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Le Maxi Banque Populaire XI d’Armel Le Cléac’h baptisé par son parrain Tony Estanguet

Le Maxi Banque Populaire XI d’Armel Le Cléac’h a été baptisé par son parrain Tony Estanguet, Président du Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 et triple champion olympique.

Le baptême d’un bateau marque toujours un moment symbolique important dans la vie d’un projet de course au large. A quelques jours du départ de la Transat Jacques Vabre, le Maxi Banque Populaire XI a été le théâtre d’une belle cérémonie de baptême cet après-midi sous le soleil de Normandie. Entouré d’Édouard Philippe, Maire du Havre et Président de l’agglomération Le Havre Seine Métropole, des dirigeants Banque Populaire, des skippers et des membres du Team Banque Populaire, Tony Estanguet a eu la lourde responsabilité de briser la bouteille de champagne.

Du premier coup et d’un geste ferme, il a réussi sa mission à l’avant de la coque centrale du Maxi Banque Populaire XI. Le dernier né de la flotte de la Banque de la Voile baptisé, c’est aussi un acte symbolique et fédérateur qui permet de souligner le travail titanesque de centaines de personnes et de remercier toutes les entreprises et les artisans qui ont œuvré pendant 18 mois pour concevoir ce géant des mers.

Banque Populaire, partenaire Premium des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, est fière d’avoir réuni en ce jour deux univers qui témoignent de son engagement dans le sport.

Réactions : Armel Le Cléac’h, du Maxi Banque Populaire XI : « Ce baptême marque le début d’un nouveau chapitre, à quelques jours de la première grande course à bord du bateau. Avoir Tony Estanguet comme parrain est un honneur. J’admire l’homme et le sportif. Nous sommes heureux d’avoir pu organiser ce baptême en public, après tout ce qu’on a vécu ces derniers mois. Et en plus le soleil était au rendez-vous. Il y a des jours comme ça où tout s’aligne bien. Je ne sais pas si c’est un signe du destin mais en tout cas c’est toujours plaisant de baptiser un bateau dans ces conditions. »

Tony Estanguet, Président du Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 et parrain du Maxi Banque Populaire XI : « Quand Armel m’a proposé d’être le parrain de son bateau, j’ai tout de suite accepté. Qui dirait non à un tel champion ? C’est un moment émouvant. Cela m’a rappelé ce que j’ai vécu en tant qu’athlète. Moi aussi je concevais des bateaux en essayant de trouver les équilibres de rigidité, de souplesse, de vitesse. Ce trimaran est fascinant. Je suis ravi d’être associé à cette aventure. C’est un immense honneur et aussi une responsabilité. »

Christine Fabresse, Directrice générale du Groupe BPCE en charge de la Banque de Proximité et Assurance : « C’est une nouvelle étape dans cette belle histoire d’amour entre Banque Populaire et la voile qui dure depuis 32 ans. Les Banques Populaires se sentent très proches des valeurs des marins : le dépassement de soi, le défi permanent, l’innovation, la remise en cause. Nous sommes très fiers du Team Banque Populaire, ses membres écrivent avec nous de belles pages. »

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Transat Jacques Vabre. Sébastien Audigane avec François Jambou, un duo atypique

Sébastien Audigane, l’homme six fois Cap Hornier, aux 450 000 milles en course autour du monde et sur tous les océans du globe, aborde sa quatrième participation à La Transat Jacques Vabre avec les certitudes mais aussi les interrogations nourries de son immense expérience. Associé au dernier vainqueur de la Mini Transat, le Concarnois François Jambou, il constitue une paire atypique, faite de sagesse et de fougue, d’enthousiasme et de tempérance, qu’uni un profond amour pour le large, la mer, les horizons lointains qui se découvrent en maitrise à bord d’un voilier mené dans les règles de l’art.

Entrepreneurs pour la Planète, leur Mach 40.3 lancé en 2017 a ainsi été préparé « aux petits oignons », optimisé avec sa nouvelle carène et un jeu de voiles taillé pour le parcours, et pour l’envie viscérale des deux hommes d’attaquer crânement. Avec son nouveau parcours cap Verdien à destination de la Martinique, cette Transat Jacques Vabre 2021 semble taillée pour eux, avec de belles et longues phases propices à tirer le meilleur parti d’un bateau en capacité de rivaliser à certaines allures avec la dernière génération de Class40.

« Le scenario idéal pour nous serait une phase de vent fort dès le départ. » Sébastien Audigane annonce la couleur. Celui que Bruno Peyron désignait comme « le meilleur barreur de multicoques au monde » sait aussi y faire à la barre d’un monocoque de 12 ,19m. « Je fais du bateau pour le plaisir de la glisse, pour sentir le voilier réagir à la barre, c’est pourquoi je ne laisse le pilote automatique faire son travail qu’au minimum. » Avec François Jambou, le grand Seb a concocté un plan de voilure adapté aux conditions de portant attendues, quand rivé à sa barre, il saura grappiller vague après vague les « poulièmes » de noeuds qui au contact d’une flotte aussi homogène et performante que celle des Class40, feront en Martinique toute a différence. « Nous avons remplacé notre code zéro par un code 5 de capelage sur bout dehors. Il nous donne grande satisfaction. »

A quelques heures du grand départ dimanche, Seb visualise parfaitement les contours de sa course, revivant son passage aux îles du Cap Vert avec le maxi catamaran Orange lors d’une tentative sur le Trophée Jules Verne. « On connait les phénomènes créés par ces îles proches de l’équateur, avec la conjugaison de leurs sommets et des masses d’air chaud. On y trouve souvent un alizé bien tonique. Ce passage obligé ferme quelque peu le jeu depuis Le Havre. Ce sera une course de placement, où la réactivité aux changements de voiles en fonction des modifications d’angles et de pression sera primordiale. Bien entamer la course, dans une flotte aussi compacte est fondamental. Il faudra rester au contact des meilleurs dès le bord spectacle vers Etretat. Avec François, on part en mode guerrier… »

Ouverture d’une antenne Bretagne – Pays de la Loire pour Entrepreneurs pour la Planète : La participation à la Transat Jacques Vabre coïncide avec l’implantation de l’association Entrepreneurs pour la Planète dans l’ouest de la France et la naissance de sa 4ème antenne Bretagne – Pays de la Loire ce jeudi 4 novembre.

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Transat Jacques Vabre. Yves Le Blevec et Anthony Marchand sereins à bord d’Actual Ultim 3

Photo Th.Martinez

Yves Le Blevec et Anthony Marchand s’affichent détendus et sereins à quelques jours du départ de la Transat Jacques Vabre pour leur première course en duo à bord d’Actual Ultim .

« Je fais du sport tous les matins, ensuite je vais au bateau faire des routages, avant les rendez-vous de l’après-midi », explique tout tranquillement Anthony Marchand qui, même s’il est aux portes d’une transat de 7500 milles à bord d’un géant des mers pour la première fois de sa carrière de marin, avance sincèrement qu’il a « zéro stress. Je prends ça comme une régate à la voile. Je vais avoir la pression la veille, ou l’avant-veille. Ce sera une pression de compétiteur, parce que je vais me plonger dans la météo, les routages, les questions tactiques. Mais je n’ai absolument aucune appréhension. J’ai confiance dans le bateau, en l’équipe, en Yves et en moi aussi. »

Même sérénité, habituelle, pour Yves : « ma journée commence par un check global de l’activité de l’équipe… on a atteint le niveau 3 en Google Agenda ! Nous nous étions fixés des échéances de préparation bien précises, de façon à arriver ici libérés de tous les gros dossiers techniques. Cela génère beaucoup de confort. Ça libère du temps et l’esprit pour se consacrer pleinement à la course.»

Un schéma de départ digne d’un record de Trophée Jules Verne !
La course justement… A partir de demain, le duo Actual Ultim va commencer à étudier de près, avec leur routeur Christian Dumard, le contexte météo des premiers jours de course, même si Anthony observe depuis quelques jours déjà d’un œil averti les caprices des hautes et basses pressions qui animent le ciel de l’Atlantique Nord : « Ça bouge pas mal ! En début de semaine, il fallait aller chercher un front très fort avec, ensuite, une panne d’alizé à anticiper à cause d’une petite dépression tropicale…
Les fichiers d’hier m’ont redonné le sourire avec un schéma de départ digne d’un record de Trophée Jules Verne !
»

On se complète très bien
Yves Le Blevec : « On se répartit bien le travail. Anthony prend à sa charge l’aspect sportif : il a rentré tous les roadbooks et tous les éléments liés au parcours. C’est assez chronophage (comme tout, d’ailleurs). Cela me libère énormément pour être plus présent en gestion d’équipe. C’est très précieux. On se complète très bien. »

Entre la force tranquille de l’expérience d’Yves et l’impatience pondérée d’Anthony, le duo Actual Ultim a de quoi appréhender cette longue transat de la meilleure des façons qui soit, à la barre d’un bateau fiabilisé et performant.

Dans le feu de l’action contrôlée : zoom sur le routage

En multicoque, au regard de l’exigence technique et permanente de ces engins aussi volant que parfois volages, les duos ont le droit de s’appuyer sur l’aide extérieure d’un routeur. En course, Yves et Anthony n’ont plus le temps d’étudier en détail les données météo. Son routeur, Christian Dumard, leur proposera une analyse précise de ce qui les attend, heure par heure : force et rotations du vent, état de la mer, les manœuvres à prévoir… avec potentiellement plusieurs scénarios possibles selon la fiabilité des prévisions.

Anthony : « C’est la première fois que je vais courir avec du routage. J’ai hâte de voir comment ça va fonctionner ! Surtout sur les premières 24h : on aura un schéma très précis en tête avec les manœuvres, les changements de voiles. On va suivre ce cadre tout en s’adaptant en permanence… J’adore ! Tu es dans le feu de l’action, dans le feu contrôlé. »

Yves : « Le routage permet d’externaliser des réflexions. Et puis, Christian nous apporte une stabilité extrêmement précieuse. En course, on peut vite partir en speed. Dans ces cas-là, Christian, toujours très calmement, nous remet les choses en perspectives, dans leur contexte. »

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Transat Jacques Vabre. L’incroyable challenge nommé « Il n’en restera qu’un ! »

Quel skipper virtuel répondra au défi ? : prendre le vrai départ de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre en 2023 en tant que co-skipper, en passant les sélections virtuelles via Virtual Regatta !

Le début d’une incroyable aventure de 2 ans, qui nous fera découvrir l’heureux élu : Celui qui réussira à passer de Virtual Regatta à la vraie Transat Jacques Vabre. Et cela commence dès maintenant avec la première étape qui se passe sur Virtual Regatta.
En prenant le départ de La Transat Jacques Vabre Virtuelle 2021, Virtual Regatta propose à tous ses concurrents de candidater pour participer à cet incroyable challenge nommé « Il n’en restera qu’un ! »
A la fin de la course, 1000 candidats seront sélectionnés pour continuer l’incroyable aventure, franchir les prochaines sélections et être celui qui sera à la barre d’un vrai bateau lors de la TJV 2023.
Vous ne pouvez pas ne pas le tenter ! :
Alors à vos téléphones, tablettes… Dans 10 jours, embarquez via Virtual Regatta, prenez le départ de la Transat Jacques Vabre Virtuelle et rejoignez tous les concurrents déjà inscrits pour cette nouvelle édition.

Pour s’inscrire : c’est ici

Caroline Caron, Directrice générale de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre : « La Transat Jacques Vabre et ses membres fondateurs, la Ville du Havre, la marque Jacques Vabre et la Région Normandie sont très fiers d’être les premiers à participer à cette nouvelle aventure phygitale. Ce sont des idées comme celles-ci qui permettent de réinventer les codes et d’inspirer, de rasssembler, d’engager et de transmettre autour des valeurs de la course au large

Philippe Guigné, Créateur de Virtual Regatta : « Ce nouveau challenge est incroyable, c’est dingue ! Grâce ce dispositif, nous allons mettre en avant un skipper dont les capacités sur l’eau ou sur écran lui permettront de prendre la départ de la course en 2023. Ce challenge va dans la continuité de tout ce que nous avons mis en place depuis des années pour être au plus proche des courses et des skippers. Cela fait des années que j’y pense, depuis le premier Vendée Globe en 2007. Ce projet se réalise grâce à une très belle collaboration avec l’organisation de La Transat Jacques Vabre.»

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Vendée Globe 2024. Un nouvel IMOCA Verdier pour Charlie Dalin

Le Vendee Globe est une course à la voile en solo autour du monde, sans escale et sans assistance. La photo illustre Apivia, skipper Charlie Dalin (FRA), 2ème ce jour. Le personnel navigant et les médias de la Royal Air Force basée à Mount Pleasant Airfield, îles Malouines, sont allés à la rencontre du bateau pour un exercice de capacité, le 4 Janvier 2021. (Photo par Cpl Phil Dye/BFSAI Photographer)

Charlie Dalin et Apivia annoncent aujourd’hui la poursuite de leur partenariat et la construction d’un nouveau bateau pour le prochain Vendée Globe avec MerConcept. Ce sera un plan Verdier.

Le programme est dense sur ces cinq prochaines années entre la construction du nouveau bateau et la participation aux nombreuses épreuves du circuit Imoca Globe Series. La conception et le design de ce monocoque de 60 pieds à la pointe de la technologie seront menés par le cabinet d’architecture navale Guillaume Verdier, déjà impliqué sur la construction du premier Imoca Apivia, tout comme Charlie Dalin, toujours très investi grâce à sa formation d’architecte naval. Les ingénieurs de MerConcept seront également au cœur de ce projet de construction, comme lors de la conception du premier Apivia, forts de l’expérience acquise pendant toute l’exploitation du bateau : observations en navigation, étude des performances notamment. La gestion technico sportive du projet sera également localisée chez MerConcept, à Concarneau qui sera le port d’attache du bateau.

Ce nouveau bateau est surtout un bel exemple du savoir-faire français avec 95% des pièces issues de l’industrie française. Ce ne sont pas moins de 7 régions françaises qui fournissent les différents éléments nécessaires à la fabrication de l’Imoca et Apivia Macif Mutuelle est très sensible à cette approche de filière nationale.

D’ici 2026, Charlie Dalin s’alignera sur les épreuves les plus mythiques : Route du Rhum (2022 et 2026), Transat Jacques Vabre (2023 et 2025) et en ligne de mire le légendaire Vendée Globe 2024 sur lequel Charlie visera la victoire après sa seconde place sur l’édition 2020.

Charlie Dalin, un skipper d’exception, qui partage les valeurs d’Apivia Macif Mutuelle
Cela fait maintenant 3 ans que la belle histoire entre Charlie Dalin et Apivia Macif Mutuelle a commencé. Trois années de succès – de la Transat Jacques Vabre 2019 au Vendée Globe 2020. Au sein de la mutuelle, ce partenariat constitue un levier de mobilisation important pour les collaborateurs, délégués et adhérents qu’Apivia Macif Mutuelle aura à cœur de développer et partager plus largement encore. D’ici quelques jours Charlie et son co-skipper Paul Meilhat, s’élanceront sur la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre. Ils prendront le départ le 7 novembre prochain sur cette transatlantique à destination de la Martinique avec le statut de favoris, suite à leurs belles victoires sur la Rolex Fastnet Race, et le Défi Azimut

Je suis très heureux de poursuivre l’aventure aux côtés d’Apivia Macif Mutuelle. Je remercie l’ensemble des élus, des collaborateurs et des adhérents qui m’accompagnent depuis le début et suis fier de la confiance qui m’est à nouveau accordée pour ce nouveau projet. J’ai hâte d’entamer ce nouveau programme, qui s’inscrit dans la continuité du projet initié en 2018, avec les mêmes objectifs de performance ! Je suis plein de détermination pour les courses qui arrivent, fort de ces trois dernières années sur le circuit, il reste encore beaucoup de belles choses à écrire à bord d’APIVIA !” Charlie Dalin, Skipper de l’Imoca APIVIA.

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Transat Jacques Vabre. 24 heures en mer à bord de Solidaires En Peloton

Pendant ce temps, l’autre marin est au repos. Nous essayons d’être endormis au moins 1h30. L’autre demi-heure sert à s’habiller ou se déshabiller, à la pause « alimentation » ou à un point stratégique. En ce qui concerne les vêtements, nous nous changeons le moins possible. Il m’arrive souvent de dormir en salopette et en bottes. La priorité est surtout de limiter l’humidité au contact de la peau et de ne pas rentrer dans un ciré mouillé. Au niveau des repas, à bord de Solidaires En Peloton – ARSEP, nous profitons de plats préparés sous vide et de quelques lyophilisés, le tout agrémenté par du grignotage salé et sucré. »

Stratégie
« Nos 24 heures sont également rythmées par la stratégie à adopter en mer. Ainsi, nous échangeons deux à quatre fois par jour avec notre routeur à terre qui est autorisé en Ocean Fifty sur la Transat Jacques Vabre. De notre côté, c’est Corentin Douguet qui est aux manettes. Il est, en quelque sorte, le troisième homme sur la Transat Jacques Vabre de Solidaires En Peloton – ARSEP. Son job est d’analyser le plus finement possible les prévisions météorologiques auxquelles il a accès plusieurs fois par jour. Nous lui envoyons aussi pas mal d’informations du bord et nos observations. Il croise ensuite ces différentes données afin de nous faire suivre la meilleure trajectoire à adopter. En général, nous lui faisons totalement confiance car il bénéficie de plus de recul que nous qui sommes dans l’action. Enfin, il a une lecture tactique par rapport à nos concurrents. Nous nous intéressons d’ailleurs, à quelques reprises dans la journée, aux classements, à la position et la vitesse de nos concurrents. C’est un moyen de réajuster les choses si par exemple l’un de nos adversaires va plus vite ou de nous conforter lorsqu’il va moins vite. Les écarts peuvent être rapidement importants en trimaran et à ces vitesses. »

Vacations et communication
« Le reste du temps, il y en a peu, nous nous appliquons à répondre aux vacations des organisateurs, des médias… Nous produisons des photographies et des vidéos afin d’alimenter nos canaux et faire vivre notre course. Le Défi Voile Solidaires En Peloton a pour vocation de faire rêver les patients atteints de la sclérose en plaques. Nous nous attachons donc à les emmener avec nous. Nous traversons l’Atlantique ensemble. »

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Première course pour Six Mini Class Globe 5.80

Nº88 Etienne Messikommer (33) – Numbatou – Suisse

Un groupe de six Mini Class Globe 5.80 en contreplaqué fabriqué par chaque concurrent participent la toute première course Globe 5.80 Transat en solitaire parti de Lagos Portugal. Ils se dirigent vers Rubicon Marina à Lanzarote aux Canaries avant de se diriger vers Antigua dans les Caraïbes à 3600 miles de là.

Seuls quatre des six participants ont pris le départ à l’heure. Race fondateur de Don McIntyre Trekka est maintenant débuter le mercredi 3 rd deux jours de retard. Sa préparation finale a été interrompue pendant l’événement. L’Irlandais Jim Schofield est arrivé à 4 heures du matin le jour du départ après 16 heures de route depuis le ferry britannique avec « Molly Claire » en remorque. Il vient juste de finir de construire le bateau ! Il doit maintenant mettre à l’eau et gréer le yacht, mettre en place des équipements de sécurité et de la nourriture fraîche. Il ne peut partir que samedi avec cinq jours de retard.

L’entrée irlandaise Jim Schofield arrive avec un bateau en remorque derrière la voiture, 8 heures avant le départ !
Les six voiliers se regrouperont à Lanzarote avant de s’élancer pour la course principale à travers l’Atalntic le NOV. 18 e .

Ce fut une semaine mouvementée pour tous les participants avec des préparatifs de dernière minute, y compris des inscriptions en classe monotype, des contrôles de stabilité du mât, des inspections de sécurité et des briefings, ainsi que quelques soirées hardies !

Boatshed.com est venu en tant que sponsor d’or de l’événement et le fondateur et PDG de la société, Neil Chapman, a fourni au bateau du comité de course son superbe Van de Stadt 41 « Supertaff ».

Alors qu’une brise constante de NW propulsait de 10 à 14 nœuds, les nuages ​​gris ont disparu, envoyant les skippers et les bateaux spectateurs dans la séquence de départ de cette qualification de 600 nm sous un soleil magnifique et la toile de fond dramatique des falaises de Ponta de Piedade au large de Lagos.

Toutes les promesses d’un départ prudent ont disparu à la dernière minute avec des skippers qui installaient leurs spi. Etienne et Peter franchissent la ligne les premiers sous A5 avec Michal 3e mais gagnent du terrain toutes voiles dehors et le gros A3. Séverin fermant la ligne sous A5 à l’arrière.

Une bataille acharnée et amicale s’ensuit immédiatement avec Michal profitant de la puissance supplémentaire pour dépasser Peter et se battre avec Etienne pour la tête, jusqu’à être maîtrisé une fois en pleine mer, devant abattre avant de laisser tomber le gros A3 et de perdre la tête.

Le plus jeune participant de 25 ans Severin Hummer, un nageur professionnel devenu constructeur de bateaux -Solo Sailor est prêt à relever le défi mais sa petite amie va manquer!

Nº98 Severin Hummer (25) – Crevette – Suisse
Les quatre bateaux se dirigent actuellement vers le Sud dans un groupe très soudé avec Numbatou (Etienne Messikommer) 1er, Origami (Peter Kenyon) 2e, Menawan (Mishal Krysta) 3e et Shrimp (Severin Hummer) 4e. Les prévisions pour les quatre prochains jours prédisent des échanges suivants cohérents avec des mers de 2-3 mètres.

Les nouvelles de la première nuit comprenaient ce qui suit.

Nº47 Peter Kenyon – Origami – Royaume-Uni : Un peu grumeleux juste par TSS, quantité importante de dîner sur la cloison. Savoureux cependant, une fois remis dans le sac. Bashing le long bien.

Peter Kenyon (40) coque 47 du Royaume-Uni voulait juste finir, mais avait l’air rapide au départ !
Nº07 Michal Krysta – Menawan – République Tchèque JOUR 1 : « Salut, tout va bien. Nous allons à environ 4 nœuds sud. Je n’ai pas pris un bon départ, mais je suis déjà dans le bon rythme. Il pleut dehors et il y a du café à l’intérieur. Bien-être ‘

Michal Krysta (36 ans) Hull 07 veut absolument gagner !
Nº88 Etienne Messikommer – Numbatou – Suisse JOUR 1 : ‘cette fois c’est pour de vrai. la course est lancée. si bon d’être de retour sur l’eau. 555 nm à Lanzarote. hihaaa. YO’

Nº88 Etienne Messikommer (33) – Numbatou – Suisse

Le Globe 5.80 Transat se tiendra tous les deux ans. Au cours des 12 prochains mois, jusqu’à 45 nouveaux yachts devraient être lancés avec 165 constructeurs dans 27 pays. L’objectif ultime de nombreux constructeurs est de participer à la Mini Globe Race 2024 avec 14 des 30 inscriptions disponibles déjà inscrites.

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Transat Jacques Vabre. Clément Giraud et Erik Nigon, le feu sacré

Banque image en vue de la Transat Jacques Vabre 2021

Clément Giraud aura donné une belle leçon de ténacité au Havre. Depuis l’incendie de son bateau qui le cloua dans le bassin normand il y a tout juste deux ans, l’eau a coulé sous les ponts, pas suffisamment pour éteindre le feu sacré avec Eric Nigon qu’ils ont su entretenir et faire grandir. Une incroyable aventure…

Le 21 octobre 2019, dans le bassin Paul Vatine, en début de nuit, une épaisse fumée s’échappe du monocoque IMOCA de Clément Giraud. Le skipper et son équipe, arrivés sur place avec les pompiers, ne pourront que constater l’impensable… Le bateau, très endommagé, ne prendra pas le départ. « Cela aurait pu arriver à d’autres. C’est tombé sur nous. Une pile au lithium défectueuse. La faute à personne. La faute à pas de chance », se rappelle Clément. Son sponsor prend la fuite illico. Son projet de Vendée Globe part en fumée…

Clément brûle de revenir au Havre

Le skipper toulonnais met sa main au feu qu’il sera là dans deux ans, et mieux encore, qu’il aura alors bouclé ce Vendée Globe dont il rêve. Sans bateau… Sans sponsor… Le serment aurait pu ne pas faire long feu…
A cet instant, Erik Nigon, qui a déjà 10 transats à son palmarès et un bateau pour le Vendée Globe, s’émeut et propose à Clément, qu’il connait à peine, de lui prêter son 60 pieds pour la mythique course vendéenne. Bingo ! L’équipe de Clément fait feu de tout bois, active ses réseaux, frappe à toutes les portes, enquille des journées à rallonge. La suite… on la connait. La Compagnie du Lit, Jiliti et beaucoup d’autres feront le tour du monde avec Clément et l’achèveront en 99 jours. Clément brûle alors de revenir au Havre.

« On pète le feu ! »

Aujourd’hui, Erik et Clément sont associés sur la Transat Jacques Vabre, à bord de La Compagnie du Lit / Jiliti, un bateau ultra prêt, éprouvé. Entre le skipper et le propriétaire, une belle histoire est née. On ne va pas parler de coup de foudre… mais quand même ! « Ces deux années intenses sont d’abord une histoire d’amitié et pour moi, ce n’est pas anodin de revenir au Havre que j’avais quitté en échec et totalement impuissant ; j’y reviens avec une certaine fierté du chemin parcouru. Aujourd’hui, on pète le feu ! Avec Erik on a 20 ans d’écart mais on s’est trouvé. On ne parle pas que bateau. On parle de la vie. Il a beaucoup de sagesse. »

« On va se lâcher ! Tout feu, tout flamme ! »

Même son de cloche du côté d’Erik : « Je suis très serein. Le bateau est prêt. Nous sommes dans un niveau de détails très fins. Quelles que soient les conditions, on a un bateau pour le gros temps donc pas de stress. Partir avec Clément, c’est rassurant. On va se lâcher ! Tout feu, tout flamme ! »
Erik disputera sa 11ème transat en course et sa troisième Transat Jacques Vabre : « Je suis déjà allé à Itajai et Salvador de Bahia (Brésil), je suis ravi d’aller en Martinique sur un parcours que je trouve très équilibré et sur lequel on aura deux tiers de soleil. La remontée depuis l’archipel Fernando de Noronha jusqu’à Fort-de-France devrait nous offrir de belles glissades. On va se régaler. Dans nos derniers entrainements, on a bien tiré sur le bateau et même fait quelques cabrioles. Tous les feux sont donc au vert. »

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Mini-Transat. Trouver le bon compromis

Cette deuxième étape s’annonce assez longue sans surf endiablé. Comme depuis 36 heures déjà, la flotte de la 23e Mini Transat EuroChef – exception faite de trois concurrents qui privilégient une trajectoire au plus près de l’orthodromie – poursuit sa route en « escalier » pour à la fois gagner vers le sud afin de toucher davantage de pression, puis se recaler dans l’ouest pour ne pas trop rallonger la route.

Chacun tente de trouver le meilleur compromis et de se positionner au mieux en vue d’une longue bande de calmes qui s’étend largement au beau milieu de la route des Antilles. L’enjeu, pour les solitaires, va être d’éviter au mieux cette zone de molle qui descend jusqu’au 20° Nord et de viser un couloir de vent juste en dessous. Cela signifie que ce n’est qu’à partir de demain soir que les uns et les autres vont commencer à infléchir franchement leur route à l’ouest.

Le jeu est ouvert en grand pour les 84 solitaires toujours en lice dans la Mini Transat EuroChef, en témoignent les écarts au sein de la flotte, à la fois en nord-sud et en est-ouest, qui se sont accentués depuis hier et qui vont continuer de le faire lors des prochains jours. En cause : une petite dépression stationnaire plantée au milieu de l’Atlantique avec, dans son sud une bande de calmes qui s’étire sur plus de 100 milles. Pour l’éviter, les marins ne vont avoir d’autres choix que de la contourner, ce qui va les obliger à descendre au moins jusqu’au 20° parallèle Nord, soit à environ 150 milles au nord de la latitude de l’archipel du Cap Vert. Dès lors, ils vont pouvoir commencer à pousser dans l’ouest et ainsi se rapprocher plus franchement des Antilles. En attendant, ils tentent de trouver le meilleur compromis pour gagner vers le sud tout en grappillant doucement du terrain dans la bonne direction, et le fait est que le bon équilibre n’est pas simple à trouver. Dans l’immédiat, les concurrents les plus au sud bénéficient d’un léger avantage en vitesse mais globalement, à tous les étages de la flotte, ça cavale bon train, entre 7,5 et 11,5 nœuds de moyenne.

Plus de pression au sud

Chez les Proto, François Champion (950 – Porsche Taycan) pointe en tête grâce à un positionnement plus à l’ouest que ses adversaires directs qui lui donne logiquement l’avantage au classement, ce dernier étant établi par rapport à la distance au but. Il est cependant trois nœuds moins rapide que la petite bande composée de Tanguy Bouroullec (969 – Tollec MP/Pogo), Sébastien Pebelier (787 – Décosail), Fabio Muzzolini (945 – Tartine sans Beurre) et Pierre Le Roy (1019 – TeamWork) qui navigue à vue, 70 milles plus au sud, et affiche des vitesses à deux chiffres. Les différentiels sont, il est vrai, moins flagrants chez les bateaux de Série, catégorie dans laquelle Cécile Andrieu (893 – Groupe Adré) a chipé la première place à Brieuc Lebec (914 – Velodrade) à la mi-journée, ce lundi. La navigatrice crapahute à 8,3 nœuds de moyenne, c’est-à-dire exactement à la même vitesse que ses rivaux 100 milles plus au sud, Loïc Blin (871 – Technique Voile – Les Entrepreneurs du Golfe, Giovanni Mengucci (1000 – Alpha Lyre), Giammarco Sardi (992 – Antistene), Miguel Rondon (1006 – Kristina II) ou Valentin Foucher (990 – Mini Chorus – CARE BTP).

Le pari d’un trou de souris au nord

Alors à qui l’avantage ? La question devrait trouver sa réponse d’ici 24 ou 36 heures. Il va falloir, en revanche, être un peu plus patient pour savoir qui des « sudistes » ou qui des partisans de la route directe vont marquer le plus de points. Dans l’immédiat, proche de l’orthodromie, l’Australien Christiaan Durrant (1015 – Little Rippa) mais aussi Victor Eonnet (525 – Fondation Arthritis – Amiens Naturellement) et Antoine Bos (825 – Rhino), sont un peu moins rapides que le reste du peloton mais ils continent d’avancer à plus de 5 nœuds de moyenne. Le but, pour eux, est d’engranger maintenant le plus de milles possibles car d’ici quatre ou cinq jours, ils vont imparablement butter dans les calmes. L’enjeu, pour eux, sera alors de réussir à trouver un trou de souris dans lequel se faufiler sans trop s’arrêter et ainsi, peut-être, toucher les bénéfices d’une trajectoire nettement plus tendue.

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Championnat du Monde Nacra15. 73 équipages à la Grande Motte

Les tandems Gueslin Grimaud/ Declef (FRA) et Rondeau / Garcia (ESP) se sont imposé dans leur groupe respectifs pour cette première journée du Championnat du monde Nacra 15 qui se déroulent à la Grande Motte.

L’attente était un peu longue, mais elle en valait la peine. Les 73 équipages des Championnats du Monde Nacra15 n’ont pu quitter le parking qu’aux alentours de 14h45. D’abord faute de vent, puis parce que ce dernier est rentré d’un seul coup, un peu trop fort, donnant quelques hésitations au comité de course.
Finalement, une seule et unique manche a pu être lancée peu avant 16h00, dans un bon nord-ouest d’une vingtaine de nœuds. Les 73 équipages étaient divisés en deux groupes, soit deux départs de 36 et 37 concurrents décalés de 5 minutes.

Il fallait aimer la brise, être un bon technicien du Nacra15, naviguer proprement et ne pas dessaler pour s’en sortir aujourd’hui. Deux qualités qui n’ont pas fait défaut aux équipages vainqueurs de la journée.

La course du groupe « Jaune » a été marquée par un changement de hiérarchie dans le deuxième louvoyage entre la dizaine de tandems qui se bagarraient aux avant-postes. Dans le top 5, on a vu tour à tour les Suisses Guignard/ Mazuay, Vitel/Winssinger, Grandjean/Fehlman, les Hollandais Van der Veen/ Van Rooijen, les Anglais Williams/Clarke, les Italiens Hirsch/Orsolini, les Français Rigaud/Moutarde, Coville/Liot, Gueslin Grimaud/ Declef. Ce sont finalement ces derniers qui s’imposent à l’issue du deuxième bord de près, qu’ils négocient sur la gauche du plan d’eau.

Dans le groupe “Bleu” en revanche, ce fut presque un cavalier seul de l’équipage de Barcelone Rondeau/Garcia – unique concurrent espagnol de la flotte – qui a mené la course loin devant.

Demain, mardi, toute l’organisation souhaite mettre davantage de régates au compteur en espérant que la météo ne joue pas à nouveau les trouble-fête. La baie d’Aigues Mortes se trouve coincée au milieu d’une zone perturbée par deux régimes opposés. Il est possible que le vent demeure faible toute la journée.

Ils ont dit :

Manolo Gueslin Grimaud et Marion Declef (FRA) : « Il fallait bien maîtriser le bateau, aller vite, très vite, et faire attention car le vent a tourné pendant les manches. On est revenus dans le match en comprenant qu’il y avait quelque chose à aller chercher à gauche. On a joué cette carte à fond et c’est passé. »

Max Rondeau et Mar Garcia (ESP) : « Aujourd’hui, les points clefs étaient : prendre un bon départ et naviguer prudemment en faisant attention aux rafales de vent. C’est un super bon début pour nous. Comme on est un équipage lourd, en général, on est bons dans la brise. C’était un peu extrême au début parce qu’il y avait pas mal de vagues, mais on a réussi à s’en sortir. On est restés en tête pendant toute la manche »

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