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Maxis. Départ de la Giraglia de Sn Remo

Première course au large d’Italie, la Rolex Giraglia appareille ce mercredi 16 juin, quatrième épreuve du Maxi Offshore Challenge Méditerranéen 2020-21 de l’International Maxi Association. En raison de la pandémie, l’organisateur de l’événement, le Yacht Club Italiano, a été contraint pour la première fois de conserver le départ et l’arrivée en Italie.

En conséquence, le départ sera de Sanremo, le parcours se dirigeant vers une marque à Cala del Forte au large de Vintimille, puis dans les eaux françaises jusqu’à une marque de virage au large de la Rade d’Agay (à l’est de Fréjus/Saint-Raphaël). De là, le parcours normal reprend en direction du rocher de la Giraglia au nord de la Corse et jusqu’à l’arrivée au large de Gênes.

Ce n’est pas la première fois que Sanremo accueille la Giraglia. Au fil des ans, le port a été à la fois un port de départ et un port d’arrivée. Malgré le changement le parcours restera de 241 milles, le même que le parcours initialement prévu de Saint-Tropez à Gênes.

Cette année, sur les 143 engagés de la Rolex Giraglia, 17 sont des maxi yachts de plus de 60 pieds, en course dans la flotte IRC 0.

« C’est impressionnant », a déclaré Benoît de Froidmont, président de l’International Maxi Association, l’organisme officiel chargé par World Sailing de gérer les courses de maxi yachts. « Les propriétaires poussent leurs équipages à naviguer – je suis heureux de voir cela et que nous ayons six membres IMA ici. C’est une émotion fantastique d’être de retour après près de deux saisons qui ont été presque complètement annulées. »

Quant à la Rolex Giraglia, de Froidmont ajoute : « C’est l’une des courses les plus attractives de Méditerranée. C’était triste de ne pas avoir la course côtière à Saint-Tropez, mais il y a plutôt une marque au large juste au-delà de Cannes. Il peut y avoir une brise assez légère à cette période de l’année, donc le départ peut être un peu compliqué, mais les prévisions se sont améliorées.

Comme à son habitude, de Froidmont fera campagne avec son Wally 60 Wallyño, à bord duquel il est devenu le premier vainqueur du Mediterranean Maxi Inshore Challenge (MMIC) de l’IMA en 2019. Le Wallyño vient de sortir de chantier avec un nouveau pont, un système hydraulique amélioré et de nouvelles voiles.

Cependant, de Froidmont sera à nouveau confrontée à une rude concurrence du Swan 601 Lorina de Jean-Pierre Barjon, qu’il a battue de justesse au titre MMIC il y a deux ans. Ensuite, il y a le Reichel-Pugh 60 Wild Joe en constante amélioration du propriétaire hongrois Márton Józsa ainsi que les Mills Vismara 72s Leaps & Bounds de Jean-Philippe Blanpain et Yoru de Luigi Sala.

À l’opposé du spectre des maxi yachts, il y aura un combat à trois entre les 100 pieds. Une campagne qui a connu le plus de succès dans la Rolex Giraglia est le Magic Carpet de Sir Lindsay Owen-Jones. Selon le capitaine du Magic Carpet Cubed Danny Gallichan, jusqu’à présent, ils ont évité les événements, mais «le Yacht Club Italiano a fait du bon travail pour organiser celui-ci. Ils ont le gouvernement derrière eux, donc il y avait beaucoup de paperasse et de nombreux tests pour l’équipage. » L’armée d’équipage de Magic Carpet Cubed comprend de nombreuses légendes, du multiple médaillé olympique Jochen Schümann au navigateur Marcel van Triest en passant par l’ancien skipper de la Volvo Ocean Race Neal McDonald et le designer Jim Pugh. Malgré les restrictions de voyage internationales, presque tout leur équipage régulier est présent.

Quant au parcours de cette année, Gallichan prédit : « Demain, il semble que ce sera léger au portant vers la Rade d’Agay, puis au près jusqu’au Rocher avec pas trop de vent, puis contourner le Rocher et s’éloigner dans le trou habituel au large de Gênes. ” Il pense qu’il leur faudra un peu plus de 24 heures pour terminer le parcours, mais compte tenu des prévisions, cela pourrait être plus rapide ou plus lent.”

Le grand favori du grand prix Arca SGR basé à Trieste et organisé par Furio Benussi et son équipe Fast and Furio Sailing Team, ainsi que le Farr 100 Leopard, désormais promu par l’entrepreneur Internet néerlandais Joost Schuijff, seront opposés à Magic Carpet Cubed.

Leopard a bien fait de se faufiler dans les régates autant que possible pendant la pandémie, y compris Les Voiles de Saint-Tropez de l’automne dernier et la récente régate Loro Piana Superyacht à Porto Cervo. Son équipage comprend de nombreux membres de l’équipage d’origine qui ont couru à bord sous le propriétaire d’origine Mike Slade, y compris le skipper Chris Sherlock. Leopard n’a participé qu’une seule fois à la Rolex Giraglia, lorsqu’elle a été affrété par l’Américain Jim Swartz en 2018.

« Je pense que c’est un parcours intéressant », a déclaré le tacticien de Leopard, le double médaillé olympique australien Mitch Booth à propos de la course de cette année. “Ce sera un défi et bien sûr c’est différent, mais la longueur est la même, donc je pense que ce sera similaire.” Cet après-midi, son navigateur Hugh Agnew prédisait un temps de course de 28 heures. “Il y a quelques nids-de-poule sur la route”, a convenu Booth.

L’une des histoires surprises est celle du nouveau membre de l’IMA, Carlo Alberini, qui mène une campagne maxi complète à bord du Davidson 69 Pendragon VI. Au cours des 20 dernières années, Alberini a été un concurrent majeur dans les flottes de quillards monotypes comme le Mumm 30, le Farr 40 (Calvi Network), le Melges 32 et plus récemment le J/70. “J’ai décidé il y a deux ans que mon temps de course avec un design était terminé parce que je le fais depuis plus de 20 ans. J’ai décidé de supprimer le ‘J’ devant ’70’ et d’acheter un 70 à la place !

Le plus surprenant étant donné son parcours prolifique en navigation, c’est que cette Rolex Giraglia sera la première d’Alberini. « Pendant de nombreuses années, il y avait toujours une autre compétition en même temps », admet-il. « J’ai déjà fait des courses au large comme la Rolex Middle Sea Race, mais pas celle-ci. »

Quant à ses perspectives, il dit que cela dépend de la météo et que cela semble évoluer. « Hier, il y avait une prévision de vent fort. Ce bateau n’est pas bon pour le près – c’est mieux au portant. Aujourd’hui, les prévisions ont changé, mais c’est la Méditerranée ! Il y aura des moments où ce sera totalement calme, donc je n’ai aucune idée du temps que cela prendra. » Peut-être un mantra pour la course de cette année.

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The Ocean Race. Les VO65 et IMOCA à dérive à la fête

The Ocean Race Europe. Leg 3 from Alicante, Spain, to Genoa, Italy. On Board Offshore Team Germany.

A mi-course de la 3e et dernière étape de The Ocean Race, les VO65 devancent largement les IMOCA à foils. Ces derniers englués dans les calmes de la Méditerranée peinent à avancer. Seul l’IMOCA Team Germany avec ses dérives droites s’en sort et pourrait bien l’emporter à Gênes.

Les 12 équipes internationales engagées dans The Ocean Race Europe ont dû composer avec des vents très légers lors de leur première nuit en mer, après avoir quitté Alicante hier, en route vers Gênes.

Les prévisions avant le départ annonçaient des vents faibles tout au long de cette étape. Après une première nuit en mer, les cinq IMOCA et les sept VO65 progressent doucement, avec des vitesses rarement supérieures à 10 nœuds.

Malgré un rythme lent, les fans ont été scotchés à la cartographie après une option osée de deux équipes, qui ont fait le choix de passer au nord des îles Baléares.

En IMOCA, l’équipage d’Offshore Team Germany mené par Robert Stanjek s’est vite décidé à prendre cette trajectoire plus au nord, après avoir enroulé la deuxième marque de parcours située proche de l’île de Tabarca, au large d’Alicante.

« Le besoin que nous avons de rester dans la brise fait que nous ne pouvons pas tenir une trajectoire idéale, » expliquait Annie Lush, à bord de l’IMOCA à dérives Offshore Team Germany. « Jusqu’ici nous essayons de trouver un angle convenable avec le vent que nous avons. »

En VO65, tandis qu’il était clair que le gros de la flotte se positionnait pour passer au sud d’Ibiza, l’équipe néerlandaise Team Childhood-I, menée par le double-vainqueur de l’America’s Cup Simeon Tienpont a préféré rester au nord, espérant toucher de meilleurs vents. Cela n’a pas encore payé.

« Nous avons eu une nuit très calme. Hier, notre plan n’était pas de prendre l’option à la côte, mais nous avons pensé qu’il était intéressant de tenter cette option, » détaillait Simeon Tienpont. « Nous nous sommes alors engagés sur une route plus nord, alors que le reste de la flotte passe au sud. »

« Nous avons beaucoup moins de vent à présent, mais ils doivent encore franchir cette zone de molle pour remonter vers le nord… Il y a de grandes différences entre les prévisions météo, mais on croise les doigts. Nous sommes ici, loin du reste de la flotte et nous devons essayer d’en tirer le meilleur. »

Aujourd’hui à 14h30, tandis que les équipages approchaient de l’île de Mallorca – la plus grande des Baléares – dans des conditions très légères, Offshore Team Germany s’offrait une avance de 12 milles (22 kilomètres) sur les quatre autres IMOCA : CORUM L’Épargne (FRA), LinkedOut (FRA), 11th Hour Racing Team (USA), et Bureau Vallée (FRA), qui naviguent collés serrés à environ 50 milles (93 kilomètres) au sud de Mallorca.

« Cela ne pas pas être l’étape la plus rapide, » constatait Thomas Ruyant, le skipper de LinkeOut. « On a vraiment la Méditerranée dans toute sa puissance. Là on n’a vraiment pas beaucoup de vent et ça va être compliqué de trouver le bon chemin pour rejoindre Gênes. Mais nous essayons d’être appliqués et d’avancer avec ce qu’on a. C’est un exercice où il va falloir être plein de patience. »

En VO65, que le peloton a passé l’île de Cabrera (à 5 milles (10 kilomètres) au sud de Mallorca. Sailing Poland de Bouwe Bekking était en tête, devant le monocoque de la Mirpuri Foundation Racing Team, skippé par Yoann Richomme. Derrière, Viva México d’Erik Brockmann était troisième.

© Martin Keruzore/Mirpuri Foundation Race Team /The Ocean Race
« Mirpuri est juste derrière nous, et ils sont un peu plus rapides que nous, donc on doit continuer de naviguer intelligemment, » déclarait Bouwe Bekking. « Tout est question de trouver les meilleures zones de pression. C’est compliqué. Il y a un système de haute pression que nous devons traverser. Au final, je suis plutôt content de là où nous sommes. C’est mieux d’être premier que dernier ! »

Au nord de l’archipel, Team Childhood-I était en bas du classement, alors que l’équipage avait du mal à retrouver de la brise, le long de la côte.

Avec des conditions prévues pour rester très légères pour le reste de la semaine, personne ne peut dire laquelle des routes nord ou sud va payer. Les équipages sont toujours attendus à Gênes ce jeudi.

Pour l’heure, la préoccupation à bord des 12 bateaux est plutôt de continuer d’avancer, tandis qu’ils doivent se frayer un chemin entre les trous sans vents qui se présenteront à eux la nuit prochaine.

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Les Voiles de Saint-Tropez fêtent les 40 ans de Nioulargue !

08/10/2020, Saint-Tropez (FRA,83), Les Voiles de Saint-Tropez 2020, Les Voiles Super Series, Race Day 3

L’année 2021 est à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire de cet événement hors norme. En 1981 naissait la Club 55 Cup, devenue La Nioulargue, et déjà porteuse de l’ADN des Voiles : un bateau classique et un bateau moderne. Dans le sillage de cet épique challenge, les plus beaux bateaux du monde, ultra modernes ou centenaires, n’ont pas cessé de se retrouver depuis dans les eaux du golfe pour hisser haut les Voiles de Saint-Tropez à la fin de saison tropézienne.

Tout a commencé ce 29 septembre 1981, dans un pari destiné à défendre un honneur de marin entre Pride, le Swan 44 américain de Dick Jason, et Ikra, le 12M JI skippé par le Français Jean Laurain. Le défi est on ne peut plus simple : départ au pied de la Tour du Portalet, devant le village de Saint-Tropez, à virer la marque du haut fond de la Nioulargo (soit «nid du large» en provençal) et arrivée à Pampelonne devant le «Club 55», pour un déjeuner à l’ombre des Tamaris chez Patrice de Colmont, qui en est le chef d’orchestre. Si, pour l’anecdote, Ikra l’emporta devant Pride, pour l’histoire, ce défi donna naissance à la «Club 55 Cup». Et de ce duel improbable naît un événement unique, un rassemblement à part qui fait régater depuis 40 ans des bateaux de course de plus petite taille avec de prestigieux Maxi yachts, des prototypes ultra sophistiqués avec des yachts classiques célèbres, renouant, sans l’avoir particulièrement recherché, avec le riche passé maritime tropézien.

L’incomparable et inimitable Nioulargue va ainsi exister pendant quinze années, mélangeant les plus grands marins à des équipages de tout calibre, des champions du monde, des coureurs au large, des médaillés olympiques, des vainqueurs de l’America’s Cup avec des têtes couronnées ou des célébrités venues incognito et en toute simplicité. Les joutes nautiques une fois terminées, la soirée s’éternise en partie de boules, anchoïades et autres festivités parfois spontanément improvisées sur le port, sur la place des Lices ou dans les environs.

Et si l’on retrouve à chaque édition ce même état d’esprit empreint de fair-play et ce bonheur communicatif, chaque année de Nioulargue connaît aussi son coup d’éclat, son miracle ou son apparition, à l’image des Maxi, des Class J, des trois-mâts, des goélettes ou des Cotres Auriques, aux côtés des futuristes Wally.
Après tant d’années de succès et de reconnaissance, la seizième édition est endeuillée à la suite d’une collision entre la goélette Mariette et le 6M JI Taos Brett IV. L’épreuve est mise entre parenthèse jusqu’en 1999, où, sous l’impulsion de la Société Nautique de Saint-Tropez, naissent les Voiles de Saint-Tropez.

Un nouveau format sur l’eau, à terre, un village à imaginer
Reprenant une maxime chère à la Société Nautique, dont il assure la présidence depuis 2020, Pierre Roinson résume bien l’état d’esprit des Voiles : « Lorsque l’on célèbre un anniversaire, on nous pose souvent la même question : mais qu’y aura-t-il donc de particulier cette année aux Voiles ? Et bien la réponse est simple : chaque édition des Voiles est exceptionnelle ! ». Un certain nombre de nouveautés vont marquer cette édition, et notamment le nouveau format de l’épreuve sur deux semaines – comme l’an dernier – mais avec l’ensemble de la flotte des voiliers de tradition la première semaine, en même temps que les bateaux modernes jusqu’à 60 pieds (18,28 mètres). La deuxième semaine sera exclusivement réservée aux Maxi Yachts qui régateront du mardi 5 au 9 octobre et bénéficieront d’une journée de régate supplémentaire par rapport à l’an dernier : celle du samedi. Cette organisation sur deux semaines présente un avantage apprécié des coureurs comme du public : la possibilité de donner tous les départs devant le village de Saint-Tropez. Pour la sécurité de tous sur le plan d’eau, une zone d’exclusion est prévue, et le séquençage des départs conduit le comité de course, placé sous l’autorité du Principal Race Officer, Georges Korhel, à créer un espace « salle d’attente » dans le fond du golfe pour les voiliers de tradition pendant que sont donnés les départs des bateaux modernes.

A terre, même si les certitudes concernant les consignes sanitaires à a fin de l’été sont encore en pointillé, c’est un village plein de vie et de convivialité qui est souhaité par tous, et pour lequel le comité d’organisation ne ménage pas ses efforts « Notre premier engagement, c’est d’assurer la sécurité de tous » précise Sabrina Coccia, en poste à la Direction de la Société Nautique de Saint-Tropez depuis le mois d’avril « Non seulement de nos équipes de permanents, mais aussi de la centaine de bénévoles impliqués dans l’organisation à terre et sur l’eau, de nos partenaires, de nos fournisseurs, et bien entendu, celle des concurrents français et étrangers. Nous souhaitons également montrer l’exemple vis-à-vis du public en mettant en œuvre les consignes gouvernementales et préfectorales. Notre but, c’est de garantir l’excellence, et que chacun de nos partenaires trouve sa place et puisse bénéficier de la visibilité correspondante grâce à l’extraordinaire caisse de résonnance que sont les Voiles de Saint-Tropez, avec sérénité et dans les meilleures conditions possibles. »

Programme 2021
Semaine 1 : Les Voiles de Saint-Tropez
Samedi 25 et dimanche 26 septembre : accueil de tous les voiliers classiques et des voiliers modernes jusqu’à 60 pieds (18,28 m)
Lundi 27 septembre : régates pour les voiliers modernes
Mardi 28, mercredi 29 septembre, vendredi 1, samedi 2 octobre : régates pour les voiliers modernes et les voiliers de tradition
Jeudi 30 Septembre : journée des défis
Samedi 2 octobre : remise des prix (semaine 1)

Semaine 2 : Les Voiles Maxi Yachts
Dimanche 3 et lundi 4 octobre : accueil des grandes unités modernes au-delà de 60 pieds (18,28 m) : Wally, IRCA, Maxi yachts
Mardi 5, mercredi 6, jeudi 7, vendredi 8, samedi 9 : régates
Samedi 9 octobre : remise des prix (semaine 2)

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Les Havrais de la SRH survolent la première étape de la Ligue Nationale de Voile 2021

ligue national de voile en J22 sur l'ERDRE organisé par La Société Nautique de l'Ouest. @C. Breschi

Habitués à un plan d’eau réputé pour son caractère plutôt “musclé”, avec du vent, de la houle, du courant, les Havrais de la SRH ont survolé la première étape de la Ligue Nationale de Voile 2021, dans des conditions complétement opposées, dans les petits airs de l’Erdre, au SNO Nantes. Après trois jours de courses l’équipage mené par Aurélien Pierroz vire en tête à la “mi-temps” de la 6e édition de la compétition 100% interclubs. Un weekend au presque-parfait pour les Normands malgré une belle frayeur ce dimanche avec des contre-performances avant de remettre les pendules à l’heure sur la dernière course !

Avant le second à acte à Martigues, du 10 au 12 septembre, ils ont forcement marqué les esprits. Mais rien n’est encore joué et leurs poursuivants sauront se montrer pressant dans le Sud, à commencer par l’APCC Nantes et le YC Cherbourg, 2e et 3e sur l’étape Nantaise ce weekend !

Il y avait des sourires, beaucoup de sourires cette après-midi sur l’eau et à terre du côté du SNO Nantes, pour la dernière journée de la première étape de la LNVoile 2021. Le bonheur de retrouver la compétition, dans des conditions très légères mais sous un soleil radieux et avec une belle bagarre sur l’eau entre les 18 équipages venus de toute la France représenter leurs clubs ! On retiendra que ce sont les Normands de la SR Havre qui se sont brillamment imposé ce weekend pour ce qui était l’une des premières compétitions d’envergure ouvertes à tous après plusieurs mois de restrictions. Une liberté retrouvée et parfaitement orchestrée par les équipes du SNO Nantes et les bénévoles venus prêter main-forte ces trois jours pour offrir une compétition qui restera certainement dans les mémoires de tous les concurrents.

Rendez-vous désormais du 10 au 12 septembre au CV Martigues pour le 2e acte de cette LNVoile 2021. Après les J22 ça sera en J70 que les 18 clubs vont se bagarrer, toujours dans ces formats de courses typiques de la LNVoile : très rythmé et avec beaucoup de situation “au contact” proche du Match-Racing. Forcement à ce petit-jeu les spécialistes répondent présent mais on a eu ce weekend de belles surprises chez les outsiders avec notamment la 6e place des jeunes Corses du BN Mare et Vela juste devant les Normandes du SNPH, 7e et premier équipage 100% Féminin sur cette étape. Place désormais à Martigues pour le match retour !

ILS ONT DIT :

Aurélien Pierroz (barreur / SR Havre, 1er) : “C’était ma première sur la Ligue Nationale et ça c’est super bien passé. Je ne connaissais pas le format et j’ai trouvé ça génial, très rythmé et avec un très bon niveau global. On a su s’en tirer sur un plan d’eau technique, avec un brin de chance aussi pour pouvoir finalement nous imposer, et on espère continuer sur cette lancée sur la 2e étape à Martigues !”

Simon Bertheau (barreur/ APCC, 2e) : “On est venu en voisins puisque le club de l’APCC est basé à Pornichet mais a son “siège” à Nantes. Comme chaque année on essaye de mettre le meilleur équipage possible sur l’eau car la LNVoile est un des grands objectifs du club et on était content de pouvoir naviguer ici sur l’Erdre, avant d’aller défendre notre titre à Martigues en Septembre prochain.”

Maxime Mesnil (barreur / YC Cherbourg, 3e) : “On est toujours très heureux de venir sur la LNVoile, d’autant plus cette année que ça coincidait avec le retour général à la compétition pour nous et ça c’est très bien passé, dans des conditions superbes. On “donne la main” maintenant à un autre équipage pour l’étape de Martigues et on espère que le club restera aux avant-postes !”

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Class40.Mise à l’eau du nouveau Mach40.4 Edenred pour Emmanuel Le Roch et Pierre Quiroga

Bâptème du nouveau Class 40 Edenred, skipper : Emmanuel Le Roch en présence de Bertrand Dumazy PDG d’Edenred et des membres de l’entreprise, la Trinité-sur-Mer le 11 juin 2021, photo © Jean-Marie Liot / Edenred


Les Class40 se multiplient sur les plan d’eau à l’approche de la Jacques Vabre. Après six mois de construction sur le chantier breton de JPS Production, le nouveau Class40 Edenred a été mis à l’eau et baptisé vendredi 11 juin 2021 à La Trinité-sur-mer, en présence d’Emmanuel Le Roch et Basile Bourgnon, skippers du Team Edenred. Dernier né des plans Manuard, ce Mach 40.4 prendra le départ de la Transat Jacques Vabre en novembre prochain.

« Pouvoir démarrer une nouvelle aventure sur le circuit Class40 avec un tel bateau est une opportunité superbe ! Je suis impatient de naviguer, d’entamer la phase d’entraînement et de voir ce qu’il a dans le ventre. Les cinq mois qui nous séparent de la Transat Jacques Vabre vont nous laisser le temps de découvrir le bateau, de l’apprivoiser, et de prendre le départ dans les meilleures conditions pour réaliser la course de notre vie », déclare Emmanuel Le Roch, skipper du Class40 Edenred.

« J’ai un sentiment d’admiration et de reconnaissance pour les artisans qui se sont donnés corps et âmes pour construire ce bateau. Grâce aux milliers d’heures de travail passées sur le chantier, et au savoir-faire unique morbihannais, le projet rêvé d’Edenred et de ses skippers se réalise. Avec ce nouveau Class40, nous nous donnons les moyens de nos ambitions sportives », témoigne Bertrand Dumazy, avant de briser la traditionnelle bouteille de champagne sur le balcon d’Edenred en guise de baptême.

Principal objectif de la saison, La Transat Jacques Vabre s’élancera le 7 novembre 2021 du Havre, direction La Martinique. Pour cette occasion, Emmanuel Le Roch sera accompagné par le figariste Pierre Quiroga, Basile Bourgnon étant de son côté engagé sur La Mini Transat avec le Mini 6.50 Edenred.
Pierre Quiroga est un navigateur et un compétiteur confirmé. Après avoir fait ses gammes en Méditerranée sur le circuit olympique, Pierre fut Vice-champion d’Europe de Match Race, et vainqueur du Challenge Espoir du Centre d’Entraînement Méditerranée. En 2016, il se lance dans la course au large et devient « Skipper Macif » en 2019, un programme qui accompagne les jeunes talents sur le circuit Figaro et qui a révélé une génération de grands navigateurs. Riche d’un beau palmarès et d’une solide expérience en Figaro, le marin de 28 ans est enthousiaste à l’idée de découvrir le large en Class40.
« C’est une fierté d’accompagner Manu sur la célèbre Transat Jacques Vabre à bord du Class40 Edenred. Ma récente participation à la Transat en Double (Concarneau – Saint Barthélemy) en Figaro 3 fut une expérience fabuleuse. J’ai hâte de traverser à nouveau l’Atlantique avec ce bateau nouvelle génération. Manu et moi avons des profils complémentaires qui vont nous permettre de donner le meilleur : tandis que je mettrai mon savoir faire au service de la performance, Manu apportera son expérience du large », précise Pierre Quiroga.

Le Class40 Edenred participera dès le 27 juin à la course Les Sables – Horta – Les Sables, une épreuve en double de plus de 2 500 milles sans escale.

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Porquerolle’s Classic. Hommage en la mémoire de Bruno Bich

Photo Eric Vally / YCP

Avant le début des régates, les équipiers du 12m JI France ont rendu un hommage en la mémoire de Bruno Bich, décédé il y a quelques jours, au nom de tous les membres de l’AFCA (Association Française de la Coupe de l’America). France a quitté le premier le port avec les équipiers sur le plat-bord, tous les autres navires l’ont suivi jusqu’au bateau comité. Une fois sur zone, une minute de silence a été demandée puis tous les équipiers de France ont jeté des poignées de pétales de roses à la mer.

Ce samedi, pour la deuxième journée de la Porquerolle’s Classic (la première régate des yachts de tradition en Méditerranée en 2021), les 36 équipages ont pris part à un parcours de 15,7 milles en baie d’Hyères, dans des conditions encore légères mais propices à une belle régate.

Les (belles) journées se suivent et se ressemblent dans le cadre de la 18e édition de la Porquerolle’s Classic. Les équipages ont dû faire preuve de patience avant que le vent ne s’établisse et permette de lancer une course agréable, sur un parcours quasiment deux fois plus long que celui de la veille. Rappelons que 36 voiliers, merveilles d’architecture navale parmi l’élite du circuit classique Méditerranéen, ont répondu à l’invitation du Yacht Club de Porquerolles, pour cette Porquerolle’s Classic 2021.

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Bol d’Or Mirabaud: les nouveaux foilers s’imposent

Photo Loris Von Siebenthal

Cette 82è édition du Bol d’Or Mirabaud a sacré les nouveaux TF35 après quelques coups de théâtre. Ylliam XII Comptoir Immobilier, barré par Bertrand Demole, s’impose. Le Libera hongrois Raffica a remporté le classement des monocoques.

Genève, dimanche 13 juin 2021 – Ylliam XII Comptoir Immobilier, le grand vainqueur de la 82è édition du Bol d’Or Mirabaud, aura eu besoin de 12 heures 49 minutes et 27 secondes pour entendre enfin le coup de canon libérateur au large de la Société Nautique de Genève. « C’est magnifique, nous sommes extrêmement heureux », s’est exclamé Demole à l’heure du champagne. « C’était une course très intéressante, avec une arrivée spectaculaire, au contact rapproché avec nos poursuivants, à 25 noeuds dans la nuit noire. »
Le TF35 s’est imposé avec 19 secondes d’avance sur Zen Too, barré par Fred Le Peutrec, et 25 secondes d’avance sur Artexplora, barré par Loïck Peyron. Alinghi a franchi la ligne 9 secondes plus tard, Realteam 14 secondes plus tard et Spindrift encore 6 secondes après… Autant dire que le moment était intense.

Avant de pouvoir célébrer cette splendide victoire, Ylliam XII Comptoir Immobilier et les autres voiliers du groupe de tête sont passés par tous les états-d’âme. Le départ de la course, pour commencer, s’est déroulé dans des conditions de vent extrêmement léger, qui ont permis aux « petits » catamarans M2 ainsi qu’aux D35 Emil One et Zen Too de démontrer qu’il fallait toujours compter avec eux par vent très léger.

Emineo, barré par Olivier de Cocatrix, a même franchi la marque de mi-parcours en tête, devant le Décision 35 Emil One et un autre M2, Patrimonium. Sacré coup de théâtre, puisque le premier catamaran à foils TF35, Artexplora, était alors sixième.
Au large d’Evian, sur le chemin du retour, Emineo possédait encore cinq bons kilomètres d’avance sur Emil One et une bonne quinzaine sur le premier TF35. C’est alors que la bise tant attendue s’est levée, hélas temporairement mais suffisamment pour permettre aux foilers d’allonger la foulée et de débouler à près de 30 noeuds tandis que le M2 plafonnait à une quinzaine.

Mangé tout cru au large de Thonon, le vaillant M2 aura vécu bien plus que son heure de gloire. Sa fin de course sera cependant douloureuse puisqu’il verra ses concurrents directs le dépasser en vue du Jet d’eau.
Zen Too, Comptoir Immobilier, a quant a lui frôlé dangereusement la nouvelle digue de la SNG avant de remporter le sprint que l’on sait.

Chez les monocoques, Raffica s’est imposé après 14 h 07 23’’ de course. Le Libera hongrois a dominé la seconde partie de la course, devant le Luthi 1080 Katana et le QFX de Thomas Jundt, auteur d’un début de course remarquable dans le petit temps.
Plus de quinze kilomètres séparent ces trois voiliers de la meute des poursuivants, les habituels Psars 40 et 33, Taillevent etc.


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Episode 1 de la Web série The Sailing Squad

La double championne olympique Shirley Robertson se voit proposer un défi pour le Bol d’Or : former un équipage de 5 jeunes. Premier épisode de la Web série The Sailing Squad. Une bonne idée.

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JO2024. L’épreuve de course au large remplacée par le kitesurf dédoublé en homme et femme. Honteux !

Marseille, France is hosting the Final of the 2019 Hempel World Cup Series from 2-9 June 2019. Held at the venue of the Paris 2024 Olympic Sailing Competition, more than 300 sailors from 40 nations are racing across ten Olympic Events as well as an Open Kiteboarding fleet. (Live image in low resolution) © SAILING ENERGY/WORLD SAILING 08 June, 2019.

Le CIO a décidé de remplacer l’épreuve de course au large en dédoublant le kite en homme et femme. Un choix idiot pour un sport qui justement est idéalement mixte et qui avait déjà son épreuve. Elle en aura dorénavant deux. Le choix du CIO va surtout à l’encontre du souhait de la Fédération Internationale de Voile d’avoir une épreuve de course au large et dont l’Assemblée Générale avait voté pour à l’unanimité.

On paie ici le lobbying stupide des classes qui ont été supprimées et qui ont tout fait pour faire annuler l’épreuve de course au large avec des arguments tronqués. Grâce à elles, il n’y a aujourd’hui que des perdants puisqu’elles n’ont même pas été réintégrées. Enfin on soulignera le rôle de certains dirigeants de Word Sailing dont le président le Chinois Quanhai Li et le Singapourien Ser Miang au CIO qui n’ont joué que leur intérêts personnels au détriment des Fédérations et des licenciés. De quoi en vouloir davantage encore à des organisations hors sol loin du terrain et des licenciés.

> Lire aussi Notre dossier complet : https://www.courseaularge.com/categorie/jeux-olympiques/jo-paris-2024
> Le comité océanique et offshore recommande que World Sailing clarifie l’épreuve de course au large pour le CIO
> https://www.courseaularge.com/jo-paris-2024-la-decision-sur-lentree-de-la-course-au-large-repoussee-au-31-mai.html


Ci-dessous le communiqué officiel du CIO

Suite à la décision de la commission exécutive du CIO d’examiner plus avant l’épreuve offshore mixte afin d’évaluer le coût, la complexité, la sûreté et la sécurité des athlètes, une analyse approfondie a été menée par World Sailing et le comité d’organisation de Paris 2024.
Afin d’assurer la cohérence avec les autres décisions prises pour l’ensemble des épreuves et des sports en vue de la finalisation du programme des épreuves de Paris 2024 en décembre 2020, la commission exécutive du CIO a décidé d’accepter la première option d’épreuve proposée par World Sailing en lieu et place de l’épreuve offshore, à savoir confirmer l’option qui consiste à diviser l’épreuve de kitesurf mixte précédemment approuvée en épreuves individuelles masculines et féminines de kitesurf, tout en maintenant le total de dix épreuves de voile précédemment entériné.
La commission exécutive du CIO s’est félicitée de l’attrait de cette épreuve de voile pour les jeunes, de l’augmentation potentielle de l’universalité grâce à l’ajout d’épreuves individuelles hommes et femmes et de la réduction du coût global et de la complexité du programme de voile.

Suite aux différentes propositions formulées par World Sailing, le CIO a retenu :
La planche à voile à foil (IQFoil) femme et homme
Le dériveur double (49er) femme et homme
Le dériveur solitaire (ILCA) femme et homme
Le kiteboard (foil) femme et homme
Le catamaran à foil double mixte (Nacra 17)
Le dériveur double mixte (470)

La Fédération Française de Voile a réagi en prenant acte de la décision en rappelant son rôle depuis 2018 « Suite à la volonté du CIO de moderniser ses épreuves, nous avons été plusieurs Nations à porter le projet de la Course au Large au sein de World Sailing. Cette pratique répondait aux différentes attentes du CIO de proposer une épreuve innovante et engageante pour le grand public. La course au large avait en effet de nombreux atouts en termes de spectacle sportif. Ce « Marathon des mers » avait un potentiel d’images très important et sa déclinaison virtuelle permettait d’engager des centaines de milliers de joueurs. » précise Jean-Luc Denéchau, Président de la Fédération Française de Voile.

Jean-Luc Denéchau précise : « La voile sera parfaitement mixte en 2024 avec 4 séries féminines, 4 séries masculines et 2 séries mixtes, je m’en réjouis. En tant que grande Nation de la Voile et pays hôte des Jeux Olympiques de 2024, nous nous devons de mettre en œuvre tout notre savoir-faire dans l’accompagnement des sportifs de haut niveau. Nous souhaitons faire partie des favoris lorsque les régates débuteront à Marseille en juillet 2024. En ce sens l’intégration du kiteboard et de L’IQFoil est une bonne nouvelle puisque nos sportifs font partie des meilleurs mondiaux aussi bien dans les catégories féminines et masculines. »


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Retour de la Ligue Nationale de Voile à Nantes, Let it SNO !

LNVoile

Cette année, le retour de la Ligue Nationale de Voile était attendu à plus d’un titre car sa première étape, ce weekend sur l’Erdre, va offrir aux équipages des clubs en lice, la première confrontation sur une grande compétition après une très longue attente, due à la situation sanitaire. Pour le premier acte de la 6e édition de la seule compétition 100% interclubs en France, le spectacle promet d’être bien au rendez-vous sous la houlette du SNO Nantes et avec 18 équipages impatients d’aller sur l’eau pour batailler sur les J22 mis à disposition. Ouverture des hostilités ce vendredi !

Cette étape de la LNVoile a déjà un goût de liberté retrouvé, ouvrant la saison des épreuves majeures du calendrier des régates en France après plusieurs mois sans pouvoir batailler entre trois bouées. Grace au travail et à l’opiniâtreté des équipes du SNO Nantes ce premier acte va pouvoir se dérouler dans des conditions parfaites, à terre comme sur l’eau puisque le soleil devrait être de la partie tout le weekend ! Un cadre idéal et un plan d’eau très spécial, inédit sur la Ligue Nationale de Voile, qui devrait permettre d’offrir de jolies batailles. Un ingrédient de plus dans le cocktail très particulier de cette compétition, où se mêlent professionnels et amateurs, jeunes et moins jeunes, des clubs “maritimes” et des habitués des plans d’eau intérieurs, et des équipages de tous types. Tous auront en tout cas un objectif : faire briller leur club et donner des frissons – à distance – aux supporters qui suivront les courses en direct via le tracking !

Tenant du titre et presque “à domicile” sur cette étape, l’équipage de l’APCC Nantes emmené par Simon Bertheau est un favori logique à la victoire ce weekend. Mais le plateau sera une nouvelle fois très relevé cette année avec du beau monde “made in Normandy” avec notamment le CVSAE de Cédric Chateau et Pauline Courtois, ou le YC Cherbourg du numéro 4 mondial de Match-Racing, Maxime Mesnil. La SR du Havre, avec Aurélien Pierroz, sera un autre de ces clubs normands avec des spécialistes du duel à bord. De quoi pimenter les “derbys” sur l’eau ! Parmi les outsiders, on pourra citer le SNO Nantes, le club hôte emmené par Pernelle Michon, mais aussi les habitués de la LNVoile commes la SR Rochelaises, le CV Arcachon, le YC Granville ou encore la SR Antibes. D’autres pourront aussi créer la surprise sur ce format de courses atypique et très rythmé. Pourquoi pas les clubs qui découvriront ce weekend la LNVoile comme les Corses du BN Mare e Vela, les Trembladais du CN Charline Picon ou les Bretons de la SN Baie de Saint-Malo !

LA LNVOILE, COMMENT CA FONCTIONNE SUR L’EAU ?

18 équipages inscrits répartis sur 6 bateaux (J22). Comment classer tout ça ? Simplement en faisant 3 courses de 6 bateaux avec à chaque fin de course un changement d’équipage pour que tout le monde puisse participer au « Flight » global. A l’issue du Flight les 3 bateaux vainqueurs de leurs courses marquent 1 point, les 3 seconds marquent 2 points, et ainsi de suite. Puis pour le Flight 2 on re-mélange les équipages et on recommence.

LES EQUIPAGES EN LICE

CV ST AUBIN ELBEUF
SR HAVRE
YC CHERBOURG
YC GRANVILLE
CV ARCACHON
SR ROCHELAISES
SNO NANTES
APCC VOILE SPORTIVE
BN MARE VELA *
CN CHARLINE PICON *
SN BAIE DE SAINT-MALO *
CN VALERIQUAIS
YC CALAISIS
SR ANTIBES
BREST BRETAGNE NAUTISME
YACHT CLUB DE FRANCE
CV HOURTIN MEDOC
SNP HAVRE

*1ère participation du Club à la LNVoile

COMMENT SUIVRE LA COMPETITION ?

Pour suivre la LNVoile 2021 c’est très simple ! Vous pouvez :
• Faire un tour sur le site internet de l’épreuve www.evenements.ffvoile.fr/lnvoile
• Suivre la page Facebook de la LNVoile : www.facebook.com/lnvoile
• Suivre les comptes Twitter FFVoile et FFVoile Evénement
• Vivre les courses en direct grâce au Live Tracking
• Découvrez les coulisses de la LNVoile sur les Réseaux Sociaux grâce au hashtag : #LNVoile

Source : FFVoile

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