L’aventurier Guirec Soudée a récupéré le bateau de Benjamin Dutreux pour participer au prochain Vendée Globe. Les deux marins incarnent la relève de la course au large. Une jeunesse dynamique prête à relever tous les défis et à raconter de belles histoires !
Benjamin Dutreux repart sur le prochain Vendée Globe avec un bateau plus performant. Il devrait annoncer son partenaire cette semaine. Idem pour Guirec Soudée la semaine prochaine. En attendant, la passation de l’IMOCA a eu lieu entre les deux marins.
” Bonjour les amis, un chapitre important de mon projet course au large s’écrit aujourd’hui ! L’heure est à la passation ! Benjamin Dutreux, jeune et grand navigateur vendéen, me remet aujourd’hui les clés de l’IMOCA avec lequel il a fini 9ème du Vendée Globe 2020 !Benjamin change lui aussi de monture, l’occasion pour moi d’offrir une nouvelle vie à ce monstre des mers en carbone. Ce projet de 3 ans de courses au large est une nouvelle aventure ambitieuse mais aussi et avant tout, une aventure humaine qui s’annonce riche de belles rencontres comme celle-ci.Allez, je me remets au boulot et je vous en dévoile plus très très vite !Guirec”
Départ devant la ville de Cherbourg-en-Cotentin - Juillet 2020
Copyright : Thierry Martinez / Drheam Promotion
La 4ème édition de la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE se prépare. Plus d’une centaine de concurrents entre 6,50 et 32 mètres sont attendus. Confidences avec son créateur Jacques Civilise.
Epaulé par son « noyau dur » de 30 professionnels, mais également de 75 prestataires, Jacques Civilise ne compte plus ses heures en préparant la 4ème DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE. Il consent ne penser qu’à cela depuis six ans, jours et nuits, samedis et dimanches. Il conserve l’enthousiasme d’un « junior », et avoue que c’est un vrai travail d’entreprise.
Ce « voileux » né en Guadeloupe « les pieds dans l’eau », arrive en métropole à l’âge de sept ans et débute véritablement la voile justement à Cherbourg-en-Cotentin. Puis effectue une brillante carrière professionnelle, régate autant que possible, surtout en Manche et Atlantique, avant d’avoir l’idée de créer la course de ses rêves après 50 ans comme « mangeur d’écoutes » en amateur avisé.
Cette épreuve de course au large entre 600 et 1 500 milles, est forcément baptisée DRHEAM-CUP, mais avec un H ! « DRHEAM est l’acronyme de Développement des Relations Humaines Et Applications Management. C’est un modèle de management que j’ai inventé il y a plus de vingt ans » précise Jacques Civilise. Entré chez Renault à la fin des années soixante, cet autodidacte ne tarde pas à gravir les échelons grâce à sa capacité à analyser et à proposer. « J’avais été détecté comme un « jeune à potentiel » rappelle-t-il en souriant, « ce qui m’a permis de suivre en interne des formations très complètes pendant plusieurs années, en droit, finances, management, psychologie, commerce international… »
C’est ainsi que Jacques Civilise arrivera à la direction des programmes d’innovations de l’entreprise, avec carte blanche pour les mener à bien : « J’étais comme un skipper en course. On me donnait la destination, mais je définissais librement mes équipages, la stratégie, la route, de manière « vraiment » coopérative. », puis poursuivra son parcours au service des plus grandes entreprises à la tête de son propre Cabinet de Conseil ; avec même des interventions dans la Formule 1 ou encore l’America’s Cup.
L’organisation en amont de la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE s’en inspire naturellement. « Pour ce, il faut coordonner les aspects stratégiques et évènementiels avec les collectivités partenaires, sportifs en partenariat avec la Fédération et les clubs, portuaires avec les Capitaineries de départ et d’arrivée, règlementaires avec les Préfectures Maritimes et DDTM, financiers, juridiques, administratifs, logistiques, techniques, informatiques, numériques, et de sécurité, notamment avec les villes de départ et d’arrivée… sans parler pour ces dernières éditions des contraintes sanitaires. »
Aux côtés de Jacques, l’on retrouve un Team solide de 30 personnes disposant de toutes les compétences professionnelles nécessaires pour développer les activités précitées, avec notamment Hervé Gautier à la Direction de course et par exemple « une équipe renforcée, de 6 entités, pour l’orchestration des aspects de Communication et Relations Presse, allant du graphiste à l’attachée de presse, en passant par un community manager, une société de production vidéo, des photographes,… »
« Nous avons également effectué un travail minutieux pour faciliter la vie des coureurs en développant un logiciel d’inscriptions en ligne plutôt sophistiqué, performant et intuitif à en croire les retours de coureurs avisés », s’amuse Jacques, féru de technologie. A guichets fermés ? Il est encore trop tôt pour l’affirmer puisque les inscriptions, ouvertes au moment du Salon Nautic de Paris, en décembre, sont à M-2 mois de la date fatidique de clôture de ces inscriptions. Ils étaient 44 inscrits lors de la première édition en 2016, le double deux ans plus tard, et 104 en 2020 malgré la pandémie. Cette année, à part les 60 pieds Imoca disputant quelque temps avant la Vendée – Arctique – Les Sables d’Olonne, toutes les classes de bateaux ont coché les dates de la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE dans leurs agendas, à commencer par les candidats à la 12ème Route du Rhum Destination Guadeloupe, l’épreuve étant qualificative pour la transat. Il n’y aura pas forcément de places pour les retardataires, et ce pour des questions de logistique portuaire au départ et à l’arrivée. « L’ADN de la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE, c’est un triptyque – compétition de très haut niveau, partage entre professionnels et amateurs, plus fête à terre. »
Ils ont dit :
Jean-Luc Denéchau, président de la FF Voile : « La Drheam-Cup / Grand Prix de France de Course au Large est désormais entrée dans la légende… »
Armel Le Cléac’h, skipper Banque Populaire, concurrent en Ultime : « C’est l’épreuve multi-classes qui manquait dans le paysage des courses françaises. Elle est un peu l’équivalent de la Rolex Fastnet Race ou de la Sydney-Hobart. Le format plaît, il y en a pour tous les goûts, c’est une très belle épreuve. »
Charlie Capelle, skipper de Acappela, concurrent en multi 2000 : « Le mélange entre Class40, Figaro, IRC, Multi50, Multi 2000 et autres permet à tous les propriétaires de bateaux de régater et de naviguer au sein d’une flotte magnifique. C’est ce qui fait tout le charme de cette course. »
Hervé Gautier, directeur de course : « C’est ma deuxième Drheam Cup à la tête de la course. J’aime beaucoup le format de cette épreuve. J’ai moi-même participé de nombreuses fois à des courses de ce type – Fastnet Race, Middle Sea Race, Bermuda Race, Carribean 600. C’est à la fois un sprint et une course de fond, et donc typiquement le genre d’épreuve sur laquelle de très bons amateurs réussissent souvent à tenir la dragée haute aux professionnels. Ce mélange entre têtes d’affiche de la course au large et régatiers plus occasionnels fait vraiment son sel. »
Pierre Leboucher, vainqueur en Figaro double avec Benoît Mariette en 2020 : « C’est non seulement une course idéale de préparation avant La Solitaire, car on traverse deux fois la Manche et l’on fait le tour de la Bretagne, mais il y a une atmosphère unique et festive. Rien qu’en monocoque, l’on régate face à tous types de bateaux, des minis, des IRC, des monos Rhum… Cela change de la monotypie pure et dure… »
Australia SailGP Team helmed by Tom Slingsby celebrate their victory in the Grand Final on board their F50 on Race Day 2 of San Francisco SailGP, Season 2 in San Francisco, USA. 27th March 2022. Photo: Thomas Lovelock for SailGP. Handout image supplied by SailGP
La Grande Finale a San Francisco a été décevante faute d’un vent bien établi et d’une retransmission loupée en manque de plans aériens. Les Français terminent bon derniers
Sans surprise, les Australiens, Japonais et Américains se sont retrouvés pour la grande finale à 3 et ce sont à nouveau les Australiens qui gagnent et décrochent le million de dollars. Déjà vainqueurs de la saison 1 en 2019, Tom Slingsby et son équipe ont remporté 5 des 8 actes de la saison 2, dont celui de San Francisco ce week-end. On attendait du grand spectacle de cette Finale qui s’annonçait superbe dès le premier départ avec des bateaux bords à bords à la fin du premier bord de portant. Hélas, une baleine sur la plan d’eau est venue arrêter la course. Et le temps que celle-ci parte au large, au bout de 20 minutes, il n’y avait presque plus de vent et aucun hélicoptère pour offrir un point de vue aérien d’une nouvelle course qui était lancée. Dès le départ on comprenait que les Australiens parvenaient à foiler et à s’envoler alors que les deux autres étaient à la peine. La course était déjà jouée au départ. Dommage.
Les deux courses précédant la Finale ont donné lieu à quelques colissions spectaculaires. Entre les Américains et les Espagnols puis entre Français et Kiwis. Des chocs heureusement sans gravité. Dès la première manche du jour, les Australiens se sont montrés très à l’aise et ont passé la première marque en tête devant les Américains, qui semblaient beaucoup plus en forme qu’hier. Les Danois ont confirmé leur légitimité aux avant-postes et se sont positionnés d’entrée en troisième position. Malheureusement, l’instabilité du vent a obligé l’organisation à annuler cette première manche. Un nouveau départ a permis aux Américains de prendre cette fois-ci les commandes, suivis de près par les Espagnols. D’un peu trop près même puisqu’à la première marque sous le vent, le bateau rouge et jaune est entré en collision avec le bateau américain, endommageant l’arrière du F50 de Jimmy Spithill. Heureusement, les dégâts ne sont pas structurels. Seul un élément de tableau arrière recouvrant le safran bâbord est endommagé. Les Espagnols ne s’en sont pas aussi bien sortis en abimant sérieusement leur étrave tribord, les obligeant à abandonner. Les Néo-Zélandais en ont profité pour remporter cette première manche devant les Australiens et les Anglais. Les Français se sont hissés à la quatrième place.
Collision spectaculaire pour les Français
Quentin Delapierre et son équipe ont attaqué la seconde manche du second jour de course avec un bon départ derrière les Australiens décidément très en forme. Mais le bord de portant a été le théâtre d’une nouvelle collision. Lancés à pleine vitesse, les Anglais, prioritaires, fonçaient vers les marques sous le vent. Sur leur trajectoire, les Français s’apprêtaient à passer derrière les Britanniques quand les Néo-Zélandais, avec qui ils naviguaient bord à bord, semblaient ne pas les avoir vus et sont montés sur leur flotteur bâbord, sans blesser personne, heureusement… Déstabilisé, l’équipage tricolore n’est pas parvenu à revenir et c’est une fois encore les Australiens qui se sont imposés devant les Anglais, les Néo-Zélandais et les Japonais.
“Il y a une super collaboration au sein de l’équipe, tout le monde a envie d’avancer, explique Quentin Delapierre. Sur la première manche du jour, on a la sensation d’être à notre place. C’est super positif. On a hâte d’être aux Bermudes, de commencer la saison 3, de continuer à bosser et progresser pour faire rêver les gens qui nous soutiennent. SailGP c’est tellement fabuleux qu’on a envie de s’arracher. Sur 5 départs, on en prend 4 bons. C’est ce qu’on a beaucoup travaillé et ça fonctionne donc c’est rassurant et coché en vue de la saison 3. Après, on ne va pas se mentir, tout le reste est très frustrant pour la simple et bonne raison qu’on a fait une très bonne semaine à l’entraînement. Les périodes d’apprentissage sont faites de hauts et de bas, mais on n’est pas loin donc on s’accroche.”
Grande Finale reportée
Les courses en flotte terminées, c’était le moment de la Grande Finale. Celle qui allait désigner le vainqueur de la saison 2 de SailGP. Dans un vent qui s’essoufflait, Jimmy Spithill a, malgré son bateau blessé, retrouvé toute l’agressivité qui le caractérise dans les moments de haute tension où il n’y a plus rien à perdre. Il n’a cessé de le répéter : “seule la Grande Finale compte aujourd’hui”. Son audace a payé puisqu’il est parvenu à pousser les Japonais à la faute en les obligeant à sortir des limites de la zone de course pendant que les Australiens grillaient le départ et prenaient eux aussi une pénalité. Les Américains ont donc pris la tête de cette grande finale, mais le vent capricieux a obligé les trois bateaux à se poser sur l’eau. Tom Slingsby et son équipage ont été les plus rapides à redécoller et semblaient s’envoler vers la victoire, quand, nouveau coup de théâtre, une baleine s’est invitée sur la zone de course. Pour la sécurité de cette zone et selon le protocole de SailGP mis en place pour la protection des mammifères marins dans la baie de San Francisco, la Grande Finale a dû être abandonnée…
Les Australiens restent maîtres du circuit SailGP
Il a fallu attendre une heure pour que le comité de course puisse redonner un départ, dans un vent toujours plus faible. Les Australiens, premiers à réussir à décoller dans les petits airs, se sont envolés vers la victoire pendant que les Américains et les Japonais, au contact, sont restés en mode archimédien. Quand Jimmy Spithill est parvenu à décoller avant les Nippons, les Australiens étaient déjà à la bouée sous le vent et se montraient très supérieurs en vitesse (25 nœuds contre 15). Le vent erratique a joué avec les nerfs des équipages qui peinaient à maintenir le vol. Au jeu subtil du redécollage, ce sont finalement les Australiens qui se sont montrés les plus performants, malgré un bon retour de Nathan Outteridge, connu pour son aisance dans les vents évanescents. Tom Slingsby et son équipage conservent leur titre pour la deuxième saison consécutive… Et empochent le million de dollars !
CLASSEMENTS Mubadala United States Sail Grand PrixRÉSULTATS SAILGP SAISON 2
1- AUSTRALIE / Tom Slingsby / 65 pts 2- JAPON / Nathan Outteridge / 59 pts 3- ÉTATS-UNIS / Jimmy Spithill / 58 pts 4- GRANDE-BRETAGNE / Ben Ainslie / 50 pts 5- NOUVELLE – ZÉLANDE / Peter Burling / 47 pts 6- DANEMARK / Nicolai Sehested / 45 pts 7- ESPAGNE / Jordi Xammar / 42 pts 8- FRANCE / Quentin Delapierre / 39 pts
RÉSULTATS UNITED STATES SAIL GRAND PRIX I SAN FRANCISCO
1- AUSTRALIE / Tom Slingsby / 33 pts 2- GRANDE-BRETAGNE / Ben Ainslie / 29 pts 3- JAPON / Nathan Outteridge / 26 pts 4- DANEMARK / Nicolai Sehested / 22 pts 5- NOUVELLE – ZÉLANDE / Peter Burling / 21 pts 6- ÉTATS-UNIS / Jimmy Spithill / 14 pts 7- FRANCE / Quentin Delapierre / 13 pts 8- ESPAGNE / Jordi Xammar / 9 pts
Nathan Outteridfge et Tom Slingsby se retrouvent à égalité de points après la première journée de courses à San Francisco. Les Français restent bon derniers.
Le Japon et l’Australie terminent la journée respectivement premier et deuxième. Les Australiens n’ont pas gagné de course sur la baie, mais une série de performances régulières a constitué une excellente préparation pour la grande finale de dimanche. Le Japon, quant à lui, a remporté la troisième course et son total de points actuel lui assure une qualification pour la finale, aux côtés de l’Australie et des États-Unis, qui ont eux-mêmes déçu sur leurs eaux territoriales pour terminer la journée à la septième place.
Sous un soleil radieux, tous les regards se tournent vers le nouveau bateau de la Grande-Bretagne, qui arbore une livrée accrocheuse. Et l’équipe de Ben Ainslie a baptisé son nouveau F50 de manière parfaite, en remportant la première course devant les Australiens.
Le bateau britannique n’était pas la seule nouveauté à San Francisco, puisque l’Espagne avait également un nouveau pilote en place après le départ de Phil Robertson en début de semaine. Malheureusement, ce fut une première course à oublier pour Jordi Xammar, dont l’équipe a terminé à la dernière place. Mais les choses se sont améliorées pour le Barcelonais. Une troisième place dans la deuxième course – grâce à une pénalité tardive infligée à l’Australie qui a fait chuter l’équipe de Slingsby dans le classement – a été suivie d’une deuxième place dans la dernière course de la journée. La joie à bord du F50 Victoria était audible lorsque la ligne d’arrivée a été franchie devant les gradins pleins à craquer.
Le Danemark s’est imposé dans la deuxième course, remportant ainsi sa troisième victoire de la saison, tandis que le Japon s’est bien remis d’une erreur initiale qui l’avait fait tomber de son foil pour se hisser à la deuxième place. L’équipe américaine a malheureusement terminé septième dans cette course, ce qui laisse penser que Jimmy Spithill et son équipage pourraient réserver leurs forces pour la grande finale.
Le vent s’est intensifié au fil de la journée, ce qui s’est traduit par des vitesses folles lors de la troisième Fleet Race. Le Japon a franchi la barre des 90 km/h à plusieurs reprises sur la voie de la victoire. L’Espagne (deuxième) et l’Australie (troisième) ont également fait leurs preuves dans ces vents violents.
Pour le reste de la flotte, la France a connu une journée décevante. Avec un bilan de 7-8-7, elle termine à la dernière place, à cinq points des Etats-Unis, septièmes. Les performances mitigées de la Nouvelle-Zélande – dont une dernière place dans la troisième course – lui ont permis de devancer l’équipe de Spithill d’un point à la fin de la journée.
Si les bateaux ne subissent pas de graves avaries dimanche, l’Australie, les États-Unis et le Japon s’affronteront sur la baie pour le trophée du championnat.
Déception pour les Français
S’ils ont pris de bons départs et assuré de bons débuts de course, Quentin Delapierre et son équipe ne sont pas parvenus à tenir la distance tout au long des trois manches du jour. « Ce que nous ne savions pas avant San Francisco, c’est que nous sommes capables d’être devant. On n’a pas le droit d’être à l’arrière comme ça après ce qu’on a montré cette semaine à l’entraînement », regrettait Quentin Delapierre après cette première journée éprouvante. « Le courant était contre la direction du vent qui était instable en force et en direction. Cela nous a déstabilisés, nous n’avions plus les mêmes repères que les autres jours et nous avons eu du mal à trouver notre rythme », ajoute le pilote. « Le bateau n’était pas calé en vol et en sortie de manœuvres. Ce n’est pas une excuse, c’est à nous de trouver les solutions et nous ne les avons pas trouvées ».
Des difficultés qui n’ont pas permis à Quentin Delapierre de faire les bons choix, comme lors de la deuxième manche où les Français ont été pénalisés pour n’avoir pas laissé assez de place aux Danois à l’approche d’une marque sous le vent. « Il faut que j’arrive à sortir la tête du bateau et à être dans les bons coups tactiques, même quand nous sommes un peu en difficulté. Il faut que j’arrive à faire mes choix comme celui de lancer une manœuvre difficile, pour aller du bon côté du plan d’eau ou essayer de mieux anticiper pour faire des manœuvres plus maîtrisées. Ce n’est pas encore très simple mais ça va venir », commentait encore le pilote tricolore. Le bilan positif de cette première journée de régate est à mettre au crédit des départs, plutôt bons.
La météo de demain pourrait créer des opportunités car le vent, en provenance du sud, promet d’être instable puisqu’il traversera la ville avant de balayer la baie de San Francisco. L’équipage français aura à cœur de tout tenter pour terminer cette saison 2 sur une bonne note. Ils ne vont rien lâcher !
Deux courses en flotte sont au programme à l’issue desquelles, sauf rebondissement imprévu, les trois premières équipes du championnat s’affronteront lors de la grande finale. Qui des Australiens de Tom Slingsby (vainqueurs de la saison 1), des Américains de Jimmy Spithill ou des Japonais de Nathan Outteridge remporteront le million de dollars ? Réponse demain entre le Golden Gate et Alcatraz !
CLASSEMENTS Mubadala United States Sail Grand Prix
GENERAL SAN FRANCISCO APRÈS 3 COURSES 1- JAPON / Nathan Outteridge / 18 pts 2- AUSTRALIE/ Tom Slingsby / 18 pts 3- DANEMARK / Nicolai Sehested / 16 pts 4- GRANDE-BRETAGNE / Ben Ainslie / 16 pts 5- ESPAGNE / Jordi Xammar / 14 pts 6- NOUVELLE – ZÉLANDE / Peter Burling / 11 pts 7- ÉTATS-UNIS / Jimmy Spithill / 10 pts 8- FRANCE / Quentin Delapierre / 5 pts
COURSE 1 1- GRANDE-BRETAGNE / Ben Ainslie 2- AUSTRALIE/ Tom Slingsby 3- NOUVELLE – ZÉLANDE / Peter Burling 4- DANEMARK / Nicolai Sehested 5- ÉTATS-UNIS / Jimmy Spithill 6- JAPON / Nathan Outteridge 7- FRANCE / Quentin Delapierre 8- ESPAGNE / Jordi Xammar
COURSE 2 1- DANEMARK / Nicolai Sehested 2- JAPON / Nathan Outteridge 3- ESPAGNE / Jordi Xammar 4- AUSTRALIE/ Tom Slingsby 5- NOUVELLE – ZÉLANDE / Peter Burling 6- GRANDE-BRETAGNE / Ben Ainslie 7- ÉTATS-UNIS / Jimmy Spithill 8- FRANCE / Quentin Delapierre
COURSE 3 1- JAPON / Nathan Outteridge 2- ESPAGNE / Jordi Xammar 3- AUSTRALIE/ Tom Slingsby 4- GRANDE-BRETAGNE / Ben Ainslie 5- ÉTATS-UNIS / Jimmy Spithill 6- DANEMARK / Nicolai Sehested 7- FRANCE / Quentin Delapierre 8- NOUVELLE – ZÉLANDE / Peter Burling
François Gabart et le Groupe Kresk réagissent officiellement sont déterminés à faire respecter leur bon droit pour intégrer la Classe Ultim et participer à la Route du Rhum 2022, puis au Tour du Monde 2023.
François Gabart, fondateur de MerConcept et skipper du trimaran SVR-Lazartigue, Didier Tabary, PDG du Groupe Kresk et propriétaire du bateau, avec le soutien de VPLP, le cabinet d’architectes spécialisé dans la conception des trimarans Ultim, sont déterminés à faire respecter leur bon droit pour intégrer la Classe Ultim et participer à la Route du Rhum 2022, puis au Tour du Monde 2023.
En effet, à quelques jours de la clôture des inscriptions à la Route du Rhum, le Trimaran SVR-Lazartigue, récent 2nd de la Transat Jacques Vabre, n’a toujours pas obtenu son homologation pour courir dans la Classe Ultim, qui ne regroupe à ce jour que 3 armateurs. Pourtant, toutes les démarches et vérifications nécessaires à la conformité du Trimaran ont été entreprises par la Classe et ce, depuis sa conception en 2019. Tous les plans ont été partagés. Le chantier a été suivi par le jaugeur de la Classe Ultim qui n’a à aucun moment fait valoir un éventuel problème de conformité à la Offshore Spécial Regulations 3.11 qui décrit la position des winches par rapport au pont. C’est cette même règle que la Classe met en avant aujourd’hui , une fois le bateau mis à l’eau, pour réfuter la conformité du Trimaran SVR-Lazartigue. Il est à noter que plusieurs bateaux du Vendée Globe disposant d’une configuration similaire à celle du Trimaran SVR-Lazartigue se sont d’ailleurs vu délivrés des certificats de jauge ces dernières années, sans que cela ne pose aucune difficulté.
L’intérieur d’un bateau est nécessairement étanche et assure la flottabilité. Le cockpit du Trimaran SVR Lazartigue n’étant en aucun cas une zone étanche, il ne peut s’apparenter à “l’intérieur du bateau”. En effet, les bulles qui le surplombent ne sont pas étanches, de même que les arrivées de drisses et écoutes dans le cockpit apportent nécessairement de l’eau. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le cockpit est équipé de nombreux trous (dalots) destinés à évacuer cette eau. Dès lors, les winchs du Trimaran SVR Lazartigue situés dans le cockpit ne sont pas à l’intérieur du navire. Ils sont à l’extérieur de la zone étanche et donc sur le pont. Le Comité de Surveillance de la Classe Ultim et le collège d’experts mandatés par la Classe ont ainsi conclu que le bateau était conforme à la règle 3.11. Lorsque François Gabart manœuvre dans le cockpit, il se trouve sur le pont. Ce cockpit et ses occupants sont protégés par une casquette non étanche, essentielle en cas de forte gîte, d’intrusion de bris d’espars ou de chavirage.
Un acharnement à l’encontre de l’homologation du Trimaran SVR Lazartigue en Classe Ultim Fin 2021, la Classe mandate alors un groupe de trois experts indépendants, qu’elle a elle-même unilatéralement choisis, pour statuer sur la conformité du Trimaran. Une fois encore, la conformité du Trimaran est validée à l’unanimité. Cet avis est confirmé par le comité de surveillance de la Classe, composé du jaugeur de la Classe et d’un représentant de la Fédération Française de Voile. Non satisfait des résultats de cette expertise, le conseil d’administration de la Classe s’obstine à refuser l’adhésion du Trimaran SVR Lazartigue. Une autre action visant au même projet d’élimination est alors portée devant World Sailing, la fédération internationale. Les documents qui leur sont fournis sont inexacts et ne correspondent pas aux plans du bateau. Cette nouvelle démarche initiée à notre insu bouscule le calendrier et pénalise François Gabart et ses équipes dans leur préparation.
Une attitude incompréhensible, à l’encontre de l’esprit sportif Cette situation est extrêmement dommageable pour l’intérêt sportif de la course, celui du public et de l’ensemble des acteurs du monde de la voile. Comme pour tous les compétiteurs, dans cette classe et dans les autres, la recherche de la performance, valeur propre à tous les sports de haut niveau, encourage l’innovation. Cette démarche n’est en rien incompatible avec le renforcement de la sécurité et le respect des règles. Comme l’a démontré le Trimaran SVR-Lazartigue. Devant cet acharnement injustifié et inéquitable, le groupe Kresk et MerConcept se réservent le droit d’utiliser tous les moyens légaux à leur disposition pour faire valoir leur bon-droit et obtenir l’homologation du Trimaran SVR LAZARTIGUE dans la Classe Ultim. Défenseur inépuisable de l’esprit d’innovation et d’aventure si cher à Éric Tabarly, le défi SVR-Lazartigue ne désespère pas de voir la Classe revenir à la raison face à l’incompréhension que suscitera sa position pour les millions de passionnés qui rêvent que ces bateaux volants puissent encore exister demain.
Le conseil d’administration de la Fédération des Industries Nautiques (FIN) a élu son nouveau président, Jean-Paul Chapeleau, ainsi que les membres du bureau exécutif. Il succède à Yves Lyon-Caen, Président de la Fédération depuis 2014, qui avait choisi de ne pas se représenter.
Directeur Général adjoint du Groupe Bénéteau en charge des opérations industrielles et du développement et président de SPBI, M. Chapeleau a réalisé toute sa carrière chez Jeanneau puis au sein du Groupe Bénéteau. Vice-président de la FIN, il est également Président de l’APER, l’éco-organisme en charge de la déconstruction des bateaux de plaisance depuis 2018.
Pour Yves Lyon-Caen, « Jean-Paul Chapeleau est un professionnel, un homme d’expérience qui connait très bien le secteur. Comme il l’a déjà fait en tant que vice-président de la FIN et à la tête de l’APER, je sais qu’il saura mettre son savoir-faire au service de la filière nautique et de ses professionnels, dont il a cœur de défendre les intérêts ».
Le nouveau Président de la FIN a quant à lui tracé les orientations qu’il souhaitait donner à son mandat : « Alors que l’industrie nautique fait face à des enjeux majeurs de transition, notamment environnementale, j’aborde cette nouvelle responsabilité, entouré d’une équipe solide et expérimentée, avec le souhait de poursuivre collectivement les actions engagées ces dernières années sous l’impulsion d’Yves Lyon-Caen.
La filière nautique partage un vrai esprit de solidarité qui doit s’incarner au sein de la Fédération. Cela a été le cas dernièrement lors de la crise sanitaire. Le contexte international ouvre une nouvelle période d’incertitude, dans laquelle cet esprit d’unité sera probablement encore primordial » a déclaré Jean-Paul Chapeleau.
A l’occasion d’une conférence de presse qui a suivi le lendemain de son élection, Jean-Paul Chapeleau et Yves Lyon Caen ont abordé la situation actuelle de la FIN avec des entreprises qui ont une bonne visibilité sur les 2 ans à venir mais sont contraints comme dans tous les autres secteurs d’activités par les tensions inflationnistes sur les matières premières et par le manque de personnels qualifiés. Le conflit en Ukraine et les sanctions à la Russie devraient très peu impacter les entreprises de la FIN. L’export représentant à peine 2%. Côté salon, le différend entre la FIN et Cannes n’est pas encore fini. Il devrait trouver son épilogue suite au pourvoi en cassation qui sera rendu dans quelques mois. La FIN a réitéré son attachement au Nautic de Paris et compte y développer l’innovation.
François Gabart révèle ce matin qu’il pourrait ne pas pouvoir s’aligner au départ de la Route du Rhum en Classe Ultim suite à un désaccord sur l’interprétation des règles de la Classe.
Le feu couve au sein de la Classe Ultim depuis le retour de la Transat Jacques Vabre et la deuxième place du Trimaran SVR-Lazartigue tout juste mis à l’eau. Visiblement, l’écurie Banque Populaire n’a pas apprécié de terminer à la 3e place et a estimé que le Trimaran SVR-Lazartigue n’était pas à la jauge. Le Team Sodebo s’en est également mêlé. En cause, le plan de pont du Trimaran SVR-Lazartigue et particulièrement le positionnement des winchs qui serait plus bas que le plan de pont. Plusieurs experts ont été mandatés de part et d’autre. MerConcept a fait venir régulièrement les experts de la Classe qui ont validé les plans du bateau lors de la construction et par la suite lors de sa mise à l’eau. Mais les autres teams ont répliqué en demandant au World Sailing son interprétation. Celle-ci a estimé que le bateau n’était pas conforme aux RSO. Une interprétation qui de fait interdit à François Gabart de disputer la Route du Rhum. Avec des bateaux en constant développement, qui coûtent extrêmement chers, la classe Ultim aurait pu se passer de cette guéguerre entre teams qui ressemble à ce qu’il y a de pire parfois dans la Coupe de l’America. On se rappelle dans quel état était la Classe à l’issue de la Route du Rhum il y a 4 ans et les difficultés qui ont suivies. Un trimaran Banque Populaire a pu être reconstruit, Sodebo réparé, François Gabart a retrouvé un partenaire après le retrait de Macif. Il reste encore un Ultim à quai qui n’a toujours pas de sponsors. Le Trimaran SVR-Lazartigue est très innovant. Il a montré qu’il était bien né. S’il n’était pas à la jauge, il fallait l’empêcher d’être au départ de la Jacques Vabre. Vouloir l’empêcher de courir maintenant la Route du Rhum et chercher des problèmes de jauge montre un esprit de la classe bien loin du collectif des débuts. Il y a urgence à revenir à l’essentiel. Des bateaux incroyables qui naviguent et des marins hors pairs qui se livrent une bataille intense sur l’Atlantique.
Francis Joyon, skipper de l'ultime IDEC Sport, à l'entrainement au large de Belle-Ile avant le départ de la Route du Rhum Destination Guadeloupe 2018, le 7 octobre 2018, Photo : Jean-Marie Liot / Alea
Francis Joyon vainqueur de la dernière Route du Rhum – Destination Guadeloupe après un duel épique avec François Gabart remettra sa couronne en jeu en novembre prochain au départ de Saint Malo, à la barre de maxi trimaran IDEC SPORT. A la question, « Mais pourquoi y retournes-tu, toi qui l’a gagnée avec une monture débordée par les développements technologiques des dernières unités ? », Francis, toujours aussi désarmant de candeur et de simplicité, lâche laconique, « pour l’amour du jeu merveilleux! » A 66 ans, l’inusable croqueur de large et de liberté en redemande. Il s’élancera de nouveau en solitaire vers ces îles de Guadeloupe qu’il aime tant, pour la 8ème fois dans son immense carrière, pour le fun, pour le challenge, pour le sport.
« Je n’ai pas la certitude de ne pas gagner » s’amuse Francis. « Certes mon bateau est d’époque, lancé en 2006 et triple triomphateur de cette Route du Rhum aux mains de Franck Cammas (2010), Loïck Peyron (2014) et moi-même en 2018. Mon atout est ma connaissance d’IDEC SPORT que j’ai mené autour du monde et sur tous les océans de la planète depuis près de 7 ans. Face aux maxi trimarans dernier cri, c’est sa cohérence qui constitue désormais son atout principal. La plate-forme a été améliorée au maximum et je dois désormais me contenter de la maintenir au meilleur de sa condition. C’est le cas et je sais en tirer la quintessence, sur un parcours que j’aime beaucoup, que je connais et qui continue de m’exciter comme si j’avais 20 ans. La Route du Rhum est unique dans sa dureté, ses dépressions automnales capables de lever de fortes mers, et cette voie vers les alizés toujours jouissive en multicoques. Je ne suis pas rassasié. J’ai intact le goût du jeu merveilleux. Je me sens bien, j’ai toujours envie et je crois en ma chance. »
Jean-Pierre Dick sera au départ de la prochaine Route du Rhum sur « Notre Méditerranée, Ville de Nice » à bord d’un monocoque de sa conception, le JP 54 The Kid en catégorie « mono Rhum ».
« Retraité » de la classe Imoca, Jean-Pierre Dick continue à traverser les océans sur son JP 54 The Kid. Il a récemment participé à la Caribbean 600. Ce nom de baptême n’est pas anodin. Ce prototype est né la même année que son fils et est issu des 60 pieds Imoca du Vendée Globe, bien que moins extrême. Ce bateau de dix-sept mètres construit en Nouvelle Zélande, il l’a conçu avec l’architecte Guillaume Verdier, et l’a naturellement nommé « Notre Méditerranée, Ville de Nice », sa ville natale. « Depuis quatre ans, j’ai entrepris de transmettre à des amateurs passionnés ce que l’océan m’a appris au travers des courses au large. Je reviens au Rhum en solitaire, cette grande classique de la voile française si exigeante. Ma soif de compétition et mon goût de la haute mer sont toujours intacts. J’ai envie de remporter enfin cette épreuve, car mon meilleur résultat est 3ème en 2006 face à des marins légendaires que sont Roland Jourdain et Jean le Cam. »Projet de décoration du JP54 « Notre Méditerranée – Ville de Nice » pour la Route du Rhum – Destination Guadeloupe 2022.
Jean-Pierre Dick souhaite à l’occasion de cette douzième Route du Rhum –Destination Guadeloupe mettre en valeur la Méditerranée et Nice en particulier. « Mare Nostrum » comme disaient les Romains, « Notre Mer » est le berceau de notre culture. Cette mer qui communique avec l’océan Atlantique juste par l’étroit détroit de Gibraltar est un espace quasi fermé, fragile à l’extrême. Pourtant, la biodiversité y est toujours bien présente entre baleines, tortues, mérous… Il nous faut la valoriser pour mieux la préserver. J’ai la chance de porter les couleurs de ma ville natale depuis des années et de participer à la sensibilisation des jeunes Niçois à leur espace maritime ainsi que de leur transmettre ma passion de marin » aime rappeler le marin. La baie des Anges est l’une des plus merveilleuses au monde et je souhaite démontrer qu’elle est encore plus belle vue de la mer que de la « promenade des Anglais ».
Jean-Pierre Dick après plus de centaines de milliers de milles chez lui en Méditerranée et autour du globe, pourrait enfin « jeter l’ancre ». Mais avec son voilier « Notre Méditerranée – Ville de Nice », il se lance dans ce énième défi, comme une évidence, et ce afin de porter haut les couleurs de ses origines. Un vrai retour aux sources donc !
Alors que la course au large ne s’est jamais aussi bien portée avec un nombre record de nouveaux IMOCA en construction pour le prochain Vendée Globe, le fond d’investissements Inspiring Sport Capital a réuni un groupe d’investisseurs privés pour prendre la majorité de CDK Technologies. Cyril Abiteboul, CEO de Renault F1 Team entre 2015 et 2021, se voit confier la direction générale de CDK Technologies. Il succède à Philippe Facque qui prend sa retraite.
Leader dans le domaine de la course au large grâce à sa maîtrise de la construction de coques et de pièces en composite innovantes, le chantier CDK Technologies, fondé en 1984, s’est forgé une réputation solide et un palmarès hors-normes dans le domaine de la course au large. De fait, le travail mené par Philippe Facque, à la tête du chantier depuis plus de trente ans, épaulé par les directeurs généraux adjoints Yann Dollo et Stéphane Digard, et par l’ensemble de leurs équipes, a permis à l’entreprise de se développer en investissant régulièrement dans les outils de pointe et de s’illustrer sur les courses au large les plus emblématiques au monde, parmi lesquelles le Vendée Globe, la Route du Rhum, la Transat Jacques Vabre, le Trophée Jules Verne ou encore The Ocean Race.
Aujourd’hui identifié comme la référence des chantiers de voiliers de compétition, grâce notamment à quatre victoires d’affilée dans le prestigieux Vendée Globe et un carton plein sur le podium de la dernière édition en 2020-2021, le chantier refuse depuis toujours de se reposer sur ses acquis et étoffe invariablement son offre globale, devenant ainsi capable de se positionner sur l’ensemble des pièces techniques hautes performances qui constituent un bateau de course (mâts, bômes, foils..). Des pièces qui révolutionnent la performance des voiliers de compétition en leur permettant de « voler » à des vitesses approchant les 100km/h, ainsi que le font les Ultimes les plus récents, à l’image de Banque Populaire XI d’Armel Le Cléac’h, construit sur son site de Lorient, ou encore de SVR Lazartigue de François Gabart dont il a réalisé la conception des pièces maitresses en collaboration avec Mer Concept.
Sous l’impulsion d’INSPIRING SPORT CAPITAL, les nouveaux investisseurs souhaitent accélérer la croissance de l’entreprise en confiant la direction générale à Cyril Abiteboul. Ce dernier, ingénieur et ancien directeur général de l’écurie Renault F1, apportera au projet son expérience unique dans un contexte de haute performance internationale mais également de mettre à profit ses compétences acquises durant 20 ans dans le secteur automobile – dont 15 dans l’environnement du sport automobile – afin d’accompagner CDK Technologies dans ses nouvelles ambitions.
Cyril Abiteboul, nouveau directeur général de CDK Technologies : « Parmi les nombreuses similitudes entre la course automobile et la course à la voile je suis particulièrement heureux de renouer avec les valeurs de passion, d’engagement, et d’excellence qui font la réputation de CDK Technologies, de ses hommes et de ses femmes, que je suis honoré de rejoindre. Au-delà de la noblesse de la course au large qui est et restera au cœur du projet de CDK Technologies, ses installations et son savoir-faire dans les matériaux composites et les procédés de fabrication en font une plateforme de développement unique, que ce soit dans l’univers des courses nautiques qui grandit et mûrit, ou dans celui du transport maritime qui sera l’objet des mêmes enjeux de neutralité carbone que la mobilité automobile. Je remercie chaleureusement ISC de me permettre de rejoindre CDK Technologies, un nom indissociable des exploits sportifs des 30 dernières années, mais aussi Philippe Facque qui a fait de l’entreprise ce qu’elle est aujourd’hui, ainsi que Yann Dollo et Stéphane Digard qui vont poursuivre l’aventure à mes côtes. »
Lucien Boyer, co-fondateur et Managing Partner de INSPIRING SPORT CAPITAL : « A la suite de la très belle histoire écrite jusqu’ici par CDK Technologies sous la direction de Philippe Facque avec qui j’ai eu le plaisir de collaborer pendant de nombreuses années, l’objectif d’INSPIRING SPORT CAPITAL est d’assurer le développement du chantier sur son cœur de métier, en renforçant son leadership sur la course au large, tout en valorisant ce véritable laboratoire d’innovations technologiques pour la transition énergétique du secteur de la mer en développant des applications dans l’univers du nautisme et de l’industrie maritime. Pour conduire cette stratégie ambitieuse, nous sommes convaincus que Cyril Abiteboul saura apporter à l’équipe de CDK Technologies son leadership et son expérience unique de la compétition et de l’industrie de haute performance ».