Le conseil d’administration de la Fédération des Industries Nautiques (FIN) a élu son nouveau président, Jean-Paul Chapeleau, ainsi que les membres du bureau exécutif. Il succède à Yves Lyon-Caen, Président de la Fédération depuis 2014, qui avait choisi de ne pas se représenter.
Directeur Général adjoint du Groupe Bénéteau en charge des opérations industrielles et du développement et président de SPBI, M. Chapeleau a réalisé toute sa carrière chez Jeanneau puis au sein du Groupe Bénéteau. Vice-président de la FIN, il est également Président de l’APER, l’éco-organisme en charge de la déconstruction des bateaux de plaisance depuis 2018.
Pour Yves Lyon-Caen, « Jean-Paul Chapeleau est un professionnel, un homme d’expérience qui connait très bien le secteur. Comme il l’a déjà fait en tant que vice-président de la FIN et à la tête de l’APER, je sais qu’il saura mettre son savoir-faire au service de la filière nautique et de ses professionnels, dont il a cœur de défendre les intérêts ».
Le nouveau Président de la FIN a quant à lui tracé les orientations qu’il souhaitait donner à son mandat : « Alors que l’industrie nautique fait face à des enjeux majeurs de transition, notamment environnementale, j’aborde cette nouvelle responsabilité, entouré d’une équipe solide et expérimentée, avec le souhait de poursuivre collectivement les actions engagées ces dernières années sous l’impulsion d’Yves Lyon-Caen.
La filière nautique partage un vrai esprit de solidarité qui doit s’incarner au sein de la Fédération. Cela a été le cas dernièrement lors de la crise sanitaire. Le contexte international ouvre une nouvelle période d’incertitude, dans laquelle cet esprit d’unité sera probablement encore primordial » a déclaré Jean-Paul Chapeleau.
A l’occasion d’une conférence de presse qui a suivi le lendemain de son élection, Jean-Paul Chapeleau et Yves Lyon Caen ont abordé la situation actuelle de la FIN avec des entreprises qui ont une bonne visibilité sur les 2 ans à venir mais sont contraints comme dans tous les autres secteurs d’activités par les tensions inflationnistes sur les matières premières et par le manque de personnels qualifiés. Le conflit en Ukraine et les sanctions à la Russie devraient très peu impacter les entreprises de la FIN. L’export représentant à peine 2%.
Côté salon, le différend entre la FIN et Cannes n’est pas encore fini. Il devrait trouver son épilogue suite au pourvoi en cassation qui sera rendu dans quelques mois. La FIN a réitéré son attachement au Nautic de Paris et compte y développer l’innovation.