyait aussi des similitudes avec son ancien Mini : « Tout est plus lourd. Les voiles, les cordages, tout est plus lourd. Mais au fond, c’est essentiellement un grand Mini. »
Le skipper de Café Joyeux, qui a commencé sa carrière professionnelle dans le conseil en strategie avant de se consacrer pleinement à la course au large il y a quatre ans, s’est réjoui du lancement réussi de ce nouveau projet. « Avant tout, c’est l’aboutissement d’un projet que j’ai construit avec Café Joyeux au cours de l’année passée, » a-t-il confié à la Classe. « Être simplement sur la ligne de départ est le résultat de 12 mois de travail intense, avec tous les partenaires qui nous ont rejoints. Donc oui, c’est un très bon départ, une introduction sportive vraiment positive. »
D’Estais et Coster se tournent désormais vers la Transat Café l’OR. « Cela va arriver très vite. Ce n’était que notre sixième sortie sur le bateau et il reste encore beaucoup de choses à améliorer, tant sur la préparation que pour mieux connaître le bateau. Mais je suis super excité à l’idée de prendre le départ. Nous ne pouvons pas espérer finir aussi bien à chaque fois. L’important, c’est d’en tirer le meilleur. Nous savons que nous avons une carte à jouer, » a conclu D’Estais.

Pendant ce temps, à Boka Bay, Paprec Arkéa de Yoann Richomme a pris la deuxième place de la course côtière derrière Biotherm, ce qui leur permet de confirmer leur rang de dauphin au classement général, juste devant Team Holcim-PRB mené par Rosalin Kuiper. En quatrième position, on retrouve Team Malizia de Boris Herrmann, qui conserve ainsi sa quatrième place au classement général, avec un point d’avance sur l’équipage d’Ambrogio Beccaria sur Allagrande MAPEI Racing. Les deux dernières places du classement général sont occupées par Canada Ocean Racing – Be Water Positive de Scott Shawyer (6e) et Team Amaala mené par Alan Roura (7e).

Source IMOCA Ed Gorman (traduit de l’anglais)

- Publicité -

The Ocean Race Europe : Paprec Arkéa, 2e au général !

Team Holcim - PRB, skippered by Rosalin Kuiper & Team Paprec Arkea, skippered by Yoann Richomme, race in the final Coastal Race during The Ocean Race Europe 2025 in Boka Bay, Montenegro on September 20, 2025. (Photo by Lloyd Images / The Ocean Race Europe 2025)

Pendant sept semaines, l’équipe autour de Yoann Richomme a réalisé un défi de taille : disputer cinq étapes et une course côtière en sept semaines, de la mer Baltique à l’Adriatique, en restant en permanence aux avant-postes. Deuxièmes sans discontinuer depuis la première étape, ils ont su s’adapter à des conditions loin d’être toujours favorables à leur bateau. Au sein d’un collectif particulièrement soudé, Yoann Richomme et Corentin Horeau ont également peaufiné les automatismes de leur binôme. De très bon augure avant la Transat Café L’Or, dans moins de deux mois.

Avant même de s’élancer au cœur du mois d’août, Yoann Richomme rappelait que dans l’ADN du Team Paprec Arkéa, il y a toujours eu un certain goût pour le voyage. « Nous avons une appétence pour les courses qui nous permettent de nous rendre dans de nouvelles destinations », disait-il. Cette 2e édition de The Ocean Race Europe s’annonçait alléchante avec ses sept semaines de course et son parcours qui « permet de naviguer en mer du Nord, dans la Manche, l’Atlantique et la Méditerranée ». À ces envies d’ailleurs goût s’ajoutait aussi un plaisir certain à s’élancer dans une aventure collective. Après une saison consacrée au solitaire et achevée par une brillante 2e place au Vendée Globe, Yoann savourait : « c’est génial d’avoir l’opportunité de naviguer avec d’autres et de s’ouvrir à d’autres visions ».

« On a pris beaucoup de plaisir ensemble »

Et à bord, ça marche. Après un convoyage depuis Cherbourg à l’issue de la Rolex Fastnet Race, la cohésion s’est rapidement formée. Yoann en parle comme de « ses équipiers en or », appréciant notamment l’ossature formée avec Corentin Horeau, co-skipper tout au long de la saison, et Mariana Lobato, qui ont été « exemplaires ». « Collectivement, tout le monde a apporté sa pierre à l’édifice », confie Corentin, alors que Mariana évoque « des instants de complicité » et « des moments de doute surmontés ensemble ». « On a pris beaucoup de plaisir », ajoute Pascal Bidégorry.

Fort de cette unité à bord, l’équipage de Paprec Arkéa a été aux avant-postes dès le top départ à Kiel. Au coude-à-coude avec Biotherm, l’équipage passe 2e à la 1re Scoring Gate et perd de justesse une place à l’arrivée à Portsmouth. Le ton est tout de même donné : Paprec Arkéa restera sur le podium du classement général tout au long de la course. Le collectif mené par Yoann s’est en effet offert trois places dans le Top 3 des étapes suivantes (2e à Matosinhos-Porto, 3e à Carthagène et 2e à Gênes), et est passé en tête de la seule Scoring Gate située au large, au niveau de la Sardaigne lors de la 5e étape. Ce samedi, lors de la dernière course, la Final Scoring Race, où l’enjeu était crucial pour conserver sa 2e place, Paprec Arkéa a été fidèle à sa réputation. Dans cette régate disputée dans une dizaine de nœuds de vent, l’équipage a longtemps été en tête avant de terminer 2e derrière Biotherm, grand vainqueur de l’épreuve, mais surtout, devant Holcim-PRB. L’occasion de conforter définitivement sa 2e place au général (40 pts).

« On a vraiment progressé dans l’utilisation du bateau »

Au-delà de la performance comptable, c’est l’expérience accumulée par l’équipe et les progrès réalisés qui sont remarquables. Si l’IMOCA rouge et bleu est particulièrement performant au portant VMG, ceci n’a pas vraiment été l’allure la plus répandue de la course. Il a en effet fallu batailler dans de la pétole, du petit temps, du medium, du près… Pourtant, Paprec Arkéa a toujours été dans le coup. « On a vraiment la sensation d’avoir progressé dans l’utilisation du bateau, qu’on est beaucoup plus homogène », souligne Yoann.

Concentrée et consciencieuse, l’équipe a donc disputé sept semaines de courses particulièrement intenses dans une très large variété de conditions. Dans le rang des souvenirs, il y a le « passage des îles Needles à la sortie du Solent au coucher du soleil » (Richomme), « le passage de Gibraltar dans du vent fort » (Bidégorry), « un petit bord le long de Palma de Majorque » (Eliès) ou encore « l’époustouflante baie de Kotor » (Horeau). « C’est vraiment sympa de partir à la découverte de nouveaux endroits », sourit Yann Eliès.

Richomme-Horeau, un sacré duo !

Dans le même temps, au fil de ce voyage et de cette belle aventure collective, un duo est né. S’ils avaient effectué des navigations ensemble les semaines précédentes, ce tour d’Europe a été particulièrement bénéfique au duo Yoann Richomme – Corentin Horeau. « Ils ont prouvé leur détermination et leur passion », assure Mariana. « Sportivement, humainement et dans leur façon de communiquer, ils vont très bien ensemble », s’enthousiasme Pascal Bidégorry. « C’est le duo parfait », pense Gaston Morvan. Ce qui fait sourire Corentin : « C’est sûr que ça m’a permis d’apprendre plein de choses ! »

La Transat Café l’Or se rapprochant désormais à grands pas, le bateau va être ramené dans les prochains jours en convoyage avant un chantier technique. En parallèle, les deux skippers vont s’attacher à bien récupérer. En plus de reprendre la préparation physique, ils auront également quelques formations météo. Dès le 15 octobre, Paprec Arkéa quittera de nouveau Lorient pour Le Havre, d’où s’élancera la transatlantique le 26 octobre. Et Yoann de conclure : « On a fini The Ocean Race Europe en étant fatigués mais ce ne sera pas difficile de se remotiver ! »

ILS ONT DIT

Yoann Richomme : « J’ai eu des coéquipiers en or »

« On a la sensation d’avoir progressé dans l’utilisation du bateau, c’est beaucoup plus homogène. C’est un sentiment assez génial. Nous espérons encore trouver de nouvelles qualités au bateau et ce sera peut-être le cas sur la prochaine course. On continue de creuser toutes les pistes possibles et imaginables pour le faire progresser ! Lors de cette course, on a formé un super collectif, un beau groupe de régatiers. On s’est tous très bien entendu, on s’est bien marré… J’ai eu des équipiers en or, très professionnels. Corentin (Horeau) et Mariana (Lobato) ont été exemplaires, j’ai été hyper heureux de naviguer avec eux, ils ont rempli leur contrat à 100%. Ce n’est jamais facile de former un groupe mais je suis très content des rotations d’équipages qu’on a pu avoir. »

Corentin Horeau : « Des moments qui resteront gravés »

« C’est vrai qu’on a toujours été dans le match avec des conditions qui ne sont pourtant pas les meilleures pour le bateau. On a progressé, tenté de trouver des réglages un peu différents que d’habitude. On sent que les modifications qui ont été réalisées cet hiver portent leurs fruits. Collectivement, tout le monde a apporté sa pierre à l’édifice sur les réglages du bateau. J’ai l’impression que le groupe avait l’air de bien vivre. Yoann l’a bien orchestré et les rotations étaient pertinentes. Quand tu vis une telle expérience, ce sont des moments qui resteront gravés. On a vu une grande diversité de paysages aussi jusqu’ici dans les bouches de Kotor, un paysage incroyable, je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi beau. À titre personnel, j’ai appris plein de choses sur le bateau. Et pour la Transat Café L’Or, c’est sûr que je suis beaucoup plus à l’aise maintenant ! »

Mariana Lobato : « Une empreinte inoubliable »

« Ce que je retiens surtout, c’est l’intensité des émotions, la force de l’engagement collectif et le sentiment d’avoir vécu quelque chose d’unique. Cette aventure m’a permis de grandir, de dépasser mes limites et de découvrir la richesse du travail en équipe. Les souvenirs les plus forts sont ceux où on s’est surpassé ensemble et surtout les moments de complicité. Nous avons appris à mieux communiquer, à faire confiance, à rester soudés malgré les difficultés. Cette expérience nous a enseigné la patience, la résilience et l’importance de chacun dans un projet commun. Chaque étape a laissé une empreinte inoubliable. »

Pascal Bidégorry : « De beaux moments de partage »

« On a pris beaucoup de plaisir ensemble à donner le meilleur de ce qu’on pouvait faire. J’ai fait la connaissance de belles personnes et de très bons marins. Il y avait de la cohésion à bord, c’était de beaux moments de partage et d’amitié. Dans les meilleurs souvenirs, il y a le passage de Gibraltar avec du vent fort au portant. Le bateau dans ces conditions-là est extraordinaire ! L’arrivée à Gênes aussi était très sympa parce qu’on avait fait preuve de constance tout au long de l’étape. J’espère aussi qu’il y a des acquis qui serviront pour la suite du projet. Yoann et Corentin, c’est un binôme qui marche bien. Sportivement, humainement et dans leur façon de communiquer, ils vont très bien ensemble et sont bien déterminés. Je leur souhaite plein de bonnes choses pour la Transat Café L’Or. »

Yann Eliès : « Un état d’esprit Paprec Arkéa »

« J’ai participé à une seule étape (Carthagène-Nice) et ce que j’ai aimé, c’est le fait de découvrir qu’il y a un état d’esprit Paprec Arkéa. C’est quelque chose que j’avais connu lors de la préparation de l’équipe au Vendée Globe. Il y a aussi une dimension voyage qui est vraiment sympa à la découverte de nouvelles villes, de nouveaux pays, d’essayer d’en profiter. Je n’avais jamais navigué avec Corentin et Mariana que j’ai trouvés super. On a vu qu’on était soudé, qu’on se faisait confiance, qu’on faisait corps avec l’équipe technique et que ça compte pour la performance. Cette course, c’est un effort collectif et c’est là qu’on reconnaît la patte de Yoann et Romain Ménard (Team Manager de l’équipe, ndlr). Je souhaite à Yoann et Corentin qu’ils se tirent la bourre sur la Transat Café L’Or ! »

Gautier Levisse : « Yoann impulse une belle énergie »

« C’était une super régate, j’ai eu la chance de participer à la dernière étape et ça donnait envie d’en faire d’autres ! Tu as envie d’y replonger parce qu’il y a plein d’éléments qui sont chouettes dans cette course. C’est très agréable de faire partie d’un équipage où il y a une telle symbiose. Yoann a su constituer ça parce que c’est un vrai leader qui impulse une belle énergie. L’intensité de la course est vraiment intéressante avec des bateaux au contact, des transitions, des changements de voile, des moments où ça va vite ou un peu moins. Quand je suis arrivé à Gênes, j’ai vu que chacun faisait son travail dans la bonne humeur, que tout fonctionnait sans accroc. C’est toute la force du collectif insufflé par Yoann et Romain. Et on sent que Yoann et Corentin se sont accordés pour tout donner à la Transat Café L’Or ! »

Gaston Morvan : « Une source d’inspiration énorme »

« C’était vraiment très chouette comme aventure. J’ai pris beaucoup de plaisir à naviguer, à faire partie de ce collectif et de ce projet. Au sein de l’équipe, j’ai pu mesurer pendant deux étapes ce que signifiait la haute intensité en course. Il y a plein de souvenirs qui resteront gravés : les îles Lavezzi sous la Corse ou encore le dernier bord engagé jusqu’à Gênes. Parfois au portant, on a l’impression que le bateau a de la magie en lui. C’était hyper enrichissant de naviguer avec chacun, d’autant qu’ils ont tous beaucoup de talent et d’expérience. J’ai essayé d’en profiter à fond et c’était vraiment cool de partager ça avec eux ! Même si la concurrence s’annonce ardue, je crois qu’ils ont le bateau et le duo parfait pour s’imposer en Martinique ! »

Julien Champolion (OBR) : « Une super cohésion à bord »

« Il y avait une super cohésion à bord, de bons échanges autant sérieux, précis, compétitifs que légers, amusants et rassurants. Je pense que c’est difficile d’avoir une aussi bonne ambiance, ça m’a vraiment touché, c’est le souvenir qui me reviendra le plus. Chacun prend du recul sur son travail et ça y participe. Ce qui m’a le plus marqué visuellement, c’est le passage de Gibraltar, entre l’Europe et l’Afrique, c’était vraiment magnifique. Et je crois que Yoann et Corentin ne pouvaient pas espérer meilleur entraînement pour se préparer à la Transat Café L’Or ! »

LES RÉSULTATS, ÉTAPE PAR ÉTAPE

Étape 1 (Kiel-Portsmouth) : 2e
Étape 2 (Portsmouth – Matosinhos-Porto) : 3e
Étape 3 (Matosinhos-Porto – Nice) : 4e
Étape 4 (Nice – Gênes) : 2e
Étape 5 (Gênes – Boka Bay) : 5e
Final Scoring race (Boka Bay) : 2e

Source CP

- Publicité -
- Publicité -